Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

By Matt
#36279 Bonjour la foule.

Jusqu’ici, j’ai écrit sur un domaine dans lequel ma compétence est établie : l’AFCisme. Mais l’homme se grise. L’homme ne se sens plus. Il se lâche. Je me propose à présent de m’encanailler quelque peu et de m’aventurer gentiment hors de ma zone de confort pour m’autoriser à dire un peu n’importe quoi (eh oui, je sais, vous, vous n’avez pas le droit. Mais moi, je suis modérateur, donc faites ce que je dis et non ce que je fais. Na.) Je vais donc un tantinet déblatérer aujourd’hui sur le concept de progression, domaine qui n’est guère ma tasse de thé, car progression signifie changement, c'est-à-dire instabilité ; au final, c’est ce qui éloigne l’homme du concept d’éternité. C’est pour dire.


[size=150]Prolégomènes[/size]

Il est des concepts dans la communauté qui me font me sentir proche d’Assurancetourix, notre barde, à propos de qui l’avis est, je vous le rappelle, partagé : lui se trouve génial, les autres le jugent nase. Oui, il est de ces concepts que je ne comprends vraiment pas comme le reste du monde.

Exemple :
[quote] La nana, elle vient me tchatcher, puis elle me propose qu’on s’appelle pour en discuter. Je me retourne en lui disant « chais pas, on verra », puis je me casse. Chuis trop hard to get.

Pour moi, cet homme ne fût point hard to get, mais plutôt une lopette qui battit le record du monde du cent mètres lorsqu’une fille lui parla. Dans hard to get, il y a « get ». Il eût pu se montrer hâbleur – avec elle comme avec les autres sous le nez de la première, sociable, gameur, mais lui faire sentir qu’elle ne pouvait pas l’avoir (to get) facilement en un claquement de doigts, que c’était lui le prix, et qu’il fallait qu’elle démontre une valeur certaine pour espérer avoir une histoire avec notre homme. Bref, pour moi, hard to get est simplement le contraire absolu de needy.

J’ai une réflexion similaire à propos du concept de neg, qui n’est, selon saint Mystery (priez pour nous), en rien une insulte. Ni une Brice casse. C’est pour moi quelque chose de négatif… en ce sens qu’on ne le fait pas. Exemple d’un neg – pourravissime – de Mystery : « tes chaussures ont l’air… confortables ». Juste ne pas être impressionné par la beauté de la fille. Agir comme avec un grand-père qui passe, lui parler normalement. Pour moi, à chaque fois que vous parlez à une bombe atomique comme si elle était n’importe quel thon, sans vous extasier sur elle en rampant comme une larve, vous la neggez (ce qui, si elle émarge chez Elite, lui est inhabituel, notez bien.) Celui qui veut negger en allant lui dire un truc du genre « non seulement t’es moche, mais en prime t’es conne, je te suggère de remplacer Maïté à la télé », celui-là surcompense. Ce qui est un phénomène que nous évoquerons.

Je vous propose ici de discuter (oui, ce post a la forme d’un article, mais pas nécessairement le fond. C’est donc plus un appel à la discussion, au verdict des players et à toute remarque. Request for comments…) de diverse choses. Pourquoi les gens s’étripent-il sur le terme « alpha » sans sembler se comprendre ? Pourquoi Spike considère-t-il – quitte à mettre en danger la vie d’Alex en l’exposant à un risque de suffocation par crise de fou rire – avoir sexué [url=http://www.spikeseduction.com/articles/302_creer-lattraction-par-email-partie-ii-a-consommer-avec-moderation.html/2]cette conversation[/url] par le simple terme « épilée » ? Pourquoi des styles si différents de progression existent-ils au sein de la communauté, avec des gens se comprenant si peu et considérant si mal chacun les « méthodes » des autres ? Comment diable David X fait-il pour vendre des workshops ? C’est entre autres de tout ça que je vous propose de nous entretenir tous ensemble.
By Matt
#36280 [size=150]Préambule[/size]

Dans cet Univers, tout est question d’équilibre, aurait pu dire Fucius, tant il était loin d’être con. L’immense majorité des caractéristiques qu’on essaye de faire évoluer en nous n’échappe pas à la règle. Trop, c’est trop, trop peu, c’est trop peu.

[quote]Ah, bah on n’est jamais content, alors ?

Si. Au juste milieu. L’avantage tiré dans la plupart de cas en fonction de la caractéristique qu’on fait évoluer est de type parabolique. Squelettique ? Non ce n’est pas top. Obèse ? Non plus. Mou du bulbe ? Bof. Frame de pitbull cocaïnomane ? Pas mieux. C’est la vie. Ce principe dit « de la parabole de Matt », ou plus simplement « effet parabole », vous est présenté dans le graphe suivant. [size=67] Oui, je suis mégalo[/size]


[img]http://img88.imageshack.us/img88/7885/deuxaxesparaboleuw4.jpg[/img]


En général, lorsqu’on cherche à apprendre quelque chose, c’est qu’on a des défauts dans la réalisation de ladite chose. On n’est pas au juste équilibre. On verse d’un côté. Le prof, ou qui vous voulez, vous indique la direction permettant d’aller dans l’autre sens. Du coup, un processus courant d’évolution est de commencer par surcompenser, puis (après souvent une phase de plateau où l’on s’enferme par fierté entre autres dans l’excès inverse de celui du départ) osciller de plus en plus proche du bon niveau, comme dans le graphe suivant. [size=67] Bien entendu baptisé « oscillation de Matt »[/size]

[img]http://img88.imageshack.us/img88/1261/deuxaxesoscillationconvge4.jpg[/img]


Les agissements propre à la communauté sont loin de déroger à cette règle. Très loin. En général, les conseils qui y sont prodigués visent à orienter l’AFC vers le délicat équilibre du PUAisme. La quête de la facilité doublé du rejet de la personne qu’il était avant conduit notre nouvel arrivant vers l’excès inverse de tous les mauvais comportements qu’on lui a indiqué. [size=67] On appelle ça évidemment « le plein gaz de Matt ».[/size]

[img]http://img88.imageshack.us/img88/8692/deuxaxespleingaztl9.jpg[/img]



On leur dit qu’il se font piétiner la tronche, ils ne cherchent plus qu’à devenir des jerks. On cherche à juguler leur peur de l’approche, ils en déduisent qu’on se fout complètement de ce que pense la personne en face et tourne ainsi le dos à toute intelligence sociale. On leur dit de ne pas faire les loques devant leur copine et ils en déduisent que ça fait pédé d’offrir une demi marguerite à sa femme à l’occasion des dix ans de mariage.

Comme tout, donc, les deux axes de progression qui vont être présenté ici se comprennent comme traitant l’intervalle dans lequel se trouvent tous les gens non pathologiques, le 100% n’étant pas un maximum absolu mais un optimum (l’axe est « plié en deux »). Ne me faites donc pas dire ce que je n’ai pas écrit. Si des gens viennent de l’autre coté de la parabole pour l’un des deux critères présentés, ils ne relèvent pas de notre compétence.
By Matt
#36281 [size=150]Etats des lieux : les faits à concilier[/size]

Nous y voici donc, après la plus longue introduction de post que j’aie jamais écrite. Je voudrais commencer par vous livrer quelques observations personnelles. Tout d’abord, un classique de la communauté : avez-vous remarqué la confusion régnant ici entre les concepts de "grand séducteur" et d’alpha ? Eh bien j’ai un scoop : tous les "grand séducteur" ne sont pas alpha, et, d’une manière encore infiniment plus vraie en termes numériques, tous les alphas ne sont pas "grand séducteur". Non, le vieux et tyrannique chef de rayon du Carrefour de Crignouq-la-Vézoulienne sur Meule qui tient son monde à la baguette et a déjà envoyé huit caissières en dépression nerveuse n’est pas nécessairement le tombeur du Macumba local le samedi soir. Par ailleurs, regardez les players qui ont, disons, un « bon taux de réussites » avec les galinettes cendrées. Lorsque vous sortez avec eux, sont-ils nécessairement tous les indubitables chefs de bande (un seul chef à chaque fois, bien entendu) ? Si vous connaissez suffisamment de monde, vous réalisez que ce n’est pas le cas. On sent donc qu’il y a une incompréhension sur ce concept.

Continuons. Je connais dans la communauté des gens dont les talents sociaux sont disons ordinaires de même que le physique, le look, la richesse et tous les autres critères usuels, mais qui enchainent sévèrement le steak, aidé il est vrai par un bon moral et une absence de complexe à lancer régulièrement des crash and burn. Je connais même quelques ours qui choppent parfois.

Inversement, je vais vous parler deux secondes d’un vieux vieux pote. Appelons-le O. C’était un des types les plus sociables que j’aie connu. Lorsque je l’ai recroisé en prépa, on ne pouvait pas faire un trajet de 500 mètres dans le quartier sans rencontrer au minimum trois personnes qu’il connaissait, s’arrêter et discuter avec chacune d’entre elles. Il organisait des soirées avec des dizaines de gens alors que j’avais du m’arrêter à la fête d’anniversaire avec quelques copains de classe pour mes dix ans. Il proposait en permanence un milliard d’activités cools, et il nous entrainait derrière lui. Premières soirées, premiers billards, vidéos, première vacances sans parents, ce type faisait du parachutisme, de la plongée, il était adorable et je ne lui ai jamais connu quelqu’un qui ne l’aimait pas. Lorsqu’il story tellait, il nous tenait tous en haleine, et je lui redemandais régulièrement les mêmes histoires en soirées, alors que je les connaissais. Non, ça ne parlait pas de son ex stripteaseuse sur l’autoroute ni d’un oiseau blessé. C’était ses vraies histoires, de voyages, de vacances entre potes, tout ça. Il était « alpha », avait parfois son caractère et savait en général très bien l’imposer. C’était la gentillesse même mais personne ne lui marchait sur la tronche. Par dessus le marché, sa famille, sans être franchement riche, était suffisamment aisée, et il avait le goût des belles choses, des beaux objets, livres, sculpture sur verre (c’était son truc), et il cherchait donc à bien se fringuer à une époque ou la seule hésitation vestimentaire que j’imaginais pouvoir me poser était le choix entre Nike et Reebok. Devinez quoi ? O. était puceau. Il ne chopait jamais. Quelques filles avaient tenté des trucs avec lui, dans sa vie, mais même lorsqu’elles avaient fait le boulot, il ne finissait jamais. Il était d’ailleurs persuadé de ne jamais pouvoir plaire à une fille.
Vous avez deviné la fin de l’histoire. Il s’est marié avec la première fille qui lui a fait l’honneur d’accepter de sortir avec lui, il y a quelques années (enfin, techniquement parlant, avec la seconde, la première était folle).
Modifié en dernier par Matt le Mer Fév 20, 2008 5:01 pm, modifié 1 fois.
By Matt
#36282 [size=150]Là où les deux axes se dégagent[/size]

Il est bien évident que des choses semblent clocher dans tout ce que j’ai écrit au dessus, pour quiconque ayant survolé de manière trop superficielle les concepts de la communauté. C’est parce que l’être humain n’est pas linéaire, ne peut pas se mesurer par un simple chiffre (et sa progression dans un domaine humain non plus, du coup). Un humain est « de dimension infinie » (pour ceux qui aiment les maths), mais je vous propose de modéliser ça par deux grandes tendances qui se dégagent de ce que nous venons d’observer. Un player a deux grands axes (au moins…) de développement : nous les appellerons la sociabilité et la virilité.

En effet, pour sortir avec des femmes, il faut connaître des gens (dont des femmes), et se comporter en homme (qui par nature s’accouple avec une femme). Eh oui. Tout ça pour ça. L’éléphant vient d’accoucher d’une souris. C’était là la seule révolution atomique que j’avais à vous proposer. Mais comme vous m’avez lu jusqu’ici, allons-y gaiment, restons-y un peu.
Examinons ces deux axes. La sociabilité, que certains développent à coup d’outils de la communauté (outils constituant en gros l’outer game), sert à connaître tout le monde, à être apprécié. Et dans « tout le monde », il y a entre autres de jolies et intéressantes demoiselles. L’absence de sociabilité et d’intelligence sensible, néanmoins, n’est pas purement discriminatoire dans l’exercice du game. Elle vous file juste un facteur cent dans les dents au niveau des stats, et accessoirement vous fait vivre une vie de daube. Mais l’exemple de l’ours qui ne tchatche pas dans une soirée mais fond sur une proie (peut-être affamée) et qui close (si l’ours en question a développé son [url=http://www.spikeseduction.com/forum/developper-son-sens-de-l-observation-vt2384.html]sens de l’observation[/url], il peut même n’attaquer que des cibles très open, et foirer un peu moins son taux de réussite) nous montre que ce n’est pas rédhibitoire à 100%.

La virilité, au contraire, transpire dans votre frame, elle-même issue de votre inner game. Une insuffisance sur ce sujet vous emmène directement en friend zone, quels que soient vos talents sociaux par ailleurs. Si vous vivez en occident, au 21ème siècle, que vous avez été élevé par des femmes et des films hollywoodiens, et qu’au fond de vous vous n’assumez pas de draguer, de désirer une femme, que risquer le ridicule à leurs yeux jette sur vous une honte transmissible jusqu’à la quinzième génération, il est possible que l’augmentation de vos talents sociaux ne soient pas votre plus gros problème. Vous êtes tout de même violemment coupés de votre nature initiale. Vous êtes un homme, c’est à dire un humain (donc un animal social) mâle (dont la nature est donc de vous accoupler avec des femelles, qui de leur côté ne demandent que ça aussi, car Mère Nature est bonne avec nous.)

Vous noterez au passage que si je ne replie pas l’axe de la virilité, le max sera le cas du barbare qui tabasse la demoiselle avant de la violer, ce qui, vous en conviendrez avec moi, tend vers l’excès. Mais, un peu de sérieux, cela ferait tout de même désordre. L’ultrasociable étant lui une sorte de papillon allant voir tout le monde sans jamais finir sa troisième phrase avec qui que ce soit, et est pris pour un guignol. Peu de gens présents ici virant a priori de ce côté des excès, restons donc entre gens de bonne compagnie.
Modifié en dernier par Matt le Mer Fév 20, 2008 5:04 pm, modifié 2 fois.
By Matt
#36283 [size=150]De sexus rerum[/size]

La virilité consiste à se montrer homme, donc. Le lien avec le fait de sexuer son game commence à en être évident. Et c’est là que notre analyse bi-axiale va nous aider à discriminer le fait de sexualiser une conversation du fait de se montrer sexué (en tant qu’être). Le second est, par essence, quelque chose d’omniprésent dans tous le game, d’une certaine manière, puisque c’est l’expression de vos frames émanant de votre inner game. Mais soyons plus précis. Un player m’a un jour dit que pour sexuer, il parlait à la fille comme s’il voulait chauffer sa copine avant de faire l’amour. On peut quelque part voir un peu ça comme un prolongement de la connexion, mais je préfère laisser Spike intervenir s’il se souhaite sur le sujet. En tout cas ; voilà pourquoi on peut sexuer en chuchotant sensuellement à l’oreille d’une fille sans lui demander sa position favorite, et pourquoi on devient vite un ami sexuellement « inoffensif » lorsqu’on se tape sur le bide en racontant celle des deux putes qui demandent à un pédé d’enculer une vache avec une bouteille de Coca. [size=67] Non, je ne la connais pas, mais si elle existe, je veux bien la chute.[/size] La blague de potache peut d’ailleurs parfaitement être un acte de sociabilisation, pour peu que notre player ait bien ciblé la personne à laquelle il la raconte (enfin, peut-être pas celle-là, non plus, mais vous avez compris.) Et voilà pourquoi Spike, lorsqu’il écrit

[quote] Ah ben si t'as une tête à faire peur, encore moins. J'aime pas les monstres ! […] Par contre un soir où tu t'es chouchoutée, habillée, parfumée, épilée, ça peut le faire.

sexue avec le mot « épilée ». Pas parce que c’est cochon, mais parce qu’il subcommunique « je ne suis pas ton ami, si tu viens me voir ce n’est pas pour que nous écossions des petits pois ensemble, mais pour que nous finissions dans le même lit (/sur la même table de cuisine / Dans le même placard à balais / whatever.) ». (Spike, corrige-moi si je me plante.)
Modifié en dernier par Matt le Mer Fév 20, 2008 5:06 pm, modifié 1 fois.
By Matt
#36284 [size=150]Ah, l’alphaness[/size]

Revenons-en à nos alphas. Nous nous retrouvons au final avec deux types d’alphas : l’alpha social, chef de meute, moteur énergétique de bande, décideur, grande gueule, celui dont on cherche l’approbation. C’est plutôt celui de la définition originelle, d’ailleurs. Et l’alpha viril, celui qui joue sont rôle de mâle sexuellement dominant (i.e. à même de posséder) les femelles. Sa frame est « moi homme, toi femme, toi et moi faits pour que moi prendre toi ».

Chez l’essentiel des mammifères, pour autant que je sache, ces deux notions sont confondues ; chez l’humain occidental du 21ème siècle, pas. Enfin, plus.

L’alpha social n’assumant pas sa volonté de relation sexuelle (in fine, c’est tout de même à ça que ça arrive), conçoit son désir comme bas, donc honteux et ridicule. Il peut bien draguer toute la boîte : il ne finira pas ce qu’il aura commencé. Mais il aura plein d’ami(e)s, lui qui suera la Friend Zone par tous les pores de sa peau.
Modifié en dernier par Matt le Mer Fév 20, 2008 5:09 pm, modifié 1 fois.
By Matt
#36286 [size=150]Résumons-nous et situons notre cas[/size]

On peut donc dresser une « carte » des compétences du game dont nous avons parlé. Elle ressemblerait à ceci [size=67]dénommé sans surprise « carte de Matt » [/size] :

[img]http://img233.imageshack.us/img233/1340/deuxaxescartezf7.jpg[/img]


Proche du 0 en virilité comme en talents sociaux, je vous présente le WBAFC. A l’opposé, dans le coin supérieur droit, le "grand séducteur". A l’optimum de virilité mais en absence de toute intelligence sociale, notre ami l’ours, dans le coin opposé du mec cool qui n’assume pas, le mec adorable. Si l’on poursuivait l’axe vertical, nous irions vers la brute, et en horizontal un drôle de phénomène pathologiquement superficiel.

Il est intéressant de se situer honnêtement sur cette carte. Si vous êtes plutôt proche du cas A, que vous assumez vos désirs, que vous ne placez pas la femme sur un piédestal, prête à vous coller un rateau dont vous vous ne vous relèverez jamais, votre voie de progression idéale n’est peut-être pas de vous faire un bootcamp direct game (chemin A1), mais plus d’apprendre à gérer toutes les situations sociales histoire de suivre le chemin A2.

Inversement, si vous êtes plus proche du cas B, bosser vos social skills pour apprendre à ressortir de boîte en étant pote avec 90% du club au lieu des 60% où vous êtes actuellement ne vous emmènera peut-être pas au plus court vers ce que vous désirez. Il vous faudra plutôt suivre un chemin type B2 que B1 et devenir un être sexué (c’est à dire muni d’un pilou pilou, à mettre dans le zigouigoui de la dame.) Vous êtes une cible de choix pour David X… Mais vous pouvez tout de même trouver plus fin et plus profond.

Rappelons au passage que la virilité ne met en rien à l’abri de la needyness, qui nécessite de l’intelligence sociale pour être traitée (couplée évidemment à un inner game qui colle à la chose).

Dans tous les cas, l’expérience du terrain développe nécessairement la sociabilité, et la réussite développe la confiance en soi, c’est à dire l’inner game donc sa partie virilité.
Modifié en dernier par Matt le Mer Fév 13, 2008 5:25 pm, modifié 3 fois.
By Matt
#36287 [size=150]Conclusion ?[/size]

Je rappelle que je ne me prends pas ici pour un coach ni pour un "grand séducteur" qui vous expliquerait un fait établi issue de sa longue expérience, mais juste une réflexion personnelle que je soumets à votre discussion.

Et les solutions ? Chais pas, moi, il y a tout le site pour trouver quoi faire, et le coaching, tout ça. Je ne cherchais pas à parler des moyens mais plutôt du diagnostique. Je vais donc plutôt finir sur un petit jeu : comptez les conneries que j’ai dites, à présent ! Et si vous avez quelque chose de construit à dire là-dessus : feu à volonté. Si vous avez envie de vous situer sur la carte (« moi, je suis en (0.37 , 0.49) parce que… »), ça peut être intéressant.

A vous Cognac-Jay.
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By Keph
#36291 Je vote : "ca va mieux en le disant".

C'est simple, presque bête, mais on oublie souvent tout ça quand on a la tête dans le guidon. Ca remet donc les choses en place.

Petite coquille :
[quote="Matt"][size=150]Là où les deux axes se dégagent[/size]

Il est bien évident que des chosent semblent clocher
By Matt
#36293 Ah, oui, merci pour la coquille. Corrigé ! :)
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By LaCravate
#36308 Ah! Les AFCs ont la parole!

J'aime beaucoup cet essai pour mettre un peu de théorie presque mathématique dans le comportement du séducteur ( ou de l'homme en général en l'occurrence ). Néanmoins, je pense qu'il manque des dimensions dans ton modèle. Tu t'es limité à deux par conviction ou parce que c'était tout ce que tu pouvais représenter simplement sur des images en 2D? :D

Il se trouve que j'ai dans mon entourage des personnes n'étant pas plus sociables que ça, et n'étant pas non plus particulièrement viriles au sens où tu l'entends, mais rencontrant malgré tout un véritable succès auprès de la gente féminine. Après m'être interrogé sur le pourquoi du comment, j'ai fini par déduire qu'il compensaient leur manque sur ces deux axes par un remarquable "sens humain". Je veux dire par sens humain, une capacité particulière d'écoute et la compréhension des attentes de l'autre, ce qui leur permet de construire rapidement une connexion très forte avec leur "cible". Ce "sens humain", inné dans le cas dont je parle, ou acquis par la lecture assidue d'information sur le sujet, ne peut-il pas représenter un troisième axe ( que nous appellerons l'axe "LaCravate" bien entendu! )?

Base de réflexion très intéressante en tout cas ( je parle de ton article! )
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By Orphée
#36328 Venant de rentrer de ma journée et après avoir lu tooooout ton article, je n'ai rien de vraiment constructif à ajouter pour le moment mais il serait impoli et injuste de ne pas te féliciter et ne pas te remercier pour le temps et le travail misent en œuvre. :)
Modifié en dernier par Orphée le Mer Fév 13, 2008 9:50 pm, modifié 1 fois.
By Regal
#36342 Très très bon article. Sans doute un des meilleurs que j'ai lu, par la simplicité de sa thèse. Ce serait intéressant de développer la façon d'être sexué (différent de sexualiser la conversation donc). Je pense qu'on sue la virilité par tous les pores de la peau quand on est déjà habitués à séduire des femmes. Le problème étant que pour séduire des femmes, il faut suer la virilité.

Comme beaucoup, j'ai lu, vu et entendu qu'il fallait être sexué avec une femme. Point qui me faisait nettement défaut, et que j'ai donc travaillé. Sauf que j'ai confondu "sexualiser la conversation " et "être sexué". Bien qu'être sexué, il me semble, inclue les contacts physiques, je me demande quels sont les autres ingrédients de ce point très important.

[quote="LaCravate"]Après m'être interrogé sur le pourquoi du comment, j'ai fini par déduire qu'il compensaient leur manque sur ces deux axes par un remarquable "sens humain". Je veux dire par sens humain, une capacité particulière d'écoute et la compréhension des attentes de l'autre, ce qui leur permet de construire rapidement une connexion très forte avec leur "cible".
Intuitivement, je dirais que ce "sen humain" fait partie de l'intelligence sociale, et donc de l'axe sociabilité.
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By Selenium
#36354 Miam ! En plus, ça parle forcément au scientifique en moi tous ces graphes !
Et c'est une bonne idée de le panacher avec des petits clin d'œil littéraires, comme ça, tout le monde est content !
Pour la localisation, je pense que je suis pas loin de la zone "ours en cours d'affinage".

Mais j'en connais un qui va te reprocher l'absence d'un troisième axe : le look. Ainsi, si tu te représente ça comme un cube ayant comme base le plan que tu as proposé on trouve :


[img]http://img265.imageshack.us/img265/454/cubeei7.gif[/img]


NB : Bel-Ami, c'est le personnage de Maupassant, pas le sympathique contributeur au forum !
By Regal
#36373 Là encore, je pense qu'on peut classer le look dans l'un des deux axes de Matt, la virilité en l'occurrence. Le look est fait pour mettre en valeur nos corps d'athlètes (ou pas) il me semble, et donc pour nous rendre (visuellement tout au moins) plus virils.