- Ven Juil 13, 2012 4:13 pm
#124119
Allez, pris par le temps mais tout autant pris par mon ego démesuré, je vous apporte quelques nouvelles, dans l'idée d'être utile à d'autres plus que de me faire mousser puisque je n'ai rien produit de glorieux.
J'ai revu Shani la semaine dernière, lors de notre cours de méditation. Ce fut assez dur pour moi, petit coeur fragile que je suis, vu que je m'interrogeais sur ma décision (la culpabilité d'une décision hâtive) tout en étant fier d'avoir coupé en accord avec mon ressenti.
Je l'avoue, j'ai craqué. A la fin du cours, elle a trouvé le moyen de partir en même temps que moi. Sortis de l'immeuble, elle me fait "ça va ?". Pas d'animosité ni de froideur, de même qu'elle s'est montré polie tout en m'évitant (alors que d'habitude elle passe son temps à me chercher des yeux). Elle me demande pourquoi je lui ai envoyé un sms l'après-midi ("Salut Shani. Tu vas au cours ce soir ?"), sms auquel elle a répondu très poliment, et je lui explique.
Et oui les mecs, je suis une merde qui pense avec sa bite, et comme il me restait deux-trois trucs à expérimenter avec elle, je me suis dit que j'allais faire machine arrière pour profiter de mon dernier mois de vacances chômées (on se voit 'après-midi pour baiser, souvenez-vous, madame est en couple, ou comment deux soit-disant artistes peuvent vivre dans l'illusion bourgeoise).
Notre explication post-rupture s'étant finie ainsi :
T : ça fait trois ans que tu aurais dû quitter ton mec, avant même qu'on se rencontre, ça n'a rien à voir avec moi
S : tu te trompes [voir le 1er post]
T : OK, je suis un enfoiré de ENFP, donc je fonctionne à l'intuition. J'ai très souvent raison, mais je peux me tromper, apparemment c'est le cas
S : tu ne crois pas un mot de ce que tu dis
T : hum, pourquoi ne te croirais-je pas, puisque tu me dis que tu es bien avec, que tu as des sentiments et n'as nul projet de le quitter ?
S : ...
Suivi, au final de :
S : tu mets une barrière, c'est dommage
T : c'est normal que je mette une barrière, je t'ai "quittée", ah que ce mot est ridicule, on ne va pas se sauter dessus et se rouler des pelles.
Précision, ceux qui étaient avec moi mercredi soir ont pu voir que je dégageais parfois une certaine froideur cassante avec les femmes... et bien là ce n'était rien.
Effectivement, je ne croyais pas un mot de ce qu'elle me disait. Pour moi, il est clair que leur relation de couple a passé le stade du ressentiment, il n'y a qu'à voir les grimaces qu'elles a fait chaque fois que je lui ai donné l'occasion de qualifier son mec (avant la rupture hein, après elle niait en bloc cette petite coquine).
Fin du flashback, je reprends le récit post-méditation. Je lui explique donc je souhaitais prendre un verre avec elle, parce que puisque je me suis trompé, nous pouvons reprendre. [size=85]Je sais, c'est nul... [/size] Et je joins la parole à l'acte en l'attrapant par la taille. Elle se laisse faire, je m'apprête à l'embrasser, elle se laisse faire, lorsqu'elle déplace légèrement ses lèvres je recule de façon millimétrée, on se hume, grand moment de sensualité. Aucune résistance physique. Et là, j'ai droit à deux choses :
1/ je ne comprends pas pourquoi tu changes d'avis
2/ j'ai peur que tu rechanges d'avis dans deux semaines, je ne sais pas si je le supporterai
La garce...
Rappelons que mistinguette est en couple et prétend n'avoir aucune intention de se séparer de son malheureux concubin cornu. A part une commotion de l'ego, elle ne risque pas grand chose si je repars.
Bref, malgré ce discours, toujours pas de résistance physique, et au passage une autre élève passe et nous "grille". Cette élève étant prof de danse, je suis sévèrement tenté de jouer à saute brebis avec elle. Me voir avec Shani, dont tout le monde sait qu'elle vit en couple, va-t-il créer un désir triangulaire qui me soit favorable ? J'aimerai bien.
C'était jeudi dernier. Elle partait à l'étranger le week-end. Lundi, je lui envoi un sms en lui demandant si elle est dispo mardi après-midi. Réponse rapide : oui, juste deux-trois trucs à vérifier.
Re-réponse rapide avec des précisions. Cette absence de résistance de sa part permet de prévoir la suite. Je lui demande à qu'elle heure elle sera chez moi.
S : je ne crois pas que ce soit une bonne idée que je vienne chez toi.
Vous connaissez la chanson, plus de connexion, plus de fellation. Je n'ai pas dit mon dernier mot. N'étant pas surpris et demeurant ambivalent, je joue le jeux avec détachement. L'échange qui suis s'étalera jusqu'au soir. Elle répond rapidement mais je casse le rythme (faut dire que je suis parti faire un footing, etc) en alternant réponde rapidement et rou d'une heure voir deux, de manière apparemment erratique.
T : si c'est pour me repousser, c'est effectivement inutile de te déplacer.
S : je ne sais pas... je ne comprends pas ton revirement... [elle est très forte en petits points]
T : résumons : si je ne te crois pas ça va pas, si je ne te crois pas ça ne va pas non plus. Tu m'as mis dans une impasse on dirait.
S : je suis dans une impasse, je ne sais pas quoi en penser... Un jour tu ne me crois pas, un jour tu me crois...
T : ta situation ne te permet pas de me demander des gages. Garde la prise de tête pour ton couple et fait simple quand tu es avec moi.
S : je ne te demandes rien... Mais je m'interroge, c'est tout. Simple ok je ne comprends pas ton revirement et je n'ai pas envie de revivre ça dans une semaine... [mon dieu, mais où trouve-t-elle la force de mettre autant de petits points dans ses sms ?]
T : tu as des sentiments pour ton mec, tu n'envisages pas de le quitter et moi tu voudrais m'interdire de "partir" ? Allez, en fait tu es contente que je parte. tu as raison, après tout je ne suis qu'un démon de midi.
S : j'aurais préféré en parler de vive voix et pas par sms... Je ne t'interdis pas de partir... ça m'a fait mal et je ne te comprnds pas et je me demande si je peux revivre ça encore...Cette conversation par sms est atroce.
Vous noterez la porte "rencontrons-nous" ouverte par madame. Moi aussi, sauf que je sens le plan "tu vas te déplacer, je vais te baratiner, te faire perdre ton temps et tu repartiras bredouille". De plus, la nuit avance, notez d'ailleurs que la majeure partie de cette conversation virtuelle se passe alors qu'elle est avec son mec. Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer.
Je la laisse se demander si je vais prendre la porte. Qu'elle reste donc face à cette "atroce" conversation alors qu'il lui suffisait de m'appeler. De toute manière je ne me vais guère d'illusion sur la réalité de ses "sentiments" pouir moi et de sa "détresse". Qu'ils meurent comme ils ont vécu, ces bourgeois déguisés en artistes. Dodo!
Le lendemain, je lui réponds ainsi :
T : tu pouvais m'appeler. Pour le reste, je ne saurais te blâmer de vouloir te protéger. C'est bien de connaître ses imites et de savoir les respecter.
Milieu d'après-midi, Shani m'appelle...