- Mar Jan 07, 2014 5:53 pm
#143969
[quote="Murakami"]Je pense qu'il y a une bonne dose de 2nd degré dans la plupart des posts de Coug.
Merci Murakami
Parfois ca me parait pertinent de forcer volontairement le trait (/caricaturer) un propos, afin de mieux en faire ressortir le fond. Au fond, chacun voit midi à sa porte et en retirera ce qu'il souhaite (ou pas, d'ailleurs).
Pour parler de manière plus politiquement correcte, mon approche (libérale économiquement, socialement je suis socio-démocrate) est la suivante: La relation employeur(entrepreneur)-employé, devrait idéalement se résumer comme ca:
L'employeur offre des avantages financiers et non financiers à l'employé: Salaire à sa juste valeur (régulé par l'offre & la demande), offrir un travail adapté aux compétences de l'employé, stimulant si possible, adapter son style managériale au profil de l'employé, veiller à ce que le recrutement soit fait de manière homogène pour que l'équipe puisse être efficace ensemble, sur des valeurs et une culture d'entreprise commune .. Evidemment. Mais aussi, dans la mesure du possible, offrir de la flexibilité dans les horaires/congés (tenir comptes des sensibilités religieuses de chacun est particulièrement pertinent) des réductions dans les salles de sport, un coin repos dans l'entreprise (turbo siestes) ou un petit billard/babyfoot, etc. Mais surtout, offrir ce qu'on appelle une realistic job description, donc offrir un travail correspondant à ce qui a été abordé en entretiens.
Et l'employé, en échange, s'investit pleinement dans son travail qu'il essaye de faire du mieux possible. Le tout reposant sur un contrat légal, mais aussi, moral.
Si la condition devait être rompues et ne plus être optimales, chacun doit être libre de se séparer de l'autre sous 15 jours idéalement. S'ils ont été corrects entre eux, ils choisiront naturellement d'augmenter ce délais par eux même sur le besoin. Mais sans contrainte légale.
Partant évidemment du postulat de base (démontrable mais chiant à expliquer pour 90% des lecteurs ici), qu'un marché du travail libéral est favorable à la croissance et à l'innovation. Or, le chômage ne peux pas baisser sans croissance, c'est une aberration. D'ailleurs les emplois aidés relèvent du plus pure communisme, car à la fin, tout le monde travail pour l'Etat, qui dépense encore plus, mais dont les revenus n'augment pas.. Plus de chômage, mais toujours pas de création de richesse en créant de la valeur ajouté. Bref, marché de l'emploi libéral = embauches = croissance = licenciement quand ca va mal = embauche dès que ca va mieux, car on a pas fait faillite (ex: Goodyear).
[size=125]Si un employé a une maladie chronique, à fortiori quand il s'agit de psychiatrie, il a un impact terrible sur tout ses collaborateurs, ca a été prouvé, démontré et reconstaté: Il suffit d'un problème isolé pour impacter la motivation et l'atmosphère de toute une équipe. Par ailleurs, un des fondements les plus importants pour avoir une ambiance de travail positive intrahiérarchiques et intradépartementale, c'est le sentiment d'équité.
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Or, rien de plus terrible dans une entreprise, quand vous arrivez faire votre travail de Consulting, que vous constatez dès les premières heures au travers des entretiens qu'il y a de vrai problème, mais que le noeud, viens notamment d'un employé. Qui ne respecte pas les autres, qui se comporte de manière intimidante, qui ne fait pas son travail, qui se laisse aller, qui s'en fout, qui plombe l'ambiance (rayer mention(s) inutiles). Puis, que la hiérarchie vous explique qu'ils ont conscience de tout ca, mais qu'ils peuvent pas le virer. Bref, ca affecte tout le monde (il est payé autant mais il fout rien, alors que tout le monde a ses problèmes) et surtout nuit à l'entreprise.
D'ailleurs, j'avais lu récemment un article qui expliquait que la baisse du chômage était pas prête d'arriver en France, car non seulement il n'y a pas de croissance en volume mais que les entreprises avaient x milliers d'employés en sur-effectif. C'est dommage que je ne l'ai pas mis de côté, il était sur lefig à tout les coups. J'ai le chiffre de 200'000 en tête, mais je ne saurais être affirmatif. En tout cas, il y a des entreprises en sur-effectif en France, qui doivent payer des gens à rien faire, plutôt qu'à pouvoir optimiser leur trésorerie, rester compétitifs, investir et ré-embaucher quand ca ira mieux.
Donc je maintiens, quelqu'un qui est accusé de "glander au travail", doit ou voir son salaire réduit proportionnellement ou être remercié et bénéficier d'un suivie médical adapté et du lien de solidarité offert par l'Etat. Mais c'est surement pas à un entrepreneur privé, qui a peut être hypothéqué sa maison et tout ses biens, d'en assumer le cout.