- Dim Oct 16, 2011 11:37 pm
#114108
En regardant vos journaux et vos proses diverses, je me suis dit que j'allais pourquoi pas moi aussi me lancer dans un journal.
C'est un bon moment puisque c'est un nouveau départ pour moi.
L'année 2011 aura vu naître beaucoup, mais aura surtout voulu faire se mourir les choses et les personnes auxquelles je tenais le plus. Dont ma copine, Sarah.
Après un an et demi de relation, elle m'a quitté.
Pour l'instant je n'arrive pas à couper le cordon. Je m'attache au pu qu'il me reste d'elle, une page Facebook et une conversation iPhone. De temps en temps, je passe en coup de vent chez elle pour me rassurer qu'elle ne voit pas d'autres garçons.
Je me sais en position de faiblesse, mais je dois avouer m'y complaire.
Être une victime est toujours très facile. J'ai très envie de tirer un trait sur cette sale affaire, mais ça impliquerait de tirer un trait sur elle, et je n'en suis pas prêt. Quand nous nous parlons, je vois des remords et une confusion dans ses yeux. Elle dit avoir pris la bonne décision, et je la crois. Mieux même, je le sais. Mais la rupture réveille une kyrielle de sentiments qu'on pensait avoir perdus pour toujours.
Sauf que ce qui est vrai pour l'un ne l'est pas forcément pour les autres.
Un ami m'a dit un jour, alors que nous mangions dans un izakaya à Tokyo: "Tu sais, on croit toujours que l'autre ressent la même chose que nous. C'est loin d'être toujours le cas.
C'est fout ce qu'il avait raison.
On se promet de rester présent l'un pour l'autre, d'être là. Je sais que je ne pourrai jamais l'être, pourtant mes vieux démons amoureux me disent de faire profil bas et accepter.
One can live with or wihtout, but not nearby
Je sais pertinemment que c'est impossible. Mais vous dire que sa présence m'apaise est un doux euphémisme. Sa présence me rend juste heureux. L'entre deux rendez vous me permet ne serait ce qu'un court instant de penser à autre chose.
A d'autre femmes que j'aimerais rencontrer. A la prochaine avec qui j'aimerais partager ce que je n'ai pas réussi à partager avec Sarah.
Il y a toujours cette peur idiote de penser qu'on ne trouvera jamais mieux. Je n'ai pas cette peur. Plus la vie continuait, plus mes amies étaient belles, intelligentes, désirables. Je n'ai pas à m'inquiéter de l'avenir. Je préfère laisser ça de côté.
Je redécouvre plusieurs sentiments ces dernières semaines. La trahison, l'espoir, la tristesse, l'ennui, la contemplation, l'envie.
Tout ça me fait avancer et reculer à la fois.
Aujourd'hui est l'heure d'une nouvelle pas, page qui verra naître les bases de ma vie prochaine.
Des problèmes divers font que je ne peux pas exercer le métier de mes rêves, celui pour lequel j'ai tant donné. J'avais trouvé un travail qui m'avait ouvert une porte en Suisse qui m'a été fermé au nez alors que j'y mettais un premier pied. Cette porte m'a cassé le nez.
Mais ça ne saigne plus désormais. Il me faut juste trouver une nouvelle voie. C'est le plus dur, et malheureusement il est à venir. La réalité fait que je ne sais plus quoi faire de mes dix doigts, ce qui me terrifie littéralement.
L'avenir fera ce qu'il aura à faire, et moi aussi.
Tue rechts, und scheue niemand
Fais ce que doit, et advienne que pourra
Tout ça ne m'empêche pas d'aller de l'avant. j'en veux pour preuve ma présence ici même. Envie de redevenir séduisant. De me construire une vie, d'être moi même, en mieux, si j'ose dire.
Apprendre à plaire, apprendre à me plaire, à me valoriser. D'être heureux à nouveau, de redécouvrir des sensations restées muettes des années durant. La séduction, la passion, la chaleur et la boule au ventre d'avoir rendez vous avec une femme qui nous plaît.
Voir le temps filer sous ses yeux à regarder ceux d'une autre.
Alors je vais m'efforcer au fil du temps d'écrire un peu. J'ai déjà un blog depuis deux ou trois ans, je donnerai l'adresse plus tard. Ici, je peux parler de sentiments, de séduction, de ces choses qui restent tabou.
Alors je me ferai violence et vous tiendrai, me tiendrai au courant de ce qui arrivera sous peu.
C'est un bon moment puisque c'est un nouveau départ pour moi.
L'année 2011 aura vu naître beaucoup, mais aura surtout voulu faire se mourir les choses et les personnes auxquelles je tenais le plus. Dont ma copine, Sarah.
Après un an et demi de relation, elle m'a quitté.
Pour l'instant je n'arrive pas à couper le cordon. Je m'attache au pu qu'il me reste d'elle, une page Facebook et une conversation iPhone. De temps en temps, je passe en coup de vent chez elle pour me rassurer qu'elle ne voit pas d'autres garçons.
Je me sais en position de faiblesse, mais je dois avouer m'y complaire.
Être une victime est toujours très facile. J'ai très envie de tirer un trait sur cette sale affaire, mais ça impliquerait de tirer un trait sur elle, et je n'en suis pas prêt. Quand nous nous parlons, je vois des remords et une confusion dans ses yeux. Elle dit avoir pris la bonne décision, et je la crois. Mieux même, je le sais. Mais la rupture réveille une kyrielle de sentiments qu'on pensait avoir perdus pour toujours.
Sauf que ce qui est vrai pour l'un ne l'est pas forcément pour les autres.
Un ami m'a dit un jour, alors que nous mangions dans un izakaya à Tokyo: "Tu sais, on croit toujours que l'autre ressent la même chose que nous. C'est loin d'être toujours le cas.
C'est fout ce qu'il avait raison.
On se promet de rester présent l'un pour l'autre, d'être là. Je sais que je ne pourrai jamais l'être, pourtant mes vieux démons amoureux me disent de faire profil bas et accepter.
One can live with or wihtout, but not nearby
Je sais pertinemment que c'est impossible. Mais vous dire que sa présence m'apaise est un doux euphémisme. Sa présence me rend juste heureux. L'entre deux rendez vous me permet ne serait ce qu'un court instant de penser à autre chose.
A d'autre femmes que j'aimerais rencontrer. A la prochaine avec qui j'aimerais partager ce que je n'ai pas réussi à partager avec Sarah.
Il y a toujours cette peur idiote de penser qu'on ne trouvera jamais mieux. Je n'ai pas cette peur. Plus la vie continuait, plus mes amies étaient belles, intelligentes, désirables. Je n'ai pas à m'inquiéter de l'avenir. Je préfère laisser ça de côté.
Je redécouvre plusieurs sentiments ces dernières semaines. La trahison, l'espoir, la tristesse, l'ennui, la contemplation, l'envie.
Tout ça me fait avancer et reculer à la fois.
Aujourd'hui est l'heure d'une nouvelle pas, page qui verra naître les bases de ma vie prochaine.
Des problèmes divers font que je ne peux pas exercer le métier de mes rêves, celui pour lequel j'ai tant donné. J'avais trouvé un travail qui m'avait ouvert une porte en Suisse qui m'a été fermé au nez alors que j'y mettais un premier pied. Cette porte m'a cassé le nez.
Mais ça ne saigne plus désormais. Il me faut juste trouver une nouvelle voie. C'est le plus dur, et malheureusement il est à venir. La réalité fait que je ne sais plus quoi faire de mes dix doigts, ce qui me terrifie littéralement.
L'avenir fera ce qu'il aura à faire, et moi aussi.
Tue rechts, und scheue niemand
Fais ce que doit, et advienne que pourra
Tout ça ne m'empêche pas d'aller de l'avant. j'en veux pour preuve ma présence ici même. Envie de redevenir séduisant. De me construire une vie, d'être moi même, en mieux, si j'ose dire.
Apprendre à plaire, apprendre à me plaire, à me valoriser. D'être heureux à nouveau, de redécouvrir des sensations restées muettes des années durant. La séduction, la passion, la chaleur et la boule au ventre d'avoir rendez vous avec une femme qui nous plaît.
Voir le temps filer sous ses yeux à regarder ceux d'une autre.
Alors je vais m'efforcer au fil du temps d'écrire un peu. J'ai déjà un blog depuis deux ou trois ans, je donnerai l'adresse plus tard. Ici, je peux parler de sentiments, de séduction, de ces choses qui restent tabou.
Alors je me ferai violence et vous tiendrai, me tiendrai au courant de ce qui arrivera sous peu.