- Lun Avr 05, 2010 4:30 pm
#92715
Merci Hectix ! Mais en fait, je vais le laisser comme ça pour le moment finalement.
Dans la toute première entrée du journal il s'agit d'une soirée bien arrosée (pour ne pas dire plus) et humainement assez déplorable. J'en ai encore fait pas mal depuis, mais je commence à en avoir ma claque et il est temps d'en tirer les conclusions et de faire un changement.
Donc dans cette première soirée, je me vois comme un mendiant social, mais avec un côté malin. Mendiant social car je dépense beaucoup trop d'énergie par rapport à ce que je reçois. Malin car j'arrive à me faire ouvrir des portes : le meilleur point de la soirée, c'est de me faire inviter par ce type à sa table où il y a d'autres filles, et où je suis revalidé par la brune qui vient me toucher les cheveux.
J'essaye de reconnecter les points en écrivant et c'est super dur. Je sens quelque chose de fondamental, je sais quelque chose, mais l'ordre des pensées se bouscule. C'est mon problème et je vais le régler en posant une fondation. Bon je me donne du courage, là...
C'est en moi, j'ai toujours séduit mais gratuitement, sans jamais me fixer de buts, en espérant que quelque chose d'extraordinaire se passe. J'aime tellement les bonnes surprises que j'ai toujours voulu me cacher à moi-même ce que je faisais, pour être surpris.
La semaine dernière, pour la première fois de ma vie, j'ai embrassé une femme sans jouer le surpris avec moi-même. En le voulant, en l'ayant voulu, et en ayant fait les choses qu'il fallait faire pour y arriver. D'une certaine façon, c'est un dépucelage, même si finalement je ne suis pas arrivé jusqu'à son lit. Ce n'était pas une des ces galloches affreuses que je vois tout le temps en soirées, où les deux sont complètement bourrés. C'était l'aboutissement de toute une succession d'évènements. La rencontre était dûe au hasard, un pote avait ouvert le groupe de filles et on a passé toute la soirée jusqu'au petit matin avec les deux groupes fusionnés. On avait bu mais avec modération. Je n'ai même pas pris de numéro de téléphone, email ou FB, rien. Elle m'a retrouvé sur FB et m'a ajouté. A partir de là j'ai pris la situation en mains et j'ai tout organisé jusqu'à ce que je l'embrasse. Je me suis senti manipulateur et mes émotions étaient légèrement bloquées sur le coup. J'ai ressenti ce que disent souvent les gens de la "communauté", le côté désillusion des rapports entre hommes et femmes. Mais j'ai vite remis les choses en place dans ma tête, on s'est revus le lendemain et là c'était tout simplement le plus beau baiser de toute ma vie. Puis j'ai eu une énorme remise en question quelques jours plus tard. Elle m'avait invité à venir chez elle dans sa région, dès le soir de la rencontre, avant qu'on s'embrasse. Après nos flirts, j'ai relancé l'idée d'aller chez elle, on a commencé à se mettre d'accord, tout semblait au mieux, mon heure d'arrivée à la gare lui convenait. Et là retournement de situation, finalement tout était allé trop vite pour elle. J'en ai bavé car ça a brisé ma nouvelle confiance en moi. Tous les feux semblaient verts, elle acceptait tout, mais... Mais pour nos deux rendez-vous de flirts, elle s'était rendue disponible uniquement entre midi et deux. Elle m'avait invité à aller chez elle avant que je l'embrasse. Dès le départ elle s'était fixé une limite au flirt. J'ai passé les vitesses supérieures à sa place et je l'ai perdue ! Je suis bien avec ça car j'en ai appris beaucoup...
J'ai compris qu'à la base de tout, il "suffit" de définir ce qu'on veut, et ça marche, dans les limites de compatibilité avec ce que l'autre personne s'est définie comme but. "Quand tu auras désappris à espérer, je t'apprendrai à vouloir". J'ai fini de méditer sur cette citation, même si je sais qu'elle va revenir sans cesse dans le concret.
L'autre soir après le séminaire, et après le bar en petit comité, je rejoins des potes dans un pub. Ils sont avec une femme pénible et son copain, les deux approchant la quarantaine. Mes potes ont mon âge, 32-33. A un moment je sors fumer et je commence à discuter avec un mexicain, au bout d'un moment je dis "Y'a vraiment aucune femme intéressante dans ce bar". Il me répond "Je suis avec ma copine et ses deux copines, viens avec moi". Je me dis "sympa !". On va au sous-sol où je n'avais pas encore été, il me présente aux filles, toutes les trois franchement jeunes et jolies. Là il sort "Je vous présente Piano, on se connaît depuis trois mois" et là je me dis "mais c'est de l'or en barre ce gars !" Les deux copines seules me parlent en me touchant, tout va bien... Mais le sous-sol ferme, on remonte, je dis que je suis avec mes potes et que je vais les présenter. Je pars en avant, ils ont toujours pas bougé, toujours avec la femme qui les saoûle, et y'a pas de place vers leur table. Pendant ce temps, le mexicain et les trois filles se mettent à une table, je leur explique qu'il n'y a pas de place, alors ils se déplacent d'eux-mêmes et mes potes ne bougent toujours pas d'un pouce. Je reste avec les trois filles et le mexicain à leur table, mais il y a très vite un souçi. Une des filles me sort "Mais vous êtes tous vieux !". Mouarf ! Bref de toute façons ils partent et je reste avec les filles et le mexicain, mais le mal est fait, elles ne sont plus interessées sexuellement, en plus je pars dans une discussion sur l'avenir professionnel d'une des filles qui essaie de rentrer dans ma branche. Le bar ferme, il reste une demi-heure avant le métro, mais je m'éjecte sans prendre aucune coordonnée. Je sors un "Content de t'avoir revu" au mexicain, évidemment complètement faux mais quelque part si juste, et de dire cette phrase me remonte un peu le moral
Je finirai cette bien longue entrée sur quelques questions :
- Vérifié au moins une dizaine de fois : les étudiantes me donnent systématiquement 26 ans. Est-ce qu'il vaut mieux que je mente sur mon âge ?
Epuisé par ce message...
Modifié en dernier par Piano le Mer Avr 14, 2010 10:49 pm, modifié 2 fois.