Rosaline

- Jeu Jan 03, 2013 1:06 pm #129995 Je notais quelque chose de positif à avoir laissé ces 8 jours de silence radio. Quoi donc? Je ne sais pas. Cela se sentait dans son attitude. J'avais certainement progressé sur l'échelle de son niveau d'interêt grâce à cela.
Explications? Peut être le mystère et le détachement. Ce ne sont que des hypothèses.

Content et de trés bonne humeur, je me prépare rapidement.
J'enfile une tenue sportswear: Jean bleu-nuit bien coupé, mes chaussures de ville marrons bordeaux, un pull Kenzo marron foncé et léger, et une veste Sandro bleu nuit dont la coupe est celle de la veste en jean.
Je met mon livre d'Arithmétique général dans mon sac, des feuilles blanches et un stylo et nous voila partis.

J'arrive au Starbucks, prend un smoothie aux fruits rouge et me dirige vers le salon. Par chance, l'endroit n'est pas trop plein et je trouve une bonne place contre le mur à gauche. Il y avait quelque chose d'intime à cette place, dans sa disposition spatiale.
Je sors mon livre et commence à bosser sur Z/nZ et les groupes quotients ( bon ok, c'est une dédicace aux mec qui aiment bien les maths ). Je redémontre mes théorèmes tranquillement et je reçois un sms de sa part:
" Tu as finis tes révisions ?"
Je lui dit que non mais que je pouvais bien faire une pause et qu'elle n'avait qu'à venir. Ce à quoi elle me répondit par:
" j'arrive dans 10 minutes, je suis dans les transports"
Puis elle arriva

- Jeu Jan 03, 2013 1:46 pm #129996 Je vais chercher une chaise et l'installe en face de moi. Nous nous regardons et nous discutons gentiment de mes vacances. Je lui rappelle que c'est la que nous nous étions rencontrés et que j'ai prit plaisir à me remémorer notre rencontre lors de notre silence radio. Elle me dit qu'elle y avait repensé aussi et qu'elle se souvenait parfaitement de tout ce qui s'était passé pendant notre rencontre, que tout était gravé. Néanmoins, à un moment elle me dit que j'étais parfois un peu trop sur de moi, que je m'aimais beaucoup.
Nous parlâmes un peu de développement personnel et je lui expliquais un peu ma philosophie de vie et nottament la place que prenait l'Action dans ma vie. Soudain je lui dit assez sérieusement:
" Sache que j'adore parler avec toi"
Et je ne sais pas pourquoi, mais elle bafouilla quand elle me dit: " Moi aussi j'aime parler avec toi". C'était infime et je n'en ai plus un grand souvenir maintenant, mais j'ai eu le sentiment qu'elle avait bafouillé en disant ça.
Je la regardais et voyait qu'elle était vétue bien plus simplement que la dernière fois. Un jean noir, des bottines marrons, un pull trop grand crème qui laissait imaginer des petits seins mignons. Ses cheveux étaient repliés en un petit chignon et elle me faisait penser à une petite religieuse ( le gateau).
Il me semble qu'elle se justifia sur son accoutrement simple en me disant qu'elle sortait du travail et qu'elle n'était pas rentrée chez elle aprés et n'avait pu se changer ( Bizarrement, je n'ai plus le souvenir exact de ce moment. Je ne pourrais donc garantir cette dernière phrase avec une certitude de 100 pour 100).
Enfin je lui proposais une petite ballade au parc Monceau, histoire de le lui faire découvrir.
Nous partîmes et nous nous dirigeâmes en direction de la station Rome.

Sur le chemin je l'ai taquinée sur le fait qu'elle adore parfois donner de faux prénoms aux gens qu'elle ne connait pas. Je me félicitais d'avoir eu le droit au vrai. Ces taquineries l'ont amenées deux fois à me taper trés légérement l'épaule, constituant donc un signe d'interêt. Je l'ai taquinée aussi en lui inventant des origines, elle me demanda les miennes.
Nous continuâmes notre chemin et nous arrivâmes au Lenotre de Villier. Elle m'invita à la suivre à l'intérieur.
Une fois à l'intérieur elle m'expliqua quelques trucs sur la façon dont le mille feuille était fait, sur son aspect trop caramélisé au dessus. Elle avait souhaité me faire partager quelques connaissances et je lui en suis fort gré. Nous sommes partis et sur le chemin je lança le sujet du macaron. Elle me fit son éloge et disserta de longues minutes sur les qualités des macarons. Elle me demanda si j'avais déjà gouté du vrai chocolat, je lui dis que non mais que j'étais certain qu'elle me le ferait découvrir. Elle me dit oui. Elle me fit quelques petites projections sur des choses qu'elle aimerait m'apprendre. Petites et ponctuelles ces projections. De mon côté je me promis de lui faire gouter les macarons de Rue Courcelles que je savais excellents car ils constituaient mon plaisir des dimanches matins...
Nous arrivâmes en Parc Monceau

- Dim Jan 06, 2013 12:39 am #130122 Tu aimes faire languir ton public

- Dim Jan 06, 2013 11:41 pm #130160 Nous passions donc les grilles du parc Monceau et quelques agréables souvenirs me revenaient à l'esprit. En une demi seconde je me souvins de ces aventures que j'avais vécu dans ce parc magique; de quelques échecs aussi avouons le.
Et je lui avouais sur le ton de la confidence que j'aimais ce lieu, pour son romantisme et son élégance. Nous continuâmes de marcher et nous parlions d'attraction physique entre hommes et femmes.
Je choisis un banc et m'y assis.
Elle s'assis de même.

- Dim Jan 06, 2013 11:55 pm #130161 La distance qu'elle choisit pour se mettre à côté de moi était acceptable. Ni trop proche, ni trop loin mais l'envie de rapprochement bouillonnait dans mes veines. Je la désirais, la voulais et il ne tenait qu'à moi d'obtenir la grâce de toucher ce corps fin, doux et volupteux. ( ça me met lyrique de raconter ça)
Je m'approcha d'elle en effectuant une légère translation sur le banc. Elle me le fit remarquer par:
" tu te rapproches!"
je gardais cette distance et fit passer mon bras autour de ses épaules pour l'amener vers moi. Mais elle s'y opposa par un " non".
Ce non n'avait pas le gout du non rédhibitoire que l'on connait par coeur, mais celui d'une résistance chancelante.
Il n'était pas gatégorique, pas repoussant. Une forme de non qui me laissait penser à un peu être.
je décidais de ne pas m'en offusquer, et je lui demandais juste pourquoi:
" J'ai l'impression que je t'appartiens, que je suis ta chose." me dit elle.
Je vous avoue que cela me surprit et je lui demandait de ma préciser sa pensé.
" Ton langage corporel, on dirait que je suis à toi"
Alors je la regarda droit dans les yeux et lui dit clairement ceci:
"Rosaline, je t'apprécie et tu le sais. Tu n'es pas sans ignorer que tu me plais et que j'ai un certain désir pour toi. Mon langage corporel traduit juste mon désir et en aucun cas je pense que tu m'appartiennes"
Elle me dit que c'était pourtant ce que je montrais. Je la calma et lui proposa un massage.
Elle accepta.

- Lun Jan 07, 2013 12:01 am #130163 au début elle m'offrit un peu son cou, mais bon...
Monceau mercredi dernier c'était pas le Pole nord, mais pas non plus Tahiti et mes mains étaient assez froides.
Elle me le fit remarquer et je lui demandait de me donner les siennes pour que nous nous réchauffions réciproquement.
je rentra ma main dans la sienne et nos doigts s'imbriquèrent les uns dans les autres. Je vais vous dire la vérité:
Ils se réchauffèrent trés vite.
Une fois chauds, je lui demandait de s'allonger sur mon torse, que je puisse laisser mes mains jouer la douce symphonie de l'ivresse. Elle accepta le concerta et la voici, allongée à moitié sur mon torse.

- Lun Jan 07, 2013 12:08 am #130164 Je vais vous dire un secret: Beaucoup d'hommes disent savoir masser.
" Je te ferais un massage ceci, je te ferais un massage cela" mais en secret c'est juste pour tripoter!
De mon côté j'adore réellement cela et je souhaitais lui jouer un morceau sans fausses notes.
Nous ne dîmes plus rien et je commença à poser mes mains sur sa peau nue.
Une peau blanche, immaculée, qui sentait bon. Elle avait une belle peau et j'en étais heureux.
Mes mains jouèrent et possédèrent ses trapèzes, sa nuque, son cuir chevelu et ses clavicules. J'eu l'audace d'aller jusqu'à la limite de la poitrine sans néanmoins passer cette limite. Avec une autre je l'aurais fait, mais avec Rosaline je savais que trop brusquer les choses pouvaient tout faire rater.
Elle adora et ne prononça pas un mot pendant plusieurs minutes. Moi non plus.
Nous jouissions en silence. Elle du plaisir sensuelle de se faire masser et moi du double plaisir de sentir ma peau sur la sienne et du plaisir de lui en donner. J'adorais et lui demanda de me mettre une note.
Elle me mit 9,5 sur 10.
J'étais content.

- Lun Jan 07, 2013 12:17 am #130165 Et aprés que le morceau fut finit, qu'elle ne fut pas ma surprise quand elle me proposa aussi de m'en faire un!
Elle était doué et de mon côté je jouissais de tout cela. J'avais des frissons dans tout le corps et je commencer à lui caresser le lobe de l'oreille. Elle me dit qu'elle n'étais pas sensible de la et je poursuivis de la masser. De longues minutes durantes...
Nous avons alors écoutés de la musique sur le rythme de mes caresses sur sa peau.
Caresses viriles et douces. Elle me dit que ça lui faisait un vrai effet.
Aprés plusieurs longues minutes il commençait à faire plus frais et je décidais de partir.
Nous nous levâmes et nous repartîmes du parc.

Je tenta de l'embrasser au dernier moment pour nous dire au revoir mais elle me fit le même non que quand j'ai voulu la prendre dans mes bras tout à l'heure.
Je ne dis rien et partis dans l'autre sens.

Fin de la date: durée: 2h45

- Lun Jan 07, 2013 12:21 am #130166 Note à part: Merci pour vos commentaires. Ils me font plaisir et j'ai plaisir à savoir que je suis lu par des gens qui savent apprécier la qualité! Merci à vous tous.

- Lun Jan 07, 2013 1:00 am #130171 [quote="Maverick"]elle me faisait penser à une petite religieuse ( le gateau).
[quote="Maverick"]il ne tenait qu'à moi d'obtenir la grâce de toucher ce corps fin, doux et volupteux. (ça me met lyrique de raconter ça)

J'aime.

D'ailleurs j'aime bien tout ton récit. Sans doute parce que tu as un style bien à toi.

J'avais envie de te demander dans quel état d'esprit tu étais et comment tu envisageais la suite, mais à la réflexion je préfère attendre que tu nous la racontes.

Au plaisir de te lire.

- Lun Jan 07, 2013 11:10 am #130183 Avant de te répondre Sedd je préciserais une phrase importante qui s'est dégagé de notre discussion lorsque je lui demandais son rêve dans la vie.
" Tu vas peut être trouver ça banal ou étrange mais c'est fonder une famille. Je sais c'est terre à terre mais c'est ce à quoi j'inspire le plus"
Un autre élément que j'ai souligné lorsque je la faisais parler d'elle:
" En ce moment j'aime ma liberté: pouvoir travailler 4 mois sur Paris et y rencontrer des gens puis aller autre part et voyager"
Lorsque je lui demandais ce qu'elle a eu pour Noel:
" absolument rien"
Cette fille semble émancipée et indépendante et j'aime ça. Trés working girl aussi.
aprés la séance de massage
"Ce que tu as fait m'a fait fondre. J'aurais aimé pouvoir te rendre la pareille"
à un moment pendant que nous parlions:
" Tu penses beaucoup au sexe toi!"

Pour ce qui est de ma réponse à ta question je dirais que je ne sais pas trop ou j'en suis avec elle. J'ai été un peu vexé qu'elle se refuse à mon baiser mais de l'autre côté je pense que si elle s'y était laissée prendre elle aurait légérement baissée dans mon esprit. De plus elle part en février et vu ce que je sais des relations à distance et de ce qui en découle j'aimerais ne pas trop m'attacher à elle pour éviter toute souffrance due à notre séparation.

J'ai fait une erreur, une erreur de débutant. Je ne me suis pas maîtrisé et l'ai appelé le lendemain pour la dater le vendredi.
réponse par sms:" désolé j'ai déjà quelque chose de prévu demain"
J'aurais aimé une contre-offre qui aurait été un bon signe d'interêt mais il n'en eu point. Je n'ai rien répondu et j'ai décidé de la recontacter une semaine aprés ( cad: jeudi prochain)
Il adviendra ce qui adviendra mais quoi qu'il se passe je considère avoir déjà tiré beaucoup de plaisir à avoir fait sa connaissance.
En stand bye jusqu'à jeudi donc.

Je pense avoir réussi l'étape de la prise de numéro sans trop de problèmes et résolu mon problème de la peur de l'abordage. Je pense aussi avoir résolu la négociation du premier rendez vous. Les rendez vous se passent bien et les signes d'interêts sont la. Ou j'ai tendance à être mauvais c'est dans les moments entre les rendez vous. J'envoie des textos parfois qu'il ne faudrait pas envoyer et fais quelques grossières erreurs. Et mes erreurs viennent de l'emballement qui survint aux réponses de bonne grâce des filles et je brule des étapes. Je vais donc supprimer au maximum les SMS qui ont tendance à me faire perdre les pédales et prendre mon temps avant de recontacter la personne.

Si vous aviez d'éventuels conseils sur ce sujet ou des idées vous êtes bien évidemment les bienvenus.

- Lun Jan 07, 2013 12:56 pm #130189 Elle ne t'a pas embrassé parce que tu n'as pas fait de connexion, et le fait qu'elle te dise que tu penses beaucoup au sexe montre que tu sexues mal/trop directement. C'est là que tu te plantes, et vu qu'on n'a pas tes SMS je ne me risquerais pas à dire que tu te ramasses la dessus, sauf à chercher à faire la connexion que tu ne fais pas en RDV.

- Lun Jan 07, 2013 8:03 pm #130208 [quote="animal"]et le fait qu'elle te dise que tu penses beaucoup au sexe montre que tu sexues mal/trop directement.
C'est même révélateur que tu n'es pas sexué (avec elle, du moins).

[quote="Maverick"]J'ai été un peu vexé qu'elle se refuse à mon baiser mais de l'autre côté je pense que si elle s'y était laissée prendre elle aurait légérement baissée dans mon esprit.
Depuis quand embrasser une fille qui nous plait la fait baisser dans notre estime?
(Question sérieuse).

[quote="Maverick"]Ou j'ai tendance à être mauvais c'est dans les moments entre les rendez vous. J'envoie des textos parfois qu'il ne faudrait pas envoyer et fais quelques grossières erreurs.
Ce n'est pas tant les textos qui me dérangent que l'état d'esprit associé. La perception que tu as d'elle par rapport à toi.
Tu devrais travailler à tourner ton prisme de la réalité dans le sens "je suis le prix" et moins dans le sens "je dois la chopper coûte que coûte pour me sentir validé".

[quote="Maverick"]Je vais donc supprimer au maximum les SMS qui ont tendance à me faire perdre les pédales et prendre mon temps avant de recontacter la personne.
Même réflexion, il n'y a aucun besoin de perdre les pédales lorsqu'une fille te montre de l'intérêt, à fortiori par texto.
Tu as le droit que ça te fasse plaisir, sans pour autant devenir ton propre bourreau.

[quote="Maverick"]Il adviendra ce qui adviendra mais quoi qu'il se passe je considère avoir déjà tiré beaucoup de plaisir à avoir fait sa connaissance.
C'est tout ce qu'il faut retenir.

"Qui ose gagne"

- Lun Jan 07, 2013 9:24 pm #130211 Tout d'abord merci pour vos réponses.

Pour ce que tu dis Animal c'est tout à fait juste. Il m'est arrivé de sexuer de manière trop directe et donc de manière inapropriée.
A vrai dire ma manière d'être sexué s'exprime plus au niveau du langage corporel, de mes actions physiques ( massages, regards, fluidité du mouvement). A l'oral il y a encore du boulot c'est sur dans ce domaine.

Pour ce qui est de la connexion tu n'as pas tord. Je ne lui pas démontré suffisamment en quoi elle était différente des autres femmes. Je pensais que bien discuter, me montrer intéressant et la faire parler d'elle, ainsi qu'être drole suffirait. J'ai eu tord de négliger la connexion et j'en paie les frais.

Pour le coup des sms, c'est mon erreur habituelle que j'ai décidé de ne pas refaire en 2013.Cette erreur n'a pas été commise avec Rosaline.

- Mer Jan 09, 2013 2:13 pm #130302 Je viens d'appeller Rosaline pour lui proposer une prochaine date mais je tombe sur sa messagerie.
Cela confirme bien l'hypothèse que je me suis faite dernièrement: " pas de connexion-->la fille disparait "
Du moins cette implication devient vraie dans le cas de filles n'étant pas spécialement en demande ou en recherche d'un homme à la date t considérée.

Cela rejoint l'histoire d'Alessandra que j'ai rencontré à la Sorbonne il y a 3 semaines avec qui j'ai eu une date qui s'est trés bien passé. ( je lui ai fait escalader les grilles du jardin des plantes, je l'ai embrassée dans le cou, on a super bien parlés,demande de validation de sa part, questions persos, regard mais peu ou pas de connexion)

Je sais ce qu'il me reste à bosser.