- Dim Avr 13, 2008 2:02 pm
#44495
[size=150]Camille, une femme indomptable, mais pas inmontable[/size]
Il est des rencontres qui vous décontenancent et vous submergent. Elles vous empêchent de faire preuve d’assez de discernement. Vous en venez à douter de vous, bien que vous ayez compris quelques petites choses sur les femmes. Il y a de cela six mois, j’avais une telle rencontre qui m’a conduit à demander l’aide de plus aguerris que moi. Une demande d’aide que j’ai finalement décidé de transformer en un FR qui convient bien pour débuter mon journal… Si je le fais, c'est que j'ai reçu récemment un mail d'elle qui m'a fait repenser à elle et surtout à son corps.
Indomptable ne veut pas dire inmontable. Elle voulait même (explicitement) que je la monte...
En sortant d'une nuit blanche de boulot le 6 juillet, je rentrais tranquillement chez moi, glandait toute la matinée entre lit et café lorsque j’ai finalement décidé de me bouger le cul et de sortir me promener. En rentrant dans un temple de la tendance parisienne (assez insupportable d'ailleurs pour des tas de raisons) je me retrouve né à né avec une vendeuse du lieu. Une jolie jeune fille qui m'a très vite plu lorsque, retournée, j’ai pu me rendre compte de la qualité de son postérieur, perchée qu’elle était sur ses fuck-me-shoes de killeuse (des miu-miu noires avec talon rouge incrusté de cristaux noires…). Bref, je décide de la séduire ; on discute et je la fais rire (du realstorytelling sur le mariage et tout et tout). Tout d'un coup, sans signe avant coureur, elle me tend la main et dit : "Lafcadio, vous êtes très sympa, j'ai été ravie".
Sur le coup, j'ai pensé à un faux-pas de ma part et me suis dit que j'avais sexué un peu trop fort (une réplique sur la vie et le fait d'être à quatre pattes, je sais plus bien). Je m'étais dit : c'est mort. Who’s next ?
Trois mois s'écoulent. Un autre samedi, je me rends dans cette boutique après avoir bossé toute la journée. Je déambule à côté des fluo kids à deux sous et des creuvards de la hype quand, au détour d'un rayon, je vais voir si, par hasard, elle serait là. Elle l'était, entourée de beaucoup de personnes. Et là, elle se tourne vers moi et dit : "Lafcadio ! Vous ici ?". Elle se souvenait de moi et de mon prénom, ce que je le lui fais immédiatement remarquer. Elle était entourée de mecs qui lui filaient leur mail pour je ne sais quoi en en ayant davantage après ses chaussures qu’après ce qu’elle vendait.
Elle s'approche de moi, on discute sur un train d’enfer. Elle a une pêche ! Jamais vue autant d’énergie chez une nana. Au point que je croyais depuis le début qu’elle était cockée. Mais non. Dans le flot de la conversation, elle m'annonce qu'elle a des problèmes avec sa boss qui veut la virer.
E : Que faites-vous dans la vie ?(je pense qu'elle s'en souvenait, vu qu'elle se souvenait de moi)
M : ou là là, vous êtes une golddigger, vous...
E : comment ?
M : oui, vous en avez après mon argent pour vouloir savoir ce que je fais. Je suis juriste (je reste vague exprès pour me démonstration de valeur lorsqu'elle me posera des questions sur son licenciement).
Elle me déballe toute son histoire. Qu'elle a un copain d'un copain qui lui a dit d'aller voir un copain. Je lui réponds qu'il faut aller voir quelqu'un de confiance...
Et je change très vite de sujet pour que notre discussion ne se transforme pas en consultation juridique... mais débouche sur un numclose. Je n’espérais que cela. La suite m’apprendra qu’il faut toujours viser plus haut.
Elle me dit que j'ai changé de lunettes, qu'elles me vont très bien, etc. Que j'ai l'air beaucoup plus beau que la dernière fois qu'elle m'a vue... Je lui dis qu'elle non, elle est toujours pareille (sans la qualifier...). Je ne sais plus comment elle en est venue à me demander ce que je lisais en ce moment, et je lui parle de mes lectures (Marcel Schwob, Vies imaginaires : elle ne connaissait pas). Je vous le conseille d'ailleurs.
S'ensuit un dialogue que je n'oublierai pas de sitôt (nous nous vouvoyons, et nous vouvoyons toujours après une nuit passée ensemble car cela fait partie du jeu (érotique) dans lequel nous sommes entrés - avec délectation pour ma part je dois bien l'avouer...) :
E : Lafcadio, donnez-moi votre numéro qu'on reparle de ces livres
M : Chère Camille, vous m'en voyez désolé, mais vous devez apprendre que je ne donne jamais mon numéro aux femmes qui me le demandent. Sinon, je me fais harceler sans arrêt et c'est très désagréable lorsque je suis en charmante compagnie.
E : Votre mail alors ?
M : Je dois réitérer mon refus.
E (me regardant droit dans les yeux) : Vous savez, je ne fais jamais cela et en m'opposant un refus, vous m'offusquez beaucoup (en gros, elle a fait un effort et je résiste. C'est bon, ça...)
M : Et bien j'en suis désolé, mais c’est comme ça.
E (réfléchissant un instant) : Que faites-vous maintenant ?
M : Rien, et vous ? (là, j'ai manqué de répartie : j'aurais dû dire : « je vais boire un verre avec vous, pourquoi ? »)
E : (un peu gênée derrière une carapace – très dure à fendre, et c’est bien là mon problème !) Allons boire un verre.
M : Soit (la boutique allait fermer).
E : alors attendez-moi dehors, j'arrive.
Je quitte la boutique sans me retourner. En attendant, je reconsidère ce qui vient de se passer et me dit : si cela se trouve, ce n'est que pour son problème de licenciement. Voyons. Un verre n'engage à rien. Au pire, j'aurai bien commencé la soirée !
Elle sort et nous nous rendons au fumoir.
HS : Je sais, ça fait très spikeseduction d’aller au fumoir et c’est ce que je me dis à chaque fois que je m’y installe pour boire un maté depuis que je connais spikeseduction. Je fréquentais ce bar avant de connaître ce site. Je l'adore car j'y ai des souvenirs très heureux – et très malheureux. Cela me rappelle pourquoi et comment ma vie a changé un soir de grand vent durant l’été 2006. J’y vais travailler, écrire, lire. L’atmosphère y est en soi hors du temps (surtout le soir en début de semaine) et tout à la fois pesante et légère pour moi. J’aime ces sensations. Et quelle vue ! (hors la terrasse du raphaël en été).
Revenons à notre jolie demoiselle. On s’installe en terrasse. Elle déborde d’énergie et a une répartie à faire pâlir n’importe lequel d’entre nous, vous pouvez me croire car je ne suis pas du genre à m’offusquer pour une vulgarité prononcée avec dignité et finesse – est-ce encore, dans ce cas, de la vulgarité ? Je déploie toute l'énergie que j'ai pour rester dans la course. Et ça marche. Elle le voit et cela la satisfait - visiblement (elle voit tout, cela me sidère). Un jeu s'installe sur le ton : c'est moi qui leade, et pas toi ; chacun cherche à prendre le dessus sur l'autre jusqu'au point de rupture. Tout le monde en terrasse ou dans la rue nous regardaient avec des yeux… Nous faisons des commentaires hilarants sur le look des passants et des clients (quid du manteau « robe de chambre » cet hiver, du pantalon tire-bouchon, des collants gris opaque, du look « courteney Love », de la couleur moutarde de dijon ?). On voit passer Francis Ford Copolla – sans Sofia. Et elle me raconte sa vie ; m’interroge sur la mienne (que je distille avec parcimonie).
On discute avec la table d’à côté (trois types – dont un avait l’air gay refoulé, et elle le lui fait remarquer – le mec n’a plus rien dit ensuite ! – mal habillés, mais couverts de marques). Ils me permettent de me démonstration de valeur et de lui chuchoter des choses persos à l’oreille. A tel point que, lorsqu’elle se lève pour aller se rafraîchir :
voisins : vous sortez ensemble ?
M : Non.
voisins : Vous vous connaissez depuis longtemps ?
M : « depuis une heure ».
voisins :
Elle revient. Ils partent un quart d’heure après. Et là, tout devient plus calme et intime. baiser après avoir manqué une première fenêtre (et elle me le dit : elle voyait tout, vous dis-je). En m’embrassant une seconde fois, elle me met un noyau d’olive dans la bouche et on rit. Ça paraît trash comme ça, mais c’était fait avec une telle désinvolture que cela en devenait noble – je n’ai pas trouvé d’autre qualificatif.
Je lui dis que j’ai faim, que j’ai envie de dîner. Elle me parle de tartiflette qu’elle fait elle-même (pas vraiment glamour, mais surtout totalement décalée, et cela entre dans son personnage : j’ai adoré !). Je lui demande si elle sait faire autre chose parce que si les dix prochaines années, on se nourrit d’amour et de tartiflette, je crains pour nos physiques respectifs.
Puis, je lui dis que c’est elle qui m’a invité à boire un verre, et que c’est donc elle qui doit payer l’addition parce que j’adore que les femmes m’invitent à boire un verre. Elle prend à nouveau son air offusqué – c'est bon, ça ! Je me lève pour aller pisser (sans rien dire) et en revenant, m’apprête à régler. Je sors du fumoir. La table est débarrassée, elle n’est plus là (j’ai cru qu’elle était partie, mais en fait – pour ceux qui connaissent les lieux – elle m’attendait sagement adossée contre la grille face à l'entrée du bar – et à nouveau elle voit mon air songeur durant quelques secondes et en rit). baiser contre la grille devant tout les clients attablés qui mattent. On s’enfuit chez elle sur ma vespa.
A partir de là, tout part en vrille. Complètement. J’avais l’impression de vivre l’histoire d’un porno chic. A peine la porte de son appartement ouverte, je n’ai même pas le temps de faire le tour visuel de son appartement qu’elle se déshabille (oui, messieurs, devant moi, direct !) et qu’elle va prendre une douche. Elle laisse la porte ouverte, me dit d’entrer (invitation sous la douche ou pas, quoi qu'il en soit, je ne relève pas) et on parle C&F pendant 20 minutes. Elle entrouvre le rideau transparent et me montre son corps ; je regarde et relève la tête. Et elle dit : « j’ai gagné ! » (genre, tu n'as pas osé regarder plus longtemps – là, j’ai merdé, j’aurais dû sauter dans la douche, mais j’aime retarder le plaisir). Elle prend de l’eau dans sa bouche et la recrache en ma direction contre le rideau. Deux exemples parmi d’autres pour vous comprendre quel jeu s’installe...
E : « ça vous arrive souvent d’aller dans l’appartement d’une inconnue comme ce soir ?"
M : « deux à trois fois par semaine, cela dépend de la saison »
E (un peu troublé car elle n’a pas réussi à m’avoir. Là, j'aurais du dire : "j'ai gagné") : moi, ce n’est que la troisième fois que ça m’arrive depuis que je suis à Paris (depuis un an et demi).
Sauf qu’en faisant le tour visuel de son appart’, je tombe sur des photos de magazine un peu trash sex, et elle a même, accroché au-dessus de sa plaque de cuisson, une corde à sauter qui fait office de lampe et dont les poignée sont… des bites ! Tout cela est très tendance certes, mais surtout très tendancieux…
Elle s’habille (enfin, s’habiller, c’est beaucoup dire : débardeur en jersey de coton blanc et petit short de la même matière – vous voyez la scène où Kidman et Cruise fument un pétard au plumard dans Eyes wide shut ?) et me montre ses chaussures. Je reconnais les fuck-me-shoes de la première rencontre. Je lui dis que je les trouve superbes. Elle les enfile !
E : baisons-nous tout de suite, ou bien dînons-nous comme les couples ordinaires ?
M : Faisons semblant d’être un couple ordinaire (si j’avais dit « vulgaire », au sens de "commun", cela aurait été parfait. C'était cependant bien difficile, vu sa tenue !).
Et voici Madame me faisant de la tartiflette à moitié (dé)vêtue et en talon aiguille ! Chaussure qu’elle ne quittera plus sauf pour se mettre au lit.
Après dîner, baiser et on se dirige dans sa chambre. Je vous épargne les détails, mais elle est vraiment libérée. La nuit pénètre déjà qui oscille entre discussions et confidences sur l’oreiller, scènes torrides (limite sm, mmh…) et gestes tendres.
Elle me parle de sexe, de sodomie, etc. (ce qui ne me choquait pas du tout), mais surtout de triolisme, d’échangisme, etc. (là, j’étais moins réceptif). Je lui réponds en la regardant droit dans les yeux : « en sexe, je suis assez exclusif ».
On se tutoie parfois par inadvertance, et une fois, elle me reprend :
E : « On ne va tout de même pas se tutoyer. Ce n’est pas parce que nous sommes plus intimes de quelques doigts que nous devons tomber dans ce travers ».
Je n’ai toutefois pas couché avec car Madame n’aime pas baiser avec une capote et, vu son goût du sexe…
Vers trois heures du matin (nouvelle heure), elle me dit très naturellement : « Cher Lafcadio, je suis très vieux jeu, nous ferons chambre à part : vous ne dormirez pas chez moi ». Je me dis : elle me vire de manière très classieuse de chez elle, donc ONS. Sauf que la suite m’en fait douter. Dites-moi ce que vous en pensez.
Je me rhabille et au milieu de son salon :
E : « on ne va tout de même pas prendre nos numéros respectifs ? »
M : « Mais bien sûr que si… »
E (après s’être numclosé) : « C’est peut-être un faux ? »
Je l’appelle et son téléphone vibre (pas son vibro…). Elle sourit et m’embrasse. (Sauf que ce n’est pas un baiser de ONS car pour une ONS, il n’y en a pas. En tout cas, perso, je n’en ai jamais eu). On ne s’embrasse pas du tout chastement (à nouveau finger close) – et elle le dit : « ceci n’est vraiment pas un baiser chaste, Lafcadio… ».
Elle me raccompagne à la porte et on se murmure de doux mots à l’oreille. Je la quitte en lui baisant la joue (comme elle l’avait fait à un moment pendant la soirée en soulignant qu’elle venait de me faire un baiser « charmant ») et elle me sourit (parce qu’elle a compris la petite madeleine – de Proust, pas de saint-michel).
De retour à la réalité, je rentre chez moi, le vent me fouettant le visage qui me réveille. Je me dis : c’était un coup pour rien. ONS. Point final. Ne nous emballons pas.
Mais à 10h le lendemain (nouvelle heure quand même), Madame m’appelle. Je ne réponds pas. Je pars faire mon marché et numclose une jolie brune qui révèlera inintéressante.
Je pars travailler vers 14 h et numclose une grande blonde : Alice, 27 ans, qui passe le concours d’avocat et à qui j’ai donné des conseils d’oral… qui s’est révélée très bonne oralement…
Je rappelle Camille dimanche soir. Toujours aussi décalée au téléphone.
E : « Boucherie Legrand bonjour ! »
M : « chère Camille ! (Je marque un blanc pour élever le drame). Vous manquerais-je déjà, que vous m’ayez déjà appelé ce matin ? Et dès l’aube en plus !
E : « C’était pour vous dire que j’ai très mal dormi. Votre parfum est très persistant » (elle m’avait fait remarquer qu’elle ne l’aimait pas trop : l’eau noire de dior est très particulière, j’en conviens).
M : « Quand nous revoyons-nous ? »
E : « Je ne sais pas… »
M : « Mmh, mercredi ? »
E : « Je ne peux pas mercredi. Rappelez-moi. »
M : « Soit. »
E : « Je vous embrasse. »
La semaine passe : je ne l’appelle pas et elle ne m’appelle pas. Le vendredi matin, elle m’appelle. Je ne réponds pas et la rappelle le soir : c’est elle qui ne répond pas.
En faisant mes courses, je décide de l’appeler pour lui dire que j’ai très envie… de manger des huîtres. Je me suis fait engueuler comme du poisson pourri parce que je n'avais pas rappelé avant, ni laissé de messages (vous êtes comme tous les autres, vous voulez me baiser et ciao. Alors ciao). Elle me raccroche au nez . Je vaque à mes occupations (je me suis offert un pull dior bleu marine, une tuerie !) et je débarque chez elle vers 14h. Explications d'abord ; dégustation d'huîtres ensuite en bas de chez elle ; Et on termine tout cela en beauté enfin. Elle m'invite chez elle pour faire la sieste. La sieste fut crapuleuse, mais pas de fclose car les femmes sont chaque mois ensanglantées – j'adore cette métaphore d'Apolinaire.
Je suis partie vers 17h de chez elle : je devais bosser. On s'est revu à 21h et elle m'a à nouveau "viré". À 1h (en ayant des remords – m’a-t-elle dit le lendemain au téléphone). Le masque commence à tomber... Une bitch qui n'est pas si bitch qu'elle le laisse paraître.
On s’est revu de nombreuses fois, notamment un week-end que l’on a passé sans sortir de chez moi. Cette fille était une chaudière et avait largement suscité mon intérêt parce qu'elle remplissait un certain nombre de mes critères. Jusqu’à ce qu’elle devienne chiante au bout de trois semaines - elle a dépassé un record.
On s’est revu une fois. Pour parler. Elle ne voulait pas d’une histoire de cul et moi, je ne voulais rien de plus avec une fille très mignonne et très sympa certes, mais un peu trop nympho et barrée pour aller au-delà d’une FF : il est difficile d’assumer ses débordements sexuels au jour le jour.
La conversation a tourné court, faute d’énergie – et, avec le recul, d’intérêt envers elle, hormis son cul. Trop chiante, trop envahissante, bien que de correspondant à de nombreux critères. Elle est partie à pied, je suis monté sur ma vespa et ai tracé pour rejoindre des amis après... Il y a des soirs où la vie est un peu amère : j'ai même pas closé là-bas... Pas envie.
Elle m’a envoyé plusieurs mails depuis, dont le dernier il y a quelques semaines. Il était intitulé « envie d’une crèpe banane-chocolat-chantilly ». Je n’y ai pas répondu car la question ne se posait plus : il y avait trop de vent.
- Lun Avr 14, 2008 8:51 pm
#44657
Je poursuis mes aventures avec Miss Cutler, la jolie blonde aux cutler [url]http://www.spikeseduction.com/forum/le-temps-passe-entre-les-dates-quelle-galere-vt3726.html[/url] en attendant que la jolie brunette ne rentre du japon et que ma FF se remette du recadrage que je lui ai fait subir il y a deux semaines .
J'ai revu Miss Cutler aujourd'hui après un week-end où elle était malade (à cause de notre nuit de jeudi, dit-elle). On a été boire un verre en fin d'après-midi, toujours aussi sympa et chaud. On avait prévu de se voir ce soir, mais elle m'a appelée il y une heure pour annuler, prétextant être trop fatiguée (because sa maladie) pour sortir de chez elle me rejoindre chez moi. C'était peut-être vrai. C'était peut-être faux aussi.
Il y a des jours où je me demande si les femmes comprennent quelque chose aux hommes ou si c'est moi qui ne comprends rien aux femmes. Ou peut-être les deux à la fois.
J'ai revu Miss Cutler aujourd'hui après un week-end où elle était malade (à cause de notre nuit de jeudi, dit-elle). On a été boire un verre en fin d'après-midi, toujours aussi sympa et chaud. On avait prévu de se voir ce soir, mais elle m'a appelée il y une heure pour annuler, prétextant être trop fatiguée (because sa maladie) pour sortir de chez elle me rejoindre chez moi. C'était peut-être vrai. C'était peut-être faux aussi.
Il y a des jours où je me demande si les femmes comprennent quelque chose aux hommes ou si c'est moi qui ne comprends rien aux femmes. Ou peut-être les deux à la fois.
Modifié en dernier par lafcadio le Mar Avr 22, 2008 6:37 am, modifié 1 fois.
- Mar Avr 15, 2008 8:53 pm
#44766
La fille que j'ai daté aujourd'hui pour mercredi (prochain) est bien à mon goût : elle est svelte, a les cheveux bruns et une peau blanche avec de fines tâches de rousseur. Mmmmh.
J'ai relu quelques lignes de Cioran ce week-end. J' en ai retenu cette citation qui ne quitte pas mon esprit depuis lors : "Un patrimoine bien à nous : les heures où nous n'avons rien fait... Ce sont elles qui nous forment, qui nous individualisent, qui nous rendent dissemblables". Ce soir, je crois que je ne vais rien faire. Il ne faudrait tout de même pas que cette citation reste trop longtemps à mon esprit.
J'ai relu quelques lignes de Cioran ce week-end. J' en ai retenu cette citation qui ne quitte pas mon esprit depuis lors : "Un patrimoine bien à nous : les heures où nous n'avons rien fait... Ce sont elles qui nous forment, qui nous individualisent, qui nous rendent dissemblables". Ce soir, je crois que je ne vais rien faire. Il ne faudrait tout de même pas que cette citation reste trop longtemps à mon esprit.
- Dim Avr 20, 2008 12:46 am
#45267
J'ai vu Miss Cutler pour la dernière fois cette semaine mercredi : on a déjeuné ensemble et depuis, plus de nouvelles. Je ne lui en ai pas donné non plus, mais notre dernier échange téléphonique s'est terminé par : "ce soir, c'est quartier libre !". Elle sortait avec des amies à elle, et moi avec les miens.
Je viens à l'instant de recevoir un sms de sa part : "Ta soirée de mercredi a dû être fructueuse..." Madame serait-elle jalouse alors qu'elle n'a pas rechigné lorsqu'on a instauré ce jeu du "je t'aime moi non plus" ?
C'est fou, ça. Dès qu'on se détache des filles qui nous plaisent, elles reviennent au galop.
Comme je ne sais pas quoi lui répondre, je vais appliquer la règle suivante : lorsqu'on ne sait pas, on se tait.
Je viens à l'instant de recevoir un sms de sa part : "Ta soirée de mercredi a dû être fructueuse..." Madame serait-elle jalouse alors qu'elle n'a pas rechigné lorsqu'on a instauré ce jeu du "je t'aime moi non plus" ?
C'est fou, ça. Dès qu'on se détache des filles qui nous plaisent, elles reviennent au galop.
Comme je ne sais pas quoi lui répondre, je vais appliquer la règle suivante : lorsqu'on ne sait pas, on se tait.
- Lun Avr 21, 2008 10:20 am
#45402
J'ai revu miss cutler hier après-midi. J'étais au Louvre voir une expo et elle m'a rejoint pour bruncher au fumoir. On s'est promené toute l'après-midi vers la place des victoires et du palais royal. Elle a vraiment quelque chose de différent des autres.
- Mer Avr 23, 2008 4:29 pm
#45680
Mon grand père faisait ça à vingt ans, mais en plus rapide : il donnait rendez-vous à ses conquêtes sur le quai d'une station de métro, les voyait une demi-heure, et reprenait le métro (sans la fille, évidemment) pour aller en retrouver une autre.
Je précise que ça n'était pas des first date, mais bien des relations parallèles .
Je précise que ça n'était pas des first date, mais bien des relations parallèles .
- Mer Avr 23, 2008 11:00 pm
#45745
Sympa ces slow datings. Je recommencerai car on ne perd pas son temps. Et puis lorsque la fille est intéressée, ça permet de s'éjecter au plus haut de son énergie. D'autant que la dernière, lorsqu'on se débrouille bien, on rentre avec. Bonne nuit .
Modifié en dernier par lafcadio le Jeu Avr 24, 2008 12:22 pm, modifié 1 fois.
- Jeu Avr 24, 2008 12:20 pm
#45799
La vie est finalement assez agréable de temps en temps : présentement, elle l'est. Je suis sur mon balcon inondé de soleil en plein coeur de Paris en train de déguster des fraises fraîchement achetées chez un primeur en bas de chez moi.
- Jeu Avr 24, 2008 11:58 pm
#45882
Miss Cutler m'a appelée ce soir pour me dire qu'elle finissait de déménager demain matin et qu'on pouvait se voir demain soir. Je ne l'ai pas rappelée car demain soir, j'ai un autre rendez-vous.
Je viens de recevoir un texto :
[quote]Finalement, je termine de déménager ce soir ce qui fais que je suis à toi demain
Je viens d'y répondre :
[quote]Toute à moi ? Quelle proposition délicieusement indécente... Alors c'est parti : votre première mission, si vous l'acceptez, sera de livrer des croissants au X de la rue XXX demain matin à 9h07. Tenue sexy exigée. Pour vos autres missions, votre contact vous donnera vos instructions sur place. Attendez-vous cependant au pire
Si elle m'apporte les croissants, elle va perdre des points, mais j'en doute : elle est trop habile pour se laisser piéger.
Je viens de recevoir un texto :
[quote]Finalement, je termine de déménager ce soir ce qui fais que je suis à toi demain
Je viens d'y répondre :
[quote]Toute à moi ? Quelle proposition délicieusement indécente... Alors c'est parti : votre première mission, si vous l'acceptez, sera de livrer des croissants au X de la rue XXX demain matin à 9h07. Tenue sexy exigée. Pour vos autres missions, votre contact vous donnera vos instructions sur place. Attendez-vous cependant au pire
Si elle m'apporte les croissants, elle va perdre des points, mais j'en doute : elle est trop habile pour se laisser piéger.
- Dim Mai 04, 2008 11:59 am
#46868
J'ai 29 ans aujourd'hui.
Hier soir, une jeune fille "hippy chic" kclosée quelques jours auparavant, plate comme une limande, mais vraiment jolie m'a envoyé un message à 0h52 me souhaitant : "joyeux noël". Je ne sais pas si mon état d'esprit était du au soleil de l'après-midi ou à l'alcool bu hier soir, mais j'ai trouvé ça très mignon.
Hier soir, une jeune fille "hippy chic" kclosée quelques jours auparavant, plate comme une limande, mais vraiment jolie m'a envoyé un message à 0h52 me souhaitant : "joyeux noël". Je ne sais pas si mon état d'esprit était du au soleil de l'après-midi ou à l'alcool bu hier soir, mais j'ai trouvé ça très mignon.
- Dim Mai 04, 2008 2:12 pm
#46878
[quote]"joyeux noël".
Je plussoie : Joyeuse Pâques
ps : bonne continuation pour ce journal au demeurant fort sympathique, et, quand même, Joyeux Anniversaire.
Je plussoie : Joyeuse Pâques
ps : bonne continuation pour ce journal au demeurant fort sympathique, et, quand même, Joyeux Anniversaire.
En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur.
Mahatma GANDHI
Mahatma GANDHI