Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By animal
#108350 Excellent article, qui, au lieu de dire bêtement quoi faire ou ne pas faire, aide à comprendre le sens caché derrière les attitudes de gentil garçon. Une très lecture obligatoire donc, evidemment pour les débutants, mais aussi pour les plus confirmés (j'y retrouve quelques erreurs récentes avec une fille qui me plait vraiment, ou j'ai l'impression d'enchainer les erreurs d'AFC, et malheureusement ce n'est pas qu'une impression. Au moins maintenant, j'ai compris...):

[url=http://www.etlaqualite.com/pourquoi-les-gentils-garcons-sont-des-perdants/]Pourquoi les gentils garçons sont des perdants[/url]
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By ElBoriquitto
#108351 Bel article qui me pousse plus encore dans ce changement radical de style de vie.
Frappant et réaliste.
By Woland
#108352 Très juste et pertinent.

Merci pour le partage.
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By Dimitri
#108353 "Pourquoi les gentils garçons gagnent à la fin" (conclusion contradictoire en apparence, un point de vue scientifique donnant matière à remastiquer nos certitudes... )
http://www.youtube.com/watch?v=x6rgWzYRXiI

et "No more mister nice guy", le meilleur livre sur le sujet que je connaisse, angle psycho, illustré par des exemples.
http://www.nomoremrniceguy.com/
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By kero
#108354 Très franchement, je le trouve un peu plat. Il ne fait que dire que les gentils garçons ont le défaut d'être des gentils garçons, au fond.

Il approfondit un poil en suggérant que le gentil garçon est en recherche de validation, sans vraiment aller au fond du truc. Pour terminer sur une note assez classique ... "Pour pouvoir réellement aimer, il faut d’abord s’aimer soi-même."

Un peu rabâché, non ?
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By Transcendantal
#108355 Mon Dieu, il est flippant de constater que, par le passé, on a pu répondre au mot près à la description de la fille... Pour ma part, les choses ont bien changé depuis 1 an, si ce n'est qu'il est à présent temps d'aller parler aux vraies filles qui me plaisent...
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By Eick
#108358 Hmm cet article me rapelle en partie des comportements que je commencais à avoir en bon ados AFC qui se construisait.
Heureusement que je suis tombé sur ce site pour recadrer ce qui commençait à faire défaut.
Mais je dois admettre que j'ai encore parfois des attitudes AFC qui me font de l'ombre comme l'obsession amoureuse.
Ne me flagellez pas!
By Ash
#108359 [quote="Dimitri"]"Pourquoi les gentils garçons gagnent à la fin" (conclusion contradictoire en apparence, un point de vue scientifique donnant matière à remastiquer nos certitudes... )
http://www.youtube.com/watch?v=x6rgWzYRXiI/

Bien plus simple et bien plus éclairant.

Pour ceux qui seraient tenté de regarder, allez au bout des 5 épisodes.
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By kero
#108360 [quote="Ash"]Pour ceux qui seraient tenté de regarder, allez au bout des 5 épisodes.

Et ... En résumé de l'idée générale, ça donne quoi ? 8)
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By Mersault
#108395 Mouai.

L'étiquette gentil garçon est une fausse bonne étiquette. Cela concerne.. Aller, 3 % de la population. Et généralement des jeunes gens naïfs n'ayant pas assez goûté à la vie. C'est plus un vocabulaire de site de séduction, histoire de bien différencier qu'il y a eux et "nous".
Une sorte d'insulte pour hiérarchiser les propos des uns et des autres. Mais sinon, la réalité de ce texte, même diluer mille fois ne vaut pas qu'on fasse une généralité.

A la rigueur le termes anglais d'AFC recouvre plus de monde, et plus de personnalité différente (donc bien plus de nuance, mais c'est le charme de la langue anglaise).

Et généralement,l'AFC on ne le reconnaît pas à son célibat, mais bien quand il est couple. Le réel dénominateur commun de l'AFC, est qu'il n'aime pas sa copine, mais l'idée d'avoir une copine, tout comme il aime l'idée d'avoir des amis, et non ses amis. Si réellement on veut les définir, ce n'est pas à l'aune de bonté qu'il dégage, mais à leur manque d'humanisme. Ils n'aiment pas les relations humaines, ni même autrui. Si il y en a de plus en plus à notre époque, c'est bien parce que c'est une époque de narcissique, n'arivant pas à voir ce qu'il y a d'unique dans chaque homme et notamment constituant son entourage. Que cette fille soit avec lui, ou une autre, qu'importe pour ce genre de personnage.

Le gentil garçon n'est qu'une petite facette de ce comportement, peut être le plus remarquable, à la rigueur.

Mais le problème avec cette étiquette, c'est que du coup, pour échapper au devenir de gentil garçon, on a tendance à tomber dans le piège de devenir le méchant garçon ou comme je l'ai vu plein de fois sur les site de séduction: un alpha, un leader, alors qu'on oublie que ce n'est pas l'ambition de tout le monde, et que ceux qui ne sont pas des leader, ne sont pas tous des AFC/gentil garçon. :roll:

La conclusion de ce texte est donc pour moi complètement erronée. Ce n'est pas s'aimer, qu'il faut inculquer aux AFC, mais bien aimer l'Homme. Cela ne veut pas dire qu'il faut aimer la terre entière, mais commencer déjà par son entourage et le fruit de l'humanité. Et une personne ayant réussi ce tour de force, ça se voit.
A dire vrai, je n'ai rencontré qu'une personne ayant réussi ce challenge. Et je peux vous assurer, qu'une heure avec cet homme, on le ressent dans sa chair. L'humaniste vous apporte bien plus en une conversation que n'importe quel livre. Et il n'est pas forcément gentil garçon ou méchant garçon, il peut très bien laisser tomber et vous dire "revenez quand vous serez prêt".
Comment le sont devenu humaniste ? Généralement en vibrant à l'unisson avec une activité, une personne, un objet. Il saute de lieu en lieu, cherchant tout ce les fera vibrer, avec comme boussole leur caractère.


Quant aux caractères, il ne se construit pas seulement avec de la bonne volonté, mais avec l'expérience d'une vie. C'est une morceau de bois que les événements tordent jusqu'à ce qu'il devienne droit et forme ainsi une flèche.


Non réellement. Ce terme de gentil garçon n'est utilisé que par les paresseux, ou ceux n'ayant strictement rien à dire et qu'ils le font savoir. Ce gouffre est admirablement décrit ici: http://www.spikeseduction.com/articles/ ... -hits.html
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By kero
#108396 [quote="Mersault"]Le réel dénominateur commun de l'AFC, est qu'il n'aime pas sa copine, mais l'idée d'avoir une copine, tout comme il aime l'idée d'avoir des amis, et non ses amis.

Très fort !
By Memphis
#108397 [quote="Mersault"]La conclusion de ce texte est donc pour moi complètement erronée. Ce n'est pas s'aimer, qu'il faut inculquer aux AFC, mais bien aimer l'Homme.

Les arguments de ton texte sont intéressants. Mais ne faut-il pas être capable de s'aimer avant de verser dans "l'humanisme" ? Ce qui ne veut pas dire non plus être narcissique, bien sûr. Mais il me semble difficile d'éprouver de l'empathie, de l'intérêt, d'avoir envie d'un réel partage avec les autres si on n'a pas un minimum d'estime pour soi-même, non ?
Je ne suis pas sûr non plus qu'un humaniste soit quelq'un à la recherche de "ce qui le fera vibrer". Ce n'est pas la définition généralement acceptée de ce terme, mais c'est un autre débat.
By Iskald
#108398 Sur ce thème, je conseille l'essai de François de Singly "L'individualisme est un humanisme". Et également les philosophes Georges Palante et Han Ryner. Je pense que Stéphane pourrait nous dire des choses intéressantes sur ces idées là, d'une part parce qu'il me semble que c'est au programme en socio, d'autre part parce que d'après ce que je peux déduire du personnage à travers ses écrits, ça doit rejoindre assez bien son point de vue et ça m'étonnerait qu'il ne se soit pas penché sur le sujet.
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By Mersault
#108400 [quote="Memphis"]

Les arguments de ton texte sont intéressants. Mais ne faut-il pas être capable de s'aimer avant de verser dans "l'humanisme" ? Ce qui ne veut pas dire non plus être narcissique, bien sûr. Mais il me semble difficile d'éprouver de l'empathie, de l'intérêt, d'avoir envie d'un réel partage avec les autres si on n'a pas un minimum d'estime pour soi-même, non ?
Je ne suis pas sûr non plus qu'un humaniste soit quelq'un à la recherche de "ce qui le fera vibrer". Ce n'est pas la définition généralement acceptée de ce terme, mais c'est un autre débat.
Entre l'oeuf et la poule.
C'est peut être mon cynisme, mais en plus de considérer que chacun à une dose d'amours propre (ne serait ce qu'un peu) je crois en plus, qu'on en a trop. "On" en a tellement, qu'on se permet d'exiger, sous entendu, parce qu'on le mérite (que ce soit avec le boulanger, le médecin, la fille assise sur un banc, ses études, au boulot )
Qu'on le fait savoir ou pas, est une autre histoire. Parce que même le "gentil garçon", finalement, quand on le presse, on se rend compte que ses intentions sont loin d'être pures et que lui aussi a des exigences "parce qu'il le mérite".

Or, tout ceci, forme un système fermé. Un d'mes profs de psychologie, en nous faisant un cours sur le suicide, nous expliquait un beau paradoxe: Bien que les outils de communication explosent de toute part, nous n'échangeons plus avec personne. Ce qui provoque frustration, et une manne financière quasi infini pour les psy.

Et dans le cas pour x ou y raisons on aurait un amours propre au raz des pâquerettes, ce n'est pas non plus un drame. (En avoir zéro, est par contre un problème qu'aucun de nous ne pourra résoudre si personne a un DESC en psychiatrie. Et je dis ça, sans plaisanter)
Depuis quelques temps, je parle à des inconnus. Et ce que je me rends compte, c'est que les personnes ont réellement envie de donner, et de recevoir, qu'ils crèvent d'envie que quelqu'un s'intéresse à leur vie.
Et par effet domino, leur bonheur se communique, on passe quelques minutes en bonne compagnie, et peu à peu cela nous transforme. C'est pourquoi je trouve l'article d'Axel, réellement puissant. Finalement quels sont les profils qu'on rencontre le plus souvent ? Les aspirateurs qui vident leur entourage de leur vitalité, et les apothicaires, ils ne donnent que s'ils reçoivent et toujours dans les même proportions.


Maintenant, il n'y a pas que les interactions sociales où cela joue.
Le fait de trop s'aimer, et l'exigence que cela entraîne, font que beaucoup de personne ont qu'une idée en tête: Réussir dans la Vie, au lieu de réussir dans leur vie. Du coup, un échec est vu comme une perte, et un succès comme un gain. Le fait d'avoir telle voiture, ou faire telle étude est vu comme un succès ou un échec, indépendamment de la personne.

C'est pour ça que je parle de vibrer. Il y a quelques années j'avais lu "Mektoub" de Coehlo
et une de ces métaphores me revient en pleine face ces temps-ci, car elle prend un sens nouveau: Un maître demande à ses élèves de prendre en main chaque objet qu'ils ont chez eux. S'ils sentent que l'objet n'a pas de vie propre, ils doivent le jeter.
Au départ, je pensais que c'était encore un truc mystico-religieux-sectaire. Mais maintenant.. Maintenant je comprends.
C'est comme si la vie était une galerie d'art, et que le but du jeu, était de marcher et ne s'arrêter non pas là où tout le monde s'arrête parce que l'oeuvre est connue, mais là où le tableau nous parle. Certains méritent qu'un arrêt de 2 minutes, d'autre des semaines et des semaines de contemplation.

Et ces trois points: amours propre-curiosité envers les personnes-curiosité pour trouver ce qu'il nous fait vibrer, sont en interaction, ils se nourrissent créant un cercle vertueux. Pas besoin d'avoir un amours propre infini, si on peut choisir des activités qui nous font réellement vibrer.


Du coup la gentillesse n'a pas de quoi être mis dans l'équation, ce qui colle bien plus avec la réalité. Des types gentil, avec le coeur sur la main, ne sont pas tous des personnes fades.
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By ElBoriquitto
#108404 Je trouve l'article que tu recommandes intéressant, tout comme ta réflexion sur le sujet.

D'un point de vue humaniste je te rejoins entièrement, cette vie est louable, et à vrai dire c'est celle qui m'attire le plus. A quoi bon être sur terre pour rester seul ?

Mais d'un point de vue séduction, cela chamboule un peu mes croyances. J'ai souvent vu des filles se faire chambrer outrageusement (quitte à les rendre ridicules publiquement) et finir avec le type agressant. Quand je regardais ça, ça me semblait aussi fou que le syndrome de Stockholm.
J'en ai déduis que les femmes avaient un petit côté maso, et qu'il était bien plus rassurant de finir la soirée avec cet homme qui se plaçait bien au dessus d'elles. Sans doute qu'inconsciemment elles se disaient "après tout, j'ai fini avec lui. Je ne dois pas être aussi horrible qu'il le dit !".
La gentillesse, l'amour de l'autre lors d'une rencontre me semble être anti-productif dans le cadre de la séduction. Qu'en est-il de ton côté ?