- Dim Juin 20, 2010 10:33 pm
#96463
ça par contre c'est productif comme idée, je prend, cette phrase, on devrait la mettre en poster devant son bureau.
- Dim Juin 20, 2010 11:51 pm
#96467
[quote="Godfather"]Pour se foutre totalement de ce que les gens pensent de sois, il faut avoir un cercle social solide, ce qu'il me manque. parce que je sais d'expérience que si on se fout de tout sans aucun cercle social, on finit par être haï, pris pour une merde, ou marginalisé de manière négative.
Le combo à éviter c'est timide/introverti + je me fous de l'opinion des autres.
Je n'ai jamais dit de "se foutre de tout".
C'est un peu plus subtil que ça. Il me semble que tu confonds deux choses très différentes, qui est de ne pas se soucier des gens, et ne pas se soucier de l'opinion des gens.
Si tu te fous des gens, tu t'asociabilise. Tu associes d'ailleurs ça avec la timidité, c'est logique. Une des parades du timide, c'est de se dire qu'il se fout des gens. En fait, il se ferme.
Si tu te fous de l'opinion des autres, il n'y a aucune raison que ça t'asociabilise. Ça ne veux pas dire passer son temps à éviter les gens/être en conflit/ou les envoyer au diable sans raison. Ça veut simplement dire que tu peux être avec les gens en étant, en même temps, entièrement toi-même.
Ce qui m'amène à un dernier point. Tu dis, tu as l'impression d'être mieux que certains qui sont pourtant plus zen. Pourquoi ? En général, ça arrive parce qu'on se censure. Parce qu'on a en soit tout ce qu'il faut pour être bien avec les autres et leur donner envie de passer du temps avec soi, mais on n'y arrive pas, on ne s'ouvre pas. Le seul vrai problème souvent n'est pas tellement de changer, mais c'est de parvenir à être soi-même en face des gens. Littéralement, de se révéler. Et pour se révéler, il faut apprendre à ne pas tenir compte de l'opinion des gens sur soi-mêmes.
Maintenant, bien sûr, je me trompe peut-être en ce qui te concerne. Chacun a son parcours personnel. Et chacun observe le parcours des autres en fonction de son propre vécu personnel ...
Le combo à éviter c'est timide/introverti + je me fous de l'opinion des autres.
Je n'ai jamais dit de "se foutre de tout".
C'est un peu plus subtil que ça. Il me semble que tu confonds deux choses très différentes, qui est de ne pas se soucier des gens, et ne pas se soucier de l'opinion des gens.
Si tu te fous des gens, tu t'asociabilise. Tu associes d'ailleurs ça avec la timidité, c'est logique. Une des parades du timide, c'est de se dire qu'il se fout des gens. En fait, il se ferme.
Si tu te fous de l'opinion des autres, il n'y a aucune raison que ça t'asociabilise. Ça ne veux pas dire passer son temps à éviter les gens/être en conflit/ou les envoyer au diable sans raison. Ça veut simplement dire que tu peux être avec les gens en étant, en même temps, entièrement toi-même.
Ce qui m'amène à un dernier point. Tu dis, tu as l'impression d'être mieux que certains qui sont pourtant plus zen. Pourquoi ? En général, ça arrive parce qu'on se censure. Parce qu'on a en soit tout ce qu'il faut pour être bien avec les autres et leur donner envie de passer du temps avec soi, mais on n'y arrive pas, on ne s'ouvre pas. Le seul vrai problème souvent n'est pas tellement de changer, mais c'est de parvenir à être soi-même en face des gens. Littéralement, de se révéler. Et pour se révéler, il faut apprendre à ne pas tenir compte de l'opinion des gens sur soi-mêmes.
Maintenant, bien sûr, je me trompe peut-être en ce qui te concerne. Chacun a son parcours personnel. Et chacun observe le parcours des autres en fonction de son propre vécu personnel ...
- Lun Juin 21, 2010 7:53 am
#96472
On peut s'affranchir, ou plus exactement détourner les règles en société, à partir du moment où on les connaît, les maîtrise.
A partir de là, on peut les contourner, les retourner et s'en servir.
Or, par définition, un adolescent apprend ces règles sociales, apprend à se situer vis à vis d'elle et de ce soi-même qui change, qu'il découvre et qu'il ne connaît pas.
Ces règles sont aussi appelées conventions, et une fois qu'il en saisit le sens et la finalité, il peut nager comme un poisson dans l'eau dans le monde des adultes.
Dans sa construction, contrairement à l'adulte qui devient individualiste (schématiquement), l'adolescent se regroupe, s'identifie à un groupe, à ses codes et apprend ainsi à se construire dans les conventions grégaires de son environnement.
Quand à l'adolescence, on a des difficultés à se faire des amis, que par timidité, on se replie sur soi, c'est un signe de dépression.
Dans ce sujet, on arrive à la limite ténue entre l'aide et la psychothérapie.
Ce n'est peut-être pas à nous qu'il faut en parler.
Maintenant, je vais te dire une chose que j'ai envie de te dire depuis le début :
Un Mac Donald's avec des copains et des copines, c'est plus stylé et intelligent (et efficace) que des lectures d'adultes torturés et handicapés sur certains aspects sociaux de leur vie.
Un match de foot avec des jeunes t'apportera plus d'opportunités (et de facilité) de socialiser qu'une approche anxiogène mal maîtrisée et construite de toute pièces.
Si j'avais un fils de 15 ans, c'est ce que je lui dirais et ferai faire.
Le développement personnel, c'est pour des gens (plus âgés) qui ont besoin de parachever leur construction.
Toi, tu te poses des problèmes d'adulte sans avoir vécu le avant-adulte.
Alors, vis des choses de ton âge, avec des jeunes ton âge, qui ont les problématiques de ton âge.
A partir de là, on peut les contourner, les retourner et s'en servir.
Or, par définition, un adolescent apprend ces règles sociales, apprend à se situer vis à vis d'elle et de ce soi-même qui change, qu'il découvre et qu'il ne connaît pas.
Ces règles sont aussi appelées conventions, et une fois qu'il en saisit le sens et la finalité, il peut nager comme un poisson dans l'eau dans le monde des adultes.
Dans sa construction, contrairement à l'adulte qui devient individualiste (schématiquement), l'adolescent se regroupe, s'identifie à un groupe, à ses codes et apprend ainsi à se construire dans les conventions grégaires de son environnement.
Quand à l'adolescence, on a des difficultés à se faire des amis, que par timidité, on se replie sur soi, c'est un signe de dépression.
Dans ce sujet, on arrive à la limite ténue entre l'aide et la psychothérapie.
Ce n'est peut-être pas à nous qu'il faut en parler.
Maintenant, je vais te dire une chose que j'ai envie de te dire depuis le début :
Un Mac Donald's avec des copains et des copines, c'est plus stylé et intelligent (et efficace) que des lectures d'adultes torturés et handicapés sur certains aspects sociaux de leur vie.
Un match de foot avec des jeunes t'apportera plus d'opportunités (et de facilité) de socialiser qu'une approche anxiogène mal maîtrisée et construite de toute pièces.
Si j'avais un fils de 15 ans, c'est ce que je lui dirais et ferai faire.
Le développement personnel, c'est pour des gens (plus âgés) qui ont besoin de parachever leur construction.
Toi, tu te poses des problèmes d'adulte sans avoir vécu le avant-adulte.
Alors, vis des choses de ton âge, avec des jeunes ton âge, qui ont les problématiques de ton âge.
- Lun Juin 21, 2010 3:40 pm
#96479
Wu-wei, je vais te répondre en te racontant un truc qui vient de m'arriver.
Ce soit je devais aller à la fête de la musique avec 2 copines. Elles viennent de se décommander sous des motifs bidons.
L'objet de ce topic n'est ni plus ni moins qu'éviter ce genre de situations. L'idée c'était de s'améliorer pour que ça n'arrive plus.
Alors, ce n'est peut-être pas de mon age, mais ce sont les problèmes qui me touchent.^^
Ce soit je devais aller à la fête de la musique avec 2 copines. Elles viennent de se décommander sous des motifs bidons.
L'objet de ce topic n'est ni plus ni moins qu'éviter ce genre de situations. L'idée c'était de s'améliorer pour que ça n'arrive plus.
Alors, ce n'est peut-être pas de mon age, mais ce sont les problèmes qui me touchent.^^
Who dares, wins!
- Ven Juin 25, 2010 12:11 pm
#96560
[quote="Godfather"]Wu-wei, je vais te répondre en te racontant un truc qui vient de m'arriver.
Ce soit je devais aller à la fête de la musique avec 2 copines. Elles viennent de se décommander sous des motifs bidons.
L'objet de ce topic n'est ni plus ni moins qu'éviter ce genre de situations. L'idée c'était de s'améliorer pour que ça n'arrive plus.
Alors, ce n'est peut-être pas de mon age, mais ce sont les problèmes qui me touchent.^^
Je paraphrase le wu-weï de la page trois, en incluant ma propre expérience.
Je pose le problème : tu veux réussir à obtenir une acceptation sociale dans un groupe pendant les grandes vacances. (Sacrifier tes grandes vacances à cela montre à quel point tu en as besoin selon toi.)
Si je comprends bien, les liens avec ton groupe social (ou pseudo groupe social) s'avèrent défaillants, tu n'es accepté que parce qu'ils n'ont pas suffisamment de facteurs de te refuser expressément, et tu essaies de te hisser au dessus d'eux en clamant des aspirations intellectuelles fortes.
Le soucis, c'est que cela prend plus que dix semaines. D'après mon expérience, les bootcamps sont pour social freaks, et réussissent très rarement. Étant donné que le calcul rationnel fait au début (je m'améliore => j'ai plus d'amis et des relations de meilleure qualité) s'avèrera faux. Car l'acceptation sociale ne va pas de pair avec les efforts, c'est un facteur exogène à ton travail sur lequel tu ne peux avoir que très peu d'influence : tu finiras par déprimer de ne pas avoir réussi tes objectifs alors que tu t'es investi à fond.
A ton âge j'avais essayé la même chose, ça n'a pas été catastrophique, mais ça ne m'a servi à rien. J'ai même perdu un peu de moi même en entrant totalement dans le jeu de la communauté et son jargon : j'ai développé pendant cette période un esprit calculateur dont rétrospectivement je suis très peu fier.
La solution est pourtant venue seule, sans aucune programmation de mes actes. J'ai compris ce qui faisait ma valeur (mes activités extra scolaires très nombreuses), j'ai réussi a m'identifier par rapport à elles et par suit acquérir une plus grande confiance en moi, facilitant ainsi la plupart de mes interactions. Je choppe régulièrement en soirée, j'en une dizaine d'amis qui tiennent à moi et sur qui je peux toujours compter, etc.
Si néanmoins tu tiens absolument à rationaliser tes progrès, mon meilleur conseil serait d'apprendre à connaître ta valeur (mon discours devient plus compliqué ici) par rapport à toi. C'est très schématique, en réalité, c'est un peu plus complexe, mais voici les idées générales. Par rapport à toi, c'est à dire, ne te perçois pas en opposition aux autres (je suis X, ce qui me constitue, c'est que je veux être différent des autres), mais plutôt comme "Je suis X, je suis intéressé par telle et telle chose, et voici ce que je pourrais apporter aux gens me côtoyant."
Ce soit je devais aller à la fête de la musique avec 2 copines. Elles viennent de se décommander sous des motifs bidons.
L'objet de ce topic n'est ni plus ni moins qu'éviter ce genre de situations. L'idée c'était de s'améliorer pour que ça n'arrive plus.
Alors, ce n'est peut-être pas de mon age, mais ce sont les problèmes qui me touchent.^^
Je paraphrase le wu-weï de la page trois, en incluant ma propre expérience.
Je pose le problème : tu veux réussir à obtenir une acceptation sociale dans un groupe pendant les grandes vacances. (Sacrifier tes grandes vacances à cela montre à quel point tu en as besoin selon toi.)
Si je comprends bien, les liens avec ton groupe social (ou pseudo groupe social) s'avèrent défaillants, tu n'es accepté que parce qu'ils n'ont pas suffisamment de facteurs de te refuser expressément, et tu essaies de te hisser au dessus d'eux en clamant des aspirations intellectuelles fortes.
Le soucis, c'est que cela prend plus que dix semaines. D'après mon expérience, les bootcamps sont pour social freaks, et réussissent très rarement. Étant donné que le calcul rationnel fait au début (je m'améliore => j'ai plus d'amis et des relations de meilleure qualité) s'avèrera faux. Car l'acceptation sociale ne va pas de pair avec les efforts, c'est un facteur exogène à ton travail sur lequel tu ne peux avoir que très peu d'influence : tu finiras par déprimer de ne pas avoir réussi tes objectifs alors que tu t'es investi à fond.
A ton âge j'avais essayé la même chose, ça n'a pas été catastrophique, mais ça ne m'a servi à rien. J'ai même perdu un peu de moi même en entrant totalement dans le jeu de la communauté et son jargon : j'ai développé pendant cette période un esprit calculateur dont rétrospectivement je suis très peu fier.
La solution est pourtant venue seule, sans aucune programmation de mes actes. J'ai compris ce qui faisait ma valeur (mes activités extra scolaires très nombreuses), j'ai réussi a m'identifier par rapport à elles et par suit acquérir une plus grande confiance en moi, facilitant ainsi la plupart de mes interactions. Je choppe régulièrement en soirée, j'en une dizaine d'amis qui tiennent à moi et sur qui je peux toujours compter, etc.
Si néanmoins tu tiens absolument à rationaliser tes progrès, mon meilleur conseil serait d'apprendre à connaître ta valeur (mon discours devient plus compliqué ici) par rapport à toi. C'est très schématique, en réalité, c'est un peu plus complexe, mais voici les idées générales. Par rapport à toi, c'est à dire, ne te perçois pas en opposition aux autres (je suis X, ce qui me constitue, c'est que je veux être différent des autres), mais plutôt comme "Je suis X, je suis intéressé par telle et telle chose, et voici ce que je pourrais apporter aux gens me côtoyant."
There will be no miracles here.
- Ven Juin 25, 2010 3:23 pm
#96564
Un seul mot : compétition
J'aime bien ton pseudo et ton image perso. Moi ce qui m'a énormément aidé à 15 ans, c'est la compétition. Je me suis lancé comme un fou dans les échecs, ça m'a permis de voyager, de quitter mes parents régulièrement pour des semaines, de côtoyer énormément de gens de tous âges, de coller des raclées à des types qui jouaient depuis trois fois le mien, même de rencontrer des filles géniales, des surdoués, des Grands Maîtres vaniteux et des gosses de 12 ans imbattables...
Sur un ring comme sur un échiquier, tu te retrouves seul face à ton adversaire et au delà de ça seul avec toi-même et ton objectif. Tu te construis ton propre capital victoire que tu ne dois à personne, tu en es fier et ça te rend encore plus fort.
C'est sur un échiquier que j'ai remporté mes premières belles victoires, celles que l'on conquiers seul après 7h consécutives d'une partie acharnée en championnat de france ou d'ailleurs. On comprend que l'on peut gagner, tout gagner, et on aperçoit l'emprise que l'on a sur sa vie.
Le jeu d'échecs offre un terrain de construction fabuleux où l'on se bâtit une réflexion tranchante, une mémoire acérée, une volonté de tueur... A cette époque j'avais exactement besoin de ce terrain là pour affronter le reste du monde, et les adultes en particulier. Ça a été m'a façon d'affirmer ma crise d'adolescence que d'affronter des cerveaux plus âgés et de les dominer, dépasser le stade de l'enfance où l'on reçoit des ordres et jouer d'égal à égal avec des profs, ingénieurs, plaquistes, militaires pour me prouver qu'à règles égales, c'est moi qui gagnait.
Puis un jour j'ai eu le sentiment d'avoir fait le tour et de perdre mon temps, à 18-19 ans, alors j'ai arrêté brutalement, pour aller chercher ces mêmes victoires dans la vie. Et dans la vie aussi le jeu d'échecs apporte énormément, permet de comprendre son cerveau qui a ses forces et ses faiblesses, se façonner des capacités de concentration hallucinantes. Et les années suivantes j'ai vraiment ressenti le bien que j'en avais tiré, à un âge où le cerveau est encore en pleine construction et où il est majeur de le faire travailler.
Bref, si comme je l'ai supposé d'après ton pseudo/image perso tu es d'un caractère compétiteur, je t'assure que le jeu d'échecs est un sport de combat, et développe des qualités qui te serviront par la suite. Mais le plus important, ça reste encore de savoir s'arrêter. Et de passer à l'étape suivante. A ton âge ce dont tu as besoin c'est de te construire, pas de te bricoler des finitions en lisant des bouquins de développement personnel. Il te faut des activités fortes et des interactions pour confronter ta personnalité à la réalité, la fortifier, l'enrichir et l'adapter.
J'aime bien ton pseudo et ton image perso. Moi ce qui m'a énormément aidé à 15 ans, c'est la compétition. Je me suis lancé comme un fou dans les échecs, ça m'a permis de voyager, de quitter mes parents régulièrement pour des semaines, de côtoyer énormément de gens de tous âges, de coller des raclées à des types qui jouaient depuis trois fois le mien, même de rencontrer des filles géniales, des surdoués, des Grands Maîtres vaniteux et des gosses de 12 ans imbattables...
Sur un ring comme sur un échiquier, tu te retrouves seul face à ton adversaire et au delà de ça seul avec toi-même et ton objectif. Tu te construis ton propre capital victoire que tu ne dois à personne, tu en es fier et ça te rend encore plus fort.
C'est sur un échiquier que j'ai remporté mes premières belles victoires, celles que l'on conquiers seul après 7h consécutives d'une partie acharnée en championnat de france ou d'ailleurs. On comprend que l'on peut gagner, tout gagner, et on aperçoit l'emprise que l'on a sur sa vie.
Le jeu d'échecs offre un terrain de construction fabuleux où l'on se bâtit une réflexion tranchante, une mémoire acérée, une volonté de tueur... A cette époque j'avais exactement besoin de ce terrain là pour affronter le reste du monde, et les adultes en particulier. Ça a été m'a façon d'affirmer ma crise d'adolescence que d'affronter des cerveaux plus âgés et de les dominer, dépasser le stade de l'enfance où l'on reçoit des ordres et jouer d'égal à égal avec des profs, ingénieurs, plaquistes, militaires pour me prouver qu'à règles égales, c'est moi qui gagnait.
Puis un jour j'ai eu le sentiment d'avoir fait le tour et de perdre mon temps, à 18-19 ans, alors j'ai arrêté brutalement, pour aller chercher ces mêmes victoires dans la vie. Et dans la vie aussi le jeu d'échecs apporte énormément, permet de comprendre son cerveau qui a ses forces et ses faiblesses, se façonner des capacités de concentration hallucinantes. Et les années suivantes j'ai vraiment ressenti le bien que j'en avais tiré, à un âge où le cerveau est encore en pleine construction et où il est majeur de le faire travailler.
Bref, si comme je l'ai supposé d'après ton pseudo/image perso tu es d'un caractère compétiteur, je t'assure que le jeu d'échecs est un sport de combat, et développe des qualités qui te serviront par la suite. Mais le plus important, ça reste encore de savoir s'arrêter. Et de passer à l'étape suivante. A ton âge ce dont tu as besoin c'est de te construire, pas de te bricoler des finitions en lisant des bouquins de développement personnel. Il te faut des activités fortes et des interactions pour confronter ta personnalité à la réalité, la fortifier, l'enrichir et l'adapter.
- Ven Juin 25, 2010 10:03 pm
#96571
En effet, la suggestion des échecs est très interessante, je suis moi-même bon.
Une question : quel est le niveau de l'IA en mode Deep http://www.gameonly.com/fr/jeux/jeux-de ... ss-138.htm
Parce que c'est là dessus que je me fais la main et avec beaucoup de concentration j'arrive à la battre, et j'aimerais cerner mon niveau.^^
En résumé, c'est en forgeant qu'on devient forgeron, donc c'est en socialisant qu'on devient un Alpha.
j'ai mis au point un emplois du temps que me permet de faire tout ce que j'aime tout en sortant 1 fois par jour.
Je vais faire mon possible pour partir seul ces vacances.
A la rentrée, je vais faire du théâtre, voir s'il y a des sports collectifs interessants, prendre des cours de natation (aucune piscine ne fait ça pendant les vacances) et jouer aux échecs plus souvents avec mon entourage, pour à terme, si je suis vraiment bon, en faire quelque chose.
Merci de vos conseils ils m'ont permis d'avancer.
En même temps, je vais m'assurer de ne pas m'être trompé sur mon cercle social.
Une question : quel est le niveau de l'IA en mode Deep http://www.gameonly.com/fr/jeux/jeux-de ... ss-138.htm
Parce que c'est là dessus que je me fais la main et avec beaucoup de concentration j'arrive à la battre, et j'aimerais cerner mon niveau.^^
En résumé, c'est en forgeant qu'on devient forgeron, donc c'est en socialisant qu'on devient un Alpha.
j'ai mis au point un emplois du temps que me permet de faire tout ce que j'aime tout en sortant 1 fois par jour.
Je vais faire mon possible pour partir seul ces vacances.
A la rentrée, je vais faire du théâtre, voir s'il y a des sports collectifs interessants, prendre des cours de natation (aucune piscine ne fait ça pendant les vacances) et jouer aux échecs plus souvents avec mon entourage, pour à terme, si je suis vraiment bon, en faire quelque chose.
Merci de vos conseils ils m'ont permis d'avancer.
En même temps, je vais m'assurer de ne pas m'être trompé sur mon cercle social.
Who dares, wins!
- Sam Juin 26, 2010 8:56 am
#96576
Perso, je pense que tout le monde n'est pas fait pour être un " Alpha". A l'instar d'être séduisant ( ce que tout le monde peut être avec du travail sur soi), être alpha demande des qualités et côtés de caractères que tout le monde ne possède pas.
de plus je te pose la question suivante: quels avantages trouves tu à être un alpha?
Je pense que tu devrais davantage creuser dans la direction d' être à l'aise socialement et pourquoi pas élargir ton cercle social.
Il faut bien comprendre que l'alpha est un archétype de société qui a la particularité d'être leader au sein d'un groupe. et le mot leader fait rêver beaucoup de monde.
pourquoi? parce que leader implique sensation de pouvoir.
mais il y a bien d'autres moyens pour être un véritable leader..... déjà par être le leader de sa propre vie et la mener sans validation. tout simplement s'assumer.
Bon courage à toi.
de plus je te pose la question suivante: quels avantages trouves tu à être un alpha?
Je pense que tu devrais davantage creuser dans la direction d' être à l'aise socialement et pourquoi pas élargir ton cercle social.
Il faut bien comprendre que l'alpha est un archétype de société qui a la particularité d'être leader au sein d'un groupe. et le mot leader fait rêver beaucoup de monde.
pourquoi? parce que leader implique sensation de pouvoir.
mais il y a bien d'autres moyens pour être un véritable leader..... déjà par être le leader de sa propre vie et la mener sans validation. tout simplement s'assumer.
Bon courage à toi.
deviens le changement que tu aimerais voir dans le monde.
Gandhi
Gandhi
- Sam Juin 26, 2010 6:18 pm
#96581
Je me suis posé les mêmes questions que toi à ton age.
J'avais un cercle d'amis avec qui je passais pas mal de temps mais dans lequel j'étais pas épanouis parce qu'ils me manquaient de respect et se moquaient souvent de moi, me conduisant à être plus timide en renfermé. Je restais dans cette situation parce que ça me permettais de ne pas être seul.
Au bout d'un moment, j'en ai vraiment eut marre et j'ai renversé le calcul, je préférais alors être seul qu'avec ses cons. J'avais moins de force physique et mentale qu'eux, mais je m'estimais plus intelligent, beaucoup plus, et donc je n'avais pas besoin d'eux (je comprendrais plus tard que j'était une erreur).
J'ai donc coupé les ponts avec eux et je me suis retrouvé pendant plus ou moins 1 an a être seul, vraiment très seul (0 amis, que des connaissances) et à déprimer passant mes journées dans ma chambre à ne rien faire du tout à part réfléchir à un tas de trucs.
Ensuite je me suis dit que pour pas m'emmerder, j'allais faire quelque chose que j'aime, j'ai donc commencé un sport que j'avais vraiment envie de faire et qui en plus était très individuel (besoin de personne donc). Et c'est comme ça que j'ai doucement remonté la pente, en m'amusant seul, en me réalisant, en rencontrant d'autres personnes grâce à se sport et en étant fier de le faire même si j'étais pas très bon.
J'ai pris confiance en moins socialement en me disant que ma valeur était mon intelligence. Ca à marché un temps (quelques années) mais c'était dangereux comme pari puisque à chaque preuve réelle qu'en fait mon intelligence était limitée (sale note en cours, perte d'un débat, rencontre de quelqu'un d'aussi voire plus intelligent) m'énervait profondément (mon égo était trop basé la dessus).
J'ai compris ensuite que comme ça a été dit ici, c'est pas le "plus que les autres" qui compte, c'est le tout que tu es, tes valeurs, tes idées, ton humour, ton caractère, tes passions ou centres d'intérêts qui te permettent d'être valorisé socialement et apprécié.
C'est la connaissance de ces éléments qui te permettent de prendre du recul sur l'opinion des autres, d'être intègre et entier, et donc d'avoir finalement une valeur ajoutée aux eux des autres.
Donc mon conseil rejoint celui des autres, arrêtes de te masturber avec le développement personnel c'est du vent. Ton développement, il se réalise en faisant des choses. Les amis viendront naturellement.
J'avais un cercle d'amis avec qui je passais pas mal de temps mais dans lequel j'étais pas épanouis parce qu'ils me manquaient de respect et se moquaient souvent de moi, me conduisant à être plus timide en renfermé. Je restais dans cette situation parce que ça me permettais de ne pas être seul.
Au bout d'un moment, j'en ai vraiment eut marre et j'ai renversé le calcul, je préférais alors être seul qu'avec ses cons. J'avais moins de force physique et mentale qu'eux, mais je m'estimais plus intelligent, beaucoup plus, et donc je n'avais pas besoin d'eux (je comprendrais plus tard que j'était une erreur).
J'ai donc coupé les ponts avec eux et je me suis retrouvé pendant plus ou moins 1 an a être seul, vraiment très seul (0 amis, que des connaissances) et à déprimer passant mes journées dans ma chambre à ne rien faire du tout à part réfléchir à un tas de trucs.
Ensuite je me suis dit que pour pas m'emmerder, j'allais faire quelque chose que j'aime, j'ai donc commencé un sport que j'avais vraiment envie de faire et qui en plus était très individuel (besoin de personne donc). Et c'est comme ça que j'ai doucement remonté la pente, en m'amusant seul, en me réalisant, en rencontrant d'autres personnes grâce à se sport et en étant fier de le faire même si j'étais pas très bon.
J'ai pris confiance en moins socialement en me disant que ma valeur était mon intelligence. Ca à marché un temps (quelques années) mais c'était dangereux comme pari puisque à chaque preuve réelle qu'en fait mon intelligence était limitée (sale note en cours, perte d'un débat, rencontre de quelqu'un d'aussi voire plus intelligent) m'énervait profondément (mon égo était trop basé la dessus).
J'ai compris ensuite que comme ça a été dit ici, c'est pas le "plus que les autres" qui compte, c'est le tout que tu es, tes valeurs, tes idées, ton humour, ton caractère, tes passions ou centres d'intérêts qui te permettent d'être valorisé socialement et apprécié.
C'est la connaissance de ces éléments qui te permettent de prendre du recul sur l'opinion des autres, d'être intègre et entier, et donc d'avoir finalement une valeur ajoutée aux eux des autres.
Donc mon conseil rejoint celui des autres, arrêtes de te masturber avec le développement personnel c'est du vent. Ton développement, il se réalise en faisant des choses. Les amis viendront naturellement.
- Lun Juin 28, 2010 6:38 pm
#96626
Mon conseil n'était pas "joue aux échecs" mais : pratique en club et fais de la compétition. Sinon ça ne t'apportera pas grand chose.
Il y a des clubs un peu partout. Choisis-en un où il y beaucoup de jeunes (= club dynamique), prends une licence A et fais un max de tournois pour être classé et rencontrer énormément de personnes. Participe aux cours proposés par ton club.
Au delà des échecs ce que je te conseille, c'est la pratique en club et la compétition. Même de pingpong si tu veux, mais la compétition. Quelle que sois l'activité que tu choisis, si tu travailles seul tu n'obtiendra que 10% des bénéfices.
PS : Pour répondre à ta question à propos du jeu en ligne que tu cites, je viens d'aller l'essayer, et il est (très) faible. En un mois de club tu l'éclateras les yeux fermés.
Il y a des clubs un peu partout. Choisis-en un où il y beaucoup de jeunes (= club dynamique), prends une licence A et fais un max de tournois pour être classé et rencontrer énormément de personnes. Participe aux cours proposés par ton club.
Au delà des échecs ce que je te conseille, c'est la pratique en club et la compétition. Même de pingpong si tu veux, mais la compétition. Quelle que sois l'activité que tu choisis, si tu travailles seul tu n'obtiendra que 10% des bénéfices.
PS : Pour répondre à ta question à propos du jeu en ligne que tu cites, je viens d'aller l'essayer, et il est (très) faible. En un mois de club tu l'éclateras les yeux fermés.
- Lun Juin 28, 2010 8:53 pm
#96628
J'avais bien compris ton conseil et j'ai déja prévu de m'inscrire dans une activité à la rentrée, c'est juste que nous avons un goût commun pour les échecs d'où le fait que je parle d'échecs.^^
Merci de te réponse en tous cas, parce que je le croyais au moins de niveau moyen et j'avoue que je ne m'attendais pas à ça.^^
Merci de te réponse en tous cas, parce que je le croyais au moins de niveau moyen et j'avoue que je ne m'attendais pas à ça.^^
Who dares, wins!