Comme son nom l'indique

Modérateurs: animal, Léo

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By jazzitup
#85914 Je ne crois pas aux formules magiques, type job bien rénuméré, stable, gratifiant, accessible avec un minimum d'études et laissant beaucoup de temps libre.

Un bon salaire comporte une prime par rapport au salaire médian, qui récompense des conditions difficiles, un parcours académique ou professionnel réussi, un capital culturel ou symbolique, des responsabilités ou encore le risque.

Ce qui est sûr, c'est que mes amis les plus heureux côté job ont des points communs :

- une passion pour leur travail et leur domaine d'étude, qui les a amené à prendre très vite des responsabilités et à bosser dur (du coup avec bon coeur)
- ils ne perdent jamais leur temps sur des projets "faciles"
- une excellente gestion du temps, qui se résume essentiellement à faire respecter leurs limites, avec tout le monde (chefs, amis, employeurs)
- suffisamment de recul et de marges pour prévoir et saisir les opportunités
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By Suda51
#85916 jazzitup ==> Ça a l'air d'être une bonne formule, dont je me souviendrais. :)
By Ophi
#85917 La finance ça rapporte certes, mais vu le contexte actuel et l'insolence qui traine dans le milieu, ça ne m'étonnerait pas si un changement radical survenait dans les prochaines années.
C'est clair que prof, ça n'a jamais rapporté un salaire fou mais c'est un emploi assez stable, et dans les postes classiques les congés sont inégalés.
J'ai le souvenir en DUT d'une professeur de commerce international, qui enseignait en BTS habituellement ( notre cours en DUT était en quelque sorte des heures sup' ) celle-ci gagnait autour de 1700/1800€ si je me souviens bien ... pour un bac+5 c'est pas top.

Après Suda51, je trouve que tu exagères quand même, 2000€ c'est pas non plus un salaire de pauvre. Bon c'est sûr c'est pas le grand luxe, mais je trouve ça relativement correct pour une personne.
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By bouga
#85918 80% de la population gagne moins de 2000€ par mois.
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By Suda51
#85920 Bah si quand même.
Ma mère doit gagner 2500e et sans mon père, elle aurait du mal quand même.
Ma soeur gagne un peu moins de 2000e et elle galère aussi. :?

Disons que c'est suffisant pour le strict nécessaire. Manger ( Lidl dans le cas de ma soeur ), payer les impôts, le loyer, les abonnements.
Et après ?
Bah après il reste rien. Rien pour sortir ( ou très peu ), rien pour voyager, rien pour plus tard investir ...
Du coup on s'endette.

Et j'exagère à peine ... :(
By Synchronn
#85921 C'est vrai, avec 2000 brut, c'est galère.

Loyer, bouffe, voiture et charges fixes, les dépenses annexes doivent être cadrés.

L'image médiatisée de la finance n'est pas la finance majoritaire, il y a tellement de domaines que faire une fixette sur les traders, c'est le mal.

La finance au sein des pme, des groupes bancaires n' a rien à voir avec les mecs devant leur écran en mode bourrin.
Mon ex Directeur Financier se faisait 7000 par mois, plus voiture de fonction,13 ème et Prime de 2 mois de salaire. Poste accessible après 5 ans dans le domaine avec un DECF. C'est un bon salaire avec une stabilité présente ! C'est pour dire que la finance peut avoir des débouchés même actuellement.
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By Orphée
#85923 [quote="Suda51"]Non mais le métier m'intéresse faut pas croire que ça serait juste pour l'argent.
Tout ce qui est bio, etc, je trouve ça hyper intéressant.


Les médecins que je connais, dont ma mère, font ça par vocation. Elle savait qu'elle voulait faire ça dès l'enfance (chanceuse) et s'y est donné corps et âme.
Si tu fais médecine parce que la "bio tu trouves ça hyper intéressant" et pour avoir le même salaire que papounet, tu fonces dans le mur. Tu réussiras peut-être, d'ailleurs (si tu sais apprendre par cœur), mais tu n'y trouveras jamais aucune satisfaction.

Pour moi, le problème est ailleurs, vu le nombre de fois où tu as cité ton père depuis le début. Si tu cherches un métier pour l'argent (et, en bonus, en espérant que ça te plaise), je te plains. Vraiment.

Edit : je ne dis évidemment pas que le salaire n'est pas à prendre en compte.
By Seven
#85924 2000€ net par mois tu ne peux pas galérer si tu ne fais pas n'importe quoi faut arrêter un peu... :roll:

Discute avec des gens qui ont passé une partie de leur vie avec le salaire minimum et un loyer à payer pour comprendre ce que galérer signifie vraiment... On peut très bien être épanoui avec 1500-1600 euros par mois, mais il faut peut être envisagé de partir de Paris.

Pour revenir au sujet initial, je rejoins ce qui a été dit précédemment, oublie médecine si la seule raison pour laquelle tu te lances là dedans est le niveau de vie, tu n'arriveras pas au bout. Les seules personnes que je connaisse, ayant terminé ces études avaient à la base une vocation et une volonté de réussir dans ce domaine.
Pour progresser dans ton travail et t'épanouir il faut trouver un domaine qui se rapproche de tes passions, pas juste des trucs que tu aimes bien.
Tu dois te mettre dans l'idée que tu n'auras pas le salaire de tes parents dès la sortie de tes études, dans un boulot où tu aurais beaucoup de temps libre, ou alors président de l'EPAD mais ça dépend de ton ascendance.

Dans tous les cas, choisir son orientation avec comme idée maitresse, le salaire et le temps libre, c'est prendre le problème par le mauvais bout.
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By Suda51
#85927 Je suis absolument d'accord avec ce que vous dites. Le principal étant de s'épanouir dans son métier, donc de le choisir en fonction de ses réelles envies.

Mais cette idée est quand même vraiment bourgeoise.
Bourgeoise dans le sens où je suis fils d'immigré algérien, qui a galéré en arrivant en France, comme ses frères et soeurs, et qui a tout fait pour s'en sortir décemment, et qui a réussit puisqu'il a désormais une famille qu'il entretient parfaitement.
De même pour mon oncle qui a fait ses études de médecine dans un 10m² avec un seau pour se laver.
Or, dans ce genre de situation, ce qu'on souhaite à ses enfants, c'est qu'ils évitent les galères qu'on a pu avoir, et qu'ils gagnent bien leur vie.
Voilà pourquoi depuis que je suis petit, j'ai conscience qu'un bon salaire est primordial.
Tout simplement parce que dans ma famille, on a galéré, et qu'on ne souhaite pas la même chose à ses descendants.

Donc vous comprendrez que dans cette optique dans laquelle j'ai été élevé, la situation économique est ultra importante.

Néanmoins, je considère que l'épanouissement compte quand même plus que ça ( et si je pense ça, c'est parce que j'ai une vie relativement aisée, sinon ça serait je pense différent ). :wink:

Mais trouver un métier qui corresponde à ses passions, c'est quand même assez alambiqué.
J'aime la littérature, j'aime l'actualité, j'aime le cinéma, j'aime la musique, j'aime les sciences, j'aime sortir ( :P ) ... j'aime plein de choses :lol:

Mais partir de ça pour trouver un métier ...

Ca c'est une vision idéale des choses.
En réalité, on cherche un boulot stable, permettant d'être aisé financièrement, etc.
Et rien que ces deux solutions enlèvent beaucoup d'hypothèses.

Car évidemment que certaines choses peuvent m'intéresser, mais galérer avec un SMIC et ne pas être sur de garder son job plus qu'un an ... c'est tendu ...

Alors comment résoudre le problème ?
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By Orphée
#85928 [quote="Suda51"]
J'aime la littérature, j'aime l'actualité, j'aime le cinéma, j'aime la musique, j'aime les sciences, j'aime sortir ( :P ) ... j'aime plein de choses :lol:

Tu te poses les mauvaises questions. Tout le monde aime ce que tu cites.

Aimes-tu une activité précise et particulière ? Quelle est la chose que tu fais avec le plus d'entrain ? As-tu une véritable passion ? Aimes-tu vraiment aider les gens/organiser des évènements/construire des choses/faire du jardinage/t'occuper d'animaux/garder des enfants etc ? Qu'est-ce qui te donne le sourire ? Quelle activité rend ta vie plus heureuse ? Quel était ton rêve quand tu étais petit ? Quelle activité rend un réveil (très) matinal facile pour toi ?

Prends le temps de penser vraiment à ça, à ce genre de questions, à ce qui donne un sens à ta vie, et note le sur un papier. Puis réfléchis à un métier qui pourrait s'en approcher.
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By Suda51
#85929 Orphée ==> Merci ça m'aide pas mal ce que tu dis. :)

Je vais faire ça, réfléchir, faire des ponts entre mes passions/désirs et des métiers possibles, etc.

Je reviendrai ici quand j'aurais des idées plus précises, pour d'autres conseils. :wink:
By -Slim-
#85982 Salut,

J'ai des origines culturelles et financières comparables aux tiennes, et comme toi au moment de l'orientation je me suis retrouvé avec un tiraillement : philosophie ou eco/gestion? Aujourd'hui, je nommerais ce conflit intérieur autrement : devenir celui que je suis ou être le prolongement de mon père ?

Je t'encourage à creuser dans cette direction ; car l'effort et les sacrifices qu'ont fait les pères immigrés pour se sortir de la misère influent beaucoup sur le trajet de vie des fils.

Voilà, je ne sais pas vraiment quoi te dire de plus, si ce n'est que tu ne trouveras qu'en toi la réponse à cette question.
By Sobre n' Soft
#85990 Une petite précision, puisqu'il semble que tu ais envisagé médecine :
Que ta motivation soit financière ou le fruit d'une inspiration vocationelle transcendante, cela n'a aucune importance pour réussir. Mais cette motivation doit absolument être énorme, sans faille et justifier un véritable sacrifice, sans quoi il est absolument certain que tu abandonneras/échoueras.

Je me permets d'émettre une nuance sur ce qui a été dit précédemment : la motivation financière et du statut social a une grande utilité. Car devant un pavé de feuilles à ingurgiter, feuilles dont le contenu n'a strictement rien de médical, celui qui a la vocation médicale dans la peau rechignera en pensant "ça ne me servira jamais devant un malade !", tandis que celui qui a également la motivation financière n'en aura cure et engrangera toutes ces connaissances avec l'appât que représente pour lui le statut des chirurgiens prestigieux.
Et dans la pratique médicale hospitalière, ceux qui ont cette motivation "de grandeur" sont également bien souvent de meilleurs cliniciens car ils ont des objectifs d'excellence, là où les "vocationels" ne demandent qu'à être de "bon médecins".

Il ne faut pas sombrer dans l'exagération post-crise, vouloir gagner de l'argent n'est pas synonyme de diablerie, ni de malheur. Mais dans le choix d'une filière médicale le présupposé fondamental indispensable est d'avoir un esprit "humaniste" et d'aimer les gens. La motivation financière est ensuite un moteur d'une puissance considérable et un générateur d'excellence.
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By Playboy
#85995 [quote="Sobre n' Soft"]Je me permets d'émettre une nuance sur ce qui a été dit précédemment : la motivation financière et du statut social a une grande utilité. Car devant un pavé de feuilles à ingurgiter, feuilles dont le contenu n'a strictement rien de médical, celui qui a la vocation médicale dans la peau rechignera en pensant "ça ne me servira jamais devant un malade !", tandis que celui qui a également la motivation financière n'en aura cure et engrangera toutes ces connaissances avec l'appât que représente pour lui le statut des chirurgiens prestigieux.

Oui, mais une fois le diplôme obtenu, s'il n'y a que la motivation financière c'est pas cool. Toute motivation est bonne à prendre je suis bien d'accord, surtout dans des études longues et difficiles, mais pour ma part, je ne m'amuserait pas à gravir une montagne si je n'aime pas la vue qu'on à une fois en haut. A mon avis, la motivation pour le métier en lui même doit au moins être équivalente à la motivation pour son salaire.

[quote="Sobre n' Soft"]Il ne faut pas sombrer dans l'exagération post-crise, vouloir gagner de l'argent n'est pas synonyme de diablerie, ni de malheur.

C'est pas non plus ce qu'on dit ;) C'est toujours pareil, faut nuancer :)

Se mettre à l'abri du besoin c'est bien, le faire avec un métier qu'on aime c'est mieux, et il n'y a pas de raisons qu'il n'y arrive pas.
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By Partytime
#85996 [quote]Le vrai moyen de gagner beaucoup est de ne vouloir jamais trop gagner et de savoir perdre à propos [Fenelon]

Vouloir bien gagner ne doit pas être le moteur premier du succès de tes études. Au mieux tu y gagneras un métier. Fais ce que tu rêves de faire.

Pt.