- Ven Mar 28, 2014 10:10 pm
#149513
Son attitude sévère qui me reprochait de l'avoir "choquée" la veille s'est évaporée, laissant place à une petite fille résignée.
Elle me rend mes baisers avec une tête qui se penche par moment sur le côté, comme lourde d'une extrême légèreté (insoutenable légèreté de l'être).
Elle reprend ses esprits mais sa peau est toujours rouge.
[quote]E : Tu sais que, si je te laisse m'embrasser comme ça c'est parce que je ne suis plus en couple.
M : Ah bon ?
E : Oui, depuis ce matin. Sinon je ne t'aurais certainement pas laisser faire !
M : Comment ça s'est passé ?
E : J'ai appelé Arthur et... j'ai décidé qu'il n'avait pas réussi à sortir de la zone rouge.
M : Ok. Ça n'a pas été trop difficile ?
E : Non, il n'était plus très sûr non plus de son côté. Et il a très bien accepté.
M : Ok, tant mieux alors.
E : Mais...
(elle se tend) Si j'ai rompu avec lui ce matin, c'est pas du tout à cause de nous, hein. Enfin... je savais même pas que tu tenterais quoi que ce soit de toutes façons.
M : Non, bien sûr. C'est ma faute. J'ai compris que ça battait de l'aile. Donc, j'en ai profité. J'espère que tu m'en veux pas de t'avoir... un peu piégé.
(C'est le moment où je me suis senti très manipulateur. )E :
(Sa voix monte d'un octave, rassurée d'être déchargée de toute responsabilité.) Non... Je ne t'en veux pas.
Nous continuons à nous embrasser. Allongés finalement sur le lit, je monte très vite d'un cran en essayant de lui enlever ce marcel bordeaux qui lui sert de haut.
Non non. Hors de question. Des bisous mais pas plus. Quand même, elle vient de rompre ce matin !
Très bien. Je n'insiste pas.
Son téléphone sonne, un texto de Baptiste pour dire qu'il arrivera un peu en retard.
Je suis soulagé, il reste un peu de temps.
Nous continuons de nous embrasser et de nous caresser, empacketés dans nos préservatifs de vêtements.
Je décide de prendre l'initiative en enlevant mon t-shirt. Elle m'aide à l'enlever. Juste après m'être dégagé la tête, je retire le bas de son haut coincé dans son jean. Elle hésite un peu puis me laisse lui retirer complètement.
Elle de dos, contre mon torse, elle opposera moins de résistance pour que je dégrafe son soutien-gorge.
Je découvre deux magnifiques seins en poire
al dente, c'est-à-dire que le dessous du sein n'est ni trop penché pour faire tenir un crayon, ni trop relevé. Il est parfait.
(Il commence à devenir un peu érotique ce FR...)Je m'attaque naturellement à sa ceinture mais elle m'arrête.
Non non non non. Ca n'ira pas plus loin. Hors de question de coucher avec moi alors qu'on se connaît si peu.
J'enrage intérieurement mais je n'insiste pas.
Son téléphone sonne de nouveau. Baptiste est arrivé au bar et demande où nous sommes.
Adèle s'inquiète et dit qu'il est temps de le rejoindre.
Je propose qu'on prenne notre temps. On dira qu'on est restés bloqués au supermarché au moment de racheter des bières.
Elle est d'accord.
Tous les deux en jean et torse nu, en face à face, à tenir en équilibre sur un lit une place, j'admire sa poitrine pendant qu'elle considère ma toison.
Ma tête posée sur une main, accoudé sur l'oreiller, une autre lui caressant le bras, je suis pris d'hésitation entre briser cette foutue résistance ou me résigner à la béquille.
[quote]E : C'est quand même pas de bol pour toi.
M : ?
E : Bah oui, je rentre dans ma ville demain. Et du coup tu n'auras rien pu obtenir de moi.
(Avec une moue condescendante.) Tous ces efforts pour rien.
La salope...
[quote]M : Au contraire, j'ai eu exactement ce que je voulais
E : ?
M : Mon plus grand plaisir, c'est de dénuder les seins d'une fille, pas de coucher avec elle.
E : Pff. Salopard.
Son téléphone sonne encore une fois. Cette fois, Baptiste s'inquiète vraiment.
[quote]E : Il faut qu'on y aille.
M : Oui, je crois aussi.
On se lève du lit. Mais la sensualité de nos accoutrements nous pousse à continuer de nous enlacer.
Puis, sa main s'attarde un peu trop longtemps sur mon entrejambe.
Sans m'en rendre bien compte sur le moment, j'utilise la même tactique que pour le haut.
Je prends sa main dans la mienne, l'invite à rentrer dans mon jean. Elle se laisse guider et le prend en main malgré la raideur du vêtement.
Par mimétisme, je prends sa ceinture et la déboucle. Elle se laisse faire.
En rentrant ma main à l'intérieur, je sens à chaque centimètre conquis l'hésitation de sa main sur mon engin pour se retirer et me stopper. J'arrive enfin à son sexe.
Sa culotte sur mes doigts, je la sens aussi trempée qu'une éponge passée sous l'eau chaude. C'est une clitoridienne.
Sa tête bascule.
[quote]J'ai envie.
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.