- Lun Juin 13, 2016 11:34 am
#179429
[quote="mwu"]Se pourrait il que la féminisation n'en soit pas vraiment une ? Se pourrait il que les hommes est en fait toujours étaient pour 90% des bétas de merde, sans courage ni honneur, ni capacité de leader ....
Se pourrait il que c'était juste le fait de vivre dans une société patriarcale ou on donnait aux hommes les rôles de dominants qui masqué, caché ce côté béta ?
Pour prendre une image "le roi est nu".
Le féminisme du XXème siècle n'a peut être fait que montrer aux femmes (et au monde) qu'une majoité d'homme n'avait aucune qualité de chef/dominant/honneur etc;...
Donc pas une féminisation de la société mais plutot le fait que des millions d'hommes ne peuvent plus aujourd'hui caché leur manque de virilité.
Je n'aime pas parler en termes d'alphas et de bêtas (AF/BB), je trouve que ce sont des termes beaucoup trop vagues et imprécis qui sont souvent utilisés à tord et à travers (comme H et F chez Stéphane). On peut parfaitement être un alpha au boulot et redevenir un canard à la maison. On peut être un bêta cliché (cf. Bob l'A.F.C pour les nostalgiques), on peut être un bêta avec une forte dose d'alpha, etc.
Bref, pour répondre: il y a bien une féminisation des mentalités qui prend sa force dans l'effet de masse et la panurgerie ambiante des médias et des leaders d'opinion. Un "millenial" n'aura jamais connu rien d'autre comme mentalité. Tous les bouquins de dev perso et d'éducation sont des manifestes de psyrose, et les 3/4 des femmes d'aujourd'hui ne savent plus élever un gosse sans se sentir obligée d'acheter l'intégrale du Docteur machin ou pire, d'être soutenue par un psy pour celles qui en ont les moyens. Et au-delà de ça, beaucoup de types deviennent féminisés par intérêt, car ils voient que c'est ce qui marche (discours identiques des sportifs à succès, des acteurs, des entrepreneurs etc, pour qui l'amour de leurs enfants et du public est la cause principale de leur succès. Idem, combien de films où le héros décide à la fin de laisser tomber son travail et ses projets car il comprend que le plus important, c'est de passer de temps avec ses enfants ?)
Les faiblesses d'un homme étaient plus facilement rectifiées à une époque où les hommes restaient entre hommes et la société du divertissement moderne était inexistante ou balbutiante. Et les vertus (honneur, force, etc), ce n'est pas quelque chose d'inné: si toute ton enfance on t'a élevé dans le respect d'un certain type de valeurs et que tu constatais autour de toi, dans le reflet de la société, que ces valeurs étaient effectivement valorisées et respectées, eh bien tu avais envie de les développer, l'émulation était positive. Mais l'adoption de vertus n'est possible que dans une société holistique où chacun accepte de servir un bien commun. Une éducation féminisée très F, qui enseigne aux enfants qu'ils sont leur propre mesure (=barycentre), que chacun est unique et que ce qui compte c'est "qui vous êtes au fond" ne peut pas développer ces valeurs, parce qu'elles ne s'intègrent pas dans ce nouveau référentiel (Cf. le cercle des poètes disparus).
Et puis faut pas oublier qu'à l'époque on se ramassait une "vraie" guerre tous les 20 ans... ça aide quand même.
Se pourrait il que c'était juste le fait de vivre dans une société patriarcale ou on donnait aux hommes les rôles de dominants qui masqué, caché ce côté béta ?
Pour prendre une image "le roi est nu".
Le féminisme du XXème siècle n'a peut être fait que montrer aux femmes (et au monde) qu'une majoité d'homme n'avait aucune qualité de chef/dominant/honneur etc;...
Donc pas une féminisation de la société mais plutot le fait que des millions d'hommes ne peuvent plus aujourd'hui caché leur manque de virilité.
Je n'aime pas parler en termes d'alphas et de bêtas (AF/BB), je trouve que ce sont des termes beaucoup trop vagues et imprécis qui sont souvent utilisés à tord et à travers (comme H et F chez Stéphane). On peut parfaitement être un alpha au boulot et redevenir un canard à la maison. On peut être un bêta cliché (cf. Bob l'A.F.C pour les nostalgiques), on peut être un bêta avec une forte dose d'alpha, etc.
Bref, pour répondre: il y a bien une féminisation des mentalités qui prend sa force dans l'effet de masse et la panurgerie ambiante des médias et des leaders d'opinion. Un "millenial" n'aura jamais connu rien d'autre comme mentalité. Tous les bouquins de dev perso et d'éducation sont des manifestes de psyrose, et les 3/4 des femmes d'aujourd'hui ne savent plus élever un gosse sans se sentir obligée d'acheter l'intégrale du Docteur machin ou pire, d'être soutenue par un psy pour celles qui en ont les moyens. Et au-delà de ça, beaucoup de types deviennent féminisés par intérêt, car ils voient que c'est ce qui marche (discours identiques des sportifs à succès, des acteurs, des entrepreneurs etc, pour qui l'amour de leurs enfants et du public est la cause principale de leur succès. Idem, combien de films où le héros décide à la fin de laisser tomber son travail et ses projets car il comprend que le plus important, c'est de passer de temps avec ses enfants ?)
Les faiblesses d'un homme étaient plus facilement rectifiées à une époque où les hommes restaient entre hommes et la société du divertissement moderne était inexistante ou balbutiante. Et les vertus (honneur, force, etc), ce n'est pas quelque chose d'inné: si toute ton enfance on t'a élevé dans le respect d'un certain type de valeurs et que tu constatais autour de toi, dans le reflet de la société, que ces valeurs étaient effectivement valorisées et respectées, eh bien tu avais envie de les développer, l'émulation était positive. Mais l'adoption de vertus n'est possible que dans une société holistique où chacun accepte de servir un bien commun. Une éducation féminisée très F, qui enseigne aux enfants qu'ils sont leur propre mesure (=barycentre), que chacun est unique et que ce qui compte c'est "qui vous êtes au fond" ne peut pas développer ces valeurs, parce qu'elles ne s'intègrent pas dans ce nouveau référentiel (Cf. le cercle des poètes disparus).
Et puis faut pas oublier qu'à l'époque on se ramassait une "vraie" guerre tous les 20 ans... ça aide quand même.