Vos soirées, rendez-vous, aventures, etc.

Modérateurs: animal, Léo

By Professor Shorthair
#149512 Et pour les jeunes comme moi, c'est de la pêche pure ! Sérieusement, j'ose espérer que l'âge ne n'empêche à personne de vivre des histoires comme celle-ci.

En tout cas, très beau récit, y a pas que toi à qui ça fout une boule au ventre, JD ! Chapeau !
By john dilinger
#149513 Son attitude sévère qui me reprochait de l'avoir "choquée" la veille s'est évaporée, laissant place à une petite fille résignée.
Elle me rend mes baisers avec une tête qui se penche par moment sur le côté, comme lourde d'une extrême légèreté (insoutenable légèreté de l'être).

Elle reprend ses esprits mais sa peau est toujours rouge.
[quote]E : Tu sais que, si je te laisse m'embrasser comme ça c'est parce que je ne suis plus en couple.
M : Ah bon ?
E : Oui, depuis ce matin. Sinon je ne t'aurais certainement pas laisser faire !
M : Comment ça s'est passé ?
E : J'ai appelé Arthur et... j'ai décidé qu'il n'avait pas réussi à sortir de la zone rouge.
M : Ok. Ça n'a pas été trop difficile ?
E : Non, il n'était plus très sûr non plus de son côté. Et il a très bien accepté.
M : Ok, tant mieux alors.
E : Mais... (elle se tend) Si j'ai rompu avec lui ce matin, c'est pas du tout à cause de nous, hein. Enfin... je savais même pas que tu tenterais quoi que ce soit de toutes façons.
M : Non, bien sûr. C'est ma faute. J'ai compris que ça battait de l'aile. Donc, j'en ai profité. J'espère que tu m'en veux pas de t'avoir... un peu piégé. (C'est le moment où je me suis senti très manipulateur. :twisted: )
E : (Sa voix monte d'un octave, rassurée d'être déchargée de toute responsabilité.) Non... Je ne t'en veux pas.

Nous continuons à nous embrasser. Allongés finalement sur le lit, je monte très vite d'un cran en essayant de lui enlever ce marcel bordeaux qui lui sert de haut.
Non non. Hors de question. Des bisous mais pas plus. Quand même, elle vient de rompre ce matin !
Très bien. Je n'insiste pas.

Son téléphone sonne, un texto de Baptiste pour dire qu'il arrivera un peu en retard.
Je suis soulagé, il reste un peu de temps.

Nous continuons de nous embrasser et de nous caresser, empacketés dans nos préservatifs de vêtements.
Je décide de prendre l'initiative en enlevant mon t-shirt. Elle m'aide à l'enlever. Juste après m'être dégagé la tête, je retire le bas de son haut coincé dans son jean. Elle hésite un peu puis me laisse lui retirer complètement.
Elle de dos, contre mon torse, elle opposera moins de résistance pour que je dégrafe son soutien-gorge.

Je découvre deux magnifiques seins en poire al dente, c'est-à-dire que le dessous du sein n'est ni trop penché pour faire tenir un crayon, ni trop relevé. Il est parfait.
(Il commence à devenir un peu érotique ce FR...)
Je m'attaque naturellement à sa ceinture mais elle m'arrête.
Non non non non. Ca n'ira pas plus loin. Hors de question de coucher avec moi alors qu'on se connaît si peu.
J'enrage intérieurement mais je n'insiste pas.

Son téléphone sonne de nouveau. Baptiste est arrivé au bar et demande où nous sommes.
Adèle s'inquiète et dit qu'il est temps de le rejoindre.
Je propose qu'on prenne notre temps. On dira qu'on est restés bloqués au supermarché au moment de racheter des bières.
Elle est d'accord.

Tous les deux en jean et torse nu, en face à face, à tenir en équilibre sur un lit une place, j'admire sa poitrine pendant qu'elle considère ma toison.
Ma tête posée sur une main, accoudé sur l'oreiller, une autre lui caressant le bras, je suis pris d'hésitation entre briser cette foutue résistance ou me résigner à la béquille.

[quote]E : C'est quand même pas de bol pour toi.
M : ?
E : Bah oui, je rentre dans ma ville demain. Et du coup tu n'auras rien pu obtenir de moi.
(Avec une moue condescendante.) Tous ces efforts pour rien.

La salope...

[quote]M : Au contraire, j'ai eu exactement ce que je voulais :)
E : ?
M : Mon plus grand plaisir, c'est de dénuder les seins d'une fille, pas de coucher avec elle. :mrgreen:
E : Pff. Salopard.

Son téléphone sonne encore une fois. Cette fois, Baptiste s'inquiète vraiment.

[quote]E : Il faut qu'on y aille.
M : Oui, je crois aussi.

On se lève du lit. Mais la sensualité de nos accoutrements nous pousse à continuer de nous enlacer.
Puis, sa main s'attarde un peu trop longtemps sur mon entrejambe.

Sans m'en rendre bien compte sur le moment, j'utilise la même tactique que pour le haut.
Je prends sa main dans la mienne, l'invite à rentrer dans mon jean. Elle se laisse guider et le prend en main malgré la raideur du vêtement.
Par mimétisme, je prends sa ceinture et la déboucle. Elle se laisse faire.
En rentrant ma main à l'intérieur, je sens à chaque centimètre conquis l'hésitation de sa main sur mon engin pour se retirer et me stopper. J'arrive enfin à son sexe.
Sa culotte sur mes doigts, je la sens aussi trempée qu'une éponge passée sous l'eau chaude. C'est une clitoridienne.

Sa tête bascule.
[quote]J'ai envie.
By john dilinger
#149529 [quote="Jen"]C'est plus spike séduction, ça se transforme en Erotiquo Spike cette histoire! bon il se passe quoi après?

Si je commence à faire mouiller Arthus, je crois que je vais m'arrêter là :lol:
By john dilinger
#149531 C'est ta fenêtre de "tir", JD, ne la laisse pas passer.

Dans la précipitation, je me retrouve, comme souvent, le jean ridiculement déroulé à l'envers sur les jambes.

Durant les ébats, le téléphone sonnera plusieurs fois. Le sien, puis le mien.
C'est seulement une fois la fièvre passée que nous consulterons les téléphones.

Baptiste a appelé une bonne quinzaine de fois.
Sa sœur aussi, et m'a contacté, inquiète de savoir si j'étais bien avec Adèle.

Elle envoie un texto rapidement à Baptiste disant qu'elle a "un imprévue" et qu'elle est désolée de ne pas venir.
Elle appelle ensuite sa sœur. Elle explique qu'on s'est fait "quelques bisous" et que ça a pris "plus de temps que prévu". Suite à ma proposition, elle lui dit qu'elle ne viendra pas à la soirée et reste dormir chez moi.

[quote]M : Juste des bisous ? M'étonnerait qu'elle te croit :lol:
E : Oui, bon, je lui expliquerai demain dans la voiture.
Mais par contre... pauvre Baptiste...
M : Tu lui diras que c'est moi qui t'ai séquestré. (J'avoue que je m'en veux un peu... Non en fait je m'en fiche... :oops: )

Le Baptiste en question répond d'ailleurs par texto, énervé, qu'il nous a attendu plus de 2h.
Adèle s'en veut mais on rigole.

===

On retourne soulagés sous les draps, la pression des proches et l'urgence du désir disparus.
Pas tout à fait.

Elle a la manie de jouer avec mon engin, amusée de le voir grossir dans sa main.
Ce n'est même pas dans le but de m'exciter, elle joue avec comme un gosse taquinerait un animal avec un bâton, juste pour voir sa réaction.
Il n'empêche que ça a pour effet de m'exciter.

[quote]M : Je veux que tu me prennes en bouche. (restons courtois)
E : Tu veux dire : que je te suce ? (raté)
M : Oui, c'est ça.
E : Désolée mais non. Il faut vraiment que je fasse confiance au mec avec qui je suis pour faire ça.
M : (soupir) Ok, tant pis.

A force de jouer avec moi, je finis par faire pareil avec elle.
Il est incroyablement facile de la mettre en route.

Au bout de quelques minutes, j'ai la surprise de la voir descendre.

Evidemment, c'est une force extérieure à elle qui l'y a poussée.
[quote]E : (d'une voix presque attristée) Même ce que je m'étais interdit de te faire, j'ai fini par le faire.

En s'occupant mutuellement de l'autre, on finira par avoir un orgasme presque simultané. Elle un peu après moi.
Il est d'ailleurs à la fois fascinant et terrifiant d'observer la jouissance de l'autre lorsqu'on est revenu à la réalité.
On observe, passif, l'autre pris dans la vague.
Je la tiendrai au bord du lit, la moitié de son corps à l'extérieur, prise dans les tremblements. J'avais l'impression de tenir une malade épileptique.

===

Le lendemain matin, au réveil, la pesanteur prend la place de la légèreté.
[quote]E : Comment on va faire pour se revoir ?

Lorsqu'elle m'avait parlé de son copain, l'avant-veille, sous l'effet de l'alcool, elle m'avait donné un élément d'information qui me permettait de répondre à sa question.
Son copain (2 ans de relation) aurait dit qu'il ne voulait pas emménager avec elle car il la trouvait « instable ». C'était cohérent avec son type "artiste" et sa névrose des cheveux (elle s'était faite cette coupe à la Jean Seberg un jour où elle s'ennuyait et avait une paire de ciseaux à portée).

Moi qui avait mis 2 mois à me débarrasser d'une jolie tarée, je n'avais certainement pas envie de me projeter avec une autre.
Je lui dis alors de manière très franche que je vois cette histoire uniquement comme une parenthèse et que je ne veux pas qu'elle se fasse d'illusion sur la suite.

[quote]E : T'es un connard.
M : Oui, mais un gentil connard.

On avait discuté l'avant-veille de l'apparence très douce de mon visage, et en quoi je considérais que c'était plus un handicap qu'un avantage auprès des filles.
[quote]E : C'est ça qui est terrible avec toi. Ton visage mignon fait croire que t'es un gars bien, et puis une fois piégée on est déstabilisée par un type directif doublée d'une ordure.

Je note pour la suite, merci. :mrgreen:

===

On se quittera quelques heures après, sans promesse de se revoir ni de s'oublier.
Simplement la légèreté.
By James ex S
#149574 God damn it! J'ai dévoré ton histoire d'une traite et j'étais presque autant excité qu'Arthus. J'ai un rendez-vous ce soir et ça m'a filé un mojo d'enfer, donc merci d'avance :wink:
Beau récit,très beau récit même si je te trouve un peu sévère sur la fin.
By john dilinger
#149577 Haha ! :mrgreen:
Arthus qui faisait une prise de rdv live l'autre jour, et toi qui date ce soir.
Ça chôme pas au Spike club !

[quote]Beau récit,très beau récit même si je te trouve un peu sévère sur la fin.
Je t'avoue que, quand elle a commencé à parler du futur, je n'ai pas trouvé de manière plus claire de dire où je situais la relation.

Mais peut-être qu'il y avait une façon plus classe de le faire...
Avatar de l’utilisateur
By Elan
#149587 Excellent récit.
Je ne vois pas trop comment tu aurais pu changer la fin, tu as le mérite d'être franc là où certains autres "connards" mais surtout vrais lâches se seraient contentés de la bercer d'illusions en espérant qu'elle finisse par se lasser.
By john dilinger
#149589 [size=150]Epilogue[/size]

Aujourd'hui, en rentrant chez moi, une carte postale coincée sous le paillasson de ma gardienne :

[quote]Chose promise, chose due !
Bon sinon pour Paris, prépare-toi à m'éduquer ! (en cuisine)

A très vite
Bises

Adèle

Je lui avais effectivement proposé de m'envoyer une carte postale de son weekend dans le Sud (celui qui a suivi nos retrouvailles).
Et entre-temps, je lui avais aussi proposé de passer un weekend chez moi (puisqu'elle habite à 500 km) avec "cours de cuisine", 3 semaines après la dernière fois que nous nous sommes vus, c'est-à-dire le weekend prochain :wink:

J'ai récemment enfin écouté le séminaire « 100 jours » et je viens de comprendre la charge émotionnelle induite par la proposition du weekend et du cours de cuisine...
En espérant qu'elle ne se fasse pas trop d'idées pour la suite :oops:
Avatar de l’utilisateur
By Léo
#149591 [quote]J'ai récemment enfin écouté le séminaire « 100 jours » et je viens de comprendre la charge émotionnelle induite par la proposition du weekend et du cours de cuisine...


Il est tellement cool ce séminaire !
By john dilinger
#149671 Pour continuer sur l'analyse de cette rencontre (puisque c'est aussi le but), je dirais que le timing a été déterminant.

Son copain était typiquement dans la zone des 40-50% (qu'elle appelait la zone "rouge") et elle attendait le prochain.
Je l'imagine mal se donner à moi à un moment où elle était au-dessus de 50%. Mais peut-être suis-je naïf ?