Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By Vala
#107742 Bonsoir à tous 8)
Je crée ce topic suite à une suggestion de Gentleman, n'en ayant pas trouvé d'autres qui répondent de façon simple, précise et concrète à ma situation, laquelle l'est pourtant.
[quote="Vala"][quote="wu-weï"]Et si vous sortiez vivre? (en toute bienveillance)

Bon je vais passer pour un gros geek/asocial (ce que je suis un peu en ce moment, j'avoue) mais quand on est dans une ville depuis 8 mois et pour encore 5 mois maximum, qu'on ne connaît rien ni personne, et qu'on n'est pas particulièrement doué socialement parlant, que faire et par où commencer ?
On est samedi soir, il fait beau, il fait chaud, l'air sent bon l'été qui arrive. Les gens sortent s'amuser, se posent en terrasse, les jeunes filles se mettent en minijupe. J'aimerais bien les rejoindre et me donner un peu l'opportunité de mettre en pratique tout ce que j'ai appris depuis que je me suis inscrit au forum, seulement, je n'ai pas l'habitude des bars et y aller tout seul fait un peu creepy.
Je suis donc au plus bas, socialement parlant. Je ne suis pourtant pas méchant, ni repoussant : là où j'habitais auparavant, j'étais généralement apprécie, j'avais quelques amis, ou du moins connaissances (de longue date pour la plupart) avec qui « sortir » (pour ce que ça implique dans une ville où rien n'est ouvert après 20 heures le soir).
Je ne vous demande pas de me prendre en pitié, ou de me dire que ce n'est pas normal à 18 ans et que vous avez toujours été sociable et tout ça (j'en suis conscient), mais je sais que les membres de ce forum sont plutôt doués pour donner le coup de pied au cul qu'il faut et remettre dans le « droit chemin », ou du moins donner des conseils pertinents. Un autre souci est que je me réoriente (ou plutôt je ferai autre chose que des études l'année prochaine), j'ai donc arrêté les cours auxquels je n'allais de toute façon pas souvent, n'ayant jamais vraiment non plus accroché avec mes camarades (j'étais en architecture). J'ai donc très peu d'opportunités « normales » de rencontrer du monde ; ou plutôt, je n'ai pas « ma réalité » où emmener les gens que je rencontre (comme on le lit souvent dans les conseils de séduction, lesquels peuvent – je suppose – s'appliquer aux relations sociales en général). C'est ça qui me fait défaut : une vie, quoi. :|
Merci à ceux qui m'ont lu jusqu'ici et qui me conseilleront. Les avis de gens ayant déjà été dans ma situation, [size=67]pathétique s'il en est[/size], sont particulièrement bienvenus. :)
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By Vala
#107743 PS. Décidément, j'ai du mal ce soir... Si un modérateur voulait bien déplacer le topic dans la section « Aide personnalisée » (bien qu'il puisse en concerner d'autres) et supprimer mon message, ça serait chouette...
By Sushi
#107746 "Avoir une vie dans une nouvelle ville" est probablement ce que je préfère faire.
Je vais bientôt déménager de nouveau et je suis très enthousiaste à l'idée.

Lors de mon dernier déménagement, je suis arrivé dans une ville ou je ne connaissais personne. Le jour de mon arrivé, j'avais le Facebook d'une jolie fille (en fait je mens : elle était moyenne, mais passons).

Deux jours après, elle était dans mon nouvel appart en train de me faire une fellation.
On est resté ensemble un mois, puis ensuite elle est rentré dans son pays. Elle m'a invité plusieurs fois a manger avec ses amis.

Donc, comment se faire un nouveau cercle social (petite amie comprise) quand on arrive dans une ville et qu'on ne connait personne ? (ou tout simplement qu'on a pas d'amis même si ça fait longtemps qu'on est au même endroit)

Tout d'abord, il faut être ouvert envers les collègues et autre camarade (du travail, des études, ou d'activités de loisir). Ensuite, en faisant des sorties avec eux, on créer des liens et on rencontre de nouvelles personnes.

Or, supposons (sinon c'est trop facile) que vous n'ayez pas d'activité de loisir et que vous ne vous entendez pas avec vos collègues (ou que vous n'en avez pas).

Supposons aussi qu'il n'est pas possible de réentrer en contact avec d'anciens amis.

Que faire ?

Il faut faire des rencontres féminines. Personnellement je n'aime pas draguer en soirée, je préfère la journée. Ou draguer quand on est seul ? La rue, le métro, en allant chercher le pain, les parc, les bibliothèques, les gares, les files d'attentes, les feux rouges, les sorties de fac, etc. Et j'en oublie énormément.

Il faut donc faire l'effort de sortir autant que possible, même si ce n'est qu'une heure que ce soit pour faire une marche, important le sport ou juste pour faire les courses.
Concrètement si on sort de sa zone de confort, c'est toujours possible de parler à une fille (je veux dire à part la caissière). Si vous faites deux ou trois interactions par sortie, ça suffit à avoir un contact (numéro, facebook ou mail) solide.

A partir de là, supposons seulement deux numéro solide par semaine, même avec un niveau moyen, il est largement possible d'avoir au moins une petite amie en quelques semaines. Cela ne demande pas du tout un niveau exceptionnel (j'ai donné des chiffres plutôt bas que je réussissais à tenir alors que j'étais overbooké), ça implique simplement d'avoir un peu d'expérience (expérience que l'on acquiert avec la pratique, donc de toute façon, pas d'excuse pour ne pas aborder).

Ensuite, en ayant une petite amie (ou deux, ou trois, évidemment), on peut profiter de son cercle social. Cela m'est souvent arrivé que mes petites amies me proposent de faire des sorties avec ses amies (j'ai même déjà été invité à une semaine sur une plage avec ses amies de la part d'une fille que j'avais vu deux fois avant ça) (mais sinon en règle général, les filles proposent souvent de rencontrer leur amis).

Il convient aussi de "séduire" ses amis (pas dans le sens se taper ses copines, mais dans le sens se faire aimer d'eux, il ne faut pas que prendre, il faut aussi apporter).

Et cela peut être répété avec deux petites amies.

Et en général en combinant petite amie + son cercle social + collègue de fac/lycée, ça fait déjà pas mal au niveau vie sociale, à fortiori si on vient d'arriver dans la ville. Et vu qu'on continue à draguer quand même (juste par plaisir), en plus on voit régulièrement de nouvelles filles (sans forcément coucher avec) (enfin perso quand j'ai une occasion, évidemment que je couche avec, mais je ne suis pas un exemple).
C'est déjà beaucoup mieux que beaucoup de gens qui sont pourtant dans la même ville depuis des années.

La seule chose que ça implique c'est de sortir de chez soi et d'aller parler à la fille dans le super marché, à la fille qui révise sur les marches de la fac, à la fille que l'on croise dans la rue, à celle qui attend au feu rouge, à celle qui entre seule dans le même restaurant de sushi à emporter que nous, à cette fille dans le métro, à cette fille à la bibliothèque, à la fille qui flâne dans les galeries marchandes, à cette fille qui attends son train, à cette fille qui attends une amie à elle, à la fille que l'on croise en faisant nos courses, et cetera.
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By Eick
#107749 Je n'aime pas le poisson cru, mais je dois dire que Sushi à raison et qu'il donne de très bons conseils.

Je ne sais pas exactement ton âge Vala, enfin j'ai cru voir 18 ans.(Mea culpa si je me trompe)
Tu n'es pas le seul dans ce cas. Je suis en terminal au lycée et je me prépare pour l'université en septembre. Pour tout dire ma terminale est loin d'être mouvementée socialement parlant et j'aspire à partir pour rencontrer de nouvelles personnes.

Visiblement j'ai vu que tu étais déjà en unif mais je crois que tu dois prendre ton mal en patience pour repartir sur de meilleures bases pour la prochaine année scolaire.
Quand on à 18 ans, on à pas les même opportunités et avantages qu'un homme de 25 voir 30+
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By Transcendantal
#107752 [quote="Eick"]
Quand on à 18 ans, on à pas les même opportunités et avantages qu'un homme de 25 voir 30+

L'âge change rien. T'as des gars qui, à 18 piges, ont déjà une expérience full de la vie, et d'autres à 30 qui se rendent compte un beau jour qu'ils ont pas eu de vie depuis 10 ans. Je caricature, mais vous voyez l'idée.

Je me reconnais un peu dans la situation de Vala, mais à un stade différent, puisque j'ai 27 ans et que, dans le cadre de ma décision de changer de vie, je suis étudiant dans un pays étranger, avec toutes les difficultés que cela implique (en particulier cette foutue immigration qui, à l'heure actuelle, me fait stagner dans ma vie depuis 3 mois environ). Mais bon, je sais ce que je dois faire pour poursuivre mon ascension, donc là n'est pas le sujet.

Disons, rapidement, que pour avoir une vie, il faut d'abord s'occuper de soi, savoir ce que l'on aime, et agir en conséquence. Par ex, si tu aimes le handball, trouve-toi un club et inscris toi. Parallèment à ça, il faut s'assurer une bonne assise financière pour pouvoir bouger, sortir. Car sans oseille, tu es paralysé chez toi.

Une fois ces éléments acquis, tu peux passer au stade supérieur, qui est ce dont Sushi parle : aborder des filles dans la rue, métro, bus, universités, détecter signes d'intérêts, numéro, rdv etc.
By Bishop
#107754 [quote]Bon je vais passer pour un gros geek/asocial (ce que je suis un peu en ce moment, j'avoue)

[quote]Je suis donc au plus bas, socialement parlant.

[quote]Je ne vous demande pas de me prendre en pitié

[quote]dans ma situation, pathétique

[quote]Décidément, j'ai du mal ce soir...

Imagine qu'une personne se présente à toi de cette manière, que fais tu ?

Tu l'inclus directe à tes amis du cercle rapproché ou tu la repousse ?

Ne te dévalorise pas autant !

On a tous des côtés de personnalité plus ou moins mauvais, qu'il faut essayer de gommer avec le temps.
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By Pierro
#107755 [quote="Vala"]
j'ai donc arrêté les cours auxquels je n'allais de toute façon pas souvent, n'ayant jamais vraiment non plus accroché avec mes camarades (j'étais en architecture).

Hum, tu peux nous dire pourquoi ca n'a pas accroché ?
Quelles discussions as tu eu avec eux ?

Et sinon vu que tu as arreté les cours ..... tu fais quoi de tes journées ?
Un petit job ? Du sport ?
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By Pliskin
#107757 Tu faisais des études d'architecture? Si ta vie était un projet architectural, et que tu devais réaliser ce projet, par quoi commencerais-tu?

Par l'imaginer, puis par la dessiner. Imaginer revient à se poser la question "Quelle est la vie que j'aimerais mener?" " Pourquoi cette vie et pas celle-là?" Après cette étape, comment remplir ma vie? Je vais faire appel ici à la thèse du très controversé sociologue français Stéphane Edouard :lol: qui stipule qu'il faut d'abord être fier de soi (et donc de ce que l'on fait) et qu'en atteignant cette fierté, on est naturellement incité à inclure les autres dans sa vie.

Peux-tu citer 2 activités que tu aimes au point que t'y rendre seul ne te rendrait absolument pas timide/mal à l'aise ? y a-t-il un café/restaurant dont le décor/ l'ambiance/ la bouffe te comble tellement de bonheur que t'y rendre seul ne te dérangerait quasiment pas, tellement ton plaisir ressenti serait plus grand? Identifie ce genre d'activités dans plein d'autres domaines (sport, expo,...) et vas-y seul de temps en temps.

Une fois que tu te sentiras assez à l'aise et si fier de ce que tu fais, tu verras que les rencontres ne se poseront plus en termes de comment remplir ma vie.
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By Pierro
#107759 Je rejoins Pliskin et Bishop.
Si TU ne te décide pas à être fier de toi, tout seul, sans d'autre raison que le fait que tu aimes ce que tu es, alors tu ne le seras jamais. Aucun élément extérieur ne viendra provoqué un miracle, et subitement changé cet état de fait
PERSONNE ne t'aimera si ne t'aimes pas suffisamment toi-même à la base, car personne ne sera tenté de te connaitre si tu n'arrive pas à te présenter toi même comme une personne agréable (même pas intéressante, juste dont la compagnie ne soit pas désagréable ou embarrassante).
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By wu-weï
#107760 Vala pose une vraie question de fond que je ressens souvent au travers des écrits.


18 ans...
On est au lycée, à la FAC, parfois on bosse déjà.
Dans tous les cas, c'est un lieu de connivence avec les autres.
On y vient pour la même chose : étudier ou travailler.
C'est un milieu où l'on partage (normalement) les mêmes objectifs, les mêmes problématiques, les mêmes lieux de vie, les horaires, le rythme.
Et ce sont des endroits, des groupes sociaux où l'on vit ensemble.

Il y a connivence d'objectifs, de vie, d'expérience. Il y a partage ou l’opportunité du partage.
C'est un terrain d'opportunités fabuleux.

Comparez avec un autre type de vie :
Un représentant de commerce qui, tous les jours, change de ville, voire de pays.
Un restaurant le soir, une chambre d'hôtel (seul), le route en voiture ou des avions.
A chaque fois la connivence est faible.
A chaque fois, il faut partir de zéro.
Les contacts professionnels? Des clients. Mais des clients avec qui ils doivent maintenir un intérêt professionnel. Même en dînant avec eux en soirée, cela reste une relation "de commerce".
La société pour laquelle ils bossent, de loin.

Dans les grands séminaires de société, le personnel logé à l'hôtel, coupé de son univers habituel, on observe une augmentation des "rapprochements" et des opportunités. Pourquoi? Parce qu'il y a plus de connivence.

La connivence est une chose importante dans les rapports humains.
Avoir une vie, ce n'est pas faire plein de choses tout seul.
C'est développer ou exploiter la connivence que l'on a avec son environnement.
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By Elan
#107762 Par rapport à ce que dit Sushi, je dirais à peu près la même chose mais sans se concentrer sur les filles. Quand on débarque dans une nouvelle ville (ce que je vais faire l'année prochaine), ce n'est pas forcément la petite amie qui est la priorité. Se construire un cercle de connaissances, ça peut commencer très vite comme prendre des plombes si on se concentre sur les rencontres féminines.
La plupart du temps il suffit de ne pas soi-même couper les ponts pour que les relations amicales prennent. Alors oui au début c'est un peu bizarre, on est invité à des soirées où tout le monde se connaît, partage déjà un univers commun et où on est le nouveau de service. Mais petit à petit, sans être forcément social, juste en répondant et en ne se retranchant pas derrière sa peur de l'autre, ça suffit à lancer quelque chose.

Après, bon, 18 ans c'est tôt quoi qu'on en dise. Perso à 18 ans j'avais un groupe de 4 ou 5 potes et c'était à peu près tout.
L'indépendance financière et la responsabilité qui en découle par rapport à ses choix de vie, ça change tout. Pour pallier à ça, il y a des choses comme le bénévolat associatif, des activités avec le lycée / l'université (ici pour 24€ les étudiants pratiquent autant de sports qu'ils veulent).

Mais quelle que soit la situation où tu rencontres des gens : ne tue pas toi-même le lien qui se crée.
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By wu-weï
#107763 Je ne crois que pas ça se décide d'être fier de soi.
Je crois que ça se construit.


Le plus souvent, quand on ne se sent pas fier de soi, c'est qu'on se juge "pas intéressant".
D'ailleurs, on se juge "pas intéressant"...parce qu'on n'intéresse pas les autres - ou on ressent qu'on n'intéresse pas les autres.

Pour être fier de soi, il faut donc se sentir intéressant.
Et comment se sentir intéressant?

Il y a une image que lolalola avait utilisé récemment dans le forum et avec laquelle, Stéphane auparavant, au premier séminaire devenez intéressant, avait expliqué comment savoir si l'on est intéressant :

L'auto-stoppeur(se) :
Une personne fait du stop sur le bord de la route. Cette personne veut rallier une destination. Vous vous arrêtez, ouvrez la portière (ou baissez la vitre).
Elle monte => vous êtes intéressant.
Elle ne monte pas => vous n'êtes pas intéressant.

Si on fait un parallèle avec la séduction, qu'elle soit sociale ou sexuée, vous ouvrez une porte, la personne rebondit et s'engouffre dans la porte = Intéressant. Elle n'en fait rien, n'y répond pas = pas intéressant.
Vous proposez un RDV, idem.

Il y a un degré de connivence là aussi au travers des sujets que vous évoquez, de votre façon de raconter, de projeter les gens dans votre propos, de votre [url=http://www.leblogeloquence.com/]éloquence[/url].

Et comme "par hasard", il y a longtemps, Stéphane avait fait un séminaire disant qu'il fallait "travailler" à avoir au moins 5 bons sujets de conversation.
Pour être intéressant, il faut avoir des sujets de conversation.

Faites l'exercice, dressez la liste de vos sujets de conversation. Ce sera directement en lien avec votre capacité à captiver, intéresser les autres, donc, à être intéressant.
Quand on se sent intéressant (parce qu'on intéresse les autres), on se sent validé par les autres. Et on éprouve de la fierté de soi.
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By Eick
#107771 Vos conseils n'ont pas attérit dans les yeux d'un aveugle et je vous en remercie.
Les anciens ont raison.

Je vais m'expliquer quand même sur cette phrase ou je disais qu'une vie devient plus palpitante quand on franchit l'âge des 25+

Il faut admettre qu'en fin d'adolescence, on n'a pas la même indépendance qu'un homme de 25. On dépend encore financiérement de ses parents, on vit chez ses parents, on mange chez ses parents, et on supporte maman qui lave encore le linge.
On n'a pas la même possibilité de pouvoir se rendre dans des villes ou il y a des activités et des lieux de rencontres assez animés hormis le milieu scolaire. Certains jeunes vivent en province, en campagne, dans des "blettes".
De plus, les filles de 18-20 ans, je les trouve vachement chiante puisqu'elles sont en âge ou elles aiment multiplier les expériences, sortir en boite pour boire et se bourrer la gueule.
Mais encore une fois, Mea culpa à moi si je ne suis pas tomber sur les bonnes.


Je lisais qu'il fallait aussi s'inscrire dans des clubs de sport.
Vous comprenez, je préfère être en compagnie d'une fille charmante plutôt que de vivre avec une bande de gars qui reste dans un esprit de compétition et qui se défient en buvant de la Tequila.



Je crois que chaque situation de la vie à ses avantages et ses défauts, il faut savoir en tirer profit.
Encore une fois, je me plains ici mais on verra l'année prochaine à l'université.
:shock:

Ce qui est marrant quand même, c'est que quand on est ados, on aspire à avoir 10 ans de plus et quand on a les 10 ans de plus, on voudrait redevenir ados.
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By Vala
#107774 Bonjour à tous,
Et déjà merci pour à vous pour vos interventions pertinentes qui m'ouvrent les yeux :)

Sushi, tu rappelles un élément important : les filles ont en général un cercle social assez étendu, et passer par elles me paraît effectivement être un bon moyen d'agrandir le mien. Tu dis avoir récupéré le Facebook d'une fille le jour de ton arrivée, et tout ce qui s'ensuit, mais tu ne dis pas comment tu as fait... :wink: Personnellement, il m'est arrivé un peu la même chose, à ceci près que je l'avais rencontrée dans un cadre scolaire (quand j'allais encore en cours), et les sujets de conversation venaient donc aisément. Comme tu le conseilles, j'essaie aussi de sortir chaque jour (même pour une marche), mais mon problème est autre part : j'ai beau aller dans des lieux publics, je ne sais jamais comment ouvrir et surtout continuer une conversation avec un(e) inconnu(e) sans passer pour un fou furieux, et mon hésitation se ressent.

Eick, j'apprécie ton positivisme.

Transcendantal, vivre a l'étranger a certes des inconvénients, mais cela n'a-t-il pas aussi quelques avantages ? Je suppose que pour la séduction, notamment, être Français doit être un petit plus... Et puis :
[quote="Michèle Bernier"]Quand on se sent seul, autant aller à l'étranger. Comme on ne connaît personne, c'est normal d'être seul !
Ça m'intéresse aussi car je serai probablement à l'étranger l'année prochaine 8)
Enfin, si je comprends bien ce que tu me dis, la première chose à faire, c'est de se trouver un job. Ce n'est pas une mauvaise idée...

Bishop, tu as raison de pointer mes dévalorisations, mais il n'y a pas que des éléments négatifs dans ma demande... Pour n'en donner qu'un exemple, ma volonté de progresser. Et puis, franchement, il vaut mieux être honnête avec vous (ce qui n'implique pas que je me présenterai de la même manière en situation concrète, du moins pas consciemment) que d'avoir une question complètement absurde du genre « salut les gars, je suis super, ma vie est géniale, mais de l'aide ne serait pas de refus », non ? Cela dit je suis d'accord avec toi. Je suis précisément là pour m'améliorer, ce qui implique de gommer ces traits négatifs dont tu parles.

Pierro, au début ça accrochait plutôt bien, mais je me sentais un peu « à part » du fait que je sois atterri là un peu par « hasard », parce que je ne savais pas trop quoi faire et qu'une filière sélective renforcerait un peu mon estime de moi-même. J'ai eu au final assez peu de discussions avec mes camarades, puisque je suis assez vite devenu irrégulier aux cours, m'isolant tout seul en quelque sorte. Même si j'avais de bonnes opportunités, et qu'au tout début j'étais considéré comme ayant un bon potentiel, je ne me sentais pas bien de faire ça, mais je ne saurais pas trop dire si c'était dû aux gens, à la filière, ou au lieu. Sinon j'habite chez mes parents – c'est d'ailleurs ce qui me souciait, le manque d'indépendance, mais je me rends compte que beaucoup sont dans cette situation. Comme je l'ai écrit plus haut, j'envisage de me trouver un petit job pour l'été. À part ça je passe le plus clair de mon temps à dormir, glander, me cultiver, rien de très palpitant vraiment... D'où le sujet du topic.
Par rapport à ton dernier message, cela me semble évident, mais comment l'amour de soi se construit-il selon toi ?

Pliskin, j'ai lu ton message avec beaucoup d'intérêt. Justement, j'ai un peu « arrêté » les cours sans m'en couper vraiment, pour me donner l'occasion de réfléchir, de me poser, mais je ne l'ai pas vraiment fait. Je me pose ces questions mais je ne sais pas comment y répondre, ni par où commencer. D'ailleurs, est-ce qu'on peut bien répondre à la question « quelle est la vie que j'aimerais mener » en n'ayant pas un gramme d'expérience (j'exagère) ? Comment construire à partir de « rien » ? Le parallèle avec le projet architectural est intéressant cela dit, c'est déjà ce que développait le dit Stéphane Edouard dans son article de référence La vie n'est pas un pot de peinture, à partir duquel j'ai commencé à me poser ces questions :)
Le truc avec la fierté de soi, c'est que je n'ai jamais été vraiment fier de moi au point de vouloir m'en vanter sur tous les toits... C'est peut-être dû à mon éducation, à mon histoire familiale (bien qu'il y ait sûrement une part personnelle aussi, je ne me déresponsabilise pas) mais c'est un fait. Je pencherais plus pour l'idée de wu-weï qui dit que la fierté de soi se construit... Après bien sûr qu'il y a des choses que je suis fier d'avoir faites, par exemple le théâtre, la musique, et je ressens un plaisir immense une fois l'acte accompli, malgré la gêne ou la timidité du début.
En fait c'est peut-être aussi parce que je suis arrivé dans cette ville sous « contrainte » que je ne m'y plais pas vraiment (je ne m'y sens pas chez moi), et que donc je n'en vois que les mauvais côtés. De toutes façons je compte partir l'année prochaine dans une ville que j'aurai choisie, donc la question ne se pose pas.

wu-weï, merci pour la clarté de ta réponse. En fait ça rejoint un peu ce que je disais plus haut : comme je n'aime pas mon environnement, je n'ai que peu d'envie d'avoir une connivence avec celui-ci. Ton dernier message est lui aussi très intéressant et plein de bon sens.

Elan, ça tombe bien, je m'engage pour un bénévolat l'année prochaine :D Un message pertinent et intéressant, merci. Ça me rassure aussi de voir que tout le monde ressente des situations un peu bizarres par moments.

[quote="Eick"]Ce qui est marrant quand même, c'est que quand on est ados, on aspire à avoir 10 ans de plus et quand on a les 10 ans de plus, on voudrait redevenir ados.
[url=http://www.smbc-comics.com/index.php?db=comics&id=2140#comic]Ça me rappelle un truc[/url].
On parle beaucoup de normalité sur ce forum. Comme quoi, c'est la première chose à démontrer (ce qui me semble logique) dans toute interaction. Mais qu'est-ce qu'on entend par là ? Quelle est la limite entre être normal et banal ? Spécial et anormal ?
Si je pose cette question maintenant c'est parce qu'à vous lire, et à me lire, je me rends compte que ce qui me bloque dans la relation à l'autre est en partie une peur de l'autre, de moi-même, donc une peur de ne pas être normal. Ce qui n'est pas une peur anormale, si je ne m'abuse...
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By kero
#107776 [quote="Eick"]Ce qui est marrant quand même, c'est que quand on est ados, on aspire à avoir 10 ans de plus et quand on a les 10 ans de plus, on voudrait redevenir ados.

Apparemment, dans ce domaine aussi, l'herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin.

Ce qui est marrant, c'est qu'ailleurs tu affirmes qu'il est plus "cool" d'être autour de 30 qu'autour de 20, alors que tu n'imagines pas le nombre de trentenaires qui regrettent leurs 20 ans.

Pour refaire les choses différemment.

Mais comme le dit Kundera, la vie est toute entière comme un brouillon, on n'a qu'une chance pour l'écrire, et il vaut mieux que la première version soit aussi bonne que possible.

Alors, les questions sur le meilleur âge à avoir ... C'est stérile.