- Mer Avr 13, 2011 8:33 am
#107923
[quote="kero"]Mais tant que je les faisais instinctivement (et plutôt bien, basiquement), je ne les faisais pas forcément avec les personnes avec lesquelles j'étais le plus intéressé.Perso, comme le signale wu-weï, je sais quand une fille me plaît, quand je suis sincèrement attirée par elle. Pas comme trophée mais bien comme femme. Partant de là, les contacts physiques sont sinon naturels, du moins spontanés.
Samedi soir j'ai passé 3h à un concert intimiste à côté d'une demoiselle qui ne me laissait pas indifférent, la difficulté était plus de me réfréner qu'autre chose
Je ne sais pas vous, mais finalement il y a assez peu de femmes qui me plaisent vraiment. J'ai l'impression qu'une partie des problèmes viennent de là : comment sexuer et jouer du contact face à quelqu'un qui ne nous attire qu'à moitié. Parce que face aux autres, tout est tellement agréable que la simplicité en découle.
Séduire celles qui nous plaisent vraiment, ça change vraiment la donne. Alors forcément c'est pas toujours celles qui sont comme il faut ou qu'on pourra exhiber comme des médailles auprès des amis... mais ça c'est ni aimer une femme ni même les femmes.
- Mer Avr 13, 2011 9:20 am
#107924
C'est amusant parce que mon récent coup de cœur pour une fille m'a fait réaliser exactement la même chose, ça a été très simple et naturel et je n'ai pas pensé tant que ça à l'aspect "technique" de la chose.
Je disais qu'elle serait importante dans ma vie, tout le monde a perçu ça comme une persistance d'AFCisme, mais je voyais plus ça dans ce sens là, où j'allais faire un bond en avant, dans mon rapport à la séduction, mais aussi à la vie parce qu'elle a des valeurs qui me plaisent bien et j'en suis encore à me chercher sur ce point là, et ce que j'attends de la vie en général.
On touche ici à l'etape suivante des "méthodes", qui nous mettent en condition pour devenir séduisant, et ça devient une leçon de vie, dans laquelle on finit par apprendre à chercher ce qui nous plait plutôt que l'exploit à tout prix, et par extension la validation des autres.
Pour être spontanément sexué, donc, il faudrait avant tout être vraiment intéressé?
Vous avez deux heures pour rendre votre dissertation
Je disais qu'elle serait importante dans ma vie, tout le monde a perçu ça comme une persistance d'AFCisme, mais je voyais plus ça dans ce sens là, où j'allais faire un bond en avant, dans mon rapport à la séduction, mais aussi à la vie parce qu'elle a des valeurs qui me plaisent bien et j'en suis encore à me chercher sur ce point là, et ce que j'attends de la vie en général.
On touche ici à l'etape suivante des "méthodes", qui nous mettent en condition pour devenir séduisant, et ça devient une leçon de vie, dans laquelle on finit par apprendre à chercher ce qui nous plait plutôt que l'exploit à tout prix, et par extension la validation des autres.
Pour être spontanément sexué, donc, il faudrait avant tout être vraiment intéressé?
Vous avez deux heures pour rendre votre dissertation
- Mer Avr 13, 2011 9:58 am
#107927
Quand je suis vraiment interessé, je suis forcément sexué.
Je me reconnais dans la descritption que tu fais de la progression.
"Être sexué" est devenu l'indicateur qui me valide si elle me plait ou pas.
C'est l'inconscient qui parle dés lors (comme la murène au plongeur) : et lui, il a toujours raison.
Je me reconnais dans la descritption que tu fais de la progression.
"Être sexué" est devenu l'indicateur qui me valide si elle me plait ou pas.
C'est l'inconscient qui parle dés lors (comme la murène au plongeur) : et lui, il a toujours raison.
- Mer Avr 13, 2011 10:48 am
#107929
Ce serait aussi être à l'aise corps et esprit, pouvoir parler de nombreux sujets qui nous traversent l'esprit et captiver la personne en face, et la mettre en confiance, ça me fait penser quelqu'un ^^
"...la liberté exactement dans le sens où j’entends ce mot : comme quelque chose qu’à la fois on a et on n’a pas, que l’on veut, que l’on conquiert..." Nietzsche
- Mer Avr 13, 2011 10:54 am
#107931
Totalement d'accord sur le fait d'observer son propre comportement. Parfois on croit être intéressé alors qu'on est en train de se flatter soi-même en séduisant une fille. Pour en revenir au sexe, c'est quelque chose qui ne trompe pas : ça m'est arrivé plusieurs fois de m'apercevoir à ce moment qu'en fait je n'avais pas envie et que je voulais juste me prouver que je pouvais aller jusque là.
C'est peut-être une étape nécessaire, mais avec une vie bien remplie on se focalise sur celles qui nous plaisent vraiment. Et là les petits propos complices, les contacts variés, ça vient tout seul. Comme tous les automatismes, c'est le fruit d'un apprentissage et de la répétition des situations.
C'est peut-être une étape nécessaire, mais avec une vie bien remplie on se focalise sur celles qui nous plaisent vraiment. Et là les petits propos complices, les contacts variés, ça vient tout seul. Comme tous les automatismes, c'est le fruit d'un apprentissage et de la répétition des situations.
- Mer Avr 13, 2011 12:58 pm
#107942
[quote="animal"]Attention, dit comme ça ça a l'air facile mais j'ai mis un temps fou à calibrer, et parfois je vais trop loin aussi. Ce que je dis, c'est qu'on est pas sexué parce qu'on l'a décidé, c'est un mélange de confiance, de certitudes et d'interprétation. Si on reprend le SMS d'exemple, le passage sur l'amour et l'eau fraiche est littéralement copié d'un article du site, mais ça ne colle pas forcément à la situation.
Oui, il faut que cette pensée soit vraiment intériorisée, et je crois que c'est mon cas : c'est venu progressivement grâce à ma décision de l'an passé de me prendre en main. Mais même l'homme le plus sexué du monde peut aller trop loin (errare humanum est). Avec le sms en question, je m'en foutais un peu de cette fille, alors j'ai été amené à faire nimp, à copier un autre plutôt que de rester moi-même, ce que j'aurais hautement évité avec une fille me plaisant vraiment.
Oui, il faut que cette pensée soit vraiment intériorisée, et je crois que c'est mon cas : c'est venu progressivement grâce à ma décision de l'an passé de me prendre en main. Mais même l'homme le plus sexué du monde peut aller trop loin (errare humanum est). Avec le sms en question, je m'en foutais un peu de cette fille, alors j'ai été amené à faire nimp, à copier un autre plutôt que de rester moi-même, ce que j'aurais hautement évité avec une fille me plaisant vraiment.
- Mer Avr 13, 2011 3:06 pm
#107948
Le kinotage, c'est quoi ? C'est aussi pénétrer intuitivement l'espace intime d'une personne, c'est rompre les barrières et casser les limites. De ce fait, non, kinoter n'est certainement pas un acte à prendre à la légère, c'est un acte d'une intense gravité !
On ne touche pas la main d'une personne sans savoir pourquoi, on ne met pas son bras sur une épaule et on ne touche pas les fesses d'une fille sans que la concordance soit parfaite. La concordance c'est l'instant-t où le travail préalable (puisse-t-on parler de "travail"), eut été rondement mené et créant cet instant ouvrant l'infini des possibles. L'infini des possibles pouvant amené à vivre un instant béni (plaisir de l'instant-t), à vivre un rapport au lit ou à se marier. Pourquoi se donner des limites là où il n'y en a pas ?
Ainsi le kinotage est ce moment très précis où l'ambiance/atmosphère/intensité est suffisamment "éveillé", pour permettre cet escalade. Escalade vers quoi, sinon vers le nirvana ? Escalade vers quoi sinon vers l'aboutissement d'une situation donnée ? Qu'y a-t-il de plus gratifiant que de se sentir maitre du monde ? C'est aussi cela la séduction, se permettre de se réaliser soi-même.
Maintenant, quand et comment kinoter ? La question nous tue ! Tous, sans exception. Puisse-t-on avoir seulement l'arrogance d'y répondre, ce serait folie, car il est évident que cela dépend inexorablement de la situation et du contexte. Rien de mieux donc que d'avoir son petit radar personnel sur soi, qui pour moi est le suivant : plaisir. Plaisir de l'instant-t. Plaisir de ce que l'on est en train d'accomplir, fierté humble et réalisation.
Je crois que cela a été suffisamment énoncé, séduire c'est s'amuser.
Et pour en revenir au kinotage, je crois que l'on peut effectivement parler de basculement, ce moment où tout devient possible : le moment où l'armure se fend. Maintenant, lorsque l'on assiège une bâtisse, un château, il n'y en a aucun qui se ressemble mais ce qui est sûr, c'est que pour les mieux gardés il faudra user de l'arme ultime : la subtilité. Agir au bon moment. Saisir l'importance de l'instant et être "connecté" à la relation établie avec sa partenaire.
Concentration = ouverture.
C'est capté et être capté par la situation : se greffer à elle et ainsi la mener où l'on souhaite la mener.
(Attention enfin à ne pas confondre plaisir et manipulation. Il n'y a aucun plaisir à manipuler, il n'y a à terme que solitude et enfermement en soi-même. Le plaisir est un échange, c'est un don et non une possession. On ne possède pas l'autre, on se donne et on la guide, mais avec des intentions claires et établies).
On ne touche pas la main d'une personne sans savoir pourquoi, on ne met pas son bras sur une épaule et on ne touche pas les fesses d'une fille sans que la concordance soit parfaite. La concordance c'est l'instant-t où le travail préalable (puisse-t-on parler de "travail"), eut été rondement mené et créant cet instant ouvrant l'infini des possibles. L'infini des possibles pouvant amené à vivre un instant béni (plaisir de l'instant-t), à vivre un rapport au lit ou à se marier. Pourquoi se donner des limites là où il n'y en a pas ?
Ainsi le kinotage est ce moment très précis où l'ambiance/atmosphère/intensité est suffisamment "éveillé", pour permettre cet escalade. Escalade vers quoi, sinon vers le nirvana ? Escalade vers quoi sinon vers l'aboutissement d'une situation donnée ? Qu'y a-t-il de plus gratifiant que de se sentir maitre du monde ? C'est aussi cela la séduction, se permettre de se réaliser soi-même.
Maintenant, quand et comment kinoter ? La question nous tue ! Tous, sans exception. Puisse-t-on avoir seulement l'arrogance d'y répondre, ce serait folie, car il est évident que cela dépend inexorablement de la situation et du contexte. Rien de mieux donc que d'avoir son petit radar personnel sur soi, qui pour moi est le suivant : plaisir. Plaisir de l'instant-t. Plaisir de ce que l'on est en train d'accomplir, fierté humble et réalisation.
Je crois que cela a été suffisamment énoncé, séduire c'est s'amuser.
Et pour en revenir au kinotage, je crois que l'on peut effectivement parler de basculement, ce moment où tout devient possible : le moment où l'armure se fend. Maintenant, lorsque l'on assiège une bâtisse, un château, il n'y en a aucun qui se ressemble mais ce qui est sûr, c'est que pour les mieux gardés il faudra user de l'arme ultime : la subtilité. Agir au bon moment. Saisir l'importance de l'instant et être "connecté" à la relation établie avec sa partenaire.
Concentration = ouverture.
C'est capté et être capté par la situation : se greffer à elle et ainsi la mener où l'on souhaite la mener.
(Attention enfin à ne pas confondre plaisir et manipulation. Il n'y a aucun plaisir à manipuler, il n'y a à terme que solitude et enfermement en soi-même. Le plaisir est un échange, c'est un don et non une possession. On ne possède pas l'autre, on se donne et on la guide, mais avec des intentions claires et établies).
- Mer Avr 13, 2011 6:56 pm
#107953
Bon,
Initialement j'hésitais à lancer ce sujet, mais au vu de la qualité des idées, réflexions, et autres apports, je ne suis vraiment pas déçu ! Des idées très fortes, dans tout ça. Curieusement, en lisant, je me suis aperçu que ce n'est pas juste que sexuer est important dans la séduction, mais qu'en fait, c'est la séduction elle-même (entre un homme et une femme, du moins) qui n'est rien d'autre qu'une sexuation de la relation. On est donc au coeur de la séduction, le plat fort. Tout ce qui va autour, ce ne sont que des ingrédiants.
J'en retiens aussi une autre idée: sexuer, ce n'est rien d'autre que les préliminaires des préliminaires, au final ... J'adore la formule de Furox, "sexuer ça revient à faire l'amour à une femme, avec les mots". Alors, j'en retiens avant tout l'idée d'un certain état d'esprit, et un truc qui revient souvent, chez presque tous: assumer son envie, assumer son désir, ne pas en avoir honte ou plus précisément, ne pas le ressentir comme un signe de faiblesse (ce qu'on peut être tentés de faire). Au final, assumer totalement la relation de séduction pour ce qu'elle est.
La/les techniques dans tout ça ?
Généralement, je suis plutôt du genre anti-technique. Pourtant, là, du coup, je tendrai à réviser. Non pas que je pense qu'il faille faire de toute l'intéraction une sorte de jeu d'échec dans lequel chaque action est calculée ...
Mais.
Techniques et état d'esprit vont de pair. Un certain état d'esprit pousse à agir d'une certaine manière. Mais le fait de connaître certaines techniques peut aussi créer un état d'esprit. Ce n'est pas à sens unique. Prenons le cas de l'abordage. Au début, ça peut intimider, ensuite on le fait un peu maladroitement. Puis viennent de bons retours, on prend de l'assurance. Finalement, on le fait naturellement, on n'a plus besoin de se poser la question de la bonne manière de faire. Il n'empêche, au début il fallait se forcer, se donner un coup de pied au cul, se faire violence.
En intéraction avec une jolie femme, l'état d'esprit correct peut aussi faire défaut, et cela non pas nécessairement parce qu'on n'est pas réellement intéressés, mais simplement parce que tout en étant attiré, on a peur de mal faire. Ce qui a automatiquement un caractère bloquant. En d'autres termes, l'instinct a des limites, car l'instinct ne se limite pas au désir, mais est un mélange d'autres choses: comme la peur d'être disqualifié socialement si on se plante en abordant une fille dans le bus.
Lundi soir j'étais en date avec une très jolie fille, connue quelques jours auparavant. Et j'ai stallé. L'intéraction avance bien, on change d'endroit, on se rapproche de plus en plus, mais je sens que quelque part, ça reste rasoir, ça ne décolle pas. Je le sens (là, c'est l'instinct). Et ça ne rate pas, la soirée ne se termine pas comme je l'aurais souhaité.
Il me manquait une feuille de route. N'ayant aucune idée de ce que je pouvais même tenter pour mettre du piment, ou comment m'y prendre, ça me bloquait dans mon intéraction, car j'avais l'impression de ne rien contrôler. Et là, il me semble que s'imposer un certain contrôle par la maîtrise de certains aspects techniques, ça peut permettre de se libérer l'esprit pour intéragir librement sans être bloqués. C'est un peu l'idée qu'il me semble animal défend dans pas mal de sujets.
Je tends alors de plus en plus à croire que les dites "techniques" ont leur intérêt: qui est de permettre de pouvoir se permettre le plus rapidement possible de s'en affranchir.
Initialement j'hésitais à lancer ce sujet, mais au vu de la qualité des idées, réflexions, et autres apports, je ne suis vraiment pas déçu ! Des idées très fortes, dans tout ça. Curieusement, en lisant, je me suis aperçu que ce n'est pas juste que sexuer est important dans la séduction, mais qu'en fait, c'est la séduction elle-même (entre un homme et une femme, du moins) qui n'est rien d'autre qu'une sexuation de la relation. On est donc au coeur de la séduction, le plat fort. Tout ce qui va autour, ce ne sont que des ingrédiants.
J'en retiens aussi une autre idée: sexuer, ce n'est rien d'autre que les préliminaires des préliminaires, au final ... J'adore la formule de Furox, "sexuer ça revient à faire l'amour à une femme, avec les mots". Alors, j'en retiens avant tout l'idée d'un certain état d'esprit, et un truc qui revient souvent, chez presque tous: assumer son envie, assumer son désir, ne pas en avoir honte ou plus précisément, ne pas le ressentir comme un signe de faiblesse (ce qu'on peut être tentés de faire). Au final, assumer totalement la relation de séduction pour ce qu'elle est.
La/les techniques dans tout ça ?
Généralement, je suis plutôt du genre anti-technique. Pourtant, là, du coup, je tendrai à réviser. Non pas que je pense qu'il faille faire de toute l'intéraction une sorte de jeu d'échec dans lequel chaque action est calculée ...
Mais.
Techniques et état d'esprit vont de pair. Un certain état d'esprit pousse à agir d'une certaine manière. Mais le fait de connaître certaines techniques peut aussi créer un état d'esprit. Ce n'est pas à sens unique. Prenons le cas de l'abordage. Au début, ça peut intimider, ensuite on le fait un peu maladroitement. Puis viennent de bons retours, on prend de l'assurance. Finalement, on le fait naturellement, on n'a plus besoin de se poser la question de la bonne manière de faire. Il n'empêche, au début il fallait se forcer, se donner un coup de pied au cul, se faire violence.
En intéraction avec une jolie femme, l'état d'esprit correct peut aussi faire défaut, et cela non pas nécessairement parce qu'on n'est pas réellement intéressés, mais simplement parce que tout en étant attiré, on a peur de mal faire. Ce qui a automatiquement un caractère bloquant. En d'autres termes, l'instinct a des limites, car l'instinct ne se limite pas au désir, mais est un mélange d'autres choses: comme la peur d'être disqualifié socialement si on se plante en abordant une fille dans le bus.
Lundi soir j'étais en date avec une très jolie fille, connue quelques jours auparavant. Et j'ai stallé. L'intéraction avance bien, on change d'endroit, on se rapproche de plus en plus, mais je sens que quelque part, ça reste rasoir, ça ne décolle pas. Je le sens (là, c'est l'instinct). Et ça ne rate pas, la soirée ne se termine pas comme je l'aurais souhaité.
Il me manquait une feuille de route. N'ayant aucune idée de ce que je pouvais même tenter pour mettre du piment, ou comment m'y prendre, ça me bloquait dans mon intéraction, car j'avais l'impression de ne rien contrôler. Et là, il me semble que s'imposer un certain contrôle par la maîtrise de certains aspects techniques, ça peut permettre de se libérer l'esprit pour intéragir librement sans être bloqués. C'est un peu l'idée qu'il me semble animal défend dans pas mal de sujets.
Je tends alors de plus en plus à croire que les dites "techniques" ont leur intérêt: qui est de permettre de pouvoir se permettre le plus rapidement possible de s'en affranchir.
- Mer Avr 13, 2011 11:00 pm
#107962
Comme toutes les techniques, en fait. Même en sciences, à force de manipuler des équations à un moment on intègre des phénomènes et l'intuition se développe dans des domaines pourtant pas très intuitifs...
Toutefois, en séduction je reste sceptique sur les techniques, parce que pour moi la sincérité est de fait une part importante de la pratique, pas tout à fait comme face à une équation. Comme tu le signales kero, l'alternative est de faire nécessairement des gaffes pour se calibrer et ressentir ce qui se passe plutôt que réapprendre à mettre de la spontanéité dans des "techniques" de séduction.
Perso je suis incapable de mener une discussion en ayant en tâche de fond une technique à suivre. Après avoir lu des articles de ce site, il m'est arrivé pendant des blancs de me mettre à cogiter sur la situation et de l'analyser sous l'angle de la séduction (sexuer, les trucs à dire / à ne pas faire, etc.). Mais je trouve ça résolument trop triste pour oser l'appliquer.
Par contre je fais souvent des gaffes mais comme j'aime les femmes qui ont de l'humour ça permet de vite être fixé Et puis je ne suis pas du tout perfectionniste, la peur de mal faire est un problème résolu depuis longtemps, tout comme le fait de vouloir mettre la charrue avant les boeufs et d'apprendre des choses en accéléré alors que tout le plaisir est de les découvrir soi-même (ce que les apprentis font, même après 3 tonnes de théorie).
De fait, ça m'a probablement fait rater des occasions mais bon, personne ne peut séduire systématiquement qui il veut. À l'inverse, la spontanéité parfois clownesque (dixit une belle rencontre de l'été dernier) peut désarmer ou même décoincer des filles blasées par les dragueurs en série.
Quand on carbure aux sensations, réussir un rencard comme on réussit un examen c'est triste. Toutefois j'ai quelques souvenirs de séductions plus intellectuelles, genre chat et souris sur les sous-entendus pendant des heures, mais je n'y arrive plus.
Excellente idée en tout cas d'avoir lancé ce fil.
Toutefois, en séduction je reste sceptique sur les techniques, parce que pour moi la sincérité est de fait une part importante de la pratique, pas tout à fait comme face à une équation. Comme tu le signales kero, l'alternative est de faire nécessairement des gaffes pour se calibrer et ressentir ce qui se passe plutôt que réapprendre à mettre de la spontanéité dans des "techniques" de séduction.
Perso je suis incapable de mener une discussion en ayant en tâche de fond une technique à suivre. Après avoir lu des articles de ce site, il m'est arrivé pendant des blancs de me mettre à cogiter sur la situation et de l'analyser sous l'angle de la séduction (sexuer, les trucs à dire / à ne pas faire, etc.). Mais je trouve ça résolument trop triste pour oser l'appliquer.
Par contre je fais souvent des gaffes mais comme j'aime les femmes qui ont de l'humour ça permet de vite être fixé Et puis je ne suis pas du tout perfectionniste, la peur de mal faire est un problème résolu depuis longtemps, tout comme le fait de vouloir mettre la charrue avant les boeufs et d'apprendre des choses en accéléré alors que tout le plaisir est de les découvrir soi-même (ce que les apprentis font, même après 3 tonnes de théorie).
De fait, ça m'a probablement fait rater des occasions mais bon, personne ne peut séduire systématiquement qui il veut. À l'inverse, la spontanéité parfois clownesque (dixit une belle rencontre de l'été dernier) peut désarmer ou même décoincer des filles blasées par les dragueurs en série.
Quand on carbure aux sensations, réussir un rencard comme on réussit un examen c'est triste. Toutefois j'ai quelques souvenirs de séductions plus intellectuelles, genre chat et souris sur les sous-entendus pendant des heures, mais je n'y arrive plus.
Excellente idée en tout cas d'avoir lancé ce fil.
- Jeu Avr 14, 2011 7:51 pm
#108012
[quote="kero"]Bon,
Initialement j'hésitais à lancer ce sujet, mais au vu de la qualité des idées, réflexions, et autres apports, je ne suis vraiment pas déçu ! Des idées très fortes, dans tout ça.
Je confirme, et à ce sujet, j'ajouterais "Ayez une vie", l'histoire de ElBouriquo, "histoire de métro", où l'on trouve également de remarques de qualité qui m'ont permis de remettre en place certaines idées.
Initialement j'hésitais à lancer ce sujet, mais au vu de la qualité des idées, réflexions, et autres apports, je ne suis vraiment pas déçu ! Des idées très fortes, dans tout ça.
Je confirme, et à ce sujet, j'ajouterais "Ayez une vie", l'histoire de ElBouriquo, "histoire de métro", où l'on trouve également de remarques de qualité qui m'ont permis de remettre en place certaines idées.
- Jeu Avr 14, 2011 10:04 pm
#108019
Je fais parti des (nombreuses) personnes qui en arrivant sur les sites de séduction se sont mit à sexualiser finement (le croyais-je) les conversations et qui n'ont rien fait d'autre que de se griller (alors même qu'on est très loin des vrais lourdeaux qui parlent de cul).
Au niveau de la sexualisation, j'applique en gros ces deux principes :
1) Ne pas sexualiser au milieu de nul part sans raison (et donc ne pas saisir toutes les occasions pour sexualiser, et ce même si c'est fait finement et légèrement)
2) Avoir une attitude virile (plutôt au niveau de l'attitude, pas des mots) c'est-à-dire le contraire d'un garçon asexué (ce qui ne veux pas pour autant dire se gratter les couilles, mater ses seins et la toucher toutes les deux minutes) ; et ne pas dire des trucs qui font penser qu'on est asexué (ce qui ne veut pas dire constamment parler de cul).
Par contre, je suis vraiment fan de cette phrase de Stéphane :
[quote]Si vous êtes toutes seules, c’est que vous n’avez pas trouvé de mecs ce soir ? ( :mrgreen ) toi par exemple, explique-moi ton genre, et je vais le séduire pour toi
Il s'agit en fait de ne pas être rasoir et de ne pas être asexué sans pour autant parler de sexe (ni explicitement ni implicitement). Pour moi c'est vraiment très bien dosé.
Dans le même genre, j'ai déjà utilisé avec succès :
Je suis avec des amis à une cafétéria. La fille de la table d'à côté vient me demander le sel, je lui donne. Dès qu'elle repart, je lance doucement (mais suffisamment fort pour qu'elle entende) sur un ton analytique et très sérieux : "Elle est amoureuse".
Fou rire de mes amis et de la fille en question (et ses amies aussi se marraient). L’interaction s'est enchaîné de la façon la plus naturelle qui soit.
J'avais non seulement réussi à être drôle mais également à supposer un rapport entre nous. Je crois que c'est la meilleure façon d'engager la discussion avec une fille que je n'ai jamais faite.
Concernant les phrases plus explicites sexuellement (qui vont plus loin que de simplement parler des relations hommes femmes), je cite encore Stéphane :
[quote]- Quel est le plus gros turnoff que puisse faire un mec avant l’amour ?
- Attends, laisse moi réfléchir…
- Moi c’est tout frais, laisse moi te raconter (faux dialogue, soit dit au passage, pour ceux qui connaissent ma méthode). C’était la semaine dernière, une fille qui m’aspirait la langue pendant qu’elle m’embrassait. Comme un aspirateur. Arrête de rire, c’est pas drôle, ça fait super mal aux petits muscles au fond. Alors je la lui reprenais, et dès que je le remettais dans sa bouche, elle l’aspirait encore, j’ai cru qu’elle allait me l’avaler !)
[quote]- Et pendant l’amour ?
- Le mec qui garde ses chaussettes, bla bla bla
- Moi c’est la fille (non, pas la même cette fois-ci) toute mignonne qui en plein milieu de l’acte, enfin, pendant que tu la pénètres, te dit une grosse cochonnerie de film porno. Ca m’est arrivé il y a quelques semaines, la fille m’a sorti, en pleine action, « elle est trop bonne ta queue ». C’est super vulgaire, pourquoi vous dites des choses pareilles les filles, vous pensez que ça nous excite ?
Ces phrases sont très bien, mais elle sont utilisés à un stade relativement avancé (pas forcément dans le temps, mais dans l'intérêt de la fille). Par expérience personnelle je ne sexualise (même finement) jamais trop tôt je me contente de rester viril, de ne pas m'asexuer et éventuellement de parler de rapports homme/ femme.
Pour finir, je garde les meilleures de phrases de Stéphane dans son article sur la sexualisation :
[quote][quote]M : de toutes façons, il ne pourra rien se passer entre nous, j'ai encore mal à la langue
Il a suffi de l'entrouvrir quelques minutes plus tard :
[quote]M : tu crois que tu saurais m'embrasser sans me faire mal ?
C'est juste génie, il faudra que je les réutilise tel quel un jour
Mais, Stéphane l'utilise justement au bon moment, il fait monter la séduction crescendo, pour ce dernier exemple, il n'a ni sexualisé trop tôt ni a tout bout de champ.
Au niveau de la sexualisation, j'applique en gros ces deux principes :
1) Ne pas sexualiser au milieu de nul part sans raison (et donc ne pas saisir toutes les occasions pour sexualiser, et ce même si c'est fait finement et légèrement)
2) Avoir une attitude virile (plutôt au niveau de l'attitude, pas des mots) c'est-à-dire le contraire d'un garçon asexué (ce qui ne veux pas pour autant dire se gratter les couilles, mater ses seins et la toucher toutes les deux minutes) ; et ne pas dire des trucs qui font penser qu'on est asexué (ce qui ne veut pas dire constamment parler de cul).
Par contre, je suis vraiment fan de cette phrase de Stéphane :
[quote]Si vous êtes toutes seules, c’est que vous n’avez pas trouvé de mecs ce soir ? ( :mrgreen ) toi par exemple, explique-moi ton genre, et je vais le séduire pour toi
Il s'agit en fait de ne pas être rasoir et de ne pas être asexué sans pour autant parler de sexe (ni explicitement ni implicitement). Pour moi c'est vraiment très bien dosé.
Dans le même genre, j'ai déjà utilisé avec succès :
Je suis avec des amis à une cafétéria. La fille de la table d'à côté vient me demander le sel, je lui donne. Dès qu'elle repart, je lance doucement (mais suffisamment fort pour qu'elle entende) sur un ton analytique et très sérieux : "Elle est amoureuse".
Fou rire de mes amis et de la fille en question (et ses amies aussi se marraient). L’interaction s'est enchaîné de la façon la plus naturelle qui soit.
J'avais non seulement réussi à être drôle mais également à supposer un rapport entre nous. Je crois que c'est la meilleure façon d'engager la discussion avec une fille que je n'ai jamais faite.
Concernant les phrases plus explicites sexuellement (qui vont plus loin que de simplement parler des relations hommes femmes), je cite encore Stéphane :
[quote]- Quel est le plus gros turnoff que puisse faire un mec avant l’amour ?
- Attends, laisse moi réfléchir…
- Moi c’est tout frais, laisse moi te raconter (faux dialogue, soit dit au passage, pour ceux qui connaissent ma méthode). C’était la semaine dernière, une fille qui m’aspirait la langue pendant qu’elle m’embrassait. Comme un aspirateur. Arrête de rire, c’est pas drôle, ça fait super mal aux petits muscles au fond. Alors je la lui reprenais, et dès que je le remettais dans sa bouche, elle l’aspirait encore, j’ai cru qu’elle allait me l’avaler !)
[quote]- Et pendant l’amour ?
- Le mec qui garde ses chaussettes, bla bla bla
- Moi c’est la fille (non, pas la même cette fois-ci) toute mignonne qui en plein milieu de l’acte, enfin, pendant que tu la pénètres, te dit une grosse cochonnerie de film porno. Ca m’est arrivé il y a quelques semaines, la fille m’a sorti, en pleine action, « elle est trop bonne ta queue ». C’est super vulgaire, pourquoi vous dites des choses pareilles les filles, vous pensez que ça nous excite ?
Ces phrases sont très bien, mais elle sont utilisés à un stade relativement avancé (pas forcément dans le temps, mais dans l'intérêt de la fille). Par expérience personnelle je ne sexualise (même finement) jamais trop tôt je me contente de rester viril, de ne pas m'asexuer et éventuellement de parler de rapports homme/ femme.
Pour finir, je garde les meilleures de phrases de Stéphane dans son article sur la sexualisation :
[quote][quote]M : de toutes façons, il ne pourra rien se passer entre nous, j'ai encore mal à la langue
Il a suffi de l'entrouvrir quelques minutes plus tard :
[quote]M : tu crois que tu saurais m'embrasser sans me faire mal ?
C'est juste génie, il faudra que je les réutilise tel quel un jour
Mais, Stéphane l'utilise justement au bon moment, il fait monter la séduction crescendo, pour ce dernier exemple, il n'a ni sexualisé trop tôt ni a tout bout de champ.
- Ven Avr 29, 2011 10:29 am
#108512
[quote="wu-weï"]Quand je suis vraiment interessé, je suis forcément sexué.
Si j'avais lancé ce sujet au début, c'est parce que depuis quelques temps j'enchaînais les dates foirées. Aux lectures ici, il me semblait que "tout le monde" maîtrisait une quantité incalculable de techniques. Peu à peu je m'étais mis en tête que si je ne travaillais pas tout cet aspect technique, je n'y arriverais plus, alors que paradoxalement, lorsque je m'étais lancé dans la séduction, j'avais rapidement enchaîné pas mal de succès ! Là où il y a quelques temps, je me serai laissé porter par le plaisir (mais sans rien connaître aux "bases", et donc parfois maladroitement), j'ai progressivement glissé vers une tentative de contrôler l'intéraction de A à Z.
Ce que je ne m'étais pas aperçu, c'est que l'essentiel des "techniques", au fond, étaient déjà là. Mais je ne prenais pas trop de plaisir au final.
Hier soir, j'avais un rendez-vous, et j'ai décidé de ne faire rien d'autre qu'en profiter purement. Ressentir complètement tout le plaisir que je pouvais avoir à être en compagnie d'une belle femme, à échanger avec elle. Me laisser porter par mon désir, le ressentir au maximum, le laisser s'exprimer.
Ça s'est terminé sur deux heures d'échange de salive et pelotages divers. Divin. Et ses fesses me font crever de bonheur rien qu'à les caresser. J'ai dû mettre un terme à la chose et ne pas l'emmener chez moi, uniquement parce que ce matin j'avais un truc important à faire.
Alors j'ai repensé à cette phrase de wu-weï que j'ai mis en tête de ce message.
Si j'avais lancé ce sujet au début, c'est parce que depuis quelques temps j'enchaînais les dates foirées. Aux lectures ici, il me semblait que "tout le monde" maîtrisait une quantité incalculable de techniques. Peu à peu je m'étais mis en tête que si je ne travaillais pas tout cet aspect technique, je n'y arriverais plus, alors que paradoxalement, lorsque je m'étais lancé dans la séduction, j'avais rapidement enchaîné pas mal de succès ! Là où il y a quelques temps, je me serai laissé porter par le plaisir (mais sans rien connaître aux "bases", et donc parfois maladroitement), j'ai progressivement glissé vers une tentative de contrôler l'intéraction de A à Z.
Ce que je ne m'étais pas aperçu, c'est que l'essentiel des "techniques", au fond, étaient déjà là. Mais je ne prenais pas trop de plaisir au final.
Hier soir, j'avais un rendez-vous, et j'ai décidé de ne faire rien d'autre qu'en profiter purement. Ressentir complètement tout le plaisir que je pouvais avoir à être en compagnie d'une belle femme, à échanger avec elle. Me laisser porter par mon désir, le ressentir au maximum, le laisser s'exprimer.
Ça s'est terminé sur deux heures d'échange de salive et pelotages divers. Divin. Et ses fesses me font crever de bonheur rien qu'à les caresser. J'ai dû mettre un terme à la chose et ne pas l'emmener chez moi, uniquement parce que ce matin j'avais un truc important à faire.
Alors j'ai repensé à cette phrase de wu-weï que j'ai mis en tête de ce message.
- Dim Mai 01, 2011 10:09 pm
#108600
Une sexualisation est bien faite lorsque la fille a des idées sexuelles dans lesquelles vous êtes aussi / qu'elle est dans un état particulier d'excitation ou d'intimidation (selon le conditionnement inconscient de la fille vis à vis du sexe).
Mon conseil, c'est assumer votre désir, et donc par conséquence, être en ce que j'appellerais "erotic mode" (le regard, l'attitude, les gestes, tout doit transpirer l'érotisme) Pour cela il faut apprendre à assumer entièrement que cette nana nous plait. Si c'est assumé, il n'y a pas de raison que l'on se mette à flipper, ou rationaliser, etc...
Ne jamais verbaliser le sexe, l'envie, le désir: ca serait contre productif (l'imagination est bien puis puissante que la parole). L'idée c'est qu'elle se rende compte que vous l'allumez; que vous lui plaisez, mais qu'elle ne soit pas sure qu'elle vous plait.
Mon conseil, c'est assumer votre désir, et donc par conséquence, être en ce que j'appellerais "erotic mode" (le regard, l'attitude, les gestes, tout doit transpirer l'érotisme) Pour cela il faut apprendre à assumer entièrement que cette nana nous plait. Si c'est assumé, il n'y a pas de raison que l'on se mette à flipper, ou rationaliser, etc...
Ne jamais verbaliser le sexe, l'envie, le désir: ca serait contre productif (l'imagination est bien puis puissante que la parole). L'idée c'est qu'elle se rende compte que vous l'allumez; que vous lui plaisez, mais qu'elle ne soit pas sure qu'elle vous plait.
Guess