- Lun Avr 28, 2014 12:25 am
#151173
Dans les commentaires, ces deux pépites de De Gaulle (admirez la langue, et comparez avec la manière dont s'expriment les patachons que nous élisons actuellement - je n'idolâtre pas De Gaulle, mais quand même, quand on compare...) :
« On a donc vu nombre d’esprits, souvent d’ailleurs valables et sincères, préconiser pour l’Europe, non point une politique indépendante, qu’en vérité ils n’imaginent pas, mais une organisation inapte à en avoir une, rattachée dans ce domaine, comme dans celui de la défense et celui de l’économie, à un système atlantique, c’est-à-dire américain, et subordonnée, par conséquent, à ce que les Etats-Unis appellent leur « leadership ».
Charles De Gaulle , 23 juillet 1964.
« Les mêmes, dans la même intention, entendaient que notre pays, au lieu qu’il participât, ainsi qu’il est naturel, à une coopération organisée des nations libres de l’Ancien continent, fût littéralement dissous dans une Europe dite intégrée et qui, faute des ressorts que sont la souveraineté des peuples et la responsabilité des Etats, serait automatiquement subordonnée au protecteur d’outre-Océan. Ainsi, resterait-il, sans doute, des ouvriers, des paysans, des ingénieurs, des professeurs, des fonctionnaires, des députés, des ministres, français. Mais il n’y aurait plus la France. Eh bien ! le fait capital de ces sept dernières années c’est que nous avons résisté aux sirènes de l’abandon et choisi l’indépendance. »
Charles de Gaulle, 27 avril 1965.
C'est notamment Jean Monnet qui est visé ici.
« On a donc vu nombre d’esprits, souvent d’ailleurs valables et sincères, préconiser pour l’Europe, non point une politique indépendante, qu’en vérité ils n’imaginent pas, mais une organisation inapte à en avoir une, rattachée dans ce domaine, comme dans celui de la défense et celui de l’économie, à un système atlantique, c’est-à-dire américain, et subordonnée, par conséquent, à ce que les Etats-Unis appellent leur « leadership ».
Charles De Gaulle , 23 juillet 1964.
« Les mêmes, dans la même intention, entendaient que notre pays, au lieu qu’il participât, ainsi qu’il est naturel, à une coopération organisée des nations libres de l’Ancien continent, fût littéralement dissous dans une Europe dite intégrée et qui, faute des ressorts que sont la souveraineté des peuples et la responsabilité des Etats, serait automatiquement subordonnée au protecteur d’outre-Océan. Ainsi, resterait-il, sans doute, des ouvriers, des paysans, des ingénieurs, des professeurs, des fonctionnaires, des députés, des ministres, français. Mais il n’y aurait plus la France. Eh bien ! le fait capital de ces sept dernières années c’est que nous avons résisté aux sirènes de l’abandon et choisi l’indépendance. »
Charles de Gaulle, 27 avril 1965.
C'est notamment Jean Monnet qui est visé ici.