- Ven Juin 08, 2012 7:38 pm
#122869
Je reste sceptique sur la capacité d'un individu à générer autant de valeur par lui tout seul. Henri Ford disait qu'un PDG ne devrait pas gagner plus de 30 fois le plus petit salaire de sa boîte, et je ne pense pas que c'était un communiste acharné.
Pour les prestations sociales c'est pas compliqué, le RSA c'est autour de 500€ par mois, le chômage c'est 75% du salaire pendant 2 ans maximum (si on a bossé deux ans avant, of course, sinon c'est moins). Le chômage longue durée c'est une vision de l'esprit. Dire que quelqu'un se complaît à vivre assisté c'est, je pense, un peu prendre les gens pour des cons et nier les difficultés de certains.
Enfin, la propriété privée est garantie par l'État, c'est lui que tu vas voir si on te vole, si on t'arnaque, etc. L'argent lui-même n'a de valeur que parce que la société la garantit.
Pour l'imposition quand on vit à l'étranger, il me semble que ça marche comme ça aux États-Unis. Dans ce cas tu paies la différence entre les impôts payés là où tu vis, et ce que tu aurais payé dans ton pays d'origine. Si tu paies davantage d'impôts là où tu es, bien sûr tu n'as rien à payer. C'est pas moins arbitraire qu'autre chose, tu peux toujours renoncer à ta nationalité. Naître et grandir dans un pays et pas dans un autre, c'est de fait bénéficier des infrastructures, des écoles, des services du pays. Tant qu'on demande rien en retour tout le monde trouve ça normal de naître en France et pas au Bangladesh.
Au final, tout ce qui compte c'est les indicateurs qu'on veut bien regarder (le PIB étant particulièrement foireux, la croissance ne veut pas dire grand chose mais personne ne propose mieux). Et la paix sociale, parce qu'il ne faut pas croire qu'on puisse laisser les inégalités se creuser indéfiniment sans que certains commencent à s'énerver. Il y a donc un intérêt très personnel à ce que tout le monde aille assez bien (au delà des considérations éthiques).
Si une solution ultime existait elle serait appliquée partout, moi ce qui m'amuse c'est de voir des systèmes très différents vivre à peu près la même chose, rencontrer les mêmes problèmes aux mêmes moments. Je pense qu'on surestime l'importance de ces petits équilibrages itératifs par rapport aux conditions extérieures au fait qu'on est tous interdépendants.
Pour les prestations sociales c'est pas compliqué, le RSA c'est autour de 500€ par mois, le chômage c'est 75% du salaire pendant 2 ans maximum (si on a bossé deux ans avant, of course, sinon c'est moins). Le chômage longue durée c'est une vision de l'esprit. Dire que quelqu'un se complaît à vivre assisté c'est, je pense, un peu prendre les gens pour des cons et nier les difficultés de certains.
Enfin, la propriété privée est garantie par l'État, c'est lui que tu vas voir si on te vole, si on t'arnaque, etc. L'argent lui-même n'a de valeur que parce que la société la garantit.
Pour l'imposition quand on vit à l'étranger, il me semble que ça marche comme ça aux États-Unis. Dans ce cas tu paies la différence entre les impôts payés là où tu vis, et ce que tu aurais payé dans ton pays d'origine. Si tu paies davantage d'impôts là où tu es, bien sûr tu n'as rien à payer. C'est pas moins arbitraire qu'autre chose, tu peux toujours renoncer à ta nationalité. Naître et grandir dans un pays et pas dans un autre, c'est de fait bénéficier des infrastructures, des écoles, des services du pays. Tant qu'on demande rien en retour tout le monde trouve ça normal de naître en France et pas au Bangladesh.
Au final, tout ce qui compte c'est les indicateurs qu'on veut bien regarder (le PIB étant particulièrement foireux, la croissance ne veut pas dire grand chose mais personne ne propose mieux). Et la paix sociale, parce qu'il ne faut pas croire qu'on puisse laisser les inégalités se creuser indéfiniment sans que certains commencent à s'énerver. Il y a donc un intérêt très personnel à ce que tout le monde aille assez bien (au delà des considérations éthiques).
Si une solution ultime existait elle serait appliquée partout, moi ce qui m'amuse c'est de voir des systèmes très différents vivre à peu près la même chose, rencontrer les mêmes problèmes aux mêmes moments. Je pense qu'on surestime l'importance de ces petits équilibrages itératifs par rapport aux conditions extérieures au fait qu'on est tous interdépendants.