- Mar Mai 07, 2013 12:18 am
#133686
Trouver sa moitié et vieillir avec elle.
Voilà comment on pourrait résumer grossièrement le plan de vie affectif d'une bonne partie de l'humanité.
Trouver cet autre complémentaire, pourquoi pas se reproduire en passant, puis après l'éducation des marmots et les grands projets, s'ennuyer doucement à deux en attendant la fin.
Sauf que voilà, cet autre ne sera jamais vraiment complémentaire, ni vraiment unique d'ailleurs. Mais même en jetant à la corbeille ces vieux idéaux, certains s’imaginent quand même finir leurs vieux jours avec leur régulière, celle qui partagerait leur vie depuis nombre d'années, et si possible la même que celle qui aura enfanté.
Reste donc de cet idéal d'amour, ni la fusion parfaite (ni la complémentarité) ni l'unicité (elle m'était destinée) mais seulement l'ennui à partager : on s'aime mais qu'est-ce qu'on se fait ch*** !
Quand on est plus jeunes, il y a un palliatif facile à l'ennui : le sexe.
Qui dit sexe dit désir. Mais rapprocher "désir" de "vieillir" ne me parait pas pouvoir se faire sans un minimum d'effort.
Effort et désir : oxymore.
Je me rappelle d'une quadra que j'ai rapidement fréquentée. Passé le cap du beau visage et du fantasme qu'on connait, sauter le pas avec un corps qui a commencé sa décadence demande un peu de volonté.
Comment peut-on désirer sa femme passées quelques dizaines d'années ?
Le désir est-il complètement effacé par l'affection ou certains couples arrivent encore « à se monter dessus » comme dirait Luchini ?
Et n'est-ce pas normal de tomber justement dans une forme d'apathie sexuelle ?
Que penser de ces vieux crooner croulants comme Johnny Halliday ou Jean-Marie Bigard qui se remarient en gagnant 30 ans sur leur nouvelle épouse ?
Voilà comment on pourrait résumer grossièrement le plan de vie affectif d'une bonne partie de l'humanité.
Trouver cet autre complémentaire, pourquoi pas se reproduire en passant, puis après l'éducation des marmots et les grands projets, s'ennuyer doucement à deux en attendant la fin.
Sauf que voilà, cet autre ne sera jamais vraiment complémentaire, ni vraiment unique d'ailleurs. Mais même en jetant à la corbeille ces vieux idéaux, certains s’imaginent quand même finir leurs vieux jours avec leur régulière, celle qui partagerait leur vie depuis nombre d'années, et si possible la même que celle qui aura enfanté.
Reste donc de cet idéal d'amour, ni la fusion parfaite (ni la complémentarité) ni l'unicité (elle m'était destinée) mais seulement l'ennui à partager : on s'aime mais qu'est-ce qu'on se fait ch*** !
Quand on est plus jeunes, il y a un palliatif facile à l'ennui : le sexe.
Qui dit sexe dit désir. Mais rapprocher "désir" de "vieillir" ne me parait pas pouvoir se faire sans un minimum d'effort.
Effort et désir : oxymore.
Je me rappelle d'une quadra que j'ai rapidement fréquentée. Passé le cap du beau visage et du fantasme qu'on connait, sauter le pas avec un corps qui a commencé sa décadence demande un peu de volonté.
Comment peut-on désirer sa femme passées quelques dizaines d'années ?
Le désir est-il complètement effacé par l'affection ou certains couples arrivent encore « à se monter dessus » comme dirait Luchini ?
Et n'est-ce pas normal de tomber justement dans une forme d'apathie sexuelle ?
Que penser de ces vieux crooner croulants comme Johnny Halliday ou Jean-Marie Bigard qui se remarient en gagnant 30 ans sur leur nouvelle épouse ?
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.