Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By aequus
#143921 Effectivement, certains ont très bien cerné mon propos vis à vis du milieu pro, dans lequel on rencontre encore beaucoup de réflexions du type "oui c'est un glandeur, il n'est pas malade", et je n'avais aucune envie de lancer le débat vis à vis de l'entreprise...
Concernant ta réponse Coug, j'espère seulement que tu ne seras jamais confronté à un vrai gros problème dans la vie.
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By Jester
#143928 [quote="coug"]
mais c'est vrai que les seuls fois ou ma copine a pleuré
[...]
que je l'avais coincée rhétoriquement en la mettant dos au mur et en lui faisant porter le fardeau de la responsabilité, alors qu'elle essayait de se défiler.
Et en y réfléchissant bien, je me suis fait avoir comme un bleu, car quelques minutes plus tard, tout allait de nouveau bien et j'ai cédé sur ma position initiale sans m'en rendre compte.

:shock:
By James ex S
#143937 Jester, réfléchis une minute et remémore toi toute les fois où une femme à pleuré en face de toi. Est-ce que ce n'était pas une manière directe ou non de t'attendrir, que ce soit pour que tu lui pardonnes quelque chose qu'elle avait fait ou simplement une façon d'attirer l'attention sur elle, pour que tu la prennes dans les bras en lui disant "Ne t'inquiètes pas ma belle ça va aller"?

Des vrais larmes de douleur ou de tristesse, qui auraient coulées même si je n'avais pas été là, j'en ai vu une que quelques fois dans ma vie et ça se compte sur les doigts d'une main.

Je ne dis pas qu'il faille mépriser toutes les personnes qui pleurent mais dans un grand nombre de cas on est en présence de larmes de crocodile. Si tu veux un exemple caricatural, regarde l'émission de cauchemar en cuisine

La prochaine fois que tu as ne serait-ce qu'un petit doute sur l'honnêteté de ses pleurs essaie simplement la chose suivante:
[quote]Ecoute si tu te mets à pleurer je m'en vais donc sèches ces larmes et on pourra discuter.

Toutes les fois, je dis bien toutes les fois où j'ai eu des doutes et que j'ai dit à la fille en face de moi quelque chose du genre, les larmes de la demoiselle ont séchées en l'espace d'un instant.
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By Jester
#143954 Connaissant comment coug peut-être une teigne sur le forum,
considérant qu'il l'a "acculé réthoriquement"

Je suis à peu près certain que son exemple est un contre exemple de cas de larmes justifiées.

Mais cela n'engage que moi.
By Synchronn
#143955 Et vous la dernière que vous avez pleuré?
By Synchronn
#143956 dernière fois....
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By Jester
#143958 Moi c'est très récent, de douleur et de frustration accumulée. Fallait que ça sorte. J'étais au tel, c'etait pas prévu, ça a débordé d'un coup.
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By coug
#143966 [quote="Jester"]Moi c'est très récent, [...] [color=#FF0000]Fallait que ça sorte[/color]. J'étais au tel, c'etait pas prévu, [color=#FF0000]ça a débordé d'un coup[/color].
T'en as pas mis partout, quand même?

(pardon, pardon :mrgreen: ) :arrow: :arrow:
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By Dje
#143967 [quote="Synchronn"]Et vous la dernière que vous avez pleuré?
[video]https://vimeo.com/78468485[/video]
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By coug
#143969 [quote="Murakami"]Je pense qu'il y a une bonne dose de 2nd degré dans la plupart des posts de Coug. :roll:

Merci Murakami :mrgreen:

Parfois ca me parait pertinent de forcer volontairement le trait (/caricaturer) un propos, afin de mieux en faire ressortir le fond. Au fond, chacun voit midi à sa porte et en retirera ce qu'il souhaite (ou pas, d'ailleurs).

Pour parler de manière plus politiquement correcte, mon approche (libérale économiquement, socialement je suis socio-démocrate) est la suivante: La relation employeur(entrepreneur)-employé, devrait idéalement se résumer comme ca:

L'employeur offre des avantages financiers et non financiers à l'employé: Salaire à sa juste valeur (régulé par l'offre & la demande), offrir un travail adapté aux compétences de l'employé, stimulant si possible, adapter son style managériale au profil de l'employé, veiller à ce que le recrutement soit fait de manière homogène pour que l'équipe puisse être efficace ensemble, sur des valeurs et une culture d'entreprise commune .. Evidemment. Mais aussi, dans la mesure du possible, offrir de la flexibilité dans les horaires/congés (tenir comptes des sensibilités religieuses de chacun est particulièrement pertinent) des réductions dans les salles de sport, un coin repos dans l'entreprise (turbo siestes) ou un petit billard/babyfoot, etc. Mais surtout, offrir ce qu'on appelle une realistic job description, donc offrir un travail correspondant à ce qui a été abordé en entretiens.

Et l'employé, en échange, s'investit pleinement dans son travail qu'il essaye de faire du mieux possible. Le tout reposant sur un contrat légal, mais aussi, moral.

Si la condition devait être rompues et ne plus être optimales, chacun doit être libre de se séparer de l'autre sous 15 jours idéalement. S'ils ont été corrects entre eux, ils choisiront naturellement d'augmenter ce délais par eux même sur le besoin. Mais sans contrainte légale.

Partant évidemment du postulat de base (démontrable mais chiant à expliquer pour 90% des lecteurs ici), qu'un marché du travail libéral est favorable à la croissance et à l'innovation. Or, le chômage ne peux pas baisser sans croissance, c'est une aberration. D'ailleurs les emplois aidés relèvent du plus pure communisme, car à la fin, tout le monde travail pour l'Etat, qui dépense encore plus, mais dont les revenus n'augment pas.. Plus de chômage, mais toujours pas de création de richesse en créant de la valeur ajouté. Bref, marché de l'emploi libéral = embauches = croissance = licenciement quand ca va mal = embauche dès que ca va mieux, car on a pas fait faillite (ex: Goodyear).

[size=125]Si un employé a une maladie chronique, à fortiori quand il s'agit de psychiatrie, il a un impact terrible sur tout ses collaborateurs, ca a été prouvé, démontré et reconstaté: Il suffit d'un problème isolé pour impacter la motivation et l'atmosphère de toute une équipe. Par ailleurs, un des fondements les plus importants pour avoir une ambiance de travail positive intrahiérarchiques et intradépartementale, c'est le sentiment d'équité.
[/size]
Or, rien de plus terrible dans une entreprise, quand vous arrivez faire votre travail de Consulting, que vous constatez dès les premières heures au travers des entretiens qu'il y a de vrai problème, mais que le noeud, viens notamment d'un employé. Qui ne respecte pas les autres, qui se comporte de manière intimidante, qui ne fait pas son travail, qui se laisse aller, qui s'en fout, qui plombe l'ambiance (rayer mention(s) inutiles). Puis, que la hiérarchie vous explique qu'ils ont conscience de tout ca, mais qu'ils peuvent pas le virer. Bref, ca affecte tout le monde (il est payé autant mais il fout rien, alors que tout le monde a ses problèmes) et surtout nuit à l'entreprise.

D'ailleurs, j'avais lu récemment un article qui expliquait que la baisse du chômage était pas prête d'arriver en France, car non seulement il n'y a pas de croissance en volume mais que les entreprises avaient x milliers d'employés en sur-effectif. C'est dommage que je ne l'ai pas mis de côté, il était sur lefig à tout les coups. J'ai le chiffre de 200'000 en tête, mais je ne saurais être affirmatif. En tout cas, il y a des entreprises en sur-effectif en France, qui doivent payer des gens à rien faire, plutôt qu'à pouvoir optimiser leur trésorerie, rester compétitifs, investir et ré-embaucher quand ca ira mieux.

Donc je maintiens, quelqu'un qui est accusé de "glander au travail", doit ou voir son salaire réduit proportionnellement ou être remercié et bénéficier d'un suivie médical adapté et du lien de solidarité offert par l'Etat. Mais c'est surement pas à un entrepreneur privé, qui a peut être hypothéqué sa maison et tout ses biens, d'en assumer le cout.
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By coug
#143971 [quote="aequus"]Concernant ta réponse Coug, j'espère seulement que tu ne seras jamais confronté à un vrai gros problème dans la vie.
Trop tard ;)
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By Jester
#143973 [quote="coug"][quote="Jester"]Moi c'est très récent, [...] [color=#FF0000]Fallait que ça sorte[/color]. J'étais au tel, c'etait pas prévu, [color=#FF0000]ça a débordé d'un coup[/color].
T'en as pas mis partout, quand même?

(pardon, pardon :mrgreen: ) :arrow: :arrow:
Ta compassion te grandit.
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By coug
#143978 J'espérais que ca te ferais au moins sourire et aborder ca avec un peu de légèreté..

La légèreté c'est important, en toute situation..
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By aequus
#143980 Coug, tu fais exactement l'amalgame dont je parlais. Associer maladie et glandage.
Soyons clairs, les "branlos" me sortent par les yeux, les geignards qui ne se prennent pas en main également.
Mais il y a une différence entre être un tire-au-flanc et rencontrer une VRAIE difficulté de vie, et notamment via une maladie chronique (là on déborde largement de la dépression).

[quote="coug"]La légèreté c'est important, en toute situation..
Langage de femme : non, la légèreté n'est pas acceptable en toute situation. Et c'est même ce que peuvent vous reprocher vos copines, à coup de " ce que tu peux être gamin, on ne peut pas compter sur toi !"

Toute ressemblance avec des paroles déjà prononcées et/ou déjà entendues n'est pas fortuite.
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By pantin
#143986 Quelques remarques argumentées.

- confusion opérée entre personnalités difficiles/ ingérables et maladie psychique
Exemple: le narcissique rigide a qui on ne peut rien dire car il a toujours raison et que ce qu'il pense fait loi.
La on se trouve dans un problème de personnalité pas dans un cas de maladie.

De toute façon, les personnes chroniquement malades ne sont dans la plupart des cas plus en état de travailler.
Si tu connaissais bien les personnes victimes de troubles mentaux, tu saurais qu'ils sont dans leur immense majorité avant tout dans la faiblesse, dans la peur des autres, dans l'auto dénigrement permanent, bref qu'ils ne ferait pas de mal à une mouche mais surtout à eux mêmes.

Exemple: je suis un salarié obsessionnel au dernier degré dont l'objectif actuel est de ne plus ramener tous les soirs du travail à la maison. Son inadaptation vient de son excès d'exigence avant tout avec lui même et sa quête perpétuelle de perfection va engendrer certes des frottements dans l'ensemble anodins avec les autres.

Ce qui m'inquiète ce n'est pas ton analyse. Tout le monde est d'accord pour constater qu'un collectif de travail est souvent perturbé par une ou deux molécules inassimilables. Cependant, je pense que les attitudes que tu décris ( retards, intimidation, insoumission) sont juridiquement montables pour caractériser une faute.

De plus un salarié en arrêt maladie bénéficié d'indemnités journalières parfois jusqu'à trois ans. Certes il y'a parfois des abus mais pour combien de personnes en difficulté +++ qui ne rêvent que d'une chose c'est à dire retravailler. Donc pendant cette période la charge salariale du patron est inexistante.


Deuxième point, tu sembles parler essentiellement du secteur tertiaire pour des catégories de salariés relativement privilégies. Ne t'inquiètes pas dans l'industrie, les baby foot se font rares...


Je ne suis pas en désaccord avec toi sur beaucoup de points mais ce qui est inquiétant c'est la conclusion de type logique RH que tu tires de tout ça: alors ou il est le malade? Le bizarre? Le faible?

N'oublies pas que tu as de la chance d'être fort, adapte, compétitif. Pour moi l'aptitude au doute est une qualité.

Pour finir en harmonie, j'aime te lire car tu me forces à réfléchir et que tu es hautement inflammable d'un point de vue polémique. :wink: