- Lun Juil 30, 2012 11:26 pm
#124620
Je m'étais promis d'écrire ici les belles rencontres que j'avais pu réaliser grâce à Spikeseduction. Voici l'une d'entre elles.
La rencontre remonte à l'année dernière. On était à la mi-août et ça faisait maintenant 2 semaines que j'avais commencé mon stage. Le vendredi soir venait enfin d'arriver, j'étais à la gare des trains attendant de prendre la correspondance qui me ramènerait chez moi, dans le sud de la France. La chaleur assommante de l'après-midi associée à la fatigue de ma journée de travail me faisaient gagner en somnolence. Si bien que si on m'avait dit que je serai capable de badiner avec ma voisine de train ce jour-là, je n'y aurai pas cru.
Je peux être aussi fatigué que possible, je n'arrive jamais à m'endormir dans les transports en commun. C'est plus fort que moi. Mettez-moi dans un avion Paris-Singapour, alors que tous les passagers finiront par perdre conscience la mâchoire déboîtée par la gravité, je reste éveillé à compter les minutes avant l’atterrissage.
J'avais donc besoin d'un bouquin qui pourrait me tenir occupé durant ces 3 heures de trajet. Dans la boutique RELAY de la gare, je feuilletais un livre dont les premières pages parlaient d'un homme avait abordé sa fiancée en pleine rue. David Foenkinos a-t-il déjà entendu parlé des street sessions de Spike ? En tous cas, ce début d'histoire m'intéressait assez pour que j'achète La délicatesse.
Mon train arriva. Mon billet m'indiquait une place située dans la voiture-bar. C'était un de ces nouveaux TGV dont la voiture-bar a des comptoirs style art-déco avec uniquement deux sièges en vis-à-vis pour les passagers. Je me dirigeais vers mon siège en apercevant déjà le dos de ma partenaire de voyage sagement assise. Un type était à ma place assis en face d'elle. (Je notais qu'il venait de lui jeter un bref regard timide, de ceux qui signifient qu'il est déjà trop tard pour lancer une discussion avec la belle inconnue assise près de nous mais qu'on le regrette amèrement.) Poliment, je lui demandais de me céder la place.
La rencontre remonte à l'année dernière. On était à la mi-août et ça faisait maintenant 2 semaines que j'avais commencé mon stage. Le vendredi soir venait enfin d'arriver, j'étais à la gare des trains attendant de prendre la correspondance qui me ramènerait chez moi, dans le sud de la France. La chaleur assommante de l'après-midi associée à la fatigue de ma journée de travail me faisaient gagner en somnolence. Si bien que si on m'avait dit que je serai capable de badiner avec ma voisine de train ce jour-là, je n'y aurai pas cru.
Je peux être aussi fatigué que possible, je n'arrive jamais à m'endormir dans les transports en commun. C'est plus fort que moi. Mettez-moi dans un avion Paris-Singapour, alors que tous les passagers finiront par perdre conscience la mâchoire déboîtée par la gravité, je reste éveillé à compter les minutes avant l’atterrissage.
J'avais donc besoin d'un bouquin qui pourrait me tenir occupé durant ces 3 heures de trajet. Dans la boutique RELAY de la gare, je feuilletais un livre dont les premières pages parlaient d'un homme avait abordé sa fiancée en pleine rue. David Foenkinos a-t-il déjà entendu parlé des street sessions de Spike ? En tous cas, ce début d'histoire m'intéressait assez pour que j'achète La délicatesse.
Mon train arriva. Mon billet m'indiquait une place située dans la voiture-bar. C'était un de ces nouveaux TGV dont la voiture-bar a des comptoirs style art-déco avec uniquement deux sièges en vis-à-vis pour les passagers. Je me dirigeais vers mon siège en apercevant déjà le dos de ma partenaire de voyage sagement assise. Un type était à ma place assis en face d'elle. (Je notais qu'il venait de lui jeter un bref regard timide, de ceux qui signifient qu'il est déjà trop tard pour lancer une discussion avec la belle inconnue assise près de nous mais qu'on le regrette amèrement.) Poliment, je lui demandais de me céder la place.
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.