- Lun Déc 28, 2009 11:02 am
#87525
Sobre'n'Soft, je pense que ce que tu décris n'est pas limité aux études de médecine. Tu fais l'expérience du passage de l'univers du lycée à des études professionnelles puis à un métier où on découvre de nouvelles choses, qui nous étaient invisibles avant, qu'on ne soupçonnait pas, qui se cachent un peu partout dans la réalité mais qui ne sont perçues que quand on a acquis certaines connaissances.
Les années post-bac sont le théâtre de changements dans la façon d'être, de voir le monde, de te considérer toi-même : tu n'es plus un lycéen qui suit la voie générale, mais un étudiant dans une démarche de construction de son avenir professionnel et personnel. C'est assez logiquement accompagné de changements visibles par l'entourage, indépendamment du cursus suivi, avec ou sans majuscules.
Je me souviens du discours du directeur de mon école d'ingé aux parents des nouveaux élèves : il leur disait de se préparer à ne plus nous reconnaître d'ici 2 ou 3 ans.
Pour en revenir au sujet, je fais partie des ingénieurs qui ont mal tourné, à savoir ceux qui aiment faire de la science et en font encore plusieurs années après leur diplôme. J'ai choisi de diviser mon salaire par deux pour avoir l'honneur de rejoindre la recherche publique, où on travaille - c'est bien connu - pour la gloire. Je reste toutefois à l'affût des opportunités pourvu qu'elles ne se comptent pas seulement en euros mais aussi en stimulations intellectuelles, personnelles et géographiques.
Aux étudiants qui se posent des questions sur les métiers de la recherche je répondrai avec plaisir - à n'importe qui d'autre aussi, d'ailleurs.
Les années post-bac sont le théâtre de changements dans la façon d'être, de voir le monde, de te considérer toi-même : tu n'es plus un lycéen qui suit la voie générale, mais un étudiant dans une démarche de construction de son avenir professionnel et personnel. C'est assez logiquement accompagné de changements visibles par l'entourage, indépendamment du cursus suivi, avec ou sans majuscules.
Je me souviens du discours du directeur de mon école d'ingé aux parents des nouveaux élèves : il leur disait de se préparer à ne plus nous reconnaître d'ici 2 ou 3 ans.
Pour en revenir au sujet, je fais partie des ingénieurs qui ont mal tourné, à savoir ceux qui aiment faire de la science et en font encore plusieurs années après leur diplôme. J'ai choisi de diviser mon salaire par deux pour avoir l'honneur de rejoindre la recherche publique, où on travaille - c'est bien connu - pour la gloire. Je reste toutefois à l'affût des opportunités pourvu qu'elles ne se comptent pas seulement en euros mais aussi en stimulations intellectuelles, personnelles et géographiques.
Aux étudiants qui se posent des questions sur les métiers de la recherche je répondrai avec plaisir - à n'importe qui d'autre aussi, d'ailleurs.