Modérateurs: animal, Léo

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By Tizit
#134019 Je rejoins Simon.

Je me suis tapé deux ans de Droit, j'ai lâché. Pas parce que c'était naze, nul, ou que sais-je. Les matières me plaisaient, les principes enseignés étaient somme toute, assez beaux.
J'étais le premier à défendre les profs' qui s'investissaient pour nous (souvent critiqués par des abrutis, qui, paradoxalement, valident leurs années).
Dans les matières où je majorais ma classe, je me sentais vraiment investi par tout le travail de réflexion et d'arrangements d'idées à rendre par le biais des dissertations, exposés, etc...-
Par-contre, pour le reste (les matières à points, en gros), il fallait apprendre par cœur. Et ça, j'étais pas assez posé pour me matraquer le cerveau de cette manière pendant trois semaines d'affilée. Alors quand je lis Rose Selavy dire qu'une bonne copie est une copie facile à noter... Je ne peux qu'approuver.

Je n'ai aucune rancœur face à tout ça, puisque je situe parfaitement mon échec. Ce qui est dommage, c'est que j'aurais voulu continuer ce dans quoi j'étais bon. Mais c'est la vie, ça ne m'empêchera pas d'ouvrir mes bouquins de Droit Public et d'y trouver de l'intérêt.

En revanche, le plus intéressant dans tout ça, c'est quand j'écoute ceux qui sont montés plus haut que moi dans les années. Rares sont ceux à qui le cursus plaît encore, entre ceux qui préfèrent se tourner vers un Master Pro' histoire d'en finir le plus rapidement possible, ou ceux qui envisagent carrément une reconversion.

Si je m'épanche de cette manière (assez singulière pour moi, surtout sur un forum), ce n'est pas pour faire état de mon ressentiment vis-à-vis de l'université. En revanche, ça me met franchement mal-à-l'aise d'entendre et lire qu'un mec qui n'a pas validé ses années d'université est (en gros), un raté sans volonté.
Le système de module d'enseignement, de notation, de rattrapage, de compensation de semestre, facilitent énormément l'obtention d'une année. Mais c'est à charge de devoir apprendre sans apprendre : faire l'âne pour avoir du son, en somme.

Je me souviens d'un de mes profs, en première année, que personne n'aimait. Il avait clairement annoncé la couleur en début de semestre. Tout le monde allait avoir la moyenne s'il retrouvait 4 ou 5 mots clés dans les cinq questions de l'examen final.
Toutes les semaines, il nous faisait cours avec une distance incroyable. Une simple notion lui permettait d'expliquer les systèmes Anglais, Allemand, de faire des parallèles avec les politiques mises en place, avec le détachement et la nonchalance.
Les gens gueulaient parce qu'il ne faisait pas son cours comme il était indiqué sur le polycopié. Mais trop peu de personnes avaient réussi à saisir la portée de son enseignement, et que la question de l'examen de fin de semestre n'était qu'une formalité.
Même lui, n'avait plus foi en l'université. Pas parce que c'était un repères de ratés, mais "parce qu'on formait des gens à ne plus écouter".

Alors non, ceux qui se loupent ne remettent pas bêtement le système en question. Je trouve d'ailleurs l'initiative de poster ce sujet très courageuse, puisque lu par un cercle assez restreint de personnes qui ont fait de hautes études, et réussi par leurs biais à accéder à des postes honorables.
Le système n'est pas merdique ou que-sais-je, mais un deuxième son de cloche existe*, et il est tout à fait légitime de l'entendre ;).
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By Dje
#134022 [quote="Tizit"]Je trouve d'ailleurs l'initiative de poster ce sujet très courageuse, puisque lu par un cercle assez restreint de personnes qui ont fait de hautes études
Hé bien je n'en suis pas aussi sûr que toi !
Ce serait d'ailleurs intéressant de voir comment les différents niveaux d'étude sont représentés.
By Synchronn
#134032 Beaucoup de démagogie dans les derniers propos. J ai une stat :

Dans nord, nord-est de la France, 99% des caissières de plus de 30 ans n'ont pas un niveau bac. Ces fameux autodidactes qui sont des puits de science sont trés rares mais ils deviennent de trés bons "appreneurs" c'est évident car ils sont passionnés, intéréssés.... vous savez bien, l'environnement social, la plasticité du cerveau, la stimulation, la motivation, les études sont des périodes de découvertes, on affine son sens critique avec les autres, on pratique souvent beaucoup de sport, on découvre beaucoup de choses. On peut être noyé sous la masse d'infos, le rythme étrange des journées... Mais vous proposez quoi?

Se débrouiller tout seul, c'est super mais la majorité n'a pas cette capacité. Je le répète, l université c'est comme une voiture de sport, tu peux avoir lea meilleure mécanique si tu ne sais pas l'exploiter, tu ne verras que le cout de l'entretien, les pertes de points! Les bases sont chiantes, inintéressantes mais les études développent des aptitudes, pas uniquement des savoirs.


Ce qui manque à l'université ? Une sélection pure et dure pour éviter les personnes sans motivation, qui viennent ici comme çà. La où je bosse, pas d'amphis de 500 personnes, beaucoup d'étudiants passionnés, avec en sortie des salaires qui avoisinnent les 3k par mois, une employabilité importante. Tu prends les licences de droit, eco, geo, langues.... C'est un bordel sans nom mais cà fait parti de la sélection naturelle, en master tout se passe et devient intèressant si on choisit "sa" spécialité.
By Synchronn
#134033 [quote="Tizit"]

Je n'ai aucune rancœur face à tout ça, puisque je situe parfaitement mon échec. Ce qui est dommage, c'est que j'aurais voulu continuer ce dans quoi j'étais bon. Mais c'est la vie, ça ne m'empêchera pas d'ouvrir mes bouquins de Droit Public et d'y trouver de l'intérêt.

En revanche, le plus intéressant dans tout ça, c'est quand j'écoute ceux qui sont montés plus haut que moi dans les années. Rares sont ceux à qui le cursus plaît encore, entre ceux qui préfèrent se tourner vers un Master Pro' histoire d'en finir le plus rapidement possible, ou ceux qui envisagent carrément une reconversion.
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Et qu'as-tu fait de ta passion pour le droit public depuis? Que fais-tu aujourd'hui dans la vie? Tes projets? Connais-tu des juristes autodidactes? Penses-tu que persévérer pour atteindre un objectif en se tapants des heures de lecture, d’apprentissage, de bourrage de crane est si mal ? Si tu souhaites devenir pénaliste, que tu bouffes du droit administratifs...tu baisses la tête, tu avances pour ensuite percer dans ce que tu aimes. C'est de la merde? Effectivement, tu trouveras des personnes désabusées en fin de parcours, des personnes qui "chient" sur leurs études mais elles peuvent se le permettre car elles ont terminé un cursus et pas abandonné avec comme solution numéro 2 ...pas grand chose.

Vous vous rappelez de vos cours de cp/ce1 ? non mais pourtant ils ont posé les bases...apprendre ça n'est pas bandant, te taper des lignes de grammaires, d'équations, c'est merdique mais vous proposez quoi? Des programmes individualisés, construire des métiers qui vous ressemblent, vous payer dans votre passion de la photo en noir et blanc?

Je rêve d'entendre vos solutions (pourtant je suis loin d'être fan du système éducatif, mais il est à l'image de ses élèves)
By ILM
#134039 [quote="john dilinger"]Les étudiants des plus grandes écoles d'ingénieurs (X-ENS-Mine-Centrale) méritent leur diplôme.
Pour être sorti de l'une de celles-là, la vérité, c'est que l'on mérite bien notre entrée en école parce que les concours sont impitoyables, mais qu'une fois entrés on est virtuellement assuré d'en sortir parce qu'il n'y a plus de sélection. On repasse à un mode examen où il faut avoir une certaine moyenne pour passer, et c'est grosso modo calibré pour que tu puisses pas te faire virer à moins de vraiment le chercher (non pas parce que c'est complètement bateau, mais parce que la sélection à l'entrée assure un certain niveau et que la barre n'est pas relevée au cours des années d'école). Certes, il y a un classement de sortie, mais en pratique tout le monde s'en balance et le minor n'aura pas beaucoup plus de mal à trouver un travail que le major. Je ne crache pas dans la soupe, je suis très content de l'avoir fait et d'où ça m'a mené, mais j'ai honnêtement le sentiment que j'ai atteint le sommet de mes études à la fin de ma prépa, pas à la fin de mon école.
By jazzitup_
#134042 [quote]être payé toute sa vie par la collectivité pour chercher, bien souvent pour rien, je trouves ça profondément immoral, parce que justement, pour moi tout ne se paye pas, et encore moins par l'argent des autres

Bah, de toute manière, notre société est composée à 95% de parasites (politiciens de gauche et de droite, avocats fiscalistes, contrôleur RATP, développeurs d'algos de trading, militants associatifs, responsables RH), qu'un parasite de plus ou de moins...

Le ratio de salaire du CEO/employé de base dans les plus grandes boîtes US, c'est environ 450.

Soit le rapport entre le poids d'une tique avant et après son repas de 5 jours.
By Synchronn
#134044 Surtout que :

[url=http://imageshack.us/photo/my-images/832/sanstitreslz.jpg/][img]http://img832.imageshack.us/img832/894/sanstitreslz.jpg[/img][/url]

Effectivement, "être payé toute sa vie par la collectivité pour chercher"... "immoral"...un peu de sérieux.
Je ne comprends vraiment pas ce mépris...
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By Dje
#134046 [quote="Synchronn"]Se débrouiller tout seul, c'est super mais la majorité n'a pas cette capacité.
Oui. Et au delà de ça, tous les domaines ne laissent pas forcément leur place aux gens sans background. Se sortir du système pour faire les choses à sa manière n'est pas plus noble que de bûcher dans des filières sélectives (c'est noble, mais pas plus), et n'est certainement pas garanti de succès même pour qui a la compétence.

Il ne faut pas oublier qu'en abandonnant les études, on se transforme délibérément en paria. Il faut une grosse volonté, un secteur favorable, des compétences particulières et un peu de chance pour s'en sortir. Ca ne doit pas être un choix de facilité, mais une solution de repli.

[quote="Synchronn"]La où je bosse, pas d'amphis de 500 personnes, beaucoup d'étudiants passionnés, avec en sortie des salaires qui avoisinnent les 3k par mois, une employabilité importante.
Le problème de l'université c'est de déverser des tsunamis de diplômés compétents dans des domaines déjà extrêmement concurrentiels et avec peu de besoin. Les cursus culturels sont particulièrement sinistrés à la sortie de l'école, avec une pandémie de stagiaires et des rémunérations désolantes.

Tu passes des années à te battre dans un registre qui n'a rien de commun avec le mode de communication et les besoins du monde du travail. Rien d'étonnant que tant de diplômés se retrouvent exploités, ou même au chômage, au sortir de leur master.

Je ne suis pas sûr qu'on prenne soin de dire aux étudiants qu'il faut s'intéresser très tôt à l'employabilité de leur domaine (comme tu le dis très bien).
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By Tizit
#134049 [quote="Synchronn"]
Et qu'as-tu fait de ta passion pour le droit public depuis? Que fais-tu aujourd'hui dans la vie? Tes projets? Connais-tu des juristes autodidactes? Penses-tu que persévérer pour atteindre un objectif en se tapants des heures de lecture, d’apprentissage, de bourrage de crane est si mal ? Si tu souhaites devenir pénaliste, que tu bouffes du droit administratifs...tu baisses la tête, tu avances pour ensuite percer dans ce que tu aimes. C'est de la merde? Effectivement, tu trouveras des personnes désabusées en fin de parcours, des personnes qui "chient" sur leurs études mais elles peuvent se le permettre car elles ont terminé un cursus et pas abandonné avec comme solution numéro 2 ...pas grand chose.

- Je suis parti à Montréal où j'ai réussi à décrocher un stage dans l'humanitaire. Six mois où j'ai bossé à temps plein et qui m'ont permis d'élargir mes horizons.
- Retour en France, reprise d'études dans un domaine qui me correspondra davantage, ou renquillage pour une année supplémentaire.
- Je pense avoir déniché un parcours qui me plairait
- Aucun.
- Non.
- Non ce n'est pas de la merde. J'ai simplement dit que "je n'étais pas assez posé pour me matraquer le cerveau" de cette manière. Suivre un cursus intense dans sa méthode d'apprentissage suppose aussi d'avoir un environnement favorable. Je suis loin d'en avoir terminé, mais il m'a fallu du temps pour m'éloigner de tout ce qui m'a retenu et empêché d'aborder sainement tout ça. Il a fallu donner du temps au temps, c'est comme ça, je ne vais pas m'en excuser.
- Il faut arrêter de prendre mon discours et celui de ceux qui sont tout de mêmes parvenus à la fin de leur cursus comme des "gens qui chient sur leurs études". Non, on ne chie sur rien du tout. On est à peu près civilisés et on sait reconnaître la chance que représente l'université ("gratuité", qualité de l'enseignement, diplôme à la clé, emploi, etc...). Mais est-ce que pour autant cela nous empêcherait-il de pointer du doigt ce qui cloche ?
En revanche, puisque ceux qui sont arrivés en fin de licence/master sont plus à-mêmes d'en parler, je me la ferme et leur laisse le monopole de la parole. A l'exception de ce thread,où ton agitation m'a fait un peu tiquer (sans agressivité ;)).

Bref, je ne pense pas faire de prosélytisme, et je pense encore moins me plaindre. Ce serait dommage que tu perçoives ça chez moi (même si en me relisant j'aurais pu être un peu plus nuancé, c'est vrai), car je suis assez d'accord avec toi sur pas mal de points.

Et +1 Dje pour ta dernière phrase.
By Synchronn
#134053 C'est ça le problème, nous sommes tous d'accord mais en pointant tel ou tel coté du sujet, on s'étire et s'éloigne vers les extrêmes. Alors qu'au fond, nous sommes des bons gars !

Tizit, je ne voulais pas te montrer du doigt, surtout que ton expérience à Montréal et dans l'humanitaire est surement plus riche qu'une année de fac de droit et sortir la tête du guidon est bénéfique pour éviter la branche dans la gueule... nan mais je rêve, si mon "moi de 20 ans" me lisait il me cracherait dessus car j'ai survolé mes études. En fait, il est difficile de distinguer les différents facteurs de la réussite personnelle, même si quelques ingrédients sont nécessaires, la curiosité, la motivation, l'énergie. (Je passe 2 heures de mon temps chaque semaine à aider les salariés ayant un faible bagage universitaire, confrontés au plafond de verre dans leur société par manque de diplôme, à faire reconnaitre leur expérience professionnelle, via la VAE et VES...et je m'enterre dans ce genre de discours, je pense être schizo)
By James ex S
#134074 [quote]Alors non, ceux qui se loupent ne remettent pas bêtement le système en question. Je trouve d'ailleurs l'initiative de poster ce sujet très courageuse, puisque lu par un cercle assez restreint de personnes qui ont fait de hautes études, et réussi par leurs biais à accéder à des postes honorables.
J'en suis bien conscient et c'est selon moi ici que je suis le plus apte à trouver des réponses. ( même si j'aurais sans doute pu le faire avec un peu plus de finesse).

[quote]Ce qui manque à l'université ? Une sélection pure et dure pour éviter les personnes sans motivation, qui viennent ici comme çà.
Je te rejoints totalement. C'est parce que la sélection n'est pas faite avant que les unis sont obligées de trier les premières années. Du coup énormément de matières, des cours pas forcément intéressants et des examens sous forme de QCM (bien plus facile à corriger puisque lus par des machines).

[quote]Effectivement, "être payé toute sa vie par la collectivité pour chercher"... "immoral"...un peu de sérieux.
Je ne comprends vraiment pas ce mépris...
La plupart des étudiants qui veulent faire de la recherche (mis à part quelques passionnés) m'ont confié choisir cette voie par défaut. Leur projet de vie, faire de la recherche quelques années et ensuite faire prof dans le secondaire pour être tranquille et avoir la paix... et c'est le cas de beaucoup, pas tous, mais beaucoup.


En suisse moins de 30% des jeunes obtiennent leur maturité (l'équivalent du Bac) car on a aussi un système d'apprentissage assez bien fouttu. On se tape 5 ans après l'école obligatoire pour l'obtention de cette maturité (nombre d'années différents selon les cantons) et honnêtement on en chie. Donc quand tu sors à 19-20, voir même 21 ans si tu fais ton service militaire obligatoire et si tu as une petite idée/projet pour ton avenir professionnel c'est dur de revivre des sélections encore et encore.

Il y a pas mal de français qui viennent étudier à Lausanne et la plupart sont très jeune, 17-18 ans en première année alors que chez nous, la moyenne d'âge tourne plutôt autour de 20-21 ans. Suivant les cantons l'obtention de la matu est assez rude et beaucoup prennent une année sabbatique avant d'entamer 5 ans à l'université.
Ca gueule de plus en plus, car trop de monde dans les premières années et ce n'est pas aux université de faire le tri mais ça doit être fait bien avant. Beaucoup de fils à papa débarquent avec des diplômes obtenus en école privée et sont là "juste pour voir". C'est entre autre ça qui pourrit le système.
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By Jester
#134133 [quote]
La plupart des étudiants qui veulent faire de la recherche (mis à part quelques passionnés) m'ont confié choisir cette voie par défaut. Leur projet de vie, faire de la recherche quelques années et ensuite faire prof dans le secondaire pour être tranquille et avoir la paix... et c'est le cas de beaucoup, pas tous, mais beaucoup.

Alors ça je trouve ça très étrange.

Tous les gens que je connais qui bossent dans la recherche (et je dis bien TOUS) (ie, tout mon entourage en ce moment) font cela par passion de la recherche et absolument pas pour être prof "et être tranquille". Maintenant, ce sont des gens qui sont en postdoc, qui ont eu leur PhD, pas des petits jeunes qui n'ont aucune idée de ce qu'est le monde réel.
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By Tizit
#134135 [quote="Jester"][quote]
Tous les gens que je connais qui bossent dans la recherche (et je dis bien TOUS) (ie, tout mon entourage en ce moment) font cela par passion de la recherche et absolument pas pour être prof "et être tranquille". Maintenant, ce sont des gens qui sont en postdoc, qui ont eu leur PhD, pas des petits jeunes qui n'ont aucune idée de ce qu'est le monde réel.
Aux Etats-Unis je présume ?
Si oui, la recherche semble être davantage valorisée de l'autre côté de l'Atlantique ou même de la Manche.
Ce serait cool si quelqu'un pouvait prendre le temps d'expliquer les avantages réels qu'un Européen (a fortiori Français) aurait de se barrer à l'étranger pour faire de la recherche ;)
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By Stan
#134136 [quote]Ce serait cool si quelqu'un pouvait prendre le temps d'expliquer les avantages réels qu'un Européen (a fortiori Français) aurait de se barrer à l'étranger pour faire de la recherche

Le pognon.