Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

By FastForward
#77582 Ma plus grande difficulté est de prendre des risques, accepter le fait d'être attirer et assumer le rejet.
Le plus frustrant c'est que j'ai tout pour plaire et je le sait, mais du coup j'arrive pas à laisser mon égo de coté et je me dit qu'un mec aussi bien que moi ne peux pas rater ce qu'il fait.
Ce problème d'égo se réduit doucement avec le temps. J'ai essayé à une période d'aborder en masse mais je n'étais pas assez construit mentalement et les multiples rejet m'ont plus bloqué qu'autre chose.
A présent d'est un long travail sur moi-même qui me libérera.
By alexkid
#77625 Une particulière densité de vérités dans cette partie du forum !
[quote]Bien que je force un peu le trait, comprends bien que tu n'as pas à t'inquiéter de ce qu'un meilleur look t'aide à séduire, puisque justement ce n'est QUE ça cela me suggère le proverbe corrigé "L'habit ne fait pas le moine...Mais il y contribue tout de même puissamment !" C'est vrai que nous vivons dans un monde d'apparences...de prime abord, mais un bon look, on devrait toujours le choisir d'abord pour SE faire plaisir.

[quote]Le plus frustrant c'est que j'ai tout pour plaire et je le sait, mais du coup j'arrive pas à laisser mon égo de coté et je me dit qu'un mec aussi bien que moi ne peux pas rater ce qu'il fait. Ah, ce foutu ego c'est à la fois le meilleur ami et le pire ennemi de l'homme, il contribue à notre "self esteem" et nous fait craindre les râteaux (c'est mon cas toujours)

[quote]Change de fréquentations, l'ami! Pas besoin de chercher du côté des vieillards pour tenir le genre de conversations que tu sembles rechercher. Je te le dis avec d'autant plus d'assurance qu'il s'agit typiquement de sujets qu'on peut aborder, mes camarades et moi-même, lors de nos soirées par ailleurs arrosées, enfumées, et très courues des personnes de bonne fréquentation. Les débats ont porté dernièrement sur la volonté de puissance chez Nietzsche, les diverses acceptions du mot art, notre projet de décorer notre squat' de monochromes que nous peindrions nous-mêmes (sans doute un orange et un rouge, on ne sait pas encore), les débats historiographiques sur l'histoire de la Russie au XIX°, le tout en écoutant de la bonne musique (et pourquoi pas du Gotan Project, quand je leur aurais copié mon CD). Ah, par contre, on parle plutôt foot que rugby, navré. Moyenne d'âge, pourtant: 19,5 ans.
Alors bien sûr, j'ai rencontré ces gens dans le cadre assez particulier d'une prépa littéraire, et je dois bien t'avouer qu'il m'a été difficile auparavant de partager ce genre de conversations avec autant de personnes à la fois: il m'a fallu beaucoup transiger avec les autres (ce qui, par ailleurs, est aussi une façon de s'ouvrir). Mais ça se trouve! Il suffit de chercher, et/ou de saisir les opportunités Une des vérités à laquelle je tiens le plus est ce fameux "get a life", se trouver des centres d'intérêts et trouver le ou les milieux sociaux et culturels dans lesquels on se sent le plus à l'aise parce que c'est là que l'on sera le plus intéressant !
Personnellement, je cherche pour la rentrée à intégrer une troupe/un cours de théâtre (j'en ai fait étant ado et j'aimais cela, et je suis sûr d'y trouver des personnes intéressantes). En plus, le théâtre est un bon moyen d'expression corporelle et vocale et je suis sûr qu'il contribue à développer le niveau d'énergie ce qui aide à sociabiliser, à travailler le fameux muscle de la sociabilité.
Qu'en pensez-vous ? Pour ma part, je cherche à travailler sur l'enrichissement de mes fréquentations et à sociabiliser, étant trop timide ou orgueilleux pour attaquer d'emblée de front les jolies demoiselles...Mais il y a quelque chose en moi qui me dit que ce chemin indirect pourrait bien être payant. Ah oui, le relooking est aussi au programme de la rentrée.
By Tgaud
#77633 Pour certains, qui croient en leur capacités (ce point est important), la peur d'aborder n'est pas seulement une peur du rateau.
C'est également une peur de l'inconnu, une peur que leur dernière barrière sociale s'écroule, et que derrière, le champ de tous les possibles soit présent.
Une peur de se perdre dans toutes ces opportunités qui s'offriraient soudainement à lui, dans cette liberté trouvé une fois la dernière barrière tombée. La peur de réussir.

Arriver à ne plus avoir peur des autres, de leur jugements, et agir sans cette camisole, c'est une liberté effrayante.
On ne sais pas de quoi on serait capable, à quel point on changerait, à quel point notre vie serait différente, inconnue.
Et le changement, ainsi que l'inconnu effraient.

Donc bien souvent c'est pas une histoire de volonté, ou de courage, mais bien un processus de protection inconscient qui est à l'oeuvre dans notre peur d'aborder.

Ca arrive en particulier aux gens qui ont une grande fierté, bcps d'orgueil et qui se sentent au fond avoir le potentiel de réussir vraiment, mais qui ont parallèlement peu d'estime d'eux même car ils se savent enchainés à cette barrière. Barrière qui les sécurise, les rassures en même temps qu'elle les frustre.

Car le jour ils ils briseront cette barrière, ils sentent qu'ils seront hors de leu zone de confort, définitivement, sans retour possible.

Il est tard, je tâcherai de me relire et d'être plus clair demain.
By FastForward
#77644 Tgaud je trouve que c'est très clair, peut être parce que je me reconnais complètement la dedans. Cette peur de réussir je n'arrive toujours pas à la comprendre.
Si certains ici ont réussit à outrepasser cette barrière, j'aimerai bien avoir leur témoignage. :wink: