- Lun Jan 07, 2008 8:11 pm
#31786
[quote="Naturel"]Que recommandez-vous comme suite de lecture pour continuer à découvrir les pensées de Friedich Nietzche ?
Humain, trop humain. Tome 1[img]http://ecx.images-amazon.com/images/I/41GEV96H6KL._AA240_.jpg[/img]
Mon livre de chevet depuis au moins ... euh ... 2 ans. Non pas qu'il soit long a lire, mais on peut le laisser dormir et y revenir des mois plus tard c'est toujours aussi bon, voire meilleur.
Et il ne développe pas trop ses thèses sur les races. Il parle de surtout de civilisations, d'arts, de religions, de morale...
De plus, il y a quelques passages savoureux sur les femmes, le comportement des hommes en société etc... qui nous intéressent particulièrement ici.
Je le trouvais mysogine avant, maintenant les memes passages font naitre en moi "le plus imperceptible des sourires"
Pour vous mettre en appétit :
[quote="Il"]
L'intelligence féminineL'intelligence des femmes se manifeste sous forme de maîtrise parfaite, de présence d'esprit, d’exploitation de tous les avantages.
C’est une qualité foncière qu’elles transmettent à leurs enfants, et le père y ajoute le fond plus obscur du vouloir.
Son influence détermine pour ainsi dire le rythme et l’harmonie selon lesquels se jouera la vie nouvelle; mais la mélodie en est donnée par la femme.
– Soit dit a l’attention des esprits avisés : les femmes ont l’entendement, les hommes la sensibilité et la passion.
Cela n’est pas en contradiction avec le fait que les hommes portent leur intelligence beaucoup plus loin : leurs impulsions sont plus profondes, plus puissantes, et ce sont elles qui mènent si loin leur intelligence, laquelle est en soi quelque chose de passif.
Les femmes s’étonnent souvent en secret de la grande vénération que les hommes portent à leur sensibilité. Pour autant que, lors du choix d’un conjoint, les hommes cherchent avant tout un être doué de profondeur d’âme, mais les femmes un être brillant, doué de présence et de sagacité d’esprit, on voir nettement, au fond, que l’homme recherche l’homme idéal, et la femme, la femme idéale, c'est-à-dire chacun non pas le complément, mais bien l’achèvement de ses propres qualités.
La fin est colossale tellement elle est à contre-courant des lieux communs.
C'est un de mes paragraphes préférés du livre.
Il y en a 638.