- Sam Déc 31, 2011 10:03 am
#117066
Désolé que mes mots aient étés pris pour une discours du type "le monde se divise en deux parties,...".
Je vous présente mes excuses : j'ai horreur de ce discours.
Ce que j'ai dit au sujet de mettre les moyens en face de l'objectif vaut pour tout : les objectifs de travail, de vie, de plaisir, de relation amicale ou sentimentale (ou moins sentimentale).
Les américains ont un dicton :
sometimes a man's got to do what he's got to do.Finesse : j'ai oublié de préciser : finesse de jeu de séduction, soit enchaîner les phases du jeu, alterner le chaud, le froid, calibrer.
Tenue : il y a des types qui vont trop loin, trop tôt, trop tard, qui débordent, qui ne sentent pas les limites de l'interlocuteur/trice en face.
Ce qui n'empêche en rien d'être très direct voire cru le moment venu et admis socialement.Mon parcours et celui d'animal sont très différents.
Le miens est mixte : atelier théorique, pratique autodidacte et accompagnée parfois d'autres membres, séminaires.
Si c'était à refaire : je suivrais le même parcours qu'animal.
J'aurais gagné deux ans à m'user et à me ramasser des vents, à ne pas comprendre.
Plutôt qu'un Intense, je prendrais une formule VIP avec suivi régulier en soirée par un des coachs.
Sur la fin de mon célibat, avant de m'installer en couple, je ne draguais plus.
Ce sont les femmes qui me tournaient autour, les invitations aux soirées toutes les semaines, et les filles qui m'abordaient. A moi ensuite d'en faire quelque chose, ou pas. J'ai pas la gueule de Brad Pitt, loin de là!
Aujourd'hui :
- quand j'ai envie de prendre le téléphone de quelqu'un, je le fais.
- quand j'ai envie d'intéresser quelqu'un, je le fais.
- quand j'ai envie de badiner, je le fais.
- quand j'ai envie de sexuer, je le fais.
- quand j'ai envie d'esquiver une nana qui me court après, je le fais.
- quand j'ai pas envie, je ne le fais pas.
Bref, je maîtrise et je contrôle mes interactions : je ne les subis pas.
Il m'arrive (rarement) de merder et je sais toujours pourquoi.
Parlons franchement :
Entre un mec tout raide, qui joue un rôle, est mal avec sa vie, son image, sa sexualité, son rapport aux femmes qui se demande quelle va être sa prochaine phrase sans savoir où il en est avec lui-même et la fille et un kero (que j'ai rencontré en Allemagne) il y a un putain de monde!
Quand kero est entré dans le bar où je l'attendais, j'ai su que c'était kero.
Il est à l'aise, dynamique, cool, sympa, "facile" et intéressant. Il a l'habitude des femmes, des gens, de socialiser, de rencontrer.
A l'inverse, quand tu croise un membre en séminaire qui ose à peine dire bonjour à son voisin séminariste (voire simplement répondre à "bonjour"), qui refuse de décliner le pseudo qu'il utilise sur le forum, ben tu te dis qu'assis à une terrasse de café en sa compagnie, tu ne vas pas te mettre à discuter avec les trois femmes d'à côté parce qu'il va te plomber le simple badinage par sa mauvaise énergie et la distance qu'il met avec tout et tout le monde.
L'énergie, le feeling, la calibration, la lecture sociale des gens ne s'apprennent pas dans les livres.
Et je vais vous faire une confidence : là où j'ai le plus appris sur ces derniers points, c'est au contact de Stéphane pendant les 5 mois d'interview. Observer et voir un bon exemple, c'est dix fois plus puissant que de lire tout ce que vous voudrez.