- Sam Mar 30, 2013 7:01 pm
#132425
En voyage à la Havane le mois dernier, j’aimerais sur ce forum faire partager l’étrange impression et la colossale hypocrisie occidentale en matière de relation hommes-femmes dont j’ai pu être témoin là-bas.
Le phénomène de la jinetera est connu. Jeune femme cubaine, indéniablement belle, qui pour une télé, un peu de nourriture ou simplement pouvoir pénétrer les lieux réservés aux touristes sort avec ces derniers le temps de leur séjour. De la prostitution, claire, à la semaine. Elles héritent ainsi soit de l’intérêt des touristes ( ) soit de leur mépris au nom des droits des femmes (cherchez l’erreur…), surtout d’ailleurs de la part de ces dernières, les plus promptes à faire œuvre de recul et d’analyse sur ces problématiques sociales... (je passe sur le fait que ces mêmes femmes ne s’embarrassent pas, elles, de se trouver des « amis » cubains avec qui elles vont danser la salsa tout les soirs. Mais c’est bien sûr très différent…).
Or, un regard un peu plus poussé sur ces relations et la mise en comparaison avec des relations classiques telles que nous en avons avec nos copines ici en France m’a poussé à m’interroger : la différence est-elle si importante ?
Nous savons les critères sociaux sur lesquels nous sommes jugés et choisis : capacité à assumer une famille, à apporter la sécurité, à proposer un lifestyle adéquat…
Où est donc la différence entre le fait de pouvoir pénétrer certains endroits réservés aux touristes à la Havane et sortir avec quelqu’un qui a ses entrées dans les place to be à Paris ? Où est la différence entre se donner à quelqu’un qui nourrira le temps de sa présence sa famille et sortir avec quelqu’un qui vous sortira dans les bons restaurants ? Etc…
Entendons-nous bien : il s’agit simplement de poser la question de la fine pellicule de glace qui sépare ce genre de relations de celles que nous avons avec nos partenaires, que nous jugeons saines et dont nous acceptons pleinement les exigences et prétentions sociales, de sécurité et de tout ce qui s’en suit.
Pourquoi celles que nous estimons être des prostituées dans les Caraïbes deviennent-elles des princesses à Paris, puisqu’elles sont de toute évidence exactement les mêmes ?
Le phénomène de la jinetera est connu. Jeune femme cubaine, indéniablement belle, qui pour une télé, un peu de nourriture ou simplement pouvoir pénétrer les lieux réservés aux touristes sort avec ces derniers le temps de leur séjour. De la prostitution, claire, à la semaine. Elles héritent ainsi soit de l’intérêt des touristes ( ) soit de leur mépris au nom des droits des femmes (cherchez l’erreur…), surtout d’ailleurs de la part de ces dernières, les plus promptes à faire œuvre de recul et d’analyse sur ces problématiques sociales... (je passe sur le fait que ces mêmes femmes ne s’embarrassent pas, elles, de se trouver des « amis » cubains avec qui elles vont danser la salsa tout les soirs. Mais c’est bien sûr très différent…).
Or, un regard un peu plus poussé sur ces relations et la mise en comparaison avec des relations classiques telles que nous en avons avec nos copines ici en France m’a poussé à m’interroger : la différence est-elle si importante ?
Nous savons les critères sociaux sur lesquels nous sommes jugés et choisis : capacité à assumer une famille, à apporter la sécurité, à proposer un lifestyle adéquat…
Où est donc la différence entre le fait de pouvoir pénétrer certains endroits réservés aux touristes à la Havane et sortir avec quelqu’un qui a ses entrées dans les place to be à Paris ? Où est la différence entre se donner à quelqu’un qui nourrira le temps de sa présence sa famille et sortir avec quelqu’un qui vous sortira dans les bons restaurants ? Etc…
Entendons-nous bien : il s’agit simplement de poser la question de la fine pellicule de glace qui sépare ce genre de relations de celles que nous avons avec nos partenaires, que nous jugeons saines et dont nous acceptons pleinement les exigences et prétentions sociales, de sécurité et de tout ce qui s’en suit.
Pourquoi celles que nous estimons être des prostituées dans les Caraïbes deviennent-elles des princesses à Paris, puisqu’elles sont de toute évidence exactement les mêmes ?