journal de KOT

- Lun Fév 16, 2015 1:45 am #164820 Je ne sais plus qui avait dit "Ecrire, c'est mettre en ordre ses obsessions.", j'aime bien cette idée. j'écrirai donc.. sur ma vie Parisienne, sur des brides de ma vie passée et sur un tas d'autres trucs. le lecteur jugera.

[size=150]#1. 35 fois sur le métier..[/size]
Le réveil sonne. Le petit monstre chinois avec la mention QUARTZ me siphonne les tympans. je descend de ma mezzanine dans l'obscurité de mon très cher mois de Novembre. je me met sous le bureau pour l'atteindre, l’éteindre.. j'ai pris l'habitude de mettre ce réveil dans des endroits improbables de mon minuscule studio, une méthode que j'avais lu dans un magazine destiné aux jeunes trentenaires qui font un reboot de leurs vie et qui cherchent, accessoirement, à trouver des astuces pour être à l'heure au boulot.

je réussit à arrêter cette sonnerie à la con, le temps lui continuera.
le silence du matin attend ma première phrase du jour.
[quote]- hmm .. fais chier putain.

et la palme reviens à KOT pour sa phrase "fais chier putain" à l'unanimité du Jury !!
[quote] oww thank you ! thank you so much !

j'imagine la scène style reportage Gaumont d'avant guerre. j'ai toujours eu des idées drôles le matin..
alors que je me dirige vers la salle de bain, les premières idées remontent à la surface.

[img]http://nsa34.casimages.com/img/2015/02/16/150216012034790555.png[/img]

je me rends compte en pissant, qu'aujourd'hui, j'ai 35 ans. statistiquement, une moitié de vie donc. si ca se trouve, plus on pisse longtemps le matin, plus on vit longtemps. la longueur du jet matinale serait alors en corrélation directe avec le nombre d'années restantes.. j'imagine déjà les tests urinaires des séniors.

35 ans. dis comme ca..

je mange mes céréales en regardant le zapping TV. il est question de guerre en Ukraine, d'un humoriste mi-Français mi-Camerounais a qui on attente plusieurs procès car responsable à lui seul du chômage, du déficit public, du dérèglement climatique ainsi que de la délinquance dans les cités. il y a aussi Nabila avec ses boobs qui a des soucis judiciaires.

il est 08H30. je dois aller bosser. devant la porte, je me retourne comme à mon habitude pour voir si je n'ai rien oublié. j'ai toujours l'impression d'avoir oublié un truc. je reste figé un moment.

finalement je décide de prendre une demi-journée, après tout c'est mon anniversaire.
[quote]"bjr Alexandre, j'ai quelques soucis gastrik, j.viendrai en dbut d'aprm. Cdlt."

j'envoie ce SMS débile, jouant sur l'idée qu'un mec qui a la chiasse ne s'amuse pas à conjuguer des verbes depuis sa salle de bain.

il fait beau. je sors un peu.
[quote]"pas de soucis. prends soin de toi. Alex "

je bosse dans l'informatique. je développe des outils qui servent à extraire de l'information, à l'enrichir et à l'exploiter pour faire des rapports. c'est du batch processing allié avec de la B.I (prononcer : Bee Aie) pour un client grand compte. job pénard.

nous sommes 8 ingénieurs dans une salle avec une belle vue. nous avons également une plante verte au milieu. l'information circule par mail et les anomalies sont remontés via un outil. j'ai mis longtemps à être accepté dans le groupe. Au début il y avait une sorte de distance entre nous, une cordialité factice.. je pense aprés reflexion qu'il s'agissait d'une phase d'adaptation d'un organisme à un nouvel implant ou intrus (moi). le groupe agissait comme un être collectif.

lorsqu'on m'a invité à ramener mes propres capsules Nespresso pour utiliser notre machine, j'avais senti que nous avions franchit un cap.

je m'assois dans un square proche du canal saint martin. il fait beau pour un mois de Novembre.

quelle ville Paris.


#2. aude


#3. camelia

[color=#808080]Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur - matthieu 6:21[/color]

- Mar Fév 17, 2015 11:24 am #164997 Super cool que tu te lances dans un journal. D'ailleurs le premier épisode est sympa.

J'attends la suite.

- Mer Fév 18, 2015 7:43 am #165058 Il rit, d'où sa tension.

- Mer Fév 18, 2015 8:29 am #165062 [quote]lorsqu'on m'a invité à ramener mes propres capsules Nespresso pour utiliser notre machine, j'avais senti que nous avions franchit un cap.

Excellent, me réjouis de te lire. Par contre, faute d'accord ici:

[quote]il y a aussi Nabila avec ses boobs qui a des soucis judiciaires.

le verbe avoir prend le pluriel de boobs.

- Mer Fév 18, 2015 1:30 pm #165088 [quote="jazzitup_"][quote]lorsqu'on m'a invité à ramener mes propres capsules Nespresso pour utiliser notre machine, j'avais senti que nous avions franchit un cap.

Excellent, me réjouis de te lire. Par contre, faute d'accord ici:

[quote]il y a aussi Nabila avec ses boobs qui a des soucis judiciaires.

le verbe avoir prend le pluriel de boobs.

Dépend de qui a des soucis judiciaires. Nabila ou ses boobs. D'un point de vue sémantique, il s'agit plus de la proprio des boobs, que des boobs en eux-mêmes. Donc "a".

- Mer Fév 18, 2015 5:21 pm #165112 [size=150]#1.bis- 35 fois sur le métier..[/size]

Gare de L'Est. les portes du métro bondé s'ouvrent pour laisser apparaitre une masse compact de Parisiens qui regardent, à travers des yeux bienveillants, les candidats à la montée que nous sommes.

je m'engoufre et pousse avec les autres autant que je peux. nous sommes une horde de barbares à l'assault, composée de fonctionnaires d'état, d'ingenieurs de la défense et d'oisifs duos de Tamouls d'1m60 (ils circulent par deux, sinon y a un problème). J'avais lu qu'il fallait sortir de sa zone de confort pour trouver des trucs biens. je souris doucement à cette idée. Pour la forme je lache un "Rhoo" de circonstance, une interjection faisant partie de ma panoplie d'efforts d'integration dans le microcosme Parisien.

Pas moyen de lire, je range mon portable. j'attendrai le soir pour savoir si Dmitri a pu profiter de la faiblesse de la belle Katerina Ivanovna. J'espère qu'il va pas la sauter..

L'étranger en visite à Paris atterit dans le métro dés les premiers instants. Devant les visages fermés qu'il cotoie, s'ancre alors dans son esprit la vraie fausse première impression : les Parisiens sont froids. On pourrait lui signifier qu'étant lui meme accroché à sa valise en serrant les dents, il n'a pas trop de leçons à donner, également, il est possible de lui indiquer qu'il est relativement difficile d'etre d'humeur joyeuse (à fortiori pour une femme) quand tu te retrouves serré entre une vitre et 5 cm d'un parfait étranger à 08h du matin.

N'ayant rien à faire, je me cale dans un coin en contemplant ces visages à la fois fermés et dignes. je regarde celui des jeunes femmes surtout. L'ennui plus l'incapacité à utiliser leurs portables au milieu de cette foule font qu'inévitablement et à intervales réguliers, elles lèvent les yeux vers le panneau lumineux d'information sur les stations.. je contemple alors leurs yeux fortement éclairés, les nombureuses nuances de verts, bleu, gris et marrons se dessinent doucement puis se figent. On voit apparaitre des dessins semblables à des nervures.

Une pensée me traverse : il y a très peu de moments dans toute l'histoire de l'humanité ou un homme du peuple, un individu de classe moyenne disons, ait été confronté dans sa vie à la vision de femmes aussi belles, proches et en meme temps inaccessibles. N'importe quelle jeune femme de ce wagon ferait palir de jalousie les courtisanes et les favorites des rois des temps jadis. Des femmes pour lesquels des hommes valeureux se serait livré à des duels au "premier sang", passeraient inaperçues au milieu de ces passagères aussi belles que confinées (aussi bien dans le métro que dans leurs 16 m²). Peut etre que notre génération est moins masculine par la force des choses: confrontés à une avalanche de courbes et de beauté, la nature nous a doté d'un niveau moins élevé de testostérone afin que nous ne déchirions pas, afin qu'il y ait moins de viols et de batailles vaines.. une stratégie de survie en somme.

Une grande asperge nordique baille. 1m92 au garot probablement, évidemment elle ne porte pas de talons. je contemple son mouvement lent, presque comique.. ses yeux sont fermés. quand elle termine elles les ouvre en me regardant fixement.

Aprés 2 secondes nous sourions tout les deux.

[color=#808080]Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur - matthieu 6:21[/color]

- Jeu Fév 19, 2015 6:59 am #165131 A quand le journal d'une fausse blonde ( ou d'un doux cuicui )?

- Lun Mar 09, 2015 4:16 pm #166174 Note : l'écriture d'un journal intime est une affaire de subjectivité. il est normal que ca ne plaise pas à une majorité. ce n'est pas un article ou un point de vue que j'essaye de généraliser.. l'écriture me soulage en quelque sorte. Aprés, si cela vous inspire tant mieux.. si on n'aime pas du tout ou que l'on trouve cela niais on est tout à fait libre d'aller lire d'autres articles, de ne pas perdre son temps ici, on est libre également de ne pas faire le malin et à fortiori le couillon.
Bien entendu je parle de façon générale.

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[size=150]#2. aude[/size]

La vie est une succession de moments, pourtant on ne se rappelle pas d'un moment par son importance.. pire, on se rappelle des fois de banalités aussi chiantes que la pluie ou aussi embarassantes qu'une armée d'écoliers en train de rigoler à gorges déployées à nos dépend parce que la vieille fille névrosée qu'on appelait instutitrice lance une phrase pleine d'esprit sur l'avenir improbable d'un gosse qui passe ses aprés-midi à regarder le manège incessant des moineaux dans la cour de l'école au lieu d'un magnifique tableau noir avec des verbes de différents groupes.

je me suis souvent demandé, en regardant son écharpe mal fichue, plein de craie bleu et rouge, son tablier blanc dont les manches qui dépassaient, l'étroitesse de ses épaules, de ses hanches, l'absence de ses seins, s'il existait sur terre un homme qui pourrait la considérait comme une femme. ma naiveté et la méconnaissance de la violence du désir à l'époque me poussait à croire que non.

je detestais l'école et avais hate de grandir. 20 ans à l'époque me semblait un age tellement éloigné qu'une angoisse et une fatigue vis à vis des épreuves à passer pour atteindre cet age venerable s'emparait aussitot de moi quand je me hasardais à m'y projeter.

Un enfant n'est pas effayé par ce qu'il ne connait pas. A l'époque il suffisait de se baisser et d'observer les fourmis. je me rappelle donc parfaitement d'un apres midi débile ou, par une canicule d'Aout, je jouais seul à taper dans un balon dans la rue. L'ennuie n'était pas la chose terrible qu'on fuit aujourd'hui par tout les moyens.. cette chose qui peut faire tomber 15 années de vie de couple à l'eau, souvent d'ailleurs à l'initiative de madame. les petites filles comme les grandes ne veulent pas et ne savent pas s'ennuyer.

puis il y a des moments de grace.

Quand j'ai vu Mlle Aude rentrer un Jeudi soir par la porte de ce café place République, je savais que j'en vivais un. Dans ces moments, prédomine la fausse impression du temps qui ralentit. la cause en est que tourné entièrement vers l'objet de notre désir on est attentif à une multitude de détails, si bien que notre cerveau, submergé par un grand flots d'information, met plus de temps à les traiter, à les juxtaposer.. la tache prends donc plus de temps et on a cette impression qu'on vit au ralenti.

Elle portait un manteau kaki par dessus une robe bleu moulante, des bas noirs que terminaient de longues bottes chocolats. son apretement et sa marche rapide lui donnait un aspect strict, presque militaire. Quand elle rentra elle s'arreta et commença à scanner les tables du haut de son métre quatre-vingt. J'étais assis dans un coin proche des vitres, aussi elle mit un certain temps à me retrouver. je m'amusais de voir son visage passer de la perplexité au sourire.

je la prend par la taille. bises.

- c'est la première fois que je vois tes cheveux.

Elle rigole.

On s'était rencontré à la piscine. il faisait très beau et le bassin était inondé par le soleil, j'ai remarqué alors deux grands beaux yeux vert-gris qui luttaient contre les reflets de la lumière et les clapoties des autres nageurs. je l'abordais donc en lui proposant de faire une course, elle souria, je lui dis alors qu'elle avait un beau sourire. difficile de faire plus banal. plus tard quand elle sorti de l'eau je couru la rejoindre pour lui demandé son prénom, son numéro de telephone. j'ai probablement du dire pas mal de conneries, elle souriais et rougissais en meme temps, son bras cachant sa poitrine. une semaine aprés nous étions assis dans ce café et une semaine aprés elle déménagea vers une nouvelle ville pour un nouveau job. s'étant établit dans le sud, donc loin de Paris, elle me signifia qu'elle ne voulais pas garder de relation à distance.

Je ne me rappelle plus très bien de nos échanges durant ce premier rendez-vous. car ayant appris son déplacement au début de conversation, une sorte de mélancolie s'est emparé de moi et je suis passé un peu en mode pilotage automatique. j'avais aussi un début de fièvre (nous étions fin Novembre). quelques jours aprés j'ai regretté de ne pas l'avoir embrassé, quelques semaines aprés j'ai pensé que ca n'avais aucune importance.

Dans un film (je crois que c'était Citizen Kane) il y avait une phrase dont je me suis rappelé, il y avait un vieux monsieur qui gérait la fortune de Kane et qui disait que lorsqu'il avait 20 ans il avait croisé une belle femme en robe blanche et qu'il en fut subjugué à tel point que depuis, malgré l'absurdité de la chose, son caractère anecdotique et le fait qu'elle ne lui parla pas.. il ne se passe pas un mois sans qu'il repense à cette femme à un moment ou un autre. le désir masculin est surprenant.

..

ce week-end j'ai repensé à elle. je revenais d'une de ces visites nocturnes qui me soulage chaque fois un peu de ma solitude et accessoirement de 150€. je m'amuse de voir le regard lubriques skotchés des femmes sur moi pendant le trajet de retour qui contraste avec leurs indifférence dans l'allée. pourtant je m'en tape. je n'ai plus de jus. ca doit être ca le 6ème sens féminin : detecter et être attiré par les mecs qui n'ont pas besoin d'elles.

je repense à Mlle Aude. il parait qu'avec des "Si" on refait le monde.

[color=#808080]Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur - matthieu 6:21[/color]

- Lun Mar 09, 2015 5:03 pm #166177 [quote="KindOfTrue"]L'étranger en visite à Paris atterit dans le métro dés les premiers instants. Devant les visages fermés qu'il cotoie, s'ancre alors dans son esprit la vraie fausse première impression : les Parisiens sont froids. On pourrait lui signifier qu'étant lui meme accroché à sa valise en serrant les dents, il n'a pas trop de leçons à donner, également, il est possible de lui indiquer qu'il est relativement difficile d'etre d'humeur joyeuse (à fortiori pour une femme) quand tu te retrouves serré entre une vitre et 5 cm d'un parfait étranger à 08h du matin.
+1000

Lentius, profundius, suavius

- Mer Mar 11, 2015 1:11 pm #166296 [size=150]#3. creep[/size]

Sortie de metro ce matin, trajet de boulot. une fille qui attend, debout mais jambes croisées, allure fine et élégante. Elle a des yeux verts, un teint pale et des cheveux bruns qui reflétent le soleil de cette magnifique journée de printemps. Elle me plais. Je me lance.

- "il m'a dit qu'il ne viendrait pas et m'a envoyé à sa place"

un large sourire se dessine sur son visage.

- ah mais je ne l'attends pas
- tu es juste ici à prendre du soleil ) ?
- voilà et j'attends des amies pour aller au boulot
- c'est ou ?
- issy les moulineaux..

je la regarde. belle putain..

- tu t'appelles comment ?
- Céline
elle ne demande pas mon prénom, c'est mal barré.

- moi c'est KOT, ravi de te connaitre. j'allais au boulot quand je t'ai vu en mode pivot (mais qu'est ce que tu racontes) alors j'ai eu envie de venir te parler.

elle sourit.

- tu as un super sourire
- merci
..
- il faisait beau ce week-end, tu en a profité ?
- oui je ..

deux amies à elle débarquent, on se salut.

- j'aimerais te revoir, si c'est possible (fuck) .. enfin, si tu as une adresse mail (that shit) sinon je prends ton numéro.

Espace-temps. je n'ai aucun souvenir de ce qui s'est passé aprés. je la vois juste me faire un signe qu'elle allait partir et un "bonne journée". je reste comme un con suspendu en l'air, mon telephone à la main. c'était bien parti, abordage, audace malgré la foule.

quelques regards amusés.

Je commence mon mode Analyse. bien sapé, rasé de pret, chaussures cirés, j'avais souris.. soudain je me rends compte que ca n'a pas d'importance. je me rappelle d'une chanson que j'avais entendu hier :

[color=#4040FF]You're just like an angel
Your skin makes me cry
You float like a feather
In a beautiful world
I wish I was special
You're so fucking special

But I'm a creep
I'm a weirdo
What the hell am I doing here?
I don't belong here[/color]

..

[color=#808080]Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur - matthieu 6:21[/color]

- Mer Mar 11, 2015 1:39 pm #166297 Badinage, badinage et badinage encore.

L'accroche contextuelle est bonne, mais après tu te plantes, et pas sur ce que tu crois.
Tu es directement parti dans des questions perso sans même avoir l'ombre d'un signe d’intérêt.

Du coup tu ne sais même pas aujourd'hui si cette fille aurait pu être intéressée ou pas, car tu ne lui a pas laissé le temps de te le montrer en passant directement à des questions personnelles, qui dans ce cas sont considérées par la fille comme une intrusion indésirable dans sa vie perso.

- Mer Mar 11, 2015 2:47 pm #166299 Oui le "tu habites où" est un peu intrusif.

J'aime bien le ton de ton journal.

- Mer Mar 11, 2015 5:19 pm #166303 [quote]- "il m'a dit qu'il ne viendrait pas et m'a envoyé à sa place"

un large sourire se dessine sur son visage.

- ah mais je ne l'attends pas
- tu es juste ici à prendre du soleil ) ?

Ca commence bien! bon, ta phrase d'accroche est du réchauffé, mais tu rebondis bien.

[quote]- voilà et j'attends des amies pour aller au boulot
- c'est ou ?

Pas ça. Tu as un micro-début de conversation, elle te raconte quelque chose sur sa vie. N'enchaîne pas avec des questions factuelles, fermées, ça bousille la dynamique.

Une bonne option est de badiner en racontant ta vie, version "je bois un verre d'eau et je mange une pomme". Sérieux. Ensuite, tu laisses des blancs et tu vois si elle relance.

Les blancs peuvent durer plusieurs minutes, surtout dans les transports, l'occasion de te replonger dans un livre et de redémarrer la conversation plus tard. Parfois, tu manques des occasions à cause de l'arrêt où elle/tu descend/s.

[quote]je la regarde. belle putain..

Lapsus?

[quote]- tu t'appelles comment ?
- Céline
elle ne demande pas mon prénom, c'est mal barré.

Demande-toi pas si c'est bien barré ou mal barré pendant. Tu peux faire le bilan après. Là tu es déjà en train de crasher. La suite est bien merdique parce qu'il n'y a aucune dynamique.

[quote]Je commence mon mode Analyse. bien sapé, rasé de pret, chaussures cirés, j'avais souris.. soudain je me rends compte que ca n'a pas d'importance. je me rappelle d'une chanson que j'avais entendu hier : But I'm a creep I'm a weirdo

Mon analyse: tu te fais du mal en abordant des femmes dans la rue. Tu ne peux envisager d'entrer en relation si tu penses n'avoir à offrir que tes sapes, ton cirage et un menton imberbe.

Comment veux-tu rencontrer quelqu'un si tu ne t'es pas rencontré ?

- Mer Mar 11, 2015 5:21 pm #166304 [quote]I wish I was special
You're so fucking special

But I'm a creep
I'm a weirdo

Attention aux délires d'ado gothique, style "albatros dont le géant des ailes empêche de marcher". Ce n'est ni attirant pour nous qui te lisons, ni pour les gens que tu rencontres.

- Mer Mar 11, 2015 5:35 pm #166305 [quote="jazzitup_"][quote]I wish I was special
You're so fucking special

But I'm a creep
I'm a weirdo

Attention aux délires d'ado gothique, style "albatros dont le géant des ailes empêche de marcher". Ce n'est ni attirant pour nous qui te lisons, ni pour les gens que tu rencontres.

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