Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By Jeff!
#76777 Figure-toi que pour ce qu'elle sait apprécier l'habit masculin, elle sera de toute façon toujours comblée au-delà de ses espérances, avec moi – autre facteur qui n'incite pas à de vains efforts au quotidien que j'ai tort de ne consentir guère que pour elle, la petite aveugle. Et puis, j'étais trop occupé pour me consacrer à de la façade qu'elle ne voit même pas – à préparer mon futur dream-job, tiens, comme quoi le sacrifice n'est pas bien gros.
Mais vous savez comment c'est, l'égo, on l'aime bien doré, et puisque les fringues que l'on porte conditionnent malheureusement notre état d'esprit comme celui de nos interlocuteurs... je me dis qu'après une période de laisser-aller tout relatif, du reste, une petite cure d'élégance bien frivole viendrait à point.
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By Shakespeare
#76785 Le plus dur en séduction c'est de commencer à changer vraiment et de commencer à agrandir sa zone de confort.
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By Nespresso
#76842 Mouarf, pas d'accord du tout.
Au début tout va très vite, rien de difficile, on progresse très rapidement, et on a tendance à se prendre pour Casanova (à tort).

Ca, tu le veux ou tu le veux pas

Le plus dur pour moi, c'est après des mois voire des années d'efforts, de temps et d'argent. Quand on remarque qu'on avance plus et qu'on est pas aussi bon qu'on le croyait jusqu'alors. Grosse remise en doute, sentiment d'avoir perdu des années.
Puis on en sort plus fort et plus construit :) .
By Cyril
#76876 Bravo Lito, il est génial ce petit sondage, il permet d'illlustrer parfaitement la succession des différentes étapes et les écueils auxquels l'aspirant séducteur est un par un confronté...

Au début, il s'agit tout simplement de réapprendre à aller vers l'autre, d'acquérir un comportement simplement sociable, de pouvoir initier la conversation avec tout un chacun à propos de tout et de rien...

Puis vient la difficulté à sexuer, qui consiste quelque part à exprimer, verbaliser son intérêt et révéler, avec subtilité, ses intentions.

Ensuite vient le moment où il faut sauter le pas, réussir à embrasser, soit abandonner la parlotte et passer à l'action.

L'étape suivante est primordiale, puisqu'il s'agit de l'objectif principal de la démarche, celui qui a fait tilt dans le cerveau à l'instant où il l'a croisée, c'est à dire la convaincre de coucher avec lui : accepter d'atteindre son objectif, préparer le terrain, déjouer ses pièges...

Et comme ça n'est jamais (sauf exception) la première la bonne, il faut recommencer. Les succès s'enchaînant, d'abord aléatoirement, puis régulièrement, il ne comprend pas pourquoi certaines refusent, pourquoi "ça" ne marche pas avec elles. Et l'on voit venir l'étape suivante, l'acceptation que non, on ne peut pas séduire n'importe quelle fille, il y en aura toujours une pour dire non, que l'on a un "plafond" de séduction.

Ensuite viendra un moment de lassitude. Il est blasé, veut prendre un peu de recul par rapport à la séduction. "Tout ça pour ça", "Le jeu n'en vaut pas la chandelle". Il réfléchit sur le bien-fondé de sa démarche, les résultats obtenus, et priorise finalement d'autres centres d'intérêt.

Enfin, il comprend que la séduction n'est qu'une part, importante certes, mais non prépondérante de lui-même, délibérément mise en avant, marketée, une sorte de vitrine idéale. Mais comme dans tout magasin, il y a ce qui est mis en vitrine, et le reste, pas forcément aussi superbe, aussi valorisant, aussi intéressant. Pour augmenter son plafond, il n'a alors qu'une seule solution : il faut qu'il augmente sa valeur réelle, intrinsèque. D'où son engouement, renouvelé, pour le travail, et celui, plus récent, pour le lifestyle... Et finalement, c'est peut-être ça, le plus difficile, car le plus exigeant et nécessitant une vision à plus long terme : augmenter sa valeur réelle.

Et vous, où en êtes-vous ? :D
By Tgaud
#76878 Petit malin, après un post pareil, que veux tu qu'on ait à rajouter ?

T'as bien choisi tes mots, c'est exactement le constat que je fais.
(sans pour autant avoir touché les sommets de la séduction, loin de là).
By -Florian-
#76886 [quote]Au début, il s'agit tout simplement de réapprendre à aller vers l'autre, d'acquérir un comportement simplement sociable, de pouvoir initier la conversation avec tout un chacun à propos de tout et de rien...

Après deux semaines de « théorie », j’ai essayé de mettre en pratique ce que j’ai pu apprendre sur ce site. Après plusieurs échecs (elle est mignonne, bon j’y vais, attends qu’est ce que tu vas dire ?, aie trop tard…), j’ai réussi à aborder deux demoiselles (réussir = je leur ai parlé, c’est tout).

Suite à ça j’ai l’impression d’avoir déjà un peu changé dans mes relations avec les inconnus de la vie de tous les jours. Je rebondis sur ce que disent deux mecs dans le train, je parle de la météo avec une vieille dans la file d’attente du supermarché…

Je suis donc totalement d’accord avec la première difficulté : apprendre à devenir sociable avec tout un chacun. Voila ou j’en suis actuellement, et je pense être sur la bonne voie.
By SunLove
#76950 [quote="Cyril"]Bravo Lito, il est génial ce petit sondage, il permet d'illlustrer parfaitement la succession des différentes étapes et les écueils auxquels l'aspirant séducteur est un par un confronté...

Au début, il s'agit tout simplement de réapprendre à aller vers l'autre, d'acquérir un comportement simplement sociable, de pouvoir initier la conversation avec tout un chacun à propos de tout et de rien...

Puis vient la difficulté à sexuer, qui consiste quelque part à exprimer, verbaliser son intérêt et révéler, avec subtilité, ses intentions.

Ensuite vient le moment où il faut sauter le pas, réussir à embrasser, soit abandonner la parlotte et passer à l'action.

L'étape suivante est primordiale, puisqu'il s'agit de l'objectif principal de la démarche, celui qui a fait tilt dans le cerveau à l'instant où il l'a croisée, c'est à dire la convaincre de coucher avec lui : accepter d'atteindre son objectif, préparer le terrain, déjouer ses pièges...

Et comme ça n'est jamais (sauf exception) la première la bonne, il faut recommencer. Les succès s'enchaînant, d'abord aléatoirement, puis régulièrement, il ne comprend pas pourquoi certaines refusent, pourquoi "ça" ne marche pas avec elles. Et l'on voit venir l'étape suivante, l'acceptation que non, on ne peut pas séduire n'importe quelle fille, il y en aura toujours une pour dire non, que l'on a un "plafond" de séduction.

Ensuite viendra un moment de lassitude. Il est blasé, veut prendre un peu de recul par rapport à la séduction. "Tout ça pour ça", "Le jeu n'en vaut pas la chandelle". Il réfléchit sur le bien-fondé de sa démarche, les résultats obtenus, et priorise finalement d'autres centres d'intérêt.

Enfin, il comprend que la séduction n'est qu'une part, importante certes, mais non prépondérante de lui-même, délibérément mise en avant, marketée, une sorte de vitrine idéale. Mais comme dans tout magasin, il y a ce qui est mis en vitrine, et le reste, pas forcément aussi superbe, aussi valorisant, aussi intéressant. Pour augmenter son plafond, il n'a alors qu'une seule solution : il faut qu'il augmente sa valeur réelle, intrinsèque. D'où son engouement, renouvelé, pour le travail, et celui, plus récent, pour le lifestyle... Et finalement, c'est peut-être ça, le plus difficile, car le plus exigeant et nécessitant une vision à plus long terme : augmenter sa valeur réelle.

Et vous, où en êtes-vous ? :D

Tellement vrai. Mais pour ce qui est de constater vos limites, lorsque vous prenez l'initiative d'augmenter votre valeur réelle, vous ne passez pas par une sale période sur le plan psychologique ?

Pour moi les plus dures étapes furent de constater, à quel point le physique, l'allure et l'apparence étaient importantes en séduction (je parle pas uniquement de femmes mais globalement avec tout le monde).

Lorsque je me sentais beau, mes mots, mes routines, mes gouts, mes passions devenaient subitement plus intéressantes. Et lorsque tu sais intérieurement que la seule chose qui ait changé en toi, c'était le look..tu te poses des questions sur "ta valeur réelle". Je sais pas si vous me suivez ou pas :D. Mais moi j'ai toujours cette impression, que je n' intéresse pas "réellement", car sans l'emballage, je n'ai pas autant de succès.

enfin bref, ce qui a été dur aussi au début, c'était luter contre la peur d'aborder. J'avais et j'ai toujours besoin, de passer un bon quart d'heure devant le miroir et de boire un shot de vodka avant de sortir.
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By Kick
#76961 Ce post, me fait penser à un condensé de tout ce qui ce dit sur ce site. Tout est résumé là.

:)


Je prêche pour ma paroisse, mais les limites en séduction sont seulement celles que l'on s'impose.

Cyril a parfaitement résumé la situation. Après j'irai plus loin dans son idée.
On a pas tous les mêmes objectifs, ni les mêmes attentes.
Certains veulent juste baiser
Certains recherche le grand amour
Certains veulent perdre leur pucelage
Certains veulent changer.
L'approche séductrice sera différente pour chacun. Et donc les difficultés seront différentes.
Le point clef est l'expérience, l'acquis et capitaliser dessus, savoir ce remettre en question et avancer, c'est un apprentissage long, pas si difficile que çà, mais tellement enrichissant, pour sois-même.

Rien ne me semble impossible, la seule chose que j'avais encore peu c'était les pensées limitantes. Et surtout, je n'étais pas moi-même.


J'ai deux citations qui me semble approprié ici

"Séneque"
[quote] Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.

Albert Einstein
[quote] La folie, c’est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent! "
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By Jeff!
#76962 Ne t'en fais pas, SunLove, pour la simple et bonne raison qu'une personne ne s'évalue pas à l'aune de ses résultats en matière de séduction. Faut quand même bien garder à l'esprit que cet art qu'on prône par ici est d'abord et avant tout une histoire de superficialité, d'apparences, une vanité au sens baroque du terme. Tu ne dois donc pas t'en préoccuper plus que ça, du moins pas sur un plan existentiel. Si vraiment notre valeur réelle importait au premier plan pour séduire, aucun de nous ne serait ici, et nous serions probablement en train de méditer la vacuité des êtres et des choses, à lire les œuvres complètes de Socrate et Confucius, tout en s'engageant dans une vie d'ascèse et de générosité et en écrivant des poèmes.
Bien que je force un peu le trait, comprends bien que tu n'as pas à t'inquiéter de ce qu'un meilleur look t'aide à séduire, puisque justement ce n'est QUE ça. Ta valeur réelle, elle est ailleurs – et ce n'est pas le fait de séduire dix ou quinze minettes en une soirée qui en est le plus révélateur.
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By Des Aix
#77037 [quote="Wicked"]La spontanéité. Une foutue tendance à vouloir encadrer un maximum le truc, que rien ne dérape de ce que je souhaite faire. Ouais jme fais des films quoi :mrgreen:

Mais je compte bien mettre fin à ce problème.

De même.
By SunLove
#77255 [quote="Jeff!"]Ne t'en fais pas, SunLove, pour la simple et bonne raison qu'une personne ne s'évalue pas à l'aune de ses résultats en matière de séduction. Faut quand même bien garder à l'esprit que cet art qu'on prône par ici est d'abord et avant tout une histoire de superficialité, d'apparences, une vanité au sens baroque du terme. Tu ne dois donc pas t'en préoccuper plus que ça, du moins pas sur un plan existentiel. Si vraiment notre valeur réelle importait au premier plan pour séduire, aucun de nous ne serait ici, et nous serions probablement en train de méditer la vacuité des êtres et des choses, à lire les œuvres complètes de Socrate et Confucius, tout en s'engageant dans une vie d'ascèse et de générosité et en écrivant des poèmes.
Bien que je force un peu le trait, comprends bien que tu n'as pas à t'inquiéter de ce qu'un meilleur look t'aide à séduire, puisque justement ce n'est QUE ça. Ta valeur réelle, elle est ailleurs – et ce n'est pas le fait de séduire dix ou quinze minettes en une soirée qui en est le plus révélateur.

Je comprend et je pense que le plus dur, c'est de s'accepter, d'accepter cette superficialité latente à tout rapport humain et de réaliser le fait, que quoique à ce qu'on aspire, on peut réaliser le changement, en s'en donnant les moyens.

Exemple concret: Pour socialiser le plus naturellement du monde, avec les personnes de ma tranche d'age, j'ai du adapter mon humour, mes centres d'intérêt, mes lectures et les séries, films et émissions que je regarde. Je m'intègre beaucoup plus facilement qu'avant et j'ai une vie plus active et excitante :twisted: .

Réellement, ce que j'ai fait et ce à quoi je me suis intéressé ne me motivait guerre pour le fond. Parler de philo, de socio, de psycho, de tango, d'histoire des religions, de guerres antiques et de rugby, c'est soulant pour les gens de mon age et de mon environnement direct. Donc j'ai accepté ce fait, et j'ai fait un effort pour m'y intégrer. ( totalement à l'encontre de l'esprit même de ce site, et de l'encouragement à devenir le prix, d'ailleurs le fait que je me suis adapté aux autres et non le contraire, fait que ma "frame" n'est pas bien intégrée et crée des dissonances)

Maintenant quand je rencontre, des personnes qui ont les mêmes sensibilités que moi, je remarque que je suis intéressant, mais qu'il me manque d'autres attributs pour mieux m'intégrer, le statu socio-professionnel, le fait d'être marié, l'âge...et d'autres choses, qui font que je dois évoluer pour changer de cadre.
Et retour à la case départ :) , ça ne me motive pas réellement, je le fais pour les autres (même si je le cache bien), pour plaire aux autres et ça crée une certaine dissonance.

Finalement, pour reprendre mon sujet favoris sur ce site, je suis un "low self estime extraverti" qui ne s'accepte pas réellement, et qui n'arrive pas à éprouver l'amour que lui porte autrui, parce que je connais la "duperie" qui est le vecteur de cet amour.

Voilà, finalement, le plus dur c'est de se séduire soi et pas seulement les autres.
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By Jeff!
#77418 Change de fréquentations, l'ami! Pas besoin de chercher du côté des vieillards pour tenir le genre de conversations que tu sembles rechercher. Je te le dis avec d'autant plus d'assurance qu'il s'agit typiquement de sujets qu'on peut aborder, mes camarades et moi-même, lors de nos soirées par ailleurs arrosées, enfumées, et très courues des personnes de bonne fréquentation. Les débats ont porté dernièrement sur la volonté de puissance chez Nietzsche, les diverses acceptions du mot art, notre projet de décorer notre squat' de monochromes que nous peindrions nous-mêmes (sans doute un orange et un rouge, on ne sait pas encore), les débats historiographiques sur l'histoire de la Russie au XIX°, le tout en écoutant de la bonne musique (et pourquoi pas du Gotan Project, quand je leur aurais copié mon CD). Ah, par contre, on parle plutôt foot que rugby, navré. Moyenne d'âge, pourtant: 19,5 ans.
Alors bien sûr, j'ai rencontré ces gens dans le cadre assez particulier d'une prépa littéraire, et je dois bien t'avouer qu'il m'a été difficile auparavant de partager ce genre de conversations avec autant de personnes à la fois: il m'a fallu beaucoup transiger avec les autres (ce qui, par ailleurs, est aussi une façon de s'ouvrir). Mais ça se trouve! Il suffit de chercher, et/ou de saisir les opportunités. Sur le Net, en particulier, j'ai pu rencontrer des gens très intéressants, notamment deux agrégatifs de philo avec lesquels j'ai longuement discuté. L'une des deux était une fille charmante, qui habitait à deux pas de chez moi. On s'est rencontrés quelque fois pour discutailler métaphysique. Quelques mois après, on était ensemble, et cette relation est sans nul doute l'une des plus enrichissantes qu'il m'ait été donné de vivre. Et la chance n'est pas la seule chose à avoir joué dans ces processus: ironiquement, c'est aussi pour avoir longtemps dû composer avec des gens pas bien folichons que j'ai pu me rendre d'autant plus intéressant auprès de cette fille avec qui nous avons tant en commun.
Bref, sache que c'est aussi à toi de rendre ta vie et tes fréquentations plus en adéquations avec ta "frame". Ce n'est pas quelque chose qui se fait passivement – en tous les cas pas dans ton cas.
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By Dimitri
#77429 [quote]ironiquement, c'est aussi pour avoir longtemps dû composer avec des gens pas bien folichons

N'étant pas musicien, j'arrête de composer. Surtout depuis que je constate combien la plupart des gens adorent qu'on leur indique le tempo, contrairement à ce qu'ils en disent.
By Mike_92
#77482 Le plus difficile ?

Composer avec son propre vécu et donc ses pertes d'illusions. Plus jeune, je ne me posais pas de question, ne cherchais aucune approbation et était parfaitement heureux. Car ce sont elles qui initiaient le contacte physique, je n'avais plus qu'a me fier à mon instinct pour savoir quand embrasser. D'où des relations saines...

Aujourd'hui, après des expériences douloureuses, je doute, donc je peine à passer du statut de connaissance à celui de partenaire... Je constate d'ailleurs que lorsque je ne cherche pas à plaire, je suis naturel, donc je mène la danse... Mais après, quand il faut passer aux choses plus sérieuses, j'ai la manie de me mettre la pression...
Et c'est là que le bas blesse : être léger et bien dans sa peau attire... Mais le poid du passé modifie notre comportement.

Thekick résume d'ailleurs très bien les possibles difficultés inhérentes à chacun...
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By Samus
#77572 Faire du street dans une ville méditerranéenne.. les belles filles ne peuvent pas marcher 10 mètres sans se faire aborder lourdement par les quelques frustrés du coin. ce qui à la longue crée des résistances. :?