Article: Pourquoi les gentils garçons sont des perdants?

- Mar Avr 26, 2011 1:39 pm #108405 Elboriquitto,

Tu fais une erreur très classique: tu as observé certaines femmes suivre un gars qui les maltraitait et tu en déduis une règle qui concerne l'ensemble des femmes ("J'en ai déduis que les femmes avaient un petit côté maso").

S'il fallait traiter les femmes comme de la merde pour les avoir dans son lit, je serais encore puceau.

Combien de fois faudra-t-il rappeler que toutes les femmes ne fonctionnent pas de la même manière ? Je dirais même que sur la majorité d'entre elles, si quelques taquineries et le fait de se montrer sexué et décidé, voire un peu insolent, sont de bonnes choses, elles fuyeront le mec qui les traite comme de la merde.

C'est la marque des femmes équilibrées, d'ailleurs.

- Mar Avr 26, 2011 1:54 pm #108406 [quote="kero"]Elboriquitto,

Tu fais une erreur très classique: tu as observé certaines femmes suivre un gars qui les maltraitait et tu en déduis une règle qui concerne l'ensemble des femmes ("J'en ai déduis que les femmes avaient un petit côté maso").

S'il fallait traiter les femmes comme de la merde pour les avoir dans son lit, je serais encore puceau.

Combien de fois faudra-t-il rappeler que toutes les femmes ne fonctionnent pas de la même manière ? Je dirais même que sur la majorité d'entre elles, si quelques taquineries et le fait de se montrer sexué et décidé, voire un peu insolent, sont de bonnes choses, elles fuyeront le mec qui les traite comme de la merde.

C'est la marque des femmes équilibrées, d'ailleurs.
Je ne traite pas les femmes comme de la merde, mais je suis vraiment surpris de voir à quel point cela marche chez certains.
J'ai des amis qui ramènent très souvent, et leur technique est d'en foutre plein la gueule à la fille, puis de revenir tendre et amical. Push and pull comme on dit ailleurs.

Ils m'avaient dit "ça me déchire le coeur d'être un tel connard, mais tu verras, ça marche".
Sans doute que ce n'est pas l'unique solution, mais j'en ai déjà discuté avec des filles qui m'avouaient avoir ce petit côté maso également.

Tout est dans la mesure bien évidemment, mais chaque connard revenait progressivement en la remettant en valeur. Il y avait donc du rabaissement et de la remise en valeur. Je crois que ça se rapproche un peu du "chaud froid".

- Mar Avr 26, 2011 2:55 pm #108409 Je rejoins Kero sur son propos.

En tant que femme, le mec qui m'en fous "plein la gueule" gratuitement il est d'office écarté. Il y a une différence entre "jouer", attiser, provoquer, tout cela en finesse et le parfait "connard". Après, oui effectivement ça doit plaire à certaines femmes, mais (je m'adresse à Elborriquitto) es-tu sûr de vouloir cotoyer ce genre de femmes ?

On "ramasse" à l'image de ce qu'on l'on veut bien donner.

Winifred

"On a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle. Notre grande dépression, c'est nos vies."

- Mar Avr 26, 2011 3:27 pm #108413 Tu as sans doute raison, je crois que ça plait à certaines filles (plus que femmes), et en l'occurrence ne me plaise pas.
C'est bien, des idées reçues s'échappent, la vie est en fait simple !

- Mar Avr 26, 2011 9:26 pm #108425 Ca marche certainement avec certaines filles. Des filles avec une très basse estime d'elles-mêmes, très amoureuses, persuadées qu'elles ne trouveraient jamais personne pour les aimer autant, bref, en un mot comme un cent, des filles à problèmes. Certaines personnes, pas uniquement parmi les filles, ont une mentalité de victime, et à ce titre, ne se sentent bien qu'avec des "bourreaux".

Je vais faire un parallèle un peu con, mais un chiot que tu vas tabasser en permanence va assimiler ça à une marque d'intérêt. Si tu te désintéresses de lui, il va faire des conneries dans le but de se prendre une rouste. C'est un peu le même principe (oui, j'adore faire des parallèles avec la psychologie animale. La prochaine fois, les macaques).

J'avais une amie quand j'étais en fac qui était comme ça. Son mec squattait chez elle, elle payait absolument tout, mais il ne supportait pas qu'elle voit d'autres mecs donc il l'enfermait chez elle quand il sortait. C'était son elfe de maison. Au final, au bout de 3 ans où je l'ai vue le plus souvent pleurant à chaudes larmes, c'est lui qui est parti, et elle était totalement désemparée.

Mais honnêtement, vous sauriez quoi faire d'une fille pareille ? C'est malheureux à dire, mais on est faces à des codes totalement différents.

Mais au delà de cette anecdote, ça peut aussi s'appliquer à un "gentil garçon" qui se fait utiliser par une fille un peu plus réaliste.

C'est une question d'équilibre. Il faut qu'il y ait un rapport de "force", un jeu de pouvoir entre les partenaires. C'est ce qui rend la relation intéressante. Mais je reste persuadé qu'on peut tracer une ligne sans lever la main (ni la voix).

- Mer Avr 27, 2011 6:00 am #108427 Je ne sais pas pourquoi tout le monde assimile "ne pas être gentil" à "être méchant", ça n'a rien à voir.

Je prends une expérience personnelle qui est toute fraiche, puisqu'elle date d'hier soir. J'ai rencontré il y a un moment une fille géniale, je me suis arraché, j'ai plutôt bien joué mon coup puisque je suis sorti avec elle, mais à un moment j'ai oublié de semer le doute sur notre relation, d'être un peu plus présent et fort, et je l'ai laissée prendre le dessus et me faire douter. Le résultat, elle m'adore et sur tous les plans, je suis "parfait pour elle", sauf qu'elle ne ressent pas de désir pour moi. On pourrait croire que c'est juste physique, mais elle me dit qu'elle y a beaucoup réfléchi et qu'elle "me trouve beau".

D'où vient le problème à votre avis? J'ai été trop gentil avec elle. Pas dans le sens que j'aurais du la maltraiter, mais dans le sens qu'elle n'a jamais eu à douter de moi et de l'intérêt que je lui porte, et que du coup, elle n'a pas "augmenté la température" comme elle l'aurait fait si j'avais pris la peine de lui compliquer un peu la tâche. Et je me retrouve en friend zone vite fait mal fait, mais au moins j'ai plus ou moins compris mon erreur (même si Stéphane m'avait prévenu, mais quand on a le nez dedans, c'est pas évident de se raisonner).

Ne pas être un gentil garçon, et c'est là l'intérêt de cet article, c'est être celui qui n'éprouve pas le besoin de déclarer clairement son intérêt pour une fille de peur de la perdre, qui n'a pas besoin de se mettre à genoux devant elle, et qui sait jouer intelligemment avec elle pour faire monter son intérêt.

Le coté instructif de cette histoire, c'est que je me suis retrouvé dans la peau de celui qui doute, et que j'ai vu à quel point on peut se rendre dingue pour quelqu'un qui nous fait douter de notre relation. Et à quel point ça fait exploser le niveau d'intérêt s'il y en a un peu au départ.

Je ferai un petit point sur mon journal dès que j'aurai mis un peu d'ordre dans mes notes et que j'aurai mieux compris ce qui m'est arrivé, autant en apprendre un maximum, ce n'est pas tous les jours qu'on se plante autant avec une fille qui nous plait vraiment, et le but reste d'arriver à rester naturel et maître de soi face à ce genre de filles comme on le serait face à une fille quelconque.

Il fût un temps où j'aurais insisté jusqu'à la folie, heureusement c'est du passé et j'ai bien compris que c'est "one chance per girl per life", ma chance est donc passée et je m'interroge encore sur l'opportunité de la revoir "en amis", parce que j'apprécie vraiment sa compagnie mais j'ai un peu peur de ne pas arriver à me détacher, même si j'ai fait des progrès spectaculaires sur ce point, l'histoire a prouvé que je n'arrive pas à penser de manière rationnelle quand il s'agit d'elle.

- Mer Avr 27, 2011 7:02 am #108429 [quote="animal"]mais à un moment j'ai oublié de semer le doute sur notre relation
Sous forme de mise en garde, ça vient à point nommé pour moi.
Merci de l'avoir rappelé.

- Mer Avr 27, 2011 2:39 pm #108442 [quote="animal"] "one chance per girl per life".

Ca a aussi à voir avec une fille qui était intéressée mais qui a dit non parce que le mec a fait de la merde ?
c a d : est-ce que 1 an après, on peut rallumer l'affaire ?

- Mer Avr 27, 2011 3:13 pm #108443 [quote="Transcendantal"][quote="animal"]Ca a aussi à voir avec une fille qui était intéressée mais qui a dit non parce que le mec a fait de la merde ?

Tu as un exemple précis en tête ?

- Mer Avr 27, 2011 6:18 pm #108453 Avec un exemple vécu, j'ai ouvert un sujet ici : http://www.spikeseduction.com/forum/one ... tml#108452

- Jeu Mai 05, 2011 8:35 am #108716 Je me pose une question sur le niveau d'intérêt, les fameux 49% en dessous desquels on est totalement fichu. Quelqu'un a un "barème" ou une définition des symptômes liés aux différents pourcentages?

- Jeu Mai 05, 2011 9:00 am #108718 Je ne pense pas que ça existe. Le pourcentage rappelle juste que comme plein de choses dans la vie, l'intérêt que la fille te porte est continu et ne s'effondre pas du jour au lendemain.
Corollaire, avant qu'elle ne soit plus intéressée, elle est passée par un stade où elle était moins intéressée qu'avant - c'est surtout ça qu'il faut détecter.

- Jeu Mai 05, 2011 1:16 pm #108735 Pour avoir vécu la situation il y a peu de temps (cfr mon post "The end"), après réflexion, j'ai souligné quelques points assez "classiques":
-fréquence des relations sexuelles de plus en plus espacées
-besoin d'espace, de voir les amies,...
-attitude distante en public

En résumé, la personne n'a plus ce besoin de voir l'autre chaque jour. Par ces attitudes, elle signifie qu'elle peut vivre de manière indépendante.

- Jeu Mai 05, 2011 1:18 pm #108736 Par contre, difficile de placer ces symptômes sur échelle graduée...

- Jeu Mai 05, 2011 5:17 pm #108741 Si l'on ne détecte pas ces signaux c'est que l'on est soi-même déjà distant et un peu en dehors de cette relation non ?

Et la vie est faite de moments, d'instants partagés, mais on ne passe pas chaque minute avec l'autre, ou chaque minute à l'attendre. Un relation évolue. Ce n'est pas du désintéressement pour autant. Etre collé l'un à l'autre tout le temps ne peut durer qu'un temps et c'est étouffant.

Je pense personnellement que chacun doit pouvoir avoir des activités, sport, sortie ... à soi.

Winifred

"On a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle. Notre grande dépression, c'est nos vies."