Mon Américaine, 23 ans plus tard

- Mer Sep 25, 2013 11:01 am #138266 [quote]"Mais Maurice, Je t'adore !"
Comment l'interprète tu ?
Belle histoire en tout cas
[img]http://img580.imageshack.us/img580/3308/23q9.jpg[/img]

- Mer Sep 25, 2013 11:14 am #138267 [quote="Hatori Enzo"][quote]"Mais Maurice, Je t'adore !"
Comment l'interprète tu ?

Je l interpète comme une phrase sincère au moment où elle a été prononcée, ni plus, ni moins.

- Mer Sep 25, 2013 11:17 am #138268 (Le mot clé dans ce que je viens de dire, c est le mot "moment"... C'est une "[url=http://www.spikeseduction.com/tag/obsession-amoureuse]adoration amoureuse[/url]" au moment où ça a été dit... Mais avec la distance, ça pourrait se muer en sentiment "platonique", laissant la place à quelqu un de moins éloigné. Je me fais des illusions prudentes.)

- Dim Sep 29, 2013 2:43 pm #138410 Le lien (automatique ?) qui renvoie aux articles sur l'obsession amoureuse n'est pas de moi, surtout qu'il était question de son adoration amoureuse à elle (que j'interprète comme ponctuelle).

Il est vrai qu'il y a quelque chose de plus que nos personnes respectives dans notre attirance mutuelle : c'est aussi l'attirance pour une personne d'un continent qui m'attire (en même temps qu'il me répugne). Cela vient peut-être du fait qu'une partie de mes ancêtres viennent du continent américain en remontant deux siècles et demi en arrière ?
Pour elle, je suis une incarnation de la France aussi, un pays qui l'a toujours attiré énormément et dont elle parle un peu la langue.
Nous sommes l'Aventure l'un pour l'autre.

Nous sommes aussi l'incarnation de nos jeunesses respectives. Nous sommes murs pour une furieuse cristallisation, peut-être... si nous étions plus jeunes, sans doute.

Nous sommes condamnés à être deux rêveries éloignées si rien de concret ne se produit dans les prochains mois. Un obstacle de taille en outre : elle a des enfants déjà. Autrement dit, elle a des attaches fortes par ailleurs que je n'ai guère ici pour ma part.

L'avantage de cette situation (énorme avantage pour moi), c'est ma chasteté nouvellement retrouvée. Je ne suis plus en train de courir le jupon, à me retrouver à côtoyer des femmes qui me plaisaient moyennement en essayant mes petites recettes de séduction acquises notamment par ce site, situation qui ne me plaisait pas trop au final. Je prends donc de la distance par rapport à ça, et je retrouve du temps pour me concentrer à nouveau sur moi, mon travail, mes centres d'intérêt etc. en me servant de cette histoire pour me persuader que je ne suis pas seul, aussi...

Ceci étant, il va falloir qu'on ait une sérieuse conversation bientôt tous les deux sur :
- Ce prétendant annexe qui devra tôt ou tard dégager.
- L'exclusivité.
- La possibilité (ou l'impossibilité) de notre vie à deux.

Je lui ai acheté le parfum qu'elle portait lorsqu'on s'est rencontrés en 1990, alors qu'elle portait, à l'époque, une coiffure à la Louise Brooks, elle le recevra ces prochains jours. Je sais, je suis un indécrottable romantique ! Sujet de dissertation : "le romantisme, c'est de la crotte", vous avez 6 heures. Je me demande quelle sera sa réaction en le recevant : les femmes ont toujours été aussi pour moi un terrain d'expérimentations de tous ordres (avec des bonnes et comme des mauvaises surprises à la clé). Je pense que la surprise sera bonne, étant entendu que je lui ai précisé que c'était plus un parfum à sentir pour elle qu'à mettre et que je n'attendais certainement pas qu'elle le porte tous les jours.

Pour ma part, remettre de temps en temps l'Homme de Roger & Gallet ou Fahrenheit de Dior, qui étaient mes deux parfums de l'époque, me procure un plaisir absolument immense (à condition que cela soit ponctuel).

On rejoindra par ailleurs le problème des parfums qui ont été reformulés ces dernières années sur indjonction de je ne sais quelle maudite commission européenne : beaucoup ont perdu de leur spécificité et ne sont plus que le reflet de ce qu'ils ont été. Il paraît que Loulou a été massacré par la reformulation et n'est plus que le pâle reflet de ce qu'il a été... J'espère pas trop quand même.

Bon, je vais relire maintenant ces articles sur l'obsession amoureuse !

[img]http://www.makyajlikiz.com/wp-content/uploads/2011/02/cacharelloulou00.jpg[/img]

- Lun Sep 30, 2013 11:49 pm #138512 Le soufflé semble retomber... y compris de mon côté. Elle m'a écrit 11 phrases en une semaine, c'est tout de même très peu pour quelqu'un qui se prétend intéressée par moi.

Evidemment, je lui en ai écrit bien plus, en essayant de ne pas la saoûler : mais essayer garder le contact me semblait impératif dans le cadre d'une relation à distance.

Elle vient de recevoir son cadeau et m'a tout de même gratifié d'un joli mot. Mais pour une raison que je ne m'explique pas, je trouve ses remerciements un peu froids... en fait je sais ce qui me chiffonne un peu : si elle avait été vraiment contente, est-ce qu'elle n'aurait pas cherché à me téléphoner plutôt ? (j'ai essayé de lui téléphoner une fois dimanche... répondeur).

Certes, c'est une nature réservée, qui réfreine ses passions, qui s'en méfie, quelque chose d'un vieux sang irlandais catholique qui coule en elle - qui n'est pas sans me rappeler mon vieux sang breton catholique. Et je dois dire que ce cousinage de sang n'est pas pour me déplaire, bien au contraire ! (Cette femme est une bombe imaginatogène pour moi... rien que pour elle, je viens d'inventer un mot).

Enfin, tant pis pour elle, elle ne sait pas ce qu'elle est en train de perdre ! On remettra ça dans 23 ans... si ça continue comme ça.

Pour revenir sur mon questionnement et après lecture des articles concernés, je ne suis pas en mode obsession amoureuse parce que d'une part, je comprends assez bien ce qu'elle ressent... ce loin des yeux, loin du coeur, je lutte contre, mais c'est vrai pour moi aussi. Ensuite, je me fais plus âgé et je sens que sentimentalement je prends plus de recul au fur et à mesure que le feu de ma jeunesse libidinale se fait moins brûlant.

Mon attachement pour elle, se fait à nouveau de plus en plus intellectuel : elle ne me donne strictement aucune émotion nouvelle à laquelle me rattacher (ce qui n'est pas terrible pour la bombe imaginatogène qu'elle est pour moi lorsqu'elle est présente) - alors que pour ma part, j'essaye (ou j'essayais) de lui en procurer durant cette première semaine de séparation. Pour le moment, je suis un peu déçu : mais de là à déprimer, à m'obséder ou que sais-je, non.

- Mar Oct 01, 2013 12:05 am #138513 C'est une très belle histoire, et tes sentiments sont magnifiquement exprimés.

Mais du début à la fin, ce que je ressens c'est...
[size=150]Imaginaire >> Réalité[/size]

Et je trouve ça insupportable.

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.

- Mar Oct 01, 2013 12:25 am #138514 Tu veux dire que ce qui est insupportable c'est que l'imaginaire finit par se heurter à la réalité ? En même temps, ça a toujours été comme ça dans cette relation : après tout, quand nous nous étions connus internet n'existait pas. Nous nous écrivions un peu, des vraies lettres, puis de moins en moins. Puis plus du tout. Pendant 7 ans, nous nous sommes perdus complètement de vue. Et puis, vers 2004, je crois, je l'ai retrouvée en farfouillant sur internet.

Les... disons 70 heures où nous étions présents l'un avec l'autre durant ces 23 ans, ont été des heures extrêmement intenses : ce sont ces 70 heures où imaginaire et réalité ne faisaient plus qu'un.

J'irai peut-être en Californie, mais j'attends des actes pour ce faire : l'éviction de l'autre prétendant. Pour le moment, il n'y a rien. Il ne lui suffira pas de me dire qu'elle veuille que je vienne, comme elle me le dit, et mon envie de découvrir l'endroit où a été tourné Les Oiseaux d'Hitchcock non plus (encore que... bon, il faut que je réfléchisse ! ) ! (pfff température de l'eau à l'époque la plus chaude de l'année sur les plages de la région : 12 degrés, le Pacifique et la Californie ne sont pas toujours ce qu'on croit, du moins moi !!!)

[img]http://t.wallpaperweb.org/wallpaper/nature/1600x1200/Foggy_Morning_Bodega_Bay_California.jpg[/img]

- Mar Oct 01, 2013 11:58 am #138536 [quote="Maurice"]J'irai peut-être en Californie, mais j'attends des actes pour ce faire : l'éviction de l'autre prétendant.

bien que je trouve ton histoire touchante Maurice, pourquoi devrait elle écarter ce prétendant sachant qu'ils ne s'est rien passé (physiquement j'entends) entre vous à Paris?
On sait ce que tu veux toi, une relation à distance (arrête moi si je me trompe), mais qu'en est il vraiment d'elle? Je ne doute pas un seul instant qu'elle ait passé une semaine agréable et poétique à Paris en ta compagnie, mais peut être est ce juste ce qu'elle recherchait?

"Ne prenez pas la vie trop au sérieux; de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant."

- Mar Oct 01, 2013 12:37 pm #138537 Plus je lis les post, plus je constate qu'il y a deux grands types de personnalités sur ce forum :
- les poètes, qui racontent leurs histoires en se focalisant avant tout sur leur sensation à eux (description de leur monde intérieur).
- les réalistes, qui détaillent en premier lieu leur environnement, les réactions de la fille (description du monde extérieur).

Je les appelle les poètes car généralement ils décrivent leurs sentiments/émotions avec un style très (trop ?) raffiné.
Le moindre détail d'une situation (elle lui a touché l'épaule) leur fait péter un univers d'imagination ou de projection (je lui plais, quelle émotion délicieuse ! ah la la ce qu'on sera bien tous les deux dans notre cabriolet sur la route 66 !).

Tandis que les réalistes, plus ancrés dans la réalité, observent, pèsent (elle m'a touché l'épaule, mais peut-être qu'elle fait ça avec tout le monde), raisonnent. Ils s'attachent d'avantage à comprendre la réalité plutôt qu'à y projeter leurs rêves.

Les poètes veulent se laisser aller au "naturel" dès qu'ils y sont incités (elle est partie depuis 1h, j'ai envie de lui envoyer un mail !), et, sachant qu'ils sont pourtant inscrits sur un forum qui part du postulat qu'il y a quelques codes/règles à respecter en séduction, vont s'expliquer en disant oui, bon, je sais que je n'applique aucun des conseils suggérés ici, mais mon monde intérieur est en telle extase, c'est sublime !
C'est à se demander pourquoi ils sont si actifs ici au lieu de s'inscrire sur flaubertseduction.com

J'ai l'impression qu'ils sont pleinement conscients que leur imaginaire dépasse largement la réalité mais qu'ils sont très bien comme ça.

Il est plus important pour eux de se sentir amoureux que de rendre leur partenaire amoureuse.

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.

- Mar Oct 01, 2013 1:07 pm #138541 [quote="john dilinger"]C'est à se demander pourquoi ils sont si actifs ici au lieu de s'inscrire sur flaubertseduction.com

Sur FlaubertSéduction, les femmes sont sottes, mesquines ou ridicules. Les hommes aussi d'ailleurs.

- Mar Oct 01, 2013 1:19 pm #138543 @ Ornitorink

Parce que si je me déplace en Californie ce n'est pas pour le pays avant tout, mais pour elle et que tenir la chandelle, très peu pour moi.

J'ai enfin réussi à lui faire dire ce qui n'allait pas. Elle me trouve parfait... absolument parfait et elle affirme elle-même qu'il y a une rare et belle harmonie entre nous sauf sur un point : les opinions politiques. Nous sommes même vraiment à l'opposé. Et nous sommes en quelque sorte engagés chacun de notre côté. Pour le dire rapidement : je suis un "réac" (comme en témoigne certains textes que j'ai rédigé dans le passé), elle est une "bobo". Personnellement, ça m'amuse, je suis quelqu'un de très tolérant d'une part parce que je suis un ancien bobo moi-même très intolérant et d'autre part car je pars du principe que j'ai la réalité avec moi et qu'elle finit toujours par exploser à la figure de ceux qui la nient.

Pourtant, ce n'était pas une surprise pour elle, puisqu'elle avait lu mon Facebook. Mais le fait de justifier mes positions suite à des conversations plutôt tendues, me dessert totalement ! Plus j'ai raison, plus j'ai tort à ses yeux ! Et en guise de contre-argumentation, j'ai des saillies moralisantes sur mon hypothétique intolérance. Comme beaucoup de jeunes et de femmes, c'est une idéaliste... et j'irai même jusqu'à dire une fanatique dans le genre (elle manie la Novlangue du politiquement correct comme rarement j'ai vu ça).

En outre, je manie une ironie très voltairienne avec pas mal de facilité et je suis très mordant et d'autant plus efficace qu'elle se cramponne à ses opinions comme un noyé à sa bouée (alors que pour ma part, je m'efforce d'être très distant vis-à-vis de mes opinions que je maltraite comme je maltraite celles des autres : j'ai du respect pour les personnes, par pour les idées qui sont faites, selon moi, pour être discutés). Comme elle me répond avec des formules issues de tracts dignes de 1984, je n'ai pas de mal à avoir le dessus... Mais, et je le dis en tout sincérité, s'il s'avérait qu'elle me démontrât que je me trompe du tout au tout, je n'aurais aucun mal à reconnaître mes torts et à revenir sur mes opinions.

Là où ça beugue complètement dans son cerveau c'est qu'elle a en face d'elle quelqu'un de raffiné, cultivé, charmant (selon ses termes)... mais qui partage peu ou prou les mêmes idées que ceux dont elle pense qu'ils sont incultes, brutaux, repliés sur eux-mêmes : c'est comme si j'étais le Docteur Jekyll et Mister Hyde en même temps. L'homme idéal et la "bête immonde" en un !

Elle pourrait peut-être gérer ça si elle était seule, mais elle a des enfants, auxquels j'imagine qu'elle inculque ses valeurs. Autrement dit, comme pourrait-elle faire entrer dans son foyer quelqu'un qui pourrait dans son esprit faire un travail de sape sur tout ce qu'elle inculque à ses enfants.

Ce n'est pas la première fois que ce genre de mésaventures m'arrive. Et je crois que si, comme le dit Stéphane, une femme s'implique plus affectivement dans son travail qu'un homme, je crois qu'il en est de même pour les opinions, auxquelles elle semble avoir plus tendance à s'identifier totalement.

Je sens mal la suite, donc ! Si vous avez des pistes : je suis maintenant preneur !


@ John Dillinger.
Nous sommes dans le cadre d'une relation à distance avec une femme qui a passé une semaine + 1 jour à Paris. Ce n'est pas du tout la même chose qu'une femme qui habite à côté de chez toi. Il y a les règles, certes, mais il y a aussi la souplesse d'essayer d'adapter ces règles à la réalité du moment justement (je ne vais pas essayer de la jouer distant alors que la géographie s'en charge).
Je ne nie pas que j'ai trouvé par le biais de cette femme, quelque chose par quoi mon imaginaire s'en donne à coeur joie. Ceci étant, il me semble qu'à mes chevaux sauvages, j'ai réussi à passer la bride. . La problématique est différente ici, semble-t-il : il y a deux visions du monde très différentes. Ce n'est pas incompatible pour moi, mais ça semble l'être pour elle.
Je crois que dans une relation épanouie, tout le jeu est de trouver l'équilibre l'imaginaire et la raison, la réalité et le rêve et qu'un excès de l'un comme de l'autre tue la relation. C'est la jolie leçon que pour ma part je retiens de ce site et je dois dire que, pour paraphraser ce qu'on disait sur d'autres sites à propos d'activités sans doute moins élevées, j'adore ce jeu !

- Mar Oct 01, 2013 1:29 pm #138544 [quote="Geist"][quote="john dilinger"]C'est à se demander pourquoi ils sont si actifs ici au lieu de s'inscrire sur flaubertseduction.com

Sur FlaubertSéduction, les femmes sont sottes, mesquines ou ridicules. Les hommes aussi d'ailleurs.

En effet, John, il faudrait que tu lises Flaubert, question réalisme, c'est une claque... Et c'est aussi du grand style. Il ressort cependant de la lecture de Madame Bovary ou de l'Education sentimentale, une impression que c'est trop "réaliste", que c'est trop sombre, que la réalité est un peu mieux que ça tout de même. De cette noirceur, émerge un humour qui heureusement, rend l'ensemble plus supportable ! La fin de Madame Bovary est un crève-coeur tant l'absurdité de la condition humaine explose à la face du lecteur mais... il y a un rire flaubertien derrière tout ça... du moins, je veux le croire !

- Mar Oct 01, 2013 1:46 pm #138546 Maurice, ton histoire m'inspire beaucoup de sensations, j'y retrouve plusieurs histoires différentes que j'ai vécues. Toutes plutôt importantes dans ma vie, dans les périodes où j'ai été le plus sensible, poète,...
Bref, si tu veux savoir quel aspect de la réalité tes dernières impressions me rappellent...je dirais: regarde ce que tu ressens, tu penses/parles toujours de ce moment où tu vas aller là-bas. Et elle? Est-ce qu'elle en parle autant? Le manque devrait être si fort que le projet devrait déjà être en branle, même si c'est pour dans 6 mois, comme une bouée à laquelle se raccrocher pour que votre histoire ne sombre pas...
Pour être sincère, ton histoire d'opinions politique ne tient pas beaucoup, elle ressemble surtout à de la rationalisation de ta part.
Mais je m'en voudrais de vouloir trop mettre la réalité (ou ma conception de) en face. Une histoire à distance a cette force qu'on peut vivre les sentiments au maximum de leur intensité. Si tu avais rendez-vous demain matin avec elle pour un café, tu serai surement plus dans la maitrise, le contrôle. Alors profite-s-en bien, mais ne décolle pas trop

- Mar Oct 01, 2013 2:07 pm #138550 [quote="Maurice"]Parce que si je me déplace en Californie ce n'est pas pour le pays avant tout, mais pour elle et que tenir la chandelle, très peu pour moi.

Oui ça j'avais bien compris. Mais tu ne peux pas lui demander d'évincer ses prétendants sachant que vous n’êtes pas en couple, et que donc il n'y a pas d’exclusivité entre vous (ou alors j'ai mal compris?). Et si tu lui demande de le faire, il est probable qu'elle te réponde plus ou moins la même chose.

"Ne prenez pas la vie trop au sérieux; de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant."

- Mar Oct 01, 2013 2:27 pm #138553 Je lui ai demandé de choisir, sans la presser outre mesure. Si je ne viens pas en janvier, ça sera en février, si ça n'est pas en mars, ça sera en avril... Avec cette réalité cependant qu'elle sait et qui est que je veux des enfants. Tout ceci vous paraîtra moins grotesque en vous rappelant que nous sommes quarantenaires et que le temps presse, lui.