- Dim Nov 20, 2011 12:10 pm
#115489
16 heure, Odéon, statue Danton.
J'ai 10 minutes de retard au rendez vous fixé avec Séverine.
J'aime bien son prénom, qui change des Margaux ou des Sarah, bien trop nombreuses dans ma génération.
J'arrive à la statue, sortant d'une visite générale des boutiques du quartier.
Je la vois m'attendre. Elle me reproche mon retard avec un petit sourire.
Ca commence bien.
Je lui fais découvrir le quartier qu'elle connaît peu, et nous nous asseyons dans un bar de mon choix.
Assise, elle se montre fermée, pas timide, mais tendue.
Au fur et à mesure, ma badinerie avec elle l'ouvre et l'humour prend le dessus. La demoiselle s'avère cultivée, pleine de bon sens et distinguée. Elle commence à me plaire vraiment, je reste sur mes gardes intérieurement, même si le jeu commence réellement.
Nous parlons de différents voyages, de ses études de médecine, où je commence à sexuer en pilotage automatique, nous causons bien, précis, elle me renvoie tout ce que je lui donne.
Je l'emmène dans un autre endroit, mais avant, une petite balade où je taquine son extrême méconnaissance des monuments de la capitale, ce qui me vaudra quelques touchers, que je ne rendrai qu'à moitié, sauf que je lui proposerai mon bras.
Nous arrivons dans le bar. Elle se tient beaucoup plus près de moi. La configuration de la table fait que j'ai Séverine en trois quarts, plus optimal, tu meurs.
Je souffle le chaud et le froid, lui dis que je n'entends pas ce qu'elle me dit, même si la musique était basse, et lui dis de se rapprocher de moi.
Elle paye les consos, et nous repartons à mon initiative, j'ai des amis qui m'attendent à la maison.
Je l'embrasse dans le metro. "T'avais bien prévu ton coup"
Ce à quoi je n'ai rien répondu, puisque je n'ai pas eu le temps de penser à me réplique, elle m'embrassait à nouveau, sans que je n'aie demandé quoi que ce soit.
Je la tire vers moi une dernière fois, et file à l'anglaise.
Il est intéressant de constater la manière qu'un baiser peut avoir sur le reste d'une soirée, d'une semaine.