- Ven Juil 27, 2012 5:05 pm
#124542
[quote="The Man Outside"]Milieu d'après-midi, Shani m'appelle...
Discussion qui commencera, après les politesses d'usage, par cette question de Shani :
"Je ne comprends pas pourquoi tu as changé d'avis".
Discussion qui durera 10-15 minutes, pendant lesquelles Shani essaiera de me faire lâcher le morceau. Mais si je lui dis "ça m'embêtait de lâcher un plan cul sympa pendant mon dernier mois de vacances" ça ne va pas lui plaire. Si je lui dis "je regrette ce que j'ai fait, j'ai des sentiments pour toi" et autres conneries d'AFC, ça lui plaira peut-être mais ça ne servira qu'à lui donner la satisfaction de me mettre à genou. Bref, plus de connexion, plus de fessée.
Je campe donc sur mes positions "je ne te répondrai pas" et la renvoie dans les cordes en mode "on dirait que tu es contente que je sois parti puisque tu ne souhaites pas que je revienne". Son discours devient alors le suivant "non je ne suis pas contente, je ne sais pas si je pourrai supporter que tu repartes dans deux semaines". Notez qu'on parle bien d'une fille qui est en couple depuis presque dix ans avec le même mec et qui vit en concubinage avec ce dernier. Je la tance donc sur sa sécurité affective et matérielle
S : Mais arrête de dire ça, il n'y a pas de sécurité matérielle, affective peut-être mais pas matérielle
TMO : bref, tu as une sécurité affective et pas moi. Et tu sais quoi, je pense que tu ne quitteras jamais ton mec [notez que j'ai inversé mon discours en toute sincérité et pas uniquement à des fins rhétoriques] tu as plus de 35 ans, tu m'as dit que tu voulais des enfants, l'heure tourne, ça fait dix ans que tu es avec le même mec, tu ne vas pas tout plaquer pour un simple démon de midi. Le couple c'est comme une entreprise, la famille aussi, en pire. Tu as trop investi dans cette relation pour la lâcher.
S : ...
A la fin :
TMO : je ne comprends pas pourquoi tu m'appelles [en fait je comprends, vous en faîtes pas]
S : Parce que je n'étais pas sûre de ma décision
T : "étais" ? Cette discussion t'as aidé à prendre une décision, maintenant tu sais que tu ne veux pas que ça recommence entre nous
S : oui
T : bien et bien laisse moi faire mon deuil
S : blablablablablabla [je ne me rappelle plus, mais c'était des paroles superflues]
T : tu m'appelles pour me dire que tu ne souhaites pas continuer, ok très bien, maintenant nous allons cesser cette conversation et tu vas me laisser faire mon deuil, merci de respecter ça, déjà qu'on va se revoir au cours de méditation... Salut [sans être sec, du moins en tentant d'allier fermeté et courtoisie, mais vu comment wu-weï a constaté ma sécheresse sur le terrain, cela devait rester monolithique]
Bref, nous avons une charmante demoiselle qui est contente de s'être déculpabilisée. Et qui bien sûr nie la sécurité matérielle que représente son couple, chose assez drôle quand on sait qu'elle utilise régulièrement la voiture de son chéri pour des déplacements professionnels qu'elle ne pourrait effectuer en transport.
Marrant qu'elle reconnaisse la sécurité affective. Ah, oui, j'oubliais : elle avouera que ce qui lui pose problème n'est pas que je sois parti (puisqu'elle n'est pas trop en position d'exiger quoi que ce soit de ma part sur le plan de l'engagement) mais la manière. Traduisez : elle nourrit désormais du ressentiment contre moi parce que je l'ai renvoyée à ses mensonges, sa lâcheté, son hypocrisie, son déni, cochez la case qui vous botte, etc. Une simple histoire d'orgueil et d'ego blessés, comme je lui faisais déjà remarquer lors du RDV de rupture.
Discussion qui commencera, après les politesses d'usage, par cette question de Shani :
"Je ne comprends pas pourquoi tu as changé d'avis".
Discussion qui durera 10-15 minutes, pendant lesquelles Shani essaiera de me faire lâcher le morceau. Mais si je lui dis "ça m'embêtait de lâcher un plan cul sympa pendant mon dernier mois de vacances" ça ne va pas lui plaire. Si je lui dis "je regrette ce que j'ai fait, j'ai des sentiments pour toi" et autres conneries d'AFC, ça lui plaira peut-être mais ça ne servira qu'à lui donner la satisfaction de me mettre à genou. Bref, plus de connexion, plus de fessée.
Je campe donc sur mes positions "je ne te répondrai pas" et la renvoie dans les cordes en mode "on dirait que tu es contente que je sois parti puisque tu ne souhaites pas que je revienne". Son discours devient alors le suivant "non je ne suis pas contente, je ne sais pas si je pourrai supporter que tu repartes dans deux semaines". Notez qu'on parle bien d'une fille qui est en couple depuis presque dix ans avec le même mec et qui vit en concubinage avec ce dernier. Je la tance donc sur sa sécurité affective et matérielle
S : Mais arrête de dire ça, il n'y a pas de sécurité matérielle, affective peut-être mais pas matérielle
TMO : bref, tu as une sécurité affective et pas moi. Et tu sais quoi, je pense que tu ne quitteras jamais ton mec [notez que j'ai inversé mon discours en toute sincérité et pas uniquement à des fins rhétoriques] tu as plus de 35 ans, tu m'as dit que tu voulais des enfants, l'heure tourne, ça fait dix ans que tu es avec le même mec, tu ne vas pas tout plaquer pour un simple démon de midi. Le couple c'est comme une entreprise, la famille aussi, en pire. Tu as trop investi dans cette relation pour la lâcher.
S : ...
A la fin :
TMO : je ne comprends pas pourquoi tu m'appelles [en fait je comprends, vous en faîtes pas]
S : Parce que je n'étais pas sûre de ma décision
T : "étais" ? Cette discussion t'as aidé à prendre une décision, maintenant tu sais que tu ne veux pas que ça recommence entre nous
S : oui
T : bien et bien laisse moi faire mon deuil
S : blablablablablabla [je ne me rappelle plus, mais c'était des paroles superflues]
T : tu m'appelles pour me dire que tu ne souhaites pas continuer, ok très bien, maintenant nous allons cesser cette conversation et tu vas me laisser faire mon deuil, merci de respecter ça, déjà qu'on va se revoir au cours de méditation... Salut [sans être sec, du moins en tentant d'allier fermeté et courtoisie, mais vu comment wu-weï a constaté ma sécheresse sur le terrain, cela devait rester monolithique]
Bref, nous avons une charmante demoiselle qui est contente de s'être déculpabilisée. Et qui bien sûr nie la sécurité matérielle que représente son couple, chose assez drôle quand on sait qu'elle utilise régulièrement la voiture de son chéri pour des déplacements professionnels qu'elle ne pourrait effectuer en transport.
Marrant qu'elle reconnaisse la sécurité affective. Ah, oui, j'oubliais : elle avouera que ce qui lui pose problème n'est pas que je sois parti (puisqu'elle n'est pas trop en position d'exiger quoi que ce soit de ma part sur le plan de l'engagement) mais la manière. Traduisez : elle nourrit désormais du ressentiment contre moi parce que je l'ai renvoyée à ses mensonges, sa lâcheté, son hypocrisie, son déni, cochez la case qui vous botte, etc. Une simple histoire d'orgueil et d'ego blessés, comme je lui faisais déjà remarquer lors du RDV de rupture.