- Dim Juil 01, 2007 3:55 pm
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[size=150]Séminaire Street 29 juin 2007[/size]
Bon, comme à l'accoutumée, arrivée au Salon Tunisien. Laurent, comme promis dans son WS relooking, a un look terrible, mais vaut mieux pas qu'il traîne dans une arène en Espagne
...
C'est fou le nombre de participants bien habillés maintenant. Le jour où un comlmando d'homos musclés débarquera dans un Séminaire, on va les sentir passer.
Aujourd'hui donc, il y a des intervenants : Blusher, Jibril (que j'avais déjà aperçu autre part), puis Alexandre les rejoint en cours de séminaire.
Quoique pollué parfois par des blagues et jeux de mots entre les quatre animateurs
, le Séminaire est clair et précis. Dès le départ, les profils, comportements et langage corporel à éviter à tout prix (en street comme en boîte), et l'importance du niveau d'énergie (en socialisant (échauffement) avant d'accoster), l'importance du killer look, puisque notre image extérieure est la toute première chose que la fille va voir.
Jibril, démonstrations à l'appui, nous explique le parcours d'une discussion : commencer par du factuel puis évoquer sensations, perceptions, ..., jusqu'au numclose quand le game est bien mené.
Son exemple avec l'anecdote de la boulangerie est excellent (l'évocation de l'enfance, l'ambiance, et le gamin qui attendrit la boulangère (pas un boulanger, d'ailleurs) qui lui offre son croissant), si avec tout ça, la cible n'est pas émue !
Blusher nous donne aussi un exemple de direct game (une fille pianotait sur son portable, et lui, il lui donne directement son numéro).
Sur l'importance de l'improvisation et de la façon de se valoriser (connaître 5 ou 6 thèmes nous définissant, et dont on doit être capable de papoter interminablement tout en sexuant, visualisant, projetant...), Spike demande à un auditeur l'un de ses thèmes en question. En l'occurence, le badmington. Spike enchaîne alors sur une savoureuse impro où il arrive à visualiser, sexuer (les filles étant sensées être meilleures dans ce sport que dans d'autres, elles arrivent toujours à se placer en dessous,...), à projeter, évoquer l'enfance (les pique nique), et tout ça, avec un sujet dont il se fout royalement.
Donc, importance de l'imagination et de [size=134]l'improvisation[/size] (merde, pas mon point fort, ça).
Le langage corporel et le comportement sont traités, avec dans mon cas, une baffe qui est venue de là où je ne m'y attendais pas du tout :
Spike "..., tout à l'heure, tu t'es mouché et essuyé le nez.
Moi " ? " (où veut-il en venir?)
Spike " Tu n'as pas remarqué quelque chose?
Moi " Hmmm. ( ? ) "
Spike " Tu as rangé ton mouchoir de manière à ne pas déranger. Si j'étais une fille et que je verrai ça, ça m'énerverait et je n'aurai pas envie de sortir avec toi."
Ca me gonfle, car ce n'est pas la première fois qu'on me fait remarquer que j'ai une attitude du style "excusez-moi d'exister", et parfois, je ne m'en rends même pas compte. Pire, il y a même eu, une fois, une fille qui m'a sortie que j'étais trop gentil (bon, ça remonte au collège, mais tout de même). Si je n'arrive pas à corriger ça...
Autres composants intéressants du Séminaire : Jibril, Spike et Blusher miment tour à tour du street, pour montrer le genre de répliques, sujets, attitude à adopter. Bien que le côté contextuel est le point sur lequel on insiste, on a droit à quelques exemples d'openers direct game.
Et aussi, Alexandre, qui a tendance à sexuer à la barbare (dire qu'il y a un an, il n'osait pas aborder d'inconnues ?! ) nous donne un exemple de close, avec un de ses sujets préférés pour cela : la bouffe (pas le Tiramisu pour une fois, mais une description littéralement succulente du fondant au chocolat).
Bref, que du pratique, et quelques infos clés qu'on ne trouve pas, à ma connaissance, sur les forums. Un truc que je n'ai pas trop pigé : Blusher demande un moment qui est timide dans la salle. Je constate que je ne suis pas le seul à lever la main. Spike aussi (?! ).
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Après le Séminaire, je vais justement lui demander comment cela se fait, à quoi il me répond que c'était une blague, (évidemment). Je n'avais même pas pigé, bon, autant que je rentre puisque je dois me lever tôt pour aller au Luxembourg le lendemain avec des amis.
Le Luxembourg : c'est beau, c'est propre, quand on revient à Paris, Gare du Nord notamment, on a la gerbe.
Voilà. Séminaire intéressant, maintenant énorme problème : mettre tout cela en application.
Roland, nourri aux produits frais