- Mar Mar 18, 2008 3:51 pm
#41129
Finalement, j ai envie de partager cette histoire jusqu'à la fin
III > Reculer d'un pas pour avancer de deux.
J'ai donc profité de cette semaine de vacances chez mes parents, pour commencer les premiers chapitres de ce report et me reposer un peu; sortir du cadre des cours et de Strasbourg pour revoir mes amis de ma ville "natale".
J'avais un bon feeling pourtant; et un petit pressentiment ridicule, mais humain; sur le fait qu'en rentrant j aurais peut être une lettre m attendant dans la boite, avec au moins un retour positif, une proposition de sortie ou n'importe quel signe m'encourageant à poursuivre mes efforts.
Apres tout ; j'avais beau l avoir un peu forcé, elle s'était quand meme avancée et accepté ce baiser. Je savais bien que quelque chose clochait quand elle s est empressée de retourner chez elle tout de suite après; l air gênée, mais ce petit quelque chose s'était effacé au moment ou elle se retournait pour me faire un au revoir de la main avec un sourire. Une femme ne peut pas "embrasser" quelqu'un si elle n'en a pas envie.
Quelle naïveté.
Je reviens donc chez moi le dimanche; avec une certaine excitation à ouvrir la boite aux lettres, vide. Pas forcément déçu, puisque je restais lucide , mais j espérais.
Et je laissais donc passer jusqu'au mercredi pour relancer l'affaire. Encore une lettre. Cette fois il est question de cuisiner ensemble. j'aime cuisiner et ce genre de situation est très propice à la séduction, bref, cette idée me plaisait bien.
Et j ai décidé que ça se passerait samedi en soirée. J étais occupé les autres jours; et n avait rien de prévu pour celui ci. Elle sait que j ai une vie sociale ; et je sais qu'elle n en a pas autant que moi; donc elle devrait être libre. Je pouvais me permettre une exception à la règle.
J attendis donc les jours passer; jeudi ... vendredi...samedi...dimanche... jusqu'au vendredi d'apres.
Elle n'avait pas répondu, et j'avais occupé mon samedi autrement. Et d'un coup, j'ai compris une chose tellement simple; au point de presque m'en vouloir de ne pas l'avoir remarqué avant.
Pourquoi voudrait elle me revoir, si le dernier souvenir qu'elle a de moi est celui du mec qui lui a arraché un baiser en insistant un peu lourdement. J'avais très mal calibré, et j'étais à présent dans une impasse.
Et pourtant cette pensée de la revoir m'obsède. Pas comme un obsession amoureuse, mais plûtot comme une sensation "d'inachevé". Et je déteste ne pas voir la fin d'un film;qu'elle soit bonne ou mauvaise.
Alors, au lieu de laisser faire le destin (comme si il existait de toute façon ) et la recroiser au hasard pour des retrouvailles "incertaines"; j'ai décidé de pousser le problème au maximum, et ait donc ré écrit une lettre, en prenant à contre pied tous les principes de cette communauté à qui je dois tellement aujourd'hui.
Je devais essayer.
"J'ai réfléchi un peu cette semaine ; et je m'excuse. Je ne m'excuse pas d'avoir essayé de t'embrasser , parce que tu me plais ; et que j'assume ce désir. Je m'excuse simplement de l'avoir mal fait; en "forçant" un peu une situation qui devrait etre naturelle.
En ce moment il y a le festival du film japonais; j y suis allé avec des amis et c'était vraiment intéressant , ils passent un autre film mercredi à 20hr si tu veux venir. A plus"
Ça passe ou ça casse. Reculer d'un pas pour avancer de deux. Ou tomber en arrière et ne plus se relever. Mais à part un petit hématome à l'égo, qu'est ce que je risquais? Et donc la réponse ne s'est pas faite attendre. Le soir même en rentrant de cours, une petite feuille pliée en deux m'attendait. Avec une réponse assez marquante à l'intérieur.
"Merci pour ta lettre ; c est vrai que j'étais très embêtée que tu t'obstines à m embrasser alors j hésitais à te revoir. je suis soulagée que tu sois devenu raisonnable. J ai très envie de voir le film avec toi, je serai là. A mercredi"
La sentence est tombée. Mes pensées étaient justifiées , mais pourtant j'étais content. Le seul but de cette lettre était de reprendre un contact, pour reprendre les points manquants de mon game. Pour aimer ce genre de filles; je sais qu'une fille japonaise (enfin, on peut généraliser au monde entier, mais c'est assez particulièrement marqué dans cette culture) ne prendra pas la peine de vous consacrer ne serait ce qu'une seconde si elle ne vous aime pas. Vous disparaissez de sa vie et n existez plus pour elle, ne vous accordant même plus un regard ou une réponse. Et si quelquun sait séduire une fille pour qui vous n'existez pas; je suis preneur.
J'étais donc "content" d'avoir eu une inflexion, un "pong" à mon "ping" en fait, même si la réponse faisait un peu mal. Et je savais comment gérer ce qui allait suivre (notamment gràce aux bons conseils de Réza et Freeman).
Je devais redevenir le prix; surtout après cette manœuvre littéraire kamikaze. Et le rendez vous était prit pour mercredi.
Mercredi soir; 19hr50. Je suis avec des amis, on rit en attendant le début du film; et je la vois arriver; avec ce petit sourire timide dont elle a l'habitude. Je la présente à mes amis, puis continue à rire avec eux, en pensant à lui faire un petit sourire de temps en temps pour qu'elle ne soit pas totalement exclue. Mais je devais l ignorer, la faire me chasser. Mais elle est bonne joueuse, et se laisse emporter et charmer par les rires et les quelques "démonstration de valeur" que me font mes amis.
Puis; le film , 2 heures de silence. Et le retour chez nous. on a parlé ; je l'ai taquinée un peu, toujours sans contact physique ; elle me tape sur l épaule de temps en temps, en riant tout le temps. On se quittera d'un sourire, n ayant ni l'un ni l autre l envie de se faire la bise, mais ne sentant toujours pas assez de tension pour un baiser. Elle insista également beaucoup pour que je vienne à une fête d'amis qu'elle organisait. "Je n'étais pas sûr d'être là, mais je verrai" lui avais je répondu d'un air détaché; avant de rentrer chez moi, la laissant devant ma porte.
Dimanche, 16hr.
Je viens d arriver chez moi ; et 10 minutes à peine plus tard ; elle vient sonner à ma porte pour me demander de venir. J'apprendrai plus tard par une de ses amies qu'elle était venue déjà 2 fois avant en espérant que je sois là. "je viens de rentrer ; je passe dans 10 minutes
" et referme la porte pour me préparer tranquillement.
16hr30 , je toque chez elle; avec des fringues démonstration de valeur , et une bonne bouteille de Lambrusco frais à la main. La porte s'ouvre , et je remarque une mignonne coréene qui ne peut s'empêcher de crier "Oooh" avec un très bel contact visuel. Je souris; remarque qu'il y a 5 filles asiatiques et un couple de mexicains, je comprend tout de suite que la preuve sociale et le démonstration de valeur que vont me filer cette disposition. Je rentre, sympathise tout de suite avec tout le monde en les saluant dans leur langue respective, ce qui ne manque pas de faire rire et d'étonner. Je met les gens à l aise,et socialise tout de suite avec tout le monde. Elle ne peut s'empêcher de sourire avec un petit air de jalousie quand je deviens le centre de la pièce et des contacts physiques en moins de 30 secondes. je suis à l aise et je le prouve très bien. Cette après midi s annoncera très bien pour moi , et la conclusion de la soirée sera d'avoir mes efforts récompensés. Pourtant...
A venir, IV > Enfin.
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