- Jeu Mai 10, 2012 2:13 pm
#122051
[quote="Synchronn"]Bon les filles, vos états d'âmes sur la bouffe qui ne va pas avec votre costume, c'est pas dans cette section
1/ c'est toi qui a commencé, chérie
2/ personne ne t'interdit d'aller au Do-mac, c'est toi qui nous demande de l'aide
3/ 5h de sport par semaine, ça reste supérieur à la plupart des kékés moyens
J'ai grandi dans une banlieue pourrie, non par la misère mais par la médiocrité du vide (une ville dortoir si vous préférez) et j'allais au Macdollar avec mes "amis" collégiens puis lycéens. Mon père m'y amenait parfois quand j'étais gamin, et j'étais ravi de ressortir avec mon "repas joyeux" et son jouet. D'ailleurs, c'est moi qui réclamait. Il s'avère qu'étant devenu légèrement intégriste, j'ai un jour décidé de ne plus mettre les pieds dans un magasin qui
a) ne respecte pas le droit du travail
b) fait une nourriture nocive pour la santé et
formatéeJ'insiste sur l'importance du formatage. Aimer la bouffe riche, si on se modère, ce n'est pas un problème et c'est un vice comme un autre. Je connais un excellent restaurant dans un certain quartier de Paris, qui propose une nourriture qui tient franchement au corps. Cela n'enlève rien à sa qualité. La patronne qui a l'accent, le cuistot tatoué et débonnaire, le patron Hell's Angel, ça vous pose une ambiance.
Pourquoi les gens vont dans des grands enseignes ? Parce que c'est leur zone de comfort. Aucun risque, aucune différence entre un Mac-ceci à Rouen et un Mac-ceci à Bordeaux. Bref, aucune
humanité. Le formatage, c'est la graine du totalitarisme, du clônage, de Gattaca, etc. Oui, je suis au bord du point Godwin, et alors ?
Aujourd'hui, cela fait plus de dix années que je n'ai pas mis les pieds dans un Mac ou un Quick. Donc l'excuse du "j'en mangeais quand j'étais petit" évoquée par Dje, c'est ... une excuse. Ou t'y vas et t'assumes, ou tu choisis d'arrêter. Visiblement, ce qui t'inquiète c'est plus tes accès de gloutonnerie, bon claquos bien de chez nous inclus, que ce que tu manges en général.
Il y a une piste simple (et je vais encore sortir mon Christophe André illustré) : on mange pour compenser. A court terme, la graisse et le sucre sont des exhausteur de goûts, des anti-dépresseurs et des euphorisants. Le fameux "plaisir" évoqué par Dje. Mais sur le long terme, se sont des dépresseurs, et des poisons. C'est bizarre que ça te prenne l'été, c'est plutôt l'hiver qu'on exagère sur la "richesse" des aliments. C'est peut-être à mettre en lien avec ton envie de tout plaquer, qui revient épisodiquement.
Et puis, au final, si tu prends pas de poids et que c'est seulement épisodique, où est le problème ?
PS : Il me semble que Smoothtalker a fait un blog sur sa perte de poids, non ?