- Mer Mar 05, 2014 11:39 pm
#147965
Salut à tous. Même si j'aime les récits avec du style, je vais privilégier une forme brève et qui va directement aux faits. J'espère que les membres de la communauté auront envie d'y réagir. Je commence ce journal car j'ai décidé de changer radicalement sur le plan de ma vie affective.
J'ai 25 ans, étudiant en province. Des amis qui me comblent, une vie sociale relativement riche. Pas forcément â l'aise avec les inconnus mais comme c'est le cas de mes amis qui ont presque tous en commun, chacun dans leur registre, d'être des séducteurs, je fréquente plein de monde à travers eux.
Je suis une sorte de gentil garçon (le vrai, pas le Lichtenstein) qu'on dit intelligent. J'ai la réputation d'être fidèle à des valeurs saines, ce qui me vaut l'estime des gens que j'admire pour leur réussite relationnelle et dont je finis, pour plusieurs d'entre eux, par devenir le "meilleur ami". Les bassesses et la méchanceté me prennent aux tripes, je suis très empathique et les qualités que je recherche chez les gens, sur lesquelles je ne transige pas, sont (en gros) la droiture, la vraie gentillesse, la loyauté et la constance. Chez les hommes comme les femmes - j'ai donc peu d'amies filles.
Je sais prendre la parole, défendre mes opinions, m'exprimer en public malgré ma timidité. Je sais me faire respecter au travail et dans le conflit pour lequel je privilégie la discussion franche, en face, aux moyens détournés. Je sais faire preuve d'intelligence sociale, les circonstances me l'ont montrées, et j'ai confiance en moi quand il s'agit de prendre des initiatives pour atteindre un objectif concret.
Or, je perds toute ces qualités dès lors qu'il s'agit de séduction. Peur d'être rejeté avant et de souffrir pendant. Je connais la misère sentimentale (le néant) et sexuelle (un "coup facile" qui viennent à moi d'eux-mêmes une ou deux fois l'an, rien d'épanouissant, si bien que je finis par me dire que ce n'est pas pour moi). Ce dernier aveu est loin d'être glorieux, j'en ai même honte, mais le nier serait manquer d'honnêteté. J'évite le sujet et depuis des années je base mon bonheur sur ma vie familiale - pour ce qu'il reste de ma famille - et amicale (mon plus grand trésor). Je mène des activités qui me plaisent (plaisirs simples de la table, voyages hors des circuits touristiques, curiosité intellectuelle - j'ai je plaisir à retrouver beaucoup de mes références ici, qu'il s'agisse ou pas de séduction, etc).
Le quart de siècle m'a fait réaliser deux choses : cette vie d'adulescent heureux mais asexué prendra un jour fin et ma plus grande peur est de me retrouver tout seul. Je ne serai pas heureux en tant qu'adulte si je ne trouve pas une femme bien pour fonder un foyer avec elle. Stéphane a aimablement accepté de me rencontrer et m'a mis le nez dedans : ma peur est fondée et le temps ne joue pas en ma faveur, ce qui me terrifie. J'ai déjà l'impression d'être passé à côté d'un pan entier de ma vie et je ne veux plus laisser passer les opportunités qui se présentent, surtout quand je vois à quel point les choses se font naturellement dans mon entourage. J'espérais en rencontrant Stéphane qu'iĺ identifie quelque chose qui cloche, qu'il diagnostique quelque chaise qui fait que je ne suis pas comme les hommes "normaux" alors je ne suis pas laid, que j'ai l'air sympa et que je m'habille correctement : je lui ai semblé à côté de la plaque en posant la question.
Le ton de ce premier billet n'est donc pas spécialement enthousiaste puisque c'est cette peur du temps qui passe qui m'anime au moment d'écrire ces quelques lignes. J'ai néanmoins décidé de me donner les moyens de changer cet aspect de ma vie qui affecte les autres, en ayant commencé par quelques séminaires. J'espère que vous aurez envie de me suivre, que la suite sera davantage positive et que, peut-être, nous pourrons échanger un peu.
Merci de m'avoir lu.
J'ai 25 ans, étudiant en province. Des amis qui me comblent, une vie sociale relativement riche. Pas forcément â l'aise avec les inconnus mais comme c'est le cas de mes amis qui ont presque tous en commun, chacun dans leur registre, d'être des séducteurs, je fréquente plein de monde à travers eux.
Je suis une sorte de gentil garçon (le vrai, pas le Lichtenstein) qu'on dit intelligent. J'ai la réputation d'être fidèle à des valeurs saines, ce qui me vaut l'estime des gens que j'admire pour leur réussite relationnelle et dont je finis, pour plusieurs d'entre eux, par devenir le "meilleur ami". Les bassesses et la méchanceté me prennent aux tripes, je suis très empathique et les qualités que je recherche chez les gens, sur lesquelles je ne transige pas, sont (en gros) la droiture, la vraie gentillesse, la loyauté et la constance. Chez les hommes comme les femmes - j'ai donc peu d'amies filles.
Je sais prendre la parole, défendre mes opinions, m'exprimer en public malgré ma timidité. Je sais me faire respecter au travail et dans le conflit pour lequel je privilégie la discussion franche, en face, aux moyens détournés. Je sais faire preuve d'intelligence sociale, les circonstances me l'ont montrées, et j'ai confiance en moi quand il s'agit de prendre des initiatives pour atteindre un objectif concret.
Or, je perds toute ces qualités dès lors qu'il s'agit de séduction. Peur d'être rejeté avant et de souffrir pendant. Je connais la misère sentimentale (le néant) et sexuelle (un "coup facile" qui viennent à moi d'eux-mêmes une ou deux fois l'an, rien d'épanouissant, si bien que je finis par me dire que ce n'est pas pour moi). Ce dernier aveu est loin d'être glorieux, j'en ai même honte, mais le nier serait manquer d'honnêteté. J'évite le sujet et depuis des années je base mon bonheur sur ma vie familiale - pour ce qu'il reste de ma famille - et amicale (mon plus grand trésor). Je mène des activités qui me plaisent (plaisirs simples de la table, voyages hors des circuits touristiques, curiosité intellectuelle - j'ai je plaisir à retrouver beaucoup de mes références ici, qu'il s'agisse ou pas de séduction, etc).
Le quart de siècle m'a fait réaliser deux choses : cette vie d'adulescent heureux mais asexué prendra un jour fin et ma plus grande peur est de me retrouver tout seul. Je ne serai pas heureux en tant qu'adulte si je ne trouve pas une femme bien pour fonder un foyer avec elle. Stéphane a aimablement accepté de me rencontrer et m'a mis le nez dedans : ma peur est fondée et le temps ne joue pas en ma faveur, ce qui me terrifie. J'ai déjà l'impression d'être passé à côté d'un pan entier de ma vie et je ne veux plus laisser passer les opportunités qui se présentent, surtout quand je vois à quel point les choses se font naturellement dans mon entourage. J'espérais en rencontrant Stéphane qu'iĺ identifie quelque chose qui cloche, qu'il diagnostique quelque chaise qui fait que je ne suis pas comme les hommes "normaux" alors je ne suis pas laid, que j'ai l'air sympa et que je m'habille correctement : je lui ai semblé à côté de la plaque en posant la question.
Le ton de ce premier billet n'est donc pas spécialement enthousiaste puisque c'est cette peur du temps qui passe qui m'anime au moment d'écrire ces quelques lignes. J'ai néanmoins décidé de me donner les moyens de changer cet aspect de ma vie qui affecte les autres, en ayant commencé par quelques séminaires. J'espère que vous aurez envie de me suivre, que la suite sera davantage positive et que, peut-être, nous pourrons échanger un peu.
Merci de m'avoir lu.