- Dim Avr 27, 2014 5:06 pm
#151108
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Quelques petites précisions cependant pour voir à quel point c'est un bourbier, cet argument convaincant lu sur le net :
[quote]La critique vaut aussi pour le camp russe qui a présenté les révolutionnaires de la place Maidan comme d’horribles terroristes nationalistes et qui aujourd’hui soutient et arme les séparatistes russes décrits comme des victimes du nouveau pouvoir qu’il faut secourir. La propagande grossière a alimenté les deux camps. Dans tous les cas les manœuvres de la Russie pour dépecer le pays sont intolérables. Surtout quand on sait qu’elle s’appuie sur des populations russes qui ont été acheminé là par Staline pour remplacer la paysannerie ukrainienne avec un fort sentiment nationaliste liquidée dans la Grande famine (3 à 4 millions de morts).
Il faut bien se rendre compte que dans cette affaire, il n'y a pas des gentils et de méchants. Ce qui se produit, et ça pourrait être une leçon pour nous d'ailleurs, c'est que le sentiment national ukrainien est quelque chose de très évanescent avec ses politiciens qui n'ont pensé qu'au pognon et un peuple à manger, tandis qu'un sentiment national bien faible naît sans doute trop tard suite à la menace russe récente. Mais je vois même que mes collaborateurs ukrainien sont fatigués de cette histoire et pour le moment, je ne les imagine absolument pas bouger pour défendre leur patrie : ils ont eu un petit sursaut patriotique au tout début de l'affaire de Crimée et c'est retombé. Tout ça c'est des trucs de slaves : ça réagit au quart de tour et puis ça retombe en léthargie en quelque sorte.
Moi, ce que j'ai dit une fois à une ukrainienne, c'est de foutre un coup de pied aux culs des américains et des russes et de se construire un pays au lieu de vouloir lorgner vers Bruxelles qui ne leur apportera rien de bon en définitive, mais dont ils espèrent évidemment énormément économiquement puisqu'ils ont à disposition une main d'oeuvre équivalente à celle de la Chine, la vodka en plus cependant. Elle n'a pas eu l'air de comprendre, car elle ne pense qu'au pognon pour elle et sa famille à court terme. Aucune conscience historique par ailleurs, aucune culture autre que russe (et de là une certaine détestation de la culture) et un modèle américain fantasmé comme ligne d'horizon. La belle affaire !
D'ailleurs le conseil vaudrait pour nous aussi. Et un jour, nous aurons nous aussi sans doute une situation un peu comparable par refus d'exister par nous-mêmes, pour nous-mêmes, que cela nous rende plus pauvres ou plus riches doit être secondaire : mieux vaut être libre et pauvre que riche et corrompu (surtout quand on voit où va l'excès de liquidités en France, ce que nous en faisons : toujours et encore dans l'immobilier, une aberration totale) tout en pensant "après nous le déluge". Et puis la Suisse n'est pas un pays particulièrement pauvre... En attendant, on a l'art en Europe de creuser sa propre tombe sur l'air de l'Hymne à la Joie (l'Hymne européen jamais joué par ailleurs tellement il est en décalage grotesque avec la réalité).
Par ailleurs, si le russe n'est plus langue officielle en Ukraine, c'est plutôt une bonne chose pour eux, bien que ce soit bien tard, mais je crois que l'Europe n'aura pas le choix d'appliquer la grotesque jurisprudence du Kosovo : rendre les terres où habitent une dominante russe à la Russie. Et en tout cas, Poutine rappelle toujours cette jurisprudence qui a valu à la Serbie d'être séparée de sa terre d'origine suite au peuplement musulman de la région (ceci aussi est une histoire qui devrait nous interpeller pour le futur, mais les gens ne voient rien) - évidemment, la Russie n'a jamais digéré cette histoire du Kosovo et cette intervention "humanitaire" de l'OTAN et c'est la revanche qui s'est jouée en Crimée et pourrait se jouer à l'est de l'Ukraine.
Quelques petites précisions cependant pour voir à quel point c'est un bourbier, cet argument convaincant lu sur le net :
[quote]La critique vaut aussi pour le camp russe qui a présenté les révolutionnaires de la place Maidan comme d’horribles terroristes nationalistes et qui aujourd’hui soutient et arme les séparatistes russes décrits comme des victimes du nouveau pouvoir qu’il faut secourir. La propagande grossière a alimenté les deux camps. Dans tous les cas les manœuvres de la Russie pour dépecer le pays sont intolérables. Surtout quand on sait qu’elle s’appuie sur des populations russes qui ont été acheminé là par Staline pour remplacer la paysannerie ukrainienne avec un fort sentiment nationaliste liquidée dans la Grande famine (3 à 4 millions de morts).
Il faut bien se rendre compte que dans cette affaire, il n'y a pas des gentils et de méchants. Ce qui se produit, et ça pourrait être une leçon pour nous d'ailleurs, c'est que le sentiment national ukrainien est quelque chose de très évanescent avec ses politiciens qui n'ont pensé qu'au pognon et un peuple à manger, tandis qu'un sentiment national bien faible naît sans doute trop tard suite à la menace russe récente. Mais je vois même que mes collaborateurs ukrainien sont fatigués de cette histoire et pour le moment, je ne les imagine absolument pas bouger pour défendre leur patrie : ils ont eu un petit sursaut patriotique au tout début de l'affaire de Crimée et c'est retombé. Tout ça c'est des trucs de slaves : ça réagit au quart de tour et puis ça retombe en léthargie en quelque sorte.
Moi, ce que j'ai dit une fois à une ukrainienne, c'est de foutre un coup de pied aux culs des américains et des russes et de se construire un pays au lieu de vouloir lorgner vers Bruxelles qui ne leur apportera rien de bon en définitive, mais dont ils espèrent évidemment énormément économiquement puisqu'ils ont à disposition une main d'oeuvre équivalente à celle de la Chine, la vodka en plus cependant. Elle n'a pas eu l'air de comprendre, car elle ne pense qu'au pognon pour elle et sa famille à court terme. Aucune conscience historique par ailleurs, aucune culture autre que russe (et de là une certaine détestation de la culture) et un modèle américain fantasmé comme ligne d'horizon. La belle affaire !
D'ailleurs le conseil vaudrait pour nous aussi. Et un jour, nous aurons nous aussi sans doute une situation un peu comparable par refus d'exister par nous-mêmes, pour nous-mêmes, que cela nous rende plus pauvres ou plus riches doit être secondaire : mieux vaut être libre et pauvre que riche et corrompu (surtout quand on voit où va l'excès de liquidités en France, ce que nous en faisons : toujours et encore dans l'immobilier, une aberration totale) tout en pensant "après nous le déluge". Et puis la Suisse n'est pas un pays particulièrement pauvre... En attendant, on a l'art en Europe de creuser sa propre tombe sur l'air de l'Hymne à la Joie (l'Hymne européen jamais joué par ailleurs tellement il est en décalage grotesque avec la réalité).
Par ailleurs, si le russe n'est plus langue officielle en Ukraine, c'est plutôt une bonne chose pour eux, bien que ce soit bien tard, mais je crois que l'Europe n'aura pas le choix d'appliquer la grotesque jurisprudence du Kosovo : rendre les terres où habitent une dominante russe à la Russie. Et en tout cas, Poutine rappelle toujours cette jurisprudence qui a valu à la Serbie d'être séparée de sa terre d'origine suite au peuplement musulman de la région (ceci aussi est une histoire qui devrait nous interpeller pour le futur, mais les gens ne voient rien) - évidemment, la Russie n'a jamais digéré cette histoire du Kosovo et cette intervention "humanitaire" de l'OTAN et c'est la revanche qui s'est jouée en Crimée et pourrait se jouer à l'est de l'Ukraine.