Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

By john dilinger
#135720 [quote="Stan"][quote]Valentin ? Exemple typique du mec très beau qui a toujours attendu (et qui attend toujours) que les filles viennent vers lui.

Ne parle pas de ce que tu ne connais pas :wink:
C'est un type qui aime jouer, et conséquemment, il est aussi dans l'action.


Au temps pour moi :wink:
By Rose Selavy
#135721 [quote="john dilinger"]

Ce que j'appelle la séduction passive, ce sont plus des dilemmes de vie dont la décision finale va être prise en fonction de l'impact que ça aura sur la facilité à attirer les femmes.
C'est un peu plus complexe et nuancé que simplement faire le guignol pour attirer les femmes.

C'est bien ce que je décriais. A côté le guignol est plus libre, et surtout esclave seulement à intermittence.

[quote="john dilinger"]- Après son diplôme deux voies de carrière s'offre à un homme : la première lui permet de faire un métier qui le passionne mais vu comme peu glamour et peu payé, la seconde l'oblige à faire un métier un peu rébarbatif mais bien vu socialement et très bien payé.

Je lui conseillerais la première option. Parce qu'en choisissant la deuxième, il ne cherche qu'à dissimuler un manque et une angoisse. Qu'il regarde le métier de Charles Denner dans L'homme qui aimait les femmes; et puis qu'il comprenne que les femmes qui sortent avec des métiers ( très belle expression d'un ami ) ne valent pas le coup.

[quote="john dilinger"]
- Un homme fraîchement arrivé dans une ville veut continuer à pratiquer la boxe qui lui prend une grande partie de son temps libre en dehors du boulot et 2 clubs existent : le premier est tenu par un ancien champion de France mais la clientèle est purement masculine, le second est d'un niveau légèrement moindre mais équitablement réparti entre hommes et femmes.
Il sait que le second club lui permettra de lier sa passion à la rencontre de femmes qui peuvent l'intéresser.

Je lui conseillerais le club de bonhommes. Pour l'avoir moi même expérimenté, la boxe avec trop de dames dans les parages est une gabegie, tout comme la muscu. Il faut choisir. Et puis, choisir son club de sport dans l'optique de rencontrer des femmes mais bordel, qui fait ça, honnêtement, quel taux de frustration faut-il avoir atteint pour sacrifier une passion et descendre d'un niveau pour, peut être, rencontrer des femmes et surtout quelles femmes ? Tu penses qu'une femme qui fait de la boxe intéressera un boxeur ? Que nenni.
By Rose Selavy
#135722 Notre discussion m'a renvoyé à ce merveilleux entretien de Jacques Brel.

L'homme qui refuse d'aller voir derrière la colline pour une femme, pire, pour les femmes ( dès le début - vous pouvez aussi écouter la suite, c'est encore plus profond )
[video]http://www.dailymotion.com/video/x83gso_1971-interview-jacques-brel-entreti_music#.Ud8_us3Mzlo[/video]
By john dilinger
#135723 Rose, n'as-tu pas choisi ton cursus en partie par rapport à la forte population féminine qu'on côtoie dans ce genre de fac ?
By Rose Selavy
#135724 Là, tu fais du trolling parce que tu n'as plus rien à dire. Imaginons que ce soit le cas, en quoi ma faiblesse et ma petite histoire personnelle serait un argument dans notre discussion ? Evite ça à l'avenir.

Pour l'anecdote, je l'ignorais à l'époque, et je suis tombé ( agréablement ) de haut en y découvrant le nombre de filles. :wink:
By john dilinger
#135725 [quote]Là, tu fais du trolling parce que tu n'as plus rien à dire.
Faux. C'est depuis le début ce que je cherche à montrer.
[quote]Imaginons que ce soit le cas, en quoi ma faiblesse et ma petite histoire personnelle serait un argument dans notre discussion ?
« Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais » donc.
Parce que je me fiche des réponses bien pensantes qui voudraient que quelqu'un choisisse son métier uniquement pour ce qu'il aime faire (rejetant tout l'aspect social et mondain comme s'il s'agissait d'un problème mineur et oh ! comment une pensée aussi basse a-t-elle pu lui traverser l'esprit ?).
Ce qui m'intéresse c'est justement ce que les gens choisissent vraiment, en "vertu" de leurs faiblesses, et non ce qu'ils seraient supposés choisir selon un certain idéal. Le facteur réalité.

Un forum tel que celui-ci est là pour désamorcer des fausses croyances sur la séduction telles que « la séduction ne s'apprend pas, soit on est bon soit ne le sera jamais ».
Autant qu'il serve aussi à assumer l'hypocrisie qui se cache derrière le choix d'étude ou de carrière.

Oui le statut social compte, et oui les femmes sortent avec des hommes en partie par rapport aux métiers qu'ils font.
By john dilinger
#135726 Et voilà, à cause de ce (long) débat, tu m'as fait démontrer le contraire de ce que je voulais montrer : le peu d'importance de la séduction passive.

Bref, je ne reviendrai sur ce point.
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By Dje
#135728 [quote="john dilinger"]« Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais » donc.
Si on pouvait définitivement se sortir de la tête que l'argumentation repose sur des extrêmes vérifiés dans la réalité, ce serait pas mal. Personne n'est complètement passif, personne n'est complètement actif.

Le fait que Rose ait failli ou pas au principe qu'il défend n'a strictement aucune importance. C'est un débat d'idées, pas un débat d'hommes qui ne sont que les illustrations faillibles d'une idée directrice. L'idée est indispensable, parce qu'elle nous donne un élan, un cap, un vecteur indiquant la tendance à adopter. Mais la réalité s'accomode mal des idéaux crystallins, et en matière d'hommes il est crucial de tolérer (voire d'aimer) la faillibilité.

C'est facile, c'est enfantin, de mépriser l'hypocrisie. L'hypocrisie est inhérente au monde. Elle est la variable d'ajustement entre un idéal qu'on idolâtre et la réalité dans laquelle on a la faiblesse de se complaire. Celui qui n'est pas hypocrite, jamais, manque soit d'idéal, soit de réalité.
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By eddy
#135743 [quote]- Après son diplôme deux voies de carrière s'offre à un homme : la première lui permet de faire un métier qui le passionne mais vu comme peu glamour et peu payé, la seconde l'oblige à faire un métier un peu rébarbatif mais bien vu socialement et très bien payé.

Je ne vois pas en quoi le choix d'une carrière qui viendrait avec un statut social plus élevé (et donc, mieux payé, ce sont des synonymes) transformerait cet homme en bouffon. Ce choix de vie est bien plus complexe que l'image typique: le job qui tu aimes tant mais qui est instable et qui te forcera à dormir sous un pont, et le job que tu hais mais qui te ramène tunes, pouvoir, et donc femmes. C'est rarement aussi simple. Je vois pas vraiment en quoi le désir (et le besoin) de pouvoir (qui est bien réel) et l'envie d'avoir une bonne situation est moins noble que d'essayer de vivre pour une "passion". Certains hommes ont besoin de cet argent pour être heureux (enfants, maison, vacances, estime de soi...).

[quote]Ce que j'appelle la séduction passive, ce sont plus des dilemmes de vie dont la décision finale va être prise en fonction de l'impact que ça aura sur la facilité à attirer les femmes.

Je croyais que la "séduction passive" était de développer sa vie au mieux et comme on l'entendait? D'arriver à une situation où on est fier de vivre sa propre vie? Du coup on aurait "tendance" à laisser tomber le "jeu de séduction" actif, pour se reposer sur ce "lifestyle de dingue" pour ramener de la femelle. Une sorte d'excuse pour ne pas parler à sa voisine dans le métro et rester enfermé dans sa timidité. C'est ce que j'avais comprit à la base. Enfin, ça dépend peut-être de chaque individu. Personnellement, j'ai commencé à sortir de ma timidité (pathologique) quand j'ai commencé à faire les bons choix qui m'ont permis d'être beaucoup plus heureux, c'est pour ça que j'ai un peu du mal à voir une démarcation entre "séduction passive" et "séduction active".

Oui, clairement, un gars qui fait ses choix en fonction des femmes c'est assez triste en effet. En même temps, je crois que beaucoup sont passé par là. Je me rappelle quand je me fringuait en pull V-Neck H&M + chemise pour tenter de plaire à des femmes (des filles plutôt) qui, au fond, ne me plaisait pas du tout. Puis, tu te rends compte que c'est en vivant ta propre vie et en vivant tes propres goûts que tu plairas aux femmes (intéressantes).

PS: par contre quand je dois m'asseoir à une table d'inconnus (à un mariage par exemple, ou durant une formation), et que j'ai le choix entre une table de jolies jeunes filles et une table de vieux mecs silencieux, mon choix est vite fait :mrgreen:
PPS: voici l'entretien entier de Brel http://vimeo.com/18512041
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By Dje
#135744 [quote="eddy"]PS: par contre quand je dois m'asseoir à une table d'inconnus (à un mariage par exemple, ou durant une formation), et que j'ai le choix entre une table de jolies jeunes filles et une table de vieux mecs silencieux, mon choix est vite fait :mrgreen:
Tout à fait 8)
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By Elan
#136155 [quote="john dilinger"]Parce que je me fiche des réponses bien pensantes qui voudraient que quelqu'un choisisse son métier uniquement pour ce qu'il aime faire (rejetant tout l'aspect social et mondain comme s'il s'agissait d'un problème mineur et oh ! comment une pensée aussi basse a-t-elle pu lui traverser l'esprit ?).Pour moi la mondanité est une des plaies de la société. Je suis heureux d'avoir choisi le métier que je fais par passion et absolument pas par reconnaissance mondaine ou financière. Bon, il existe une forme de reconnaissance mais elle est intrinsèquement liée à ce métier, plus particulièrement aux résultats qu'on obtient - donc réservé aux collègues et incompréhensible ou presque pour les autres.

J'aime bien discuter avec les personnes âgées sur leur ressenti quant à leur vie pro (et perso, bien sûr). Certaines avouent être allées bosser tous les jours sans y penser, avaient un boulot inintéressant qui ne les a jamais passionné mais qui leur permettait, ici et là, de profiter de la vie. Mention spéciale à mon grand-père, parti de rien et assujetti à l'ISF depuis longtemps, pour qui la vie a été une alternance de périodes de boulot intense ponctuées par de grands repas de famille qu'il adore organiser. Quand on évoque des passions en dehors du travail, il ne comprend même pas de quoi on peut bien parler. Idem pour les amis : la famille suffit bien.
D'autres ont eu une vie plus mouvementée, ont changé régulièrement de carrière, se sont lancés dans l'écriture, se sont heurtés à une incompréhension de la part de leur famille (mention spéciale, cette fois, à cette personne issue d'une famille d'artistes et qui a été chassée car elle avait intégré Polytechnique).

Toujours est-il que pour moi, prendre en compte la séduction et la potentialité des rencontres dans ses choix professionnels c'est totalement ubuesques. Il y a suffisamment de contraintes et de contradictions dans ces choix pour ne pas avoir à rajouter une couche totalement superficielle. Quel que soit le boulot, il y a largement de quoi faire pour séduire des femmes qui nous plaisent
By john dilinger
#136160 Thanks Elan !
By Piano
#136161 Il n'y a pas de dosage théorique idéal entre séduction passive et active, le dosage dépend de la personne, de ce qu'elle cherche à un moment donné.

Au début, vu comme j'étais fringué comme un pied par exemple, ou comme j'étais ignorant, l'essentiel de ma séduction active ne menait pas à grand chose. Au milieu, je sortais pour séduire les femmes, et même séduire parfois des femmes qui ne me plaisaient pas tant que ça, c'était une démarche clairement active et orientée vers l'objectif de progression et de fun. Maintenant, mon focus n'est plus la séduction, mais je me maintiens en forme, en actif ou en passif, pour me donner une chance en face des très rares femmes qui m'intéressent réellement.
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By Yannick
#136164 [quote="Transcendantal"]3 pages de débat pour quoi au final ? Apprend-on vraiment des choses subtiles ?

Sans deconner, calmez-vous, rappelez-vous ce que nous dit Jésus, et comme dirait un des tauliers, pétez un bon coup, ça va passer

Venant de toi ? sérieusement ?