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Modérateurs: animal, Léo

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By noonan
#115768 "Riez, et le monde rira avec vous. Pleurez, et vous pleurerez seul. Car le triste vieux monde doit emprunter sa joie, mais il a bien assez de soucis en propre."

Ella Wheeler Wilcox



Bonjour à tous,

C’est après un nouveau « Je t’aime beaucoup, mais pas comme ça. » que je décide de mettre en application ce qui me courre dans la tête depuis trop longtemps : ouvrir un journal.

Je reviendrai sur le présent râteau sous peu, mais avant, plus de précision sur ma personne.


A 29 ans, je viens de m’installer sur Paris après une année passée à Montréal.

Deux ans plus tôt, jeune garçon surprotégé, détenteur d’une maîtrise d’archéologie qui - si elle m’aide à briller en société - n’est pas d’une grande utilité d’un point de vue professionnel, je végète chez mes parents, sans copine, sans boulot, sans perspective d’avenir. Seuls les romans que j’écris me rendent fier. Seulement, un peu honteux de mes velléités artistiques, je n’en souffle mot qu’à mes plus proches amis. Je vivote ainsi sur la base de mes économies durement gagnées, mon moral baissant lentement, mais sûrement, à mesure que se resserre sur moi l’étau sociétal.

M’enfonçant dans le marasme, cloisonné par mes croyances limitantes, je ne vois partout où je regarde que de noires perspectives et sais qu’il me faudra un électrochoc pour m’en sortir.

Après de longs atermoiements, je décide de couper à ras tous mes liens et de partir à 6000 km du cocon familial. Direction le Canada, Montréal, ville qui m’est en tout points inconnue et dans laquelle je n’ai pas le moindre contact.

Je vis cette arrivée comme une délivrance. Je plane sur le vent de l’aventure et, dans cette ville toute en opportunités, sans personne pour me juger ni me ramener à mon passé, je trouve la motivation pour aller de l’avant et créer un nouveau moi.

Je me pose rapidement dans une colocation avec deux français : Liu, jeune banquier entreprenant le jour, insatiable noceur la nuit, et Marie, petite boule d’énergie à la fibre sociale ultradéveloppée. Nous nous entendons à merveille et, moi-même poussé par l’envie de tout casser, notre colocation devient le centre chaud d’un groupe d’amis hétéroclites, locaux comme expatriés. Nous sommes en Juillet. Les festivals succèdent aux crémaillères dans un vertige de délires et d’ivresses. Mais je rentre le plus souvent bredouille. S’il suffisait de sa simple motivation pour être le tombeur de ces dames, ça se saurait. Mon temps viendra, néanmoins…

A côté de ça, je rencontre par hasard – vraiment ? – le directeur d’une troupe d’improvisation théâtrale amateur, comme il y en a beaucoup au Québec. Nous sympathisons, et l’homme me glisse qu’il aimerait bien voir ce que je donne sur scène. Je n’ai alors pour seule expérience en théâtre que les masques que j’ai porté toute ma vie auprès de ma famille et mes camarades.

Néanmoins l'essai est concluant. La troupe n’a pas pour l’heure un grand niveau, mais je m’éclate, et les improvisateurs qui m’entourent forment une bande de drilles au sein de laquelle évoluer est un plaisir. Nous jouons tous les jeudis soirs dans un bar. Peu de spectateurs, mais l’expérience reste grisante. Jusqu’à…

Jusqu’à ce que le propriétaire des lieux nous mettent dehors pour manque d’attrait. C’est un coup dur. Beaucoup des acteurs se mettent à douter. Mais moi, je me suis découvert une nouvelle passion. Et c’est avec ardeur que je m’investis et fais en sorte de trouver un nouvel endroit pour jouer. Trois mois durant, nous essuyons refus et représentations sans lendemains, mais je tiens bon. Et je gagne du galon auprès des autres. Je me saisis de chaque responsabilité laissée vacante et bientôt, je me vois propulser capitaine d’une troupe de trente comédiens. J’organise, je préside aux speeches, mène les représentations et certains ateliers… bref, dans ce microcosme, je deviens incontournable. Et dire que six mois plus tôt, je ne sortais de la chambre de chez mes parents que pour m'acheter les nouveaux Mad Movies.

A ce moment, je sens bien que je suis le centre des attentions, notamment d’un point de vue féminin. Et les choses se démultiplient quand enfin, après une longue traversée du désert, nous nous établissons dans un bar sympa et bien situé, bien connu de la communauté expatriée. Nous qui jusqu’alors plafonnions à vingt spectateurs par soir, c’est devant cent cinquante convives que nous jouons. Le bar est bondé. La troupe fait parler d’elle et attire de nouveaux talents, aussi bien en terme de jeu que d’organisation (DJs, arbitres, animateurs…) Même des joueurs de la Ligue Nationale d’Improvisation (les professionnels du milieu, la crème de la crème, de ceux qui tournent dans les téléfilms québécois) nous sont fidèles. Car, plus que notre niveau de jeu qui reste somme toute modeste, il se dégage de l’équipe une bonne humeur communicative. Nos sommes en synergie, l’équilibre est parfait. Tout ça se ressent.

Et plus la notoriété de l’équipe grimpe, plus la côte de son fier capitaine s’en trouve élevée. Chaque jeudi soir, lorsque nous descendons des planches pour prendre un verre avec les spectateurs et les habitués du bar, je nage dans un océan de signes d’intérêts. Et moi qui sors de deux heures de show, je déborde d’énergie. Je virevolte de groupe en groupe, conscient de la réputation qui me précède, distille quelques traits et m’envole. Je suis alors au top de moi-même.

En dehors des planches, Marie, ma colocataire, est prise d’un soudain mal du pays et rentre en France. Elle est remplacée par Cyril. Cet ancien professeur de musique de 34 ans a décidé de laisser tomber une vie qui ne lui convenait pas pour s’expatrier lui aussi à Montréal. Chanteur de métal et acteur à ses heures perdues, il est une boule d’énergie trash et d’impertinence qui complète notre triplette à merveille. Nous sommes incontournables dans les soirées, que nous dynamitons quasi-systématiquement. C’est un plaisir et une grande force de savoir que pour chaque blague que vous faites, pour chaque action débile ou chaque tentative d’abordage, il y aura toujours deux amis en back-up prêt à vous épauler. On pouvait tout se permettre – dans les limites de la bonne humeur – et on ne s’en privait pas. Demande de validation : zéro. Tu rentres dans notre jeu ou t’es hors concours.

Cela fait alors six mois que j’ai quitté ma morne vie française pour me réaliser, et je suis fier d’y être parvenu. Je touchais du doigt le bonheur. Mieux, je m’y vautrais avec complaisance et sans retenue.

Pourtant, côté fille, les résultats ne sont pas à la hauteur de ce qu’ils devraient être. Je me sais des prétendantes. Je sais les regards sur moi et ne suis pas aveugles aux signes d’intérêts les plus flagrants. Seulement, au moment d’agir, je me dégonfle. Disons, du moins, que mes progrès en matière de séduction féminine sont moins rapides que ne le sont mes progrès en matière sociale. Si j’ai appris à aborder et à récupérer des numéros, dès qu’il s’agit d’emballer la machine, en soirée ou lors d’un rendez-vous, je suis aux abonnés absents. Et la prétendante qui s’était faite séduire par un gouailleur charismatique se retrouve devant un enfant, un type au final peu sûr de lui et incapable d’assumer l’escalade amoureuse.

Finalement, ce qui aurait pu être une razzia, un stroboscope de parties de jambes en l’air, se trouve être un petit film de vacances tranquillou, où je n’ai conclu qu’avec des filles qui m’ont sauté dessus sans se poser de questions.

Quant à la seule demoiselle qui m’ait plu au point que je me sorte les doigts et d’attaquer, je l’ai fait si maladroitement qu’elle a pris ses jambes à son cou.

Aujourd’hui, de retour en France après l'expiration de mon visa, je repars de zéro. Réputation nulle et groupe d’amis restreint. Là où à Montréal je pouvais compter sur ma position sociale pour assouvir mes besoins, il va bien falloir ici prendre les choses en mains.

Car si mon but est de retourner, à terme, de l’autre côté de l’Atlantique, les délais de traitement administratif pour un nouveau visa me laissent un an à patienter. Année que je n’ai pas l’intention de perdre en attente stérile.


Mon objectif est donc, au cours des prochaines semaines, de trouver le courage de me lancer, de prendre en main le début de la relation, en d’autres termes, de trouver le courage d’être sexué.


A suivre : premier cas pratique – et symptomatique : Zoé.
By Synchronn
#115770 Bravo!!
Super frais à lire. Le retour en France doit être terrible...
By Woland
#115775 Oui, très agréable à lire, je retrouve beaucoup de points communs avec ma propre histoire dans ton récit.

Bon courage !
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By animal
#115779 Oui, agréable à lire.

T'en fais pas pour les questions de se lancer, c'est une évolution logique et qui se fait par à-coups. D'abord, tu repère l'intérêt, quand tu y arrives tu apprends à faire monter la pression, et c'est souvent après qu'on a le pire blocage parce qu'il faut apprendre à se lancer. Ca ne vient pas tout seul et c'est bien plus terrifiant, quand tu n'en as pas l'habitude, que d'aborder une jolie fille au milieu d'un bar. La bonne nouvelle, c'est qu'à force d'essayer, ça va finir par passer, et le jour où le blocage sera levé, ça sera pour de bon et tu seras instoppable.

Quand à ton retour à Paris, je dirais que la première étape est de retrouver une troupe de comédiens ou d'en monter une, et peut-être aussi de reprendre contact avec ta coloc rentrée en France, non?
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By noonan
#115786 Merci les gars,

Rester frais et léger, même dans l'écriture, est un travail de tous les instants. Comme l'a dit de Vinci, "la simplicité est la plus grande des sophistications."

Animal, en effet, je compte monter une troupe avec un collègue qui revient en France courant décembre. Pour l'heure, je passe le plus clair de mon temps libre à une activité aussi chronophage que stressante : la recherche d'appart en plein Paris.

Pour ce qui est de la séduction, tu as bien cerné mon blocage. Mais plutôt que de théoriser, voici du concret (promis, après je laisse vos yeux se reposer) :


[size=150]Zoé, Novembre 2011[/size]

Il y a trois semaines, Hugo, un ami que j’ai rencontré sur les bancs de la fac, m’invite à prendre un verre sur Oberkampf. Avec lui se trouve Zoé, une grande blonde plutôt mignonne avec qui il avait plus ou moins flirté trois ans plus tôt. Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’amis, même si je sens chez Zoé encore un soupçon d’attirance pour lui.

Je me rappelle des discussions que nous avions eu à l’époque, Hugo et moi, sur ce flirt inabouti. « Ca me ferait bizarre de sortir avec elle, m’avait-il dit. Ce serait comme coucher avec un pote… »

Et en effet, Zoé à ce quelque chose d’un « bon pote » dans son comportement, bien que ses atouts féminins soient indéniables. La discussion est vivante, le demoiselle se révèle disserte et ne se prive pas pour faire part de ses ressentis. Je parviens à canaliser l’échange sur le mode « sensation » et arrive même à sexuer. Ironiquement, il m’est plus facile de sexuer au sein d’un groupe qu’en tête à tête. Sans doute car je sais que rien ne se passera dans l’immédiat, du fait des autres et du manque d’intimité, et que je n’aurai donc pas à me lancer. L’audience est à la fois mon moteur et mon excuse.

Trois jours plus tard, la même petite équipe se retrouve pour un apéro, chez Hugo. Plus de monde cette fois-ci. Zoé arrive après moi mais s’arrange pour s’asseoir à mes côtés. Elle entame la discussion en disant qu’elle a acheté le livre que je lui ai conseillé (bon point, me dis-je.) La soirée se passe, sans plus de mouvements explicites. Nous convenons de nous retrouver le lundi suivant pour un resto, elle, Hugo et moi. Je me rends compte en l’écrivant que j’aurais à ce moment déjà dû m’affranchir de la présence de mon ami.

Toujours est-il que le resto se fera sans moi, victime d’une indigestion alimentaire. Le lendemain, je reçois un texto de la jeune femme qui prend de mes nouvelles. Nous ne nous étions pas échangé nos numéros, elle s’est donc arrangé pour avoir le mien. A ce moment-là, il est évident qu’elle est intéressée. Je le vois bien. Seulement, rien n’étant aussi facile dans mon monde, nous décidons de nous retrouver pour prendre un verre… avec Hugo.

Nouvelle soirée. Retour à Oberkampf avec un groupe d’amis. De nouveau elle s’assoit à mes côtés, et j’en profite pour être plus tactile. Rien de bien glorieux, je ne fais que l’effleurer et n’assume pas vraiment. Nous nous quittons à l’entrée du métro, avec pour projet de nous revoir la semaine suivante, en tête à tête. Sa bise est très appuyée, très près de mes lèvres… Mais non, je me fais encore dessus et la laisse partir.

Le rendez-vous arrive et cette fois, je suis gonflé à bloc. Ce soir-là, j’attaque ! D’ailleurs, j’arrive à nous caser dans un petit coin salon perdu au fond du bar (dont je m’apercevrais avec effroi quelques minutes plus tard qu’il sert de couloir aux cuistots pour aller de la cuisine à la réserve…) Le moral est à l'offensive, donc. Sauf que, ben non… J’arrive à garder la discussion dans le domaine du ressenti, mais mes efforts pour sexuer tombent à plat. Encore une fois, et malgré un langage corporel tout en décontraction, tout en regards profonds, je n’assume rien de chez rien. Au bout de deux heures, elle m’ouvre une porte aussi large que les Champs-Elysées :

[quote]Zoé : Je suis désolée, mais va falloir que j’y aille si je ne veux pas rater le dernier train.
Moi : Bien, dans ce cas allons-y.
Zoé : Non, mais il nous reste cinq minutes…

Je me doute bien, même alors, que ces cinq minutes ne sont pas faites pour que je lui explique en quoi Waterworld a été un mauvais choix dans la carrière de Kevin Costner. Et pourtant, c’est ce que je fais. Ma tête me dit : « Elle te déroule le tapis rouge, crétin. Embrasse-la ! Mais EMBRASSE-LA ! ». Mais mes tripes me disent… à vrai dire c’est là le problème : mes tripes ne me disent rien.

Sur le chemin du retour, après que nous nous soyons séparés, elle me relance par texto. Je joue avec elle, bien protégé par mon clavier. J’ai sorti ma paire d’iBalls. Je me trouve bien pathétique.


Tout cela nous amène donc à avant-hier. Nous nous mettons d’accord pour prendre un verre vite fait, avant qu’elle ne dîne avec ses copines. C’est elle qui choisit le bar. Et s’il y avait un message à faire passer, elle n’aurait pas pu mieux s’y prendre. Le bar en question : Le rendez-vous des amis. Non, pas de bandeau, je veux voir mes bourreaux.

Néanmoins, il est hors de question que je me laisse piéger dans la friendzone sans un baroud d’honneur. La soirée se passe comme les précédentes, à la différence que cette fois-ci, alors qu’aux Abbesses l’air est animé des néons de la foire itinérante et de l’odeur sucrée de la barbe-à-papa, je la stoppe alors qu’elle se penche pour me faire la bise :

[quote]Moi : Tu me permets un peu d’audace ce soir…
Zoé : Oh ! non. (regard plein de pitié – en fait je le veux bien, le bandeau) Je t’aime beaucoup, mais pas comme ça.

Je garde ma contenance et mon sourire, et lui souhaite une bonne soirée.

Quelques minutes plus tard, je reçois un texto éloquent :

[quote]Je suis vraiment désolée pour ce soir. Je t’aime beaucoup, je veux pas te faire de peine et j’avoue qu’à un moment je me suis dit que ça pourrait peut-être marcher, mais il manque quelque chose. [politesses, politesses] Bonne soirée.

Je ne les ai donc pas rêvées, les opportunités étaient là, mais je n’ai pas su les saisir au bon moment.



Cette série de rendez-vous est en fait assez symptomatique de mes flirts. Lorsque les gens ont à me décrire, généralement, c’est le terme « personnage » qui leur vient à la bouche. « Noonan, ah ! oui, c’est un personnage. » Cela n’est pas anodin. J’ai un look le plus souvent très travaillé, limite guindé, couplé à un langage corporel nonchalant. Ce mélange des antagonismes me plaît et, souvent déstabilisant pour la personne en face de moi, participe à cette aura de mystère dont j’aime à m’entourer. Seulement un personnage, c’est avant tout une figure de style. Et dès lors que ces demoiselles me mettent à l’épreuve, le château de cartes qu’est leur niveau d’intérêt s’effondre.

[quote]j’avoue qu’à un moment je me suis dit que ça pourrait peut-être marcher

Tu l’as cru Zoé, et d’autres avant toi l’ont cru...
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By Transcendantal
#115788 T'étais en PVT à Montreal ? C'est dommage, je pense que t'aurais pu changer ton statut et demander un visa de travail par exemple.

Sinon, ton histoire est un cas typique dont je suis également un spécialiste :-/
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By jazzitup
#115791 Tu fais preuve d'une belle sensibilité; de l'audace que diable! Incarner un personnage n'est qu'un moyen de se comprendre, et d'étendre sa perception du monde et des êtres, pas une excuse pour éviter le rapprochement.

Belle plume, au plaisir de te lire.
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By ManOrAstroman
#115793 Salut

Peut-être que tu focalises trop sur l'étape "embrasser" qui n'en est pas une... ou du moins qui est facultative. On a plus 18ans, non?

Au cours de mes 3 dernières dates, je n'ai pas embrassé.

J'ai sexué par contre, mais plutôt sur le thème "lâcher-prise", "je suis indépendant", "j'ai une vie à coté, je ne vais pas faire une obsession amoureuse sur toi et te harceler", "je rencontre (un peu) d'autres femmes"... bien évidemment tout ça sans le dire, juste en le faisant sous-entendre!


En toutes fin des 3 dates, j'ai dit "on va chez moi écouter les doors, et boire de l'absinthe ?"... les 3 ont dit "oui" et il s'est passé ce qu'il devait se passer.
L'une d'elle me disait "je sais pas, laisse moi réfléchir" ou l'autre "c'est pas sérieux, j'ai mon RER qui m'attend"... Tout ça c'est pour se donner bonne figure, il suffit juste de ne pas aller dans leur sens et même de dire "écoute, ça sera en tout bien tout honneur" (mais avec un sourire qui veut en dire long, en revanche : PAS de regards vicieux/lubrique)

Tu peux conclure sans passer par l'étape "Embrasser". D'ailleurs c'est même plutôt un piège cette étape. Du coup tu focalises dessus tout au long de ta date.

Et pour finir, si tu une fille accepte et viens chez toi : embrasse là à peine la porte fermé, et allonger vous par terre surtout si ta un tapis bien doux... l'absinthe et les doors, elles se doutaient bien que c'est tout autant une alibi que leur RER...
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By TANZAN
#115794 [quote]c'est tout autant une alibi que leur RER...


Je vois plutôt ça comme une convention, une règle sociale. C'est comme sortir son portefeuille au moment de payer l'addition même si l'on sait que ce sera l'autre qui payera... y a une part d'éducation là dedans.
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By Léo
#115795 Noonan, c'est top de te lire ! Tes messages sont longs, mais il se lisent avec une facilité hallucinante. :)

Continue, parce qu'en plus c'est très intéressant..
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By TANZAN
#115801 Oui c'est bien écris et léger, ça "passe bien".


Petit HS, comment faire comprendre a la fille qu'on aimerait bien passer par chez elle, (et non par chez nous car on est dans sa ville), au cours du 1er RDV, mais de manière subtile bien sûr, (sachant qu'on a fait 100 bornes en train pour la voir) ? Elle me dit aimer la bûche de noel donc pourquoi pas embrayer dessus, vous en pensez quoi ?
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By kero
#115802 [quote="TANZAN"]Petit HS, comment faire comprendre a la fille qu'on aimerait bien passer par chez elle, (et non par chez nous car on est dans sa ville), au cours du 1er RDV, mais de manière subtile bien sûr, (sachant qu'on a fait 100 bornes en train pour la voir) ? Elle me dit aimer la bûche de noel donc pourquoi pas embrayer dessus, vous en pensez quoi ?

T'es sur le journal de noonan, c'est pas très poli de dériver sur une question perso qui n'a strictement rien à voir.
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By TANZAN
#115804 Je reconnaît mon erreur, ça fait pas très "gentleman", désolé du HS. :oops:
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By Augustin
#115805 Ce mois de Novembre nous promet d'être un (très) bon millésime pour les journaux. Bravo!

Quant à cette hésitation, Axou m'avait donné un excellent truc pour la désarmer. A l'instant où je me figeais, où je commençais mon flonflon "non-je-ne-peux-pas-l'embrasser-parceque-A-et-B", je poussais le raisonnement négatif à l'extrème: "Oui, c'est vrai, tu ne peux pas, t'es chauve, t'es petit, t'es con et t'as de grosses cuisses*, alors fuis malheureux!". L'ironie devenait telle, que je riais et passais la seconde.

* la phrase de persuasion est disponible [url]http://www.youtube.com/watch?v=qDq8hu0S52k[/url]
By JulienH
#115806 Quelle serait ton erreur d'après toi Noonan, à quel moment tu as déconné ?

Tu retirerais quelle lecçon de cet "échec" ?