- Mar Sep 01, 2009 4:26 pm
#81554
[quote="Berbere-Pepere"]Très intéressant Oxymore!
Allez, soyons fous!
Et si ce n'était qu'un personnage conceptuel entretenu par la mère, depuis l'enfance, afin de protéger leur(s) fille(s) du désir qu'elles ont pour leur père
Ce personnage, enfui profondément dans l'imaginaire, elles l'utiliseront bon gré mal gré, tout au long de leur vie, un idéal qui pour la plupart est impossible à surmonter.
Mon "interprétation" ne valait qu'à l'age du début de la puberté.
On peut aussi penser que la princesse et le prince sont deux représentations qui ne remplissent pas les mêmes fonctions selon les ages.
Enfant, on peut imaginer aussi que le prince charmant serve de dérivatif à la libido œdipienne chez les filles, oui. Ceci dit, la coexistence du père et du concept de prince charmant doit avoir des incidences. Je n'apercois pas encore lesquelles.
Jeune, ca inculque la patience, la valeur est simple : Résister à la tentation du charnel pour prouver qu'il s'agit d'amour et pas de désir.Comportement que les filles conservent souvent tard. Pour des raisons d'image de soi ou, plus pragmatiquement parce que faire languir le mec, de facon à qu'il s'accroche plus ...
Ceci dit on ne parle pas assez de la princesse qui se masturbe en haut de sa tour parce qu'elle en peut plus d'attendre ...
C'est un mythe qui protège les plus jeunes en ce sens qu'il permet aux filles de ne pas se faire ignorer une fois le désir assouvi. L'effet d'investissement est bien trop grand pour que le mec finisse ca comme ca, quand bien même la valeur créée par la fille dans ce comportement est artificielle, seul le résultat compte.
Ca serait, en partie, dans ce but que le mythe de la princesse serait transmis. Par œuvre de salubrité sociétale, en écho aux blessures subies par les mères les fois où elles ont transgressées cette règle en se faisant traiter aux yeux de leur naïveté comme des serpillières.
La fille, à l'adolescence - ou plus tard, pourrait le ressentir comme décrit plus haut.