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Modérateurs: animal, Léo

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By malkavens
#134086 En ce moment, je suis à Hong Kong. Je profite de ce pays étranger, pour moi, afin de me révolter (coup de pied ua c..). Je tiens à préciser que je parle de mon ressentit, d'où cette introduction.

Nightlife in Hong Kong.
A Hong kKng, pour sortir, c'est pas bien compliqué. Il y a 3 endroits, tous fréquentés par beaucoup d'expatriés, mais pas le même style. Si vous voulez sortir dans des lieux fréquentés par l'autochtone...bah y en a pas car les Hongkongois ne sortent pas où dans ces trois lieux.

Le premier est Wan Chai
Alors Wan Chai c'est...comment dire...un peu le red district de Hong Kong. Les bières sont les moins chères, tu as un bar à hotesse tous les trente mètres et il est fréquent de croiser un couple qui serait surprenant ailleurs mais qui, ici, est classique: l'anlophone de plus de 50 ans bourré, ne marchant pas droit soutenu par la petite philippine de 30 ans de moins que lui et qui s'apprête, après l'avoir fait boire toute la nuit, à terminer chez sa pêche du soir moyennant 200€ enfin si lui se souvient d'avoir négocier cette somme sinon ça peut aller plus haut.

Le second est Lan Kwai Fong
Là nous sommes dans le lieu des middle classes ou backpackers. Le client à de l'argent mais pas trop non plus. Il est là pour se mettre une tête avec ses potes et draguer au passage la chinoise qui, elle, vient ici pour se faire payer des verres à l'oeil mais elle rentrera toujours sagement, seule, chez elle. La plupart des bars donnent pignon sur rue mais il faut aussi savoir lever la tête à Hong Kong pour trouver de bonnes surprises avec terrasse et pas bondé comme peuvent être la plupart des établissement du rez de chaussée. C'est là aussi que tu commence à te fracturer l'oeil face au combat entre les jupes de plus en plus courte.

Le troisième, mon préféré, est Soho.
Quand tu arrives à Soho, la première chose qui te frappe c'est l'odeur d'argent qui y traîne. Eh oui, ici c'est le lieu des jeunes cadres riches et ça se voit. Enfin, plutôt, et ils le montrent en même temps ils auraient tord de s'en priver. Les bars classes succèdent et restaurant se voulant haut de gamme (on a mangé dans une enoteca et c'est vrai que c'était rudement bon). Mais le vrai sport national, c'est celui qui se montrera avec la plus belle asiatique à son bras et, là, ce n'est pas l'oeil que tu te fractures mais les deux yeux avec en prime des larmes d’apitoiement sur toi-même. Mais c'est aussi ici que tu peux trouver un pastis à Hong Kong ce qui n'est pas simple. Au final après que tu es bu pour au moins 50€ de boisson, que tu as pleuré toutes les larmes de ton corps et que ta confiance en toi est au plus bas, eh bien tu retourne à...Wan Chai.
Pourquoi? Parce que là tu va t’asseoir dans un bar qui passe un match de foot, un concert live (le groupe est bon mais c'est trop fort) et que tu peux mater tranquillement la Philippine, Thaïlandaise ou Malaisienne habillé supra sexy et mignonne. En plus, tu te fais abordés et tu peux jeter et ça c'est bon pour faire remonter en flèche son ego mais surtout ne jamais finir la soirée avec car si tu ne maîtrise pas ton côté je t'offre un verre, je bois, je t'offre un verre, je bois, je te plote, je bois...eh bien tu risque te terminer comme les fantômes qui errent la nuit ici. (cf. premier chapitre Wan Chai)
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By malkavens
#134090 Le problème ici à Hong Kong, mais c'est sûrement la même chose dans le reste du monde, c'est que lorsque tu n'as ni l'argent du cinquantenaire qui passe sa main arborant fièrement une alliance sur sa voisine de 30 ans sa cadette, qui doit avoir l'âge de sa fille, ni la belle gueule du surfeur blondinet qui brosse ses dents au tipex tellement elles sont blanches, et qu'en plus, tu es un handicapé de la drague quelque soit la langue dans laquelle tu la pratiques, c'est que ton cerveau réagit toujours cinq minutes après une possibilité évanouie.
Par exemple, imaginons (5 minutes après donc): une anglaise, moyenne physiquement, à l'haleine assurément alcoolisée même si on ne la sent pas (mais ça se voit) vient à te dire
- I love your glasses...
là on prend le train en marche, on s'accroche à l'appat lancé vers le nageur...
- Really? Thank you. My name is...mettons par facilté...C. (avec un regard de braise)
- Hi C, nice to meet you. My name is Juliet (célèbre caractère de W.S.) and where you come from?
- (Avec mystère) somewhere between paradize and hell...
et là tout devrait s'enchaîner à merveille car là il y a répartie!
Revenons à une réalité plus terre à terre.
Une anglaise disais-je:
- I love your glasses...
- Thank you. (avec sourire bête)
et...plus rien. On détourne la tête pour se replonger dans le cirque des gens saouls dans la rue, assurément plus intéressant à ce moment précis. C'est sûr que l'autre qui s'endort sur le trottoir ou le mec déguisé en je ne sais quoi comptant des cure-dents sur la route sont bien plus intéressant que cette patentée voisine cherchant à créer un contact avec son voisin aux belles lunettes...
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By malkavens
#134170 Un bar de Wan Chai, je me pose vers 23h. Après avoir commander une bière, je me trouve une place, un peu en arrière, avec une vue imprenable vers le bar sur lequel se déhanchent plusieurs demoiselles. Le spectacle est intéressant, quelques prétendants tentent de faire leur trou sur le zinc mais sont rapidement découragés. De mon côté, j'aperçois sur ma gauche une jeune femme vêtue de blanc et rouge. Elle a un faux air de Kate Winslet et m'intrigue. Je lui lance deux regards qu'elle semble intercepter mais je n'en suis pas sûr. Jusqu'au moment où elle vient vers moi et se présente:
- Hi, i'm M from Chester
- I'm C from France.
Je ne m'étais pas tromper, elle a une vague ressemblance avec Kate Winslet. De près la demoiselle m'apparaît un peu ivre.
- Where you come from? me fait-elle
- I'm from France, Paris.
Avec le bruit, l'anglais (je ne suis pas très bon) et l'alcool, les mots doivent se répéter. Elle m'invite à rejoindre son groupe d'amis un peu plus loin. Là, je rencontre deux gars, l'un de Manchester, il me semble, et l'autre du Zimbabwe. Le temps que je me présente et fasse une courte conversation par politesse, M s'était envolée afin de danser avec un autre de mes congénères. Je n'aurais peut-être pas dû parler avec ses amis et me concentrer sur elle ou, peut-être, n'était-ce pas une ouverture mais seulement un élan de gentillesse en me voyant, seul avec autour d'une table.
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By malkavens
#134281 Vendredi dernier. Je sors dans un bar vers les 22h où j'apprends que la corona est à 1€ jusqu'à minuit. Je m'en enfile quelques unes en regardant le spectacle donné par quelques demoiselles sur le bar. On trouve toujours des jeunes femmes prêtent à se montrer sur un bar, ici, c'est agréable. Minuit passé de peu, je trouve à m’asseoir sur une banquette. Devant moi, trois hommes parlent avec deux petites asiatiques mais ne restent pas longtemps. Alors, elles se mettent à danser toutes les deux sans trop de conviction.

L'une d'elles m'aperçoit et me lance un sourire. Honnêtement, je préfère sa collègue. De plus, elles me paraissent jeunes. Mais bon, je fais en sorte de laisser un espace où s’asseoir sur ma droite. Celle qui a jetée coup d’œil vers moi finie par s'approcher et vient me parler à l'oreille... Avec la musique, trop forte, je ne comprends pas trop ce qu'elle me demande mais je lui dis que je viens de France. Elle sourit et me reparle à l'oreille. Je ne comprends toujours pas et le lui fais comprendre. Elle s'éloigne et finie par partir avec son amie. Pour le coup, après réflexion, je pense qu'elles étaient juste là pour se faire payer des verres par un "expat" mais, bon, je ne serai jamais vraiment certain de cela.
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By malkavens
#134398 Lundi dernier, prenant en compte le temps gris mais sans pluie, je me lance à l'assaut de Lamma Island, petite île au large de Hong Kong. Après 30 minutes de ferry, commence une marche de 4h autour de l'île avec mes écouteurs collés aux oreilles. Je suis surpris du monde et de la manière dont les femmes s'habille pour marcher. C'est plutôt...sexy, il y en a même en talon. Je marche plus vite que la plupart donc je dépasse pas mal de personne. A un moment, je suis bloqué derrière une femme habillée d'un short court en jean qui laisse voir d'agréables longues jambes. Elle porte une chemise un peu transparente et légèrement ouverte sur le dos. Je dois dire que la vue est agréable. Je finis par la dépasser et m'arrête un peu plus loin pour prendre une photo. Elle s'arrête pas loin de moi afin de capturer le paysage à son tour. Ça me permet de voir son visage. Elle doit avoir entre 35 et 40 ans et n'est pas désagréable. Sa photo finie, elle repart. Nos regards se croisent sans plus.

Je reprends ma route, la dépasse de nouveau et, après 30 minutes de marche, m'arrête sur un site munie d'une belle vue. Je prend ma photo et repars alors que, dans l'autre sens, arrive la femme. On se croise, regard, léger sourire. Ma ballade reprend. A un moment, je vois un chemin partir du sentier tracé et qui descend vers une sorte d'autel. Je le prends, descends quelques marches et me trouve un joli cadre à shooter. En revenant sur mes pas afin de reprendre le bon chemin, je croise une nouvelle fois cette femme. Nos visages ne peuvent s'empêcher d'esquisser un sourire franc de cette coïncidence.

On the road again, j'arrive vers la fin de la marche, je suis trempé de sueur comme vous pouvez vous en douter. Encore une fois un chemin s'écarte de la route principale et annonce une plage un peu plus loin. L'idée de me tremper les pieds dans l'eau m'attire, j'y vais. Il faut bien 10 minutes pour atteindre le sable. Il n'y a personne mais la plage n'est pas très belle. Je rebrousse rapidement chemin. Immanquablement, à la moitié de celui-ci, apparaît cette femme. Cette fois le sourire est affiché clairement des deux côtés à la différence que, là, elle m'interpelle:
- Is there a beach around here? (Y a-t-il une plage par ici?)
Je suis un peu décontenancé.
- Yes, you go...euh...tout droit...euh...yes, follow the path and you find the beach. (Oui, vous allez, euh..suivez le chemin et vous trouverez la plage.), lui dis-je en souriant.
- Ah, ok, me fait-elle.

Mécaniquement, je remets mes écouteurs et repars dans mon trajet. J'ai eu encore 2h pour réfléchir à la chose. Et une fois encore, je me suis demandé si j'avais manqué quelque chose ou si, le fait que cette femme m'est adressé la parole, était juste une coïncidence (Elle cherchait peut-être son chemin). Il faut savoir que j'avais tout le long mes lunettes de soleil et mes écouteurs, ce qui fait que je n'étais pas très accessible. Peut-être aurais-je dû l'accompagner vers la plage afin de marcher ensemble. Peut-être que mon esprit me joue des tours, je ne sais pas...

Je m'étais dit que, si au retour nous étions dans le même ferry et que nous nous croisions de nouveau, je tenterai de faire la conversation mais, évidemment, elle n'était pas là.
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By animal
#134402 [quote="malkavens"]Je m'étais dit que, si au retour nous étions dans le même ferry et que nous nous croisions de nouveau, je tenterai de faire la conversation mais, évidemment, elle n'était pas là.
Ca aurait été trop tard de toute façon, il faut battre le fer pendant qu'il est encore chaud.
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By malkavens
#134617 Vendredi dernier, je sors avec un ami. Ce soir là, l'ambiance n'est pas folichonne si bien que,vers minuit, mon camarade de route rentre chez lui rejoindre sa femme. Moi je décide de rester, j'ai encore mon verre à finir. Mon compagnon de sortie a à peine mit le pied dehors que 4 demoiselles montent sur le bar et font monter l'ambiance d'un cran. Evidemment, aucune n'est à mon goût mais ça me donne un petit coup de boost et je décide, pour continuer ma soirée, de trouver un bar dansant.

Je trouve une rue qui me semble être la bonne et entre dans un premier bar. Après avoir commander une bière, le constat est là, c'est l'échec. Ce n'est pas le lieu recherché. Celui-ci est plutôt un des bars où la femme asiatique vient rechercher l'anglophone saoul prêt à lui payer des verres voir plus. Je termine ma boisson et ressort à l'air libre à la poursuite de mon but.

En passant devant deux portes battantes en bois, je m'arrête intrigué par le nom de ce lieu: "From dusk till dawn". C'est le titre anglais du film "Une nuit en enfer". En tant qu'ancien étudiant en audiovisuel j'y vois un clin d’œil du destin et m'y engouffre. C'est un bar dansant, assez grand avec un groupe live jouant une musique allant des années 80 à actuelle. Je me commande une bière au bar, me pose non loin pour regarder la foule qui se déhanche sur la piste et imagine les histoires de chacun. Après 15 minutes d'observation, arrive un groupe de trois personne: un indien et un européen accompagnés d'une asiatique (thaïlandaise?) à tomber par terre. Je précise que je suis en jean, basket, tee-shirt, rien d'habiller. Les trois se dirigent vers le bar et passent commande juste à coté de moi. Là, premier croisement de regard avec la jeune femme, accompagné d'un sourire. Un signe de politesse d'après moi.

Mes yeux repartent errer dans la foule mais je ne peux m'empêcher de tourner mon regard vers la demoiselle. Paf! Deuxième croisement entre nous, sourire appuyé cette fois. Les boissons du groupe arrivant, et ne croyant pas trop à mes chances, je m'écartent un peu plus loin, dans un coin plus reculé. Les trois se posent dans ma diagonale droite à la portée de deux bras.

Il est maintenant deux heures du matin, la soirée bat son plein. L'Asiatique discutent avec ses acolytes et, moi, je profite de l'ambiance, seul tout en tournant la tête, de temps en temps, vers la jeune femme. Dans son groupe arrive un troisième larron paraissant avoir le portefeuille bien garni, d'ailleurs la belle discute maintenant plus avec lui qu'avec les deux autres mais, encore une fois, lorsque je regarde vers elle, nos yeux se croisent. Survient alors ce que j’appellerai le jeu du "mime".
Alors que la jeune femme discute avec le dernier arrivant, je parviens à plus ou moins à créer une connexion. Elle s'écarte légèrement de son groupe, ses prétendants discutent ou du moins tentent de discuter avec elle alors que nous communiquons tous deux par signes. Alors c'est un peu floue dans mon esprit mais, en gros, je demande (le tout se passe en gestuelle.):
M - si la soirée se passe bien?
E - Oui.
M - Si elle est en couple avec un des gars?
E - Non.
M - Je lui dis qu'elle traîne avec eux pour leur argent.
E - Non. (sourire).
Là, elle me tend son verre afin de trinquer, ce que je fais. Puis, je lui souris et me replonge dans la vie des autres laissant les trois hommes, qui me gratifiaient de leurs regards "casse-toi", reprendre la conversation avec la demoiselle.

Mais, bien sûr, je ne pouvais m'empêcher de revenir à elle et cette dernière était toujours tournée vers moi. Délaissant un peu ses "amis", la jeune femme me fait le signe de venir à elle. Je lui réponds non de la tête et lui fait comprendre, par un geste, que c'est à elle de venir. Le jeu dure comme ça 5 minutes jusqu'au moment où elle laisse tomber ses compagnons et vient à moi...

Alors imaginez: nous sommes dans un lieu bruyant, on doit parler Anglais (dont je ne suis pas le meilleur spécialiste), une magnifique créature, que je "vole" au nez et à la barbe de trois hommes, vient à moi et se pose au niveau de mon oreille gauche, oreille atteinte de surdité. Autant dire que je ne suis pas aidé.
Enfin, bon. Nous parvenons plus ou moins communiquer. Je suis incapable de me souvenir de la conversation surtout que je suis persuadé que je n'ai rien compris à ce qu'elle me disait, vu que je lançais des yes ou no selon les expressions de son visage mais ça semblait bien se passer.
Je ne sais pas comment c'est arrivé sur le tapis mais elle me demande mon numéro de téléphone. Là, moment de solitude, je ne le connais pas. Oui, à Hong Kong, j'ai un téléphone qu'un ami m'a prêté. Je lui explique que je viens d'arriver et que c'est un téléphone que l'on m'a prêté donc je ne connais pas le numéro (erreur?). Je lui demande alors le sien. Là, elle me tend son portable et me montre deux numéros à prendre (bizarre...). Je lui demande si les deux numéros sont à elle, elle me répond que oui. Je les notes. Puis, elle me dit quelque chose, je fais yes au petit bonheur la chance mais fait la moue et s'en va.
J'attends cinq minutes, je ne la vois pas revenir alors je vais aux toilettes et pars en me demandant si j'ai dis une bêtise.

En y réfléchissant, même si je lui avais donné mon numéro sans prendre les siens, si elle avait appelé, je n'aurais rien entendu car le haut-parleur du portable prêté ne marche pas. Je ne peux communiquer que via texto.

En tout cas cette soirée me laisse mitigé. En effet, d'un côté j'ai réussi par un jeu de regard à amener la femme que je voulais vers moi en l'arrachant à son groupe de trois prétendants. D'un autre coté, je suis rentré seul en ayant l'impression, par incompréhension de langage, d'avoir raté un truc. De plus, je ne peux m'empêcher de me dire qu'elle est venu vers moi pour l'argent. Car Hong-Kong étant ce qu'elle est, ici, tout les européens sont censés avoir de l'argent même s'ils n'en n'ont pas l'air.
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By malkavens
#135535 Il est étonnant de voir à quel point l'esprit peut se libérer loin des contraintes habituelles du train-train quotidien. Lors de mon voyage à Hong Kong, je n'ai pas eu peur d'essayer d'attirer le regard de cette jeune femme qui me plaisait, même si cela reste un regard "physique". Même si cela ne marchait pas, la crainte du regard de dédain ne m'effleurait même pas l'esprit car ce dernier se sentait léger et libre à la manière du rêve où l'on se sent flotter entre les nuages. Qu'il est bon de sentir que l'on intéresse l'être visé. Qu'il est rassurant de pouvoir gonfler son orgueil malgré l'échec et de se dire que la prochaine fois je ne répéterai pas les mêmes erreurs. Oui, mais voilà, un voyage a pour vocation de s'arrêter à un moment donner. Celui à Hong Kong s'est arrêté voilà une semaine et demi et, j'ai l'impression de retrouver les barrières "d'antan".
Était-ce la langue étrangère ou le fait de savoir que mon temps en ce lieu lointain était compté qui m'a donné cette capacité à ne pas se poser de questions (les mauvaises questions), peut-être...
Le fait est que, de retour dans la ville de mes petites habitudes, mon esprit s'est alourdi. Je me renferme et n'ose plus. L'excuse de la langue n'existe plus et l'impression de jugement en est bien plus forte. Si il y a longtemps que j'ai abandonné l'idée que Cupidon me trouve, j'espère au moins retrouvé le souffle qu'Hermès m'a donné lors de mon escapade Asiatique.
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By Lex'ode
#135536 Maintenant que tu es rentré tu dois probablement avoir des images plein la tête, à ta place j'essayerai de profiter de cette expérience un maximum à partir de maintenant.
C'est super d'avoir partagé ça, j'ai voyagé dans ton journal ! Introverti peut-être mais tu sembles au courant des principes de base de la séduction, j'ai l'impression que la seule chose qui manque c'est la prise de risques dans tout ça.
Je pense qu'il faut mettre à profit ce voyage avant que tes habitudes ne reprennent totalement le dessus. Tu peux te rendre intéressant en évoquant ton voyage. Et surtout concrétiser car la barrière de la langue n'est plus et que tu peux assurer avec les moyens de communication confortables d'ici.
Bonne chance :D
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By animal
#135542 A force de parler à des filles de plus en plus jolies, j'ai fini par comprendre une chose toute conne qui a changé radicalement ma manière d'aborder: Hors toute autre considération, je suis quelqu'un de sympa et c'est agréable de discuter avec moi, donc pourquoi quelqu'un refuserait de le faire? Idéalement, tu dois finir par tellement l'intégrer que tu en es surpris les rares fois où quelqu'un te repousse vraiment. Mais au lieu de le prendre sur toi, tu te dis que le problème vient peut-être de l'autre, dont tu ne sais rien.

Tout con, mais ça change tout dans ta manière d'être.
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By malkavens
#135586 Merci Lex'ode, c'est vrai que ça a été une bonne expérience sur laquelle je dois rebondir et qui dois m'apporter un plus ici.
[quote="animal"]Hors toute autre considération, je suis quelqu'un de sympa et c'est agréable de discuter avec moi, donc pourquoi quelqu'un refuserait de le faire? Idéalement, tu dois finir par tellement l'intégrer que tu en es surpris les rares fois où quelqu'un te repousse vraiment.
Très bon conseil. Ça va devenir une sorte de mantra pour moi afin de m'aider à faire exploser les barrières qui me bloquent ici alors que dans des pays étrangers, ce n'est pas le cas.

Merci à vous deux
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By malkavens
#135623 Je ne m'étais pas rendu compte de ça, enfin, pas encore. Je suis un AFC, un drogué d'une jeune femme qui gravite autour de moi. Ce soir, j'ai décidé de couper les ponts avec elle, et ce n'est pas la plus dur. Le plus compliqué, c'est la lutte avec soi-même. La phrase insidieuse qui vous donne envie d'avoir le dernier mot alors que ça ne sert à rien.
Je ne comparerai jamais ça à une sorte de sevrage d'une drogue dure mais , mon état est peut-être le même: Envie de la voir, envie de la contacter, envie d'une dose qui ne me sera que destructrice mais une envie quand même.
Tout s'est fait par textos, je sais, ce n'est pas le summum du courage mais, le fait est que la finalité est la même. J'ai balancé mes frustrations, elle a retourné ses "bonnes réponses". Peut-être le sont-elles mais je me suis convaincu que non.
Il est 23h, et mon cerveau est en ébullition. Ce soir je sèvre, mais je ne sais pas si je vais gagner.
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By malkavens
#135961 Ce week-end, j'ai eu le mariage de ma sœur. ON dit toujours que les mariages sont une possibilité de rencontre. La réponse est oui et non selon les personnes présentes. Il s'avère que, là, se trouve la nièce de mon beau-frère, jeune femme que j'avais déjà croisé auparavant. Tout de suite, d'après mon ressentit, nous nous étions bien entendu et trouvions en chacun de nous des points communs. Je précise qu'elle a 22 ans et que j'en ai 13 de plus qu'elle. Lors de ce fameux mariage, en discutant avec mon jeune cousin, célibataire depuis peu, celui-ci, portant ses 21 ans, témoigne de son intérêt pour la jeune fille.

Je ne tiens pas à jouer, de plus la relation familiale (nièce du mari de ma sœur) me semble conflictuel. Mais, dès que nous pouvons discuter le feeling me semble là. Cependant, elle discute aussi avec ce cousin.

Pour moi, AFC de base, il est difficile de décrypter quoique ce soit, chaque geste me semblant significatif, chaque regard me donnant l'impression de lancer un message subliminal (il parait que les timides ont l'impression que tout le monde les regarde, ce que je veux bien croire).

Habitant la même ville, j'ai bien pensé l'invité à prendre un verre ou autre tous les deux mais l'échec enrênerait sûrement quelques soucis familiaux. Quelle part de risque peut-on donner à une impression? Celle-ci n'est-elle pas dû aux scories de l'AFCisme que je tente de juguler?
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By animal
#135966 Si tu as un doute, c'est que tu as mal fait ton boulot au moment de la rencontre, tu n'as pas essayé de la faire se projeter dans un éventuel RDV avec toi pour voir si elle rentre dans ton jeu. Forcément, sans pouvoir jauger réellement de son intérêt, c'est un peu plus casse-gueule...