- Ven Aoû 09, 2013 10:53 am
#136711
[quote="vince664"][quote="Bardamu"][quote="Arthus"]Peut-être existe-t-il des typologies d'homme passant d'une catégorie (mauvaise) à une autre (bonne) ?Quelques gamelles dans la vie peuvent servir.
Un geek (limite nolife) peut-il changer de lui-même? Qu'est-ce qui provoque le changement d'attitude?
Depuis que je travail dans un organisme qui gère les demandeurs d'emploi de longue durée, je me pose la question.Je ne sais pas si l'article de Stéphane vise les personne à partir d'un certain âge en particulier.
Pour le cas n°7, une "relation" (décrochée tant bien que mal, parce que aujourd'hui, même le plus no-life des no-life peut entrer en interaction avec des filles avec un simple PC et un abonnement internet). Ou un groupe de pote dans lequel tu te retrouves inséré malgré toi. Bref, le no-life finit quand-même par côtoyer d'autres personnes, qui, avec un peu de chances, leur fait découvrir que le monde est bien plus vaste que la bulle dans laquelle ils sont enfermés depuis trop longtemps. Et que, s'ils souhaitent vraiment ressembler un minimum à quelqu'un un jour, ils ont tout intérêt à le découvrir.
Pour le cas n°2, c'est surtout l'entrée dans le monde professionnel qui m'a permis de le remettre en question (oui je vais arrêter de parler à la troisième personne parce qu'à force ça devient lourd). Pendant les études (surtout dans les milieux scientifiques où l'enseignement dans le savoir-être n'a pas trop sa place dans les grilles de programme, chose que je trouve personnellement dramatique), il y a possibilité d'exceller ou, au moins, réussir honorablement même en vivant dans le monde des bisounours. Une fois entré dans le monde de l'entreprise où il devient primordial de savoir ne pas se laisser marcher sur les pieds, les gamelles sont assez vite arrivées, surtout, lorsque j'étais entouré d'incompétents notoires. Mais je pense que personne n'est définitivement immunisé par la remise en question. Certaines personnes ont besoin de prendre plus de claques que d'autres. J'en ai eu besoin de plusieurs.
Pour le cas n°1, à force de me sentir incroyablement seul alors que j'étais pourtant pas si isolé que ça dans les faits (physiquement), et en vivant un épisode l'an dernier qui m'a mis face à la réalité (à savoir, le fait de n'avoir personne avec qui partir en vacances l'été dernier), je me suis dis que j'allais devoir fonctionner autrement. Parce que finalement, vivre avec le sentiment perpétuel d'être déconnecté de tout le monde, arrive un moment où ce n'est tout simplement plus tenable.