Nouvelles Frontières.

- Sam Sep 18, 2010 12:23 pm #99756 [color=cyan][size=150]Rentrée des classes (suite)[/size][/color]


Nouvelle saison.Nouvelles équipes.Nouveau départ.


Personne ne connaît personne (ou presque).

Il y a ceux qui, pressés, se mettent d'emblée en avant, soucieux de s'intégrer rapidement dans ce nouvel environnement.
Souvent, ce sont les rieurs; tout le monde les aime bien.

Il y a ceux qui, incertains et timides, patientent dans l'ombre et observent en silence la géographie sociale qui se mets progressivement en place.
Ils décideront, plus tard, à quel groupe se rallier, suivant les affinités.

Il y a ceux qui se connaissent déjà ( stage de pré-rentrée, même prépa ou filière précédente - ou même milieu social ), ont leurs propres dynamiques et ne cherchent ni à aller vers les autres, ni à les éviter.
Ils ont leurs propres bulles.

Et puis, il y a tous les autres.


Se tourner vers le voisin - la voisine à proximité, et entamer les premières conversations: c'est comme ça que j'ai fonctionné toute la semaine.

D'abord, parce que je suis d'un naturel ouvert avec les gens, inconnus ou non.
Surtout, parce qu'il faut bien commencer à se faire quelques potes dans le coin, sans pour autant se précipiter vers les premiers venus, j'entends.

Souriant, communicatif et curieux des autres je fus, quand ils venaient à moi.
Traçant ma route le reste du temps.


Bilan des courses:


J'ai passé chacun des soirs de la semaine dehors.

Non pas que je cherchasse (ça se dit? ) spécialement à sortir ( je ne connais pas encore très bien la ville et ses environs).
J'aurai pu me contenter - déjà - de faire connaissance avec les gens de ma résidence universitaire (pour beaucoup, des étudiants ERASMUS, prompts à faire la fête! )

Simplement, dans la continuité des différentes rencontres que j'ai pu faire, on m'a proposé à de multiples reprises de me rendre à des soirées étudiantes ou privées, un barbecue et deux anniversaires où je ne "connaissais", pour ainsi dire, personne, hors hôte ou convive qui m'invitait

Et, cercle vertueux oblige, de nouvelles personnes rencontrées à ces différentes soirées, m'ont proposées de nouveaux plans pour la semaine à venir, après échanges de coordonnées.

Mon carnet d'adresse s'est déjà enrichi, j'ai eu tout loisir de récupérer quelques numéros de jolies inconnues, et en prime, je me suis à chaque fois bien amusé!

Penser librement.Parler sobrement.

- Dim Sep 19, 2010 10:43 pm #99806 [color=cyan][size=150]Rentrée des classes : conclusion[/size][/color]


Parmi les personnes que j'ai commencé à fréquenter, se trouvent une proportion non-négligeable de filles (étonnement, d'ailleurs ; les journées portes ouvertes d'écoles d'ingénieurs étant dramatiquement unisexes, on finit par croire qu'on passera ses journées d'études exclusivement entre mâles ).

Début d'année oblige, les gens s'apprivoisent tranquillement en socialisant.
C'est la raison pour laquelle je me refuse encore à interpréter les signes que j'ai pu recevoir à droite et à gauche, même quand je les aurais considérés, en temps normal, comme criants...
Ça, et le fait que je n'ai aucune envie de me retrouver avec la corde au cou dès les premières semaines de septembre.

Malgré tout, je penses jouir - pour l'heure - d'un joli capital sympathie.
Entre les sourires, les premiers contacts physiques - volontaires ou non - et les numéros que j'ai récupéré durant la semaine, j'ai les cartes en mains pour bien démarrer ici.
A moi d'exploiter judicieusement, une fois qu'elles se seront décantées, les situations potentiellement avantageuses dans les jours et les semaines qui viennent.


Pour en revenir à cette première semaine, de toutes celles et ceux que j'ai fréquenté, une personne retînt particulièrement mon attention : un garçon de mon âge, rentré lui aussi en première année du cycle ingénieur, mais dans une filière différente de la mienne.
Nous discutions de nos parcours respectifs un verre à la main, à la terrasse d'un appartement qui servait, ce mercredi soir, de point de ralliement avant d'aller à une soirée organisée par dieu-sait-qui.

De fil en aiguille, nous commençâmes à discuter de nos motivations respectives, de ce qui nous poussait à aller de l'avant, ainsi que de ce que nous comptions faire pour parvenir à nos fins.


...



Je pensais savoir ce que je devais entreprendre, une fois mon diplôme en poche, pour décrocher le job que je voulait faire.
Ce vers quoi je devais tendre, en terme d'excellence scolaire mais aussi de compétences à acquérir, ici comme ailleurs, et ce qu'il fallait accomplir pour cela.


Je réalisais au fil des minutes, en l'écoutant m'exposer son projet étape par étape, qu'en fait, je n'avais pas poussé suffisamment ma réflexion, que je n'avais pas creusé assez loin et en profondeur.
Il me démontra, si besoin était, la différence qu'il peut y avoir entre penser savoir où l'on va, et savoir effectivement où l'on va.


Mon interlocuteur avait une idée précise du type de poste qu'il souhaitait occuper au sortir de l'école; il avait déjà démarché les entreprises et trouvé les stages à faire dans cette optique, programmés pour l'été prochain, en 2011.
En une semaine de temps, il s'était entretenu à ce sujet avec le responsable de sa formation, celui du laboratoire de recherche, piochant intelligemment dans le porte-feuille de professionnels que compte l'école; il s'était arrangé pour obtenir des entretiens informels avec les personnes qui l'intéressaient, dans les entreprises qui l'intéressaient, au cours des semaines à venir.
Il m'expliqua qui, dans son réseau d'amis et de connaissances, était à même de donner un coup de pouce à son projet, voire était susceptible de l'intégrer pour en faire partie intégrante - et pourquoi.
Dans ses yeux, brillaient l'ambition.
Tout son discours s'articulait autour d'une idée fixe: aller loin, et le plus vite possible dans l'achèvement de son projet; utiliser tous les moyens à sa disposition pour cela, tel un bulldozer



J'étais bluffé.
Son discours était d'une maturité rare, exceptionnelle.



Je me souvins avoir regardé tristement mon verre de vin pendant quelques secondes après qu'il eu finit, me demandant ce que je faisais ici alors qu'il y avait tant à faire...
L'instant d'après, je réalisais que j'avais aussi des atouts à faire valoir, une trajectoire et des buts précis; je devais m'inspirer de son exemple pour atteindre mes propres objectifs.


De toutes les rencontres que j'ai pu faire cette semaine, c'est sans aucun doute possible, celle qui eut le plus de valeur à mes yeux.
Elle constitue la meilleure des émulations.

Modifié en dernier par Kakura le Jeu Sep 23, 2010 6:23 am, modifié 1 fois.

Penser librement.Parler sobrement.

- Jeu Sep 23, 2010 1:20 am #99975 [color=cyan][size=150] Marteau et Enclume[/size][/color]


[quote="Kakura"]Entre les sourires, les premiers contacts physiques - volontaires ou non - et les numéros que j'ai récupéré durant la semaine, j'ai les cartes en mains pour bien démarrer ici.
A moi d'exploiter judicieusement, une fois qu'elles se seront décantées, les situations potentiellement avantageuses dans les jours et les semaines qui viennent.


Ca devient difficile.


Difficile de gagner du temps sur la gent féminine, j'entends.
En fait de semaines, je ne vais sans doute disposer que de quelques jours avant de devoir me décider à agir - à moins de laisser filer quelques pistes prometteuses.


Aujourd'hui. Séance de team building.
Une jolie fille de mon E.D., qui m'avait copieusement ignorée jusqu'à présent, suffisamment pour que je finisse par la considérer comme absolument désintéressée par ma personne en tout les cas, finalement a:

- Passée la matinée à m'observer en loucedé, détournant rapidement les yeux quand ceux-ci croisaient les miens.

- M'a bombardé de questions lors de la présentation orale, suffisamment pour remplir un petit catalogue, monopolisant le temps de parole des autres participants.

- S'est systématiquement installée près de moi lors des travaux en groupe (encore une fois, elle ne me calculait pas avant cette séance ), la jambe-boussole étroitement pointée dans la direction que vous savez.

- A préférée me suivre au déjeuner, plutôt que de rejoindre ses copines avec qui elle traîne habituellement (copines qui m'ont, du coup, dévisagées comme jamais lorsque nous sommes passés devant elles, l'air soupçonneux).

- S'est montrée très disert, animant les conversations que nous avions tous deux. Peu de temps morts, quelques fous rires ça-et-là.

- Ce, un sourire timide accroché au visage.


En me relisant, je me rends compte que je laisse entendre que sa présence m'a gênée d'une façon quelconque.

Ce ne fut pas le cas du tout.
Simplement, je fus très étonné de la voir s'intéresser à moi, mon passé, ma vie - parfois exagérément - alors qu'elle n'avait fait que m'esquiver durant ces dix premiers jours.


Résultante(s):

A midi, l'une des rares filles de la promo que j'ai vraiment dans le nez, en nous voyant arrivé moi et cette fille que je nommerai Elena, m'a jeté un regard plein de reproches.
Elle, jusqu'alors si chaleureuse et conciliante à mon égard, s'est montré suffisamment fraîche et indifférente pour que je me décide à écourter la conversation au bout d'une minute, avant que je ne m'agace pour de bon.

Elle, faisait ouvertement la gueule quand je suis parti; ses amies se montrèrent bien froides également.

L'après-midi, en langue, une autre fille avec qui j'avais commencé à sympathiser, a insisté pour que j'ailles au cinéma avec sa bande d'amis, ce soir.
Ayant déjà une autre sortie de prévue, j'ai décliné. Elle m'a proposé une nouvelle sortie ce vendredi, et insisté pour que nous échangions alors nos numéros de téléphone.

"OK, mais je ne te promets rien pour ce vendredi. Je n'ai pas de voiture, donc pour rentrer ça risque d’être toute une histoire.
Si on sort, il faudra que je me trouve un chauffeur."
"Si tu veux, tu pourra dormir chez moi après. "
"Tu es dans un studio, non? Faudra se serrer. "
"Bah, ça va, on est adulte non? "
"OK, ben rappelle-moi de prendre des capotes ce soir-là, je te fais pas encore 100% confiance, hein, des fois que t'aurais pas les bonnes tailles. "
"Pff, ça va les chevilles?? "

Ce soir, à l'anniversaire où j'étais, je suis retombée sur Miss Je-ne-te-calcule-pas-pendant-dix-jours-mais-finalement-si, et sa bande (oui, elle ne me calculait pas non plus aux soirées où l'on se croisait... ).
Elle s'est montrée très tactile, détendue et toujours aussi souriante.
Nouvel échange de numéro.

Je suis en train de me dire qu'avec elle il faudra agir rapidement: la fenêtre de tir se refermera aussi vite qu'elle s'est ouverte, à mon avis.


Et de manière plus générale, je ne pense pas pouvoir éternellement dire non quand on (une fille, j'entends) me propose si diligemment des "sorties", tout comme je ne vais pas pouvoir gérer pendant très longtemps l'intérêt d'une fille montrant - avant-même qu'il ne se soit passé quoi que ce soit - des signes avant-coureurs de jalousie...

[quote="Kakura"]Début d'année oblige, les gens s'apprivoisent tranquillement en socialisant.
C'est la raison pour laquelle je me refuse encore à interpréter les signes que j'ai pu recevoir à droite et à gauche, même quand je les aurais considérés, en temps normal, comme criants...
Ça, et le fait que je n'ai aucune envie de me retrouver avec la corde au cou dès les premières semaines de septembre.


Voilà où j'en suis aujourd'hui.


Même si ces filles me plaisent bien, je crains le phénomène d'enfermement - moi qui ai cherché à me poser avec une fille, sérieusement, pendant si longtemps, ne peut plus envisager de le faire aujourd'hui, faute de motivation, d'intérêt et de volonté...
Mais bon, c'est encore un autre débat.

Pour l'heure, je suis tiraillé, coincé entre l'idée de passé à côté d'expériences sympathiques, des fenêtres de tir qui se réduisent à vu de nez, et l'envie de garder les mains libres.

Alors que faire, quand on se retrouve piégé entre le(gros) marteau de ses désirs, et l'enclume de la raison? Hmm?

Penser librement.Parler sobrement.

- Jeu Sep 23, 2010 8:41 am #99987 J'adore ton journal, continue

- Jeu Sep 23, 2010 8:45 am #99988 Je ne vais pas être original mais j'aime beaucoup ton journal ! Continue !

- Jeu Sep 23, 2010 11:08 am #99998 Comme mes prédécesseurs, j'adore . Léger à lire .

Mes encouragements pour la suite

W.

- Ven Sep 24, 2010 7:01 pm #100070 Merci à tous les trois pour vos encouragements.

Penser librement.Parler sobrement.

- Sam Sep 25, 2010 12:56 pm #100089 [color=cyan][size=150]Marteau et Enclume (suite et fin[url=http://www.youtube.com/watch?v=cy1xsjweOKE])[/url][/size][/color]


Les choses ont commencées à se régler pour au moins deux des filles qui m’intéressent.


- J’ai proposé à Elena de se faire une terrasse ce samedi en début de soirée, histoire de profiter des derniers jours de beau temps (il commence à pleuvoir épisodiquement, par ici).

Sa réponse :

"Mais, je ne suis pas là ce week-end Avec des copines, on va à Munich participer à l’Oktoberfest !"
"Sans blague. Je ne te savais pas amatrice de bières bavaroises."
"Entre autres. Je suis une vrai fetarde. On rentre mercredi prochain, normalement."


…


J’ai adoré le « normalement ».
Non mais, comment voulez-vous lutter contre ça ?

Pour le coup, c’est moi qui me suit senti très attiré par elle sur le moment; attiré et frustré! (quand on lit que le style de vie est important…c’est valable aussi dans les deux sens!! )

Une semaine entre copines, passée à l’étranger, au milieu de l’une des plus grandes beuveries organisées de la planète…

Je n’ai aucune difficulté à imaginer comment cette petite virée entre filles pourrait tourner, au final.
J’aurai de la chance si elle se souvient encore de mon nom d’ici quelques jours.

Mais je n'y peux pas grand chose, alors...let’s wait and see.


Quand à elle :

[quote="Kakura"]A midi, l'une des rares filles de la promo que j'ai vraiment dans le nez, en nous voyant arrivé moi et cette fille que je nommerai Elena, m'a jeté un regard plein de reproches.
Elle, jusqu'alors si chaleureuse et conciliante à mon égard, s'est montré suffisamment fraîche et indifférente pour que je me décide à écourter la conversation au bout d'une minute, avant que je ne m'agace pour de bon.

Elle, faisait ouvertement la gueule quand je suis parti; ses amies se montrèrent bien froides également.

Elle a visiblement décidé de me frapper de l’ostracisme le plus absolu.
Plus le moindre dialogue depuis, par quelque biais que ce soit (le flot de ses messages sms ses brusquement tarit…).
Elle m’adresse à peine la parole quand on se croise, désormais - quand elle ne feint pas, tout simplement, de ne pas m’avoir vu dans les couloirs…


Je ne m’explique pas son comportement.

J’ai dû dire ou faire quelque chose qui l’a profondément braqué contre moi, mais quoi
Je n’ai pas le début d’une piste à ce sujet.
Je ne veux pas croire qu’elle agisse ainsi simplement parce que je traîne avec d’autres filles, ce serait ridicule de sa part.

Encore une fois, il ne s’est rien passé entre nous : nous avons eu une batterie d'échanges funs et sexys, qu’elle a beaucoup appréciée je penses – mais ça s’arrête là.

Bref, je sens que cette fille va devenir une source de nœuds pour mon cerveau si je ne me positionne pas rapidement à son sujet.
Soit en réagissant à sa petite bouderie; soit en la zappant complètement.

Moi aussi je peux me montrer expéditif, quand je veux.


…


Je ne cherche pas spécialement à me trouver une « régulière », loin de là.

Je suis satisfait de mes premières semaines ici ; j’ai vécu les différents évènements, sorties et rencontres tranquillement depuis que je suis arrivé dans cette ville, sans (trop) de craintes, et sans me prendre le choux.

J’ai poussé chaque interaction avec les filles que j’ai rencontré le plus loin possible, simplement.

Pourquoi?

Parce que je peux le faire.
Parce que quand je sens que la porte s’entrouvre avec telle fille, je peux m'y engouffrer

Les prises d’initiatives, les actes "perpétrés", souvent avec humour et un état d’esprit détendu...
Tout découle directement du fait que pour moi, il n’y a aucune pression, aucun enjeu particulier.

Je ne fais que m'amuser, et profiter des instants offerts.
Cela contribue aussi à enrichir le réseau de mes relations amicales, dans le même temps.


Le reste...ça me passe au-dessus.


Je suis libre – et cette liberté, je compte bien la faire fructifier avec le temps.


...


Hier, j’ai passé une excellente soirée avec des personnes que je commence à vraiment considérer, ici.
Un noyau dur d’intelligence, de bon goût, d'humour et de fun !!
En prime, Clara, cette fille avec qui je m’étais si bien entendu en cours de langue ce mercredi, nous a rejoint un peu plus tard dans la soirée.

Elle est pétulante, pleine de vitalité, aussi bien quand il s’agit de parler de ses sujets de prédilections que d’aborder des domaines complètements nouveaux pour elle.

Sa venue ne fut pas vaine ; il y a un embryon de Complicité ( oui, avec un grand C! ) entre elle et moi.
Il ne faudra pas grand-chose pour qu’il se passe un gros truc entre nous, je pense :
elle pourrait devenir la plus formidable des amantes, comme la meilleure de mes potes ici.

Là aussi, attendons et voyons.


...


La nuit fut belle.

Tandis que, tous, nous traversions un parc pour nous crasher chez les uns et les autres, éclairés par une pleine lune fantastique, j’ai ressenti pour la première fois depuis longtemps, une joie véritable.
Intense. Sincère.

Pour ceux qui connaissent (et qui pratiquent ! ) c’est le même genre de sensation que l'on a lors de soirées passées au Pont des Arts ou sur les quais de Seine, à pique-niquer avec des proches.

Un verre de vin à la main, entouré d’amis fidèles, avec la Seine et la tour Eiffel comme hôtes et un fond musical composé aussi bien de monuments de la chanson que de petites perles (il y a toujours des artistes en goguette le long de la Seine, le soir):
on finit par lever les yeux vers les cieux nocturnes, gravant ces instantanés de vécus dans nôtre esprit.


On est bien.


J’étais bien, cette nuit.


Pour un temps, je me suis senti chez moi.

Penser librement.Parler sobrement.

- Mar Oct 05, 2010 12:39 am #100456 [url=http://www.youtube.com/watch?v=ZOIjU4tXb0U&feature=related][color=cyan][size=150]Défiance et Égoïsme[/size][/color][/url]


[quote="Dandy"]Je veux devenir quelqu'un.
J'ai aspirer à quelques valeurs durant cette année, je veux les entretenir et devenir vraiment quelqu'un de stable.
Que l'on ai confiance en moi et que l'on me respecte pour mes valeurs, ma maniere de vivre.
Que l'on veuille partager ma vie.


C’est étrange.


Tout à l’heure, en lisant les quelques mots du journal de Dandy, je me suis vu en train de suivre exactement le chemin inverse du sien.


Pendant longtemps, le regard des autres a beaucoup compté pour moi.
La famille, les amis, les enseignants...
Il fallait satisfaire chacun, se montrer à la hauteur.
Sortir de ces sentiers battus, bornés par l'éducation que j'avais pu recevoir, me semblait presque effrayant ; c'était l'aventure à chacune de mes incartades.


Le stress.


Mais aussi la découverte : il y avait un monde au-delà des limites que l'on me posait.


Je ne remets pas en cause l'éducation que j'ai reçue : elle a fait de moi le jeune homme que je suis aujourd'hui.
Avec des principes, des valeurs et une Volonté.
Je suis quelqu'un de responsable, autonome, à l'aise en société.
Quelqu'un de résilient, aussi.
J'ai toutes les bases pour évoluer positivement, à terme ; abandonner peu à peu le "jeune", pour ne rester que "Homme".


Mais aujourd'hui, je ne suis plus pressé d'arriver à cette phase.


Expérimenter, tenter, s'ouvrir à de nouvelles sensations, de nouveaux défis : ça ne cadre pas avec l'image que je me fais de l'Homme, incarnant pour moi le référent, le pilier.
Celui qui n'est pas simplement le sujet de ses émotions, mais qui est aussi capable de les transcender, pour faire le nécessaire...

Je sais, c'est une description très "patriarcale" que je fais là.

Chacun ses références.



...



Ces derniers temps, j'ai l'impression d'aller de plus en plus loin dans la transgression de mes "valeurs" ; des valeurs surtout inculquées, en fait, et non vraiment éprouvées et choisies par moi-même
J’écrivais il y a quelques jours de ça que je n’avais plus ni l’envie, ni la volonté de me mettre en couple, d’être en relation sérieuse.


C’est le désir de partage que j'ai perdu.
La volonté de s'ouvrir à l'autre, de vivre une aventure commune.


A la place, se trouvent désormais la Défiance et l’Égoïsme.


La défiance, non pas envers la population féminine ; après tout, plusieurs milliards d'entre elles ne m'ont (encore) rien fait...
La défiance dans l'idée même du Couple, cette institution aux frontières un peu plus floues chaque année dans notre belle contrée.
A moins qu'elle ne soit simplement un peu plus flou pour moi, qui sait?


Je ne pense plus pouvoir trouver mon bonheur à l'intérieur de ce concept de Couple.


J'y ai cru pendant longtemps, car on me disait d'y croire.
J'y croyais dur comme fer ; la famille proche et éloignée, les amis comme les connaissances me fournissaient tous les jours, sous mes yeux écarquillés, la preuve qu'être en couple, trouver sa moitié, procurait une joie inextinguible.


Je me trompais. Je ne saisissais pas l'image dans son ensemble.
Et comme de juste, cette idole a fini par s'écrouler complètement il y a quelques mois ; ne me restait plus que l’Égoïsme, ce refuge...
Au moins, ce dernier à le mérite de payer.


L’origine de la chute ?
Une fille, vous l’aurez deviné.


Pas LA fille.


UNE fille.


Mais avant ELLE, elles furent plusieurs à saper ses fondations – assez friables, certes, je m'en rends bien compte à présent.
Il serait d'ailleurs plus juste de dire qu’elles ont foulées au pied cette "croyance", impunément, mais ça serait là perdre de vue l’essentiel : je fus touché à chaque fois, et durement.
Il m’a fallu ce dernier coup – direct – pour que je me décide à prendre du recul par rapport à ce que l’on m’avait inculqué, ce qui soutenait mon petit univers depuis l’enfance.

Vous savez ?
Etre gentil, fidèle, et plein d’amour pour l’autre, toussa toussa…
Étrangement, quand il y avait de l’enjeu et des sentiments, ces traits me conduisaient à ma perte.



...



Je change, depuis plusieurs mois maintenant, processus en cours.


Pas que la version précédente de ma personne manqua de succès, non ; mon physique, mon allure en générale m’ont ouverts bien des portes ( entre autres choses ) dans le passé, merci maman, merci papa - et c’est encore le cas aujourd’hui.


En revanche :


Je me donne la priorité.
Je donne la priorité à mes envies.
Je ne ferme plus aucune porte, ne laisse plus passer les opportunités se présentant à moi, par peur de blesser l'autre.

L'important, c'est que je ne restreigne plus ma liberté d'action & de parole.

Que je sois libre, ainsi.
Que je sois égoïste.


J'ai pleinement conscience de m'être - peut-être - à nouveau fourvoyé, d'avoir plongé tête la première dans une nouvelle illusion.
Mais ce sont mes choix, mes voies à découvrir, défricher...Mes erreurs, aussi.
JE suis aux commandes, seul, et ça fait un bien fou.
C'est un peu flippant, mais ça fait un bien fou.
Là aussi, seul l'avenir me dira si cette expérience fut bonne pour moi, ou non.


Vivre de frustrations ; c’est peut-être ça, la pire des Réalités.
C’est celle dans laquelle j’ai vécu durant des mois, des années.

Penser librement.Parler sobrement.

- Sam Oct 09, 2010 2:35 pm #100710 [url=http://www.youtube.com/watch?v=KjaxfH350Sg][color=cyan][size=150]Défiance et Égoïsme (suite)[/size][/color][/url]


[quote="Kakura"] je sens que cette fille va devenir une source de nœuds pour mon cerveau si je ne me positionne pas rapidement à son sujet.
Soit en réagissant à sa petite bouderie; soit en la zappant complètement.


Ambre.

Difficile de zapper une fille comme elle, finalement.

Nous sortons aux mêmes endroits.
Fréquentons les mêmes personnes.
Partageons les mêmes centres d’intérêts – du moins, s’est-elle plu à me le faire remarquer sur FB.

C’est, accessoirement, LE canon de la promo, l’un des canon de l'école – le genre de filles que l’on croise rarement, même à Paris ( et pourtant le métro parisien était une source d’émerveillement au quotidien pour moi. )

Au bout d’un mois, elle s’est constituée une solide cours de prétendants plus ou moins déclarés, aux dimensions spectaculaires – j’ai assisté à l'enterrement première classe de certains d’entre eux lors de différentes soirées, soit dit en passant



...



Mmh…
J’avais lu un post dans l’un des journaux ici ( le journal en question et le nom de son auteur m’échappent pour l’heure, qu’il m’en excuse ) ; l’auteur y parlait longuement des Sirènes, celles des temps mythologiques comme des temps modernes.

Je crois bien que c’en est une.
J'aimerai écouter son chant jusqu'au bout, sans sombrer, et ressortir victorieux de l'épreuve.

Je la veux. Je mentirais en soutenant le contraire.

Elle, le sait.
Depuis nos « danses » torrides lors des premières soirées ( qui a dit que les corps ne mentaient pas ? Ah ok, ça arrive parfois, mea culpa ) jusqu’aux « drama » des derniers jours…

Elle le sait, et elle en joue à mort - avec ou contre moi, suivant la perspective adoptée.
Sans doute comme elle le faisait avec ces pauvres gars avant moi ...



...

[quote="Kakura"]Comme beaucoup d'homme je pense, je n'ai pas de difficulté particulière à teaser une belle femme quand mon attirance pour elle est quelconque.
L'enjeu est ,pour ainsi dire, nul.

Mais quand la fille me plaît...

Je sais, ça ressemble à un (gros) début de fixette sur sa personne.
C'en est probablement un d'ailleurs ; je me connais (un peu), et je sais quand une fille est en train de prendre l'ascendant sur mon esprit...
Mais il y a 2-3 éléments qui me permettaient de croire en mes chances, jusqu'alors...


Ah, je n’ai pas précisé ?
Elle m'a déjà signifié, à plusieurs reprises :


- Que physiquement je lui plaisais, que j’étais son genre de mec.
- Que d’un côté, j’étais « trop pénible, fier, énervant et ch***» au quotidien.
- Et donc, qu'elle ne pouvait pas envisager de sortir avec moi ( )
- Que de l’autre j’étais « fun », qu’elle adorait passer du temps avec moi, et que c’est ce qu’elle cherchait chez un mec avant tout ( mouais )
- Que j’étais un immonde coureur ( là, c’est l’hôpital … m’enfin, bref )
- Qu’elle ne me faisait dès lors absolument pas confiance ( !!! )
- Mais qu’elle finirait par me croquer, un de ces soirs... ( elle était bien imbibée quand elle m’a sorti cette phrase, soyons honnêtes. )


Je précise qu’elle m’a tenue ces propos sur plusieurs soirées cumulées
Parfois quand nous étions seuls; parfois aux cours de jeux collectifs, donc discutables ( je sais, quand nous étions seuls, c'était peut-être aussi discutable... )

Le lendemain, soit elle n’y faisait plus du tout allusion, soit elle ne se souvenait pas "dans les détails" de la soirée en question , car bourrée ( constat fait comme ça, je ne suis jamais allé la voir directement pour qu’elle explicite ses propos de la veille ; c'est elle qui, de son propre chef, précisait qu'elle ne se souvenait pas à chaque fois … )



...



Bref.



J’ai finis par sortir du bois avec elle, en lui proposant une sortie en ville , ensemble, pour découvrir un bar-à-vin ( excellent, au passage ) dont on m’avait conté monts et merveilles.
Avant de se rendre à une soirée chez des potes que nous avons en commun, un peu plus tard.



...



Elle me planta, pour le bar ( tant pis pour elle, il est vraiment stylé en plus ! ).
Téléphone fermé, le texto envoyé une dizaine de minutes après l'heure H resta, quand à lui, sans réponse...
Déçu, mais seulement à moitié surpris, je suis resté une petite vingtaine de minutes, le temps de finir mon rosé et de passer un petit coup de fil.
Puis, je suis allé me poser chez un pote qui habitait dans le secteur, teaser un peu, rire beaucoup, et récupérer avant de me rendre à la soirée en question sur les coups de 11H - 11H30 du soir.

J’avais la pêche à ce moment-là.

Penser librement.Parler sobrement.

- Sam Oct 16, 2010 1:52 pm #100996 [url=http://www.youtube.com/watch?v=L6R__volcR0&feature=related][color=cyan][size=150]Défiance et Égoïsme : Fin ?[/size][/color][/url]


Intimidant. Impressionnant. Froid.


Comme mes colères.


Ceux qui me connaissent savent que je n'en ai - pour ainsi dire - jamais.
Certaines choses peuvent m'irriter, voire franchement m'énerver ( ça m'est encore arrivé, pas plus tard qu’hier après-midi ; m'accrochant verbalement avec quelqu'un, pour une histoire de projet pris par-dessus la jambe. Passons. )


Mais les colères...
Les colères sont rares.


Ça faisait des mois que quelqu'un n'avait réussi à m'énerver à ce point.
Surtout pour un motif qui reste relativement futile au final.


Dominer ses émotions est l’une des taches les plus difficiles qui soi, je trouve. C’est la marque des Hommes que de garder une certaine forme de contrôle alors même qu’en leur sein, une véritable tempête intérieure se déchaîne. C’est une belle preuve de maturité et de force de caractère.
Quand à moi…En y repensant à tête reposée, avoir attaché de l’importance à cette fille, Ambre, a amplifié ma réaction à son égard.
L’enjeu, toujours l’enjeu.


Car c'est bien d'elle dont il est (une nouvelle fois) question.



...



Je suis arrivé chez mon pote avec une bonne petite pêche, merci les deux heures passées en compagnie de quelqu'un que j'apprécie, à discuter et se faire des cocktails maison ! ( quel art ! )
La soirée, initialement prévue pour un cercle fermé d'une douzaine de personne, avait connue une croissance inattendue en terme d'invités.
Il y avait beaucoup plus de monde que prévu à mon arrivée ; peut-être 30 – 35 personnes ?

L'hôte du soir m'accueilli avec force vigueur et enthousiasme ; il me présenta à sa copine, que je n'avais pas encore rencontrée, ainsi qu'à deux-trois personnes de son entourage proche.
Rapidement, je commençais à me détendre et à circuler parmi les invités.
Je me souviens encore du sourire de mon vis-à-vis immédiat quand je cru apercevoir, dans son dos, Ambre.

Dans le doute, je m’approchais de biais, un verre à la main, la surprise se mêlant à la colère.


C’était bien elle.


Elle était en grande conversation avec deux mecs, un inconnu et un autre que j’avais déjà croisé lors d’une précédente sortie.
Je retournais voir mon pote.

"Tiens, j’ai vu que Ambre était venue ?"
"Oui, elle est là depuis une grosse demi-heure. Avant ça, elle était à un apéro je crois, dans le centre-ville. Elle est venue avec un pote à elle directement après."
" Ah ok ... "

Vous avez déjà essayé de vous montrer sociable, spirituel et agréable en société, quand en fait vous n'avez envie que d'une chose, c'est de gueuler un bon coup?
Masquer mes émotions à ce moment-là me demanda un réel effort ; effort vain puisque, au bout de cinq minutes :

"Ca va ? T'as pas l'air bien. "
"C'est tout ce monde là, j'ai l'impression d'étouffer ! "
"Tu sais comment c'est : t'invites quelqu'un, qui invite une autre personne, et ainsi de suite... "
" Je vais prendre l'air dehors si tu veux bien, j'ai besoin de souffler. "
"Oui, bien sur. "

Cinq minutes plus tard, je prenais l'air de façon définitive.
J'envoyais un message à mon pote pour lui dire que je ne me sentais pas bien et rentrais chez moi directement me coucher.


Au fond, c'est vrai que je ne me sentais pas bien.
Furieux même.

J'ai préféré partir, plutôt que de me retrouver face à elle. J'étais dans un état d'énervement avancé et je me connais : j'aurai sans doute craqué face à elle et l'aurais copieusement engueulé sur place, pour s’être payé ma tête...

Je n'aime pas me faire planter en rendez-vous (comme tout le monde ) ; la moindre des politesses est de prévenir en cas de retard (avancé) ou si l'on décommande au dernier moment...
Certes, ça reste pénible pour l'interlocuteur et tout aussi irritant, mais au moins on fait preuve de considération à son égard.

Là, Ambre non seulement m'avait plantée sans chercher à me prévenir/joindre d'une quelconque façon.
Elle allait à un apéro et se repointait après en soirée, oubliant même que j'y serai également
Défiance, hein ?



...



On considère souvent que dominer ses émotions est un signe de maturité…
Eh bien, je le concède, j’ai réagi de façon extrêmement stupide et immature ce soir-là, quitter une soirée à cause d’une nana que je commence à peine à connaître, franchement...

Oui, j'étais vexé.
Oui, c'est mon orgueil qui m'a poussé à réagir ainsi.
Oui, j'ai conscience d'avoir des petits (?) problèmes d'ego.
A tout cela, je dis oui.

La semaine fut assez folklorique suite à cet incident, du coup.

Elle su sans doute rapidement que je me trouvais aussi à cette soirée, puisque elle chercha à me joindre plusieurs fois durant ce week-end là
Je ne répondis à aucun de ses appels, et laissais ses sms sans réponses.
Pas par une espèce de calcul quelconque ; j’étais en colère contre elle et n’avait aucune envie de lui parler

Lundi, devant régler des détails administratifs en ville, je ne me rendis pas en cours de la journée.
Ça m'arrangeait bien d'ailleurs de ne pas avoir à lui parler, je ne dirai pas le contraire.

Mardi.

" Tu n’étais pas en cours, hier. "
" J’avais un certain nombre de choses à faire en ville ; des dossiers à remplir surtout. "
" Ah ok. Au fait, j’ai cherché à te joindre ce week-end ; je suis vraiment désoléééééée pour vendredi soir, j’avais oublié que j’avais déjà un apéro programmé chez des amis. "
" OK. "
" Ecoute, je suis comme ça, j’ai une très mauvaise mémoire et ce soir-là, je ne pouvais pas décommander cette sortie. On aura l’occasion de rattraper le coup prochainement ! "
" C'est pas ça mon problème ; que tu annules au dernier moment, je veux dire. Tu aurais du me prévenir avant, c'est tout. C'est profondément irrespectueux ce que tu as fait vendredi soir, d'annuler sans prévenir. "
"Je saiiiiis, je ne sais pas quoi dire Je me sens mal vis-à-vis de toi. "
" ... Ecoute, on en reparle plus tard ? J’ai mon cours de mécanique qui va commencer. "
"Oui, OK. A plus tard ! "

J’ai passer le reste de la semaine à limiter mes interactions avec elle au maximum, me contentant d'un « bonjour - faut que je files » quand je la croisais dans les couloirs.
Elle, au contraire, s'est rendue compte de sa bévue et s'est montrée plus conciliante et ouverte que jamais



...



L’égoïsme, touche tout le monde, concerne tout le monde ; elle l'a été ce vendredi-là, je l'ai subi et l'ai très mal pris ; c'est très désagréable.
Ça ne m'a pas empêché de l'être moi-même cette semaine, et ces dernier temps en général.
Le crédit que je lui porte aujourd'hui est plus limité.
Que son excuse fut sincère ou non, j'y réfléchirai à deux fois avant de lui proposer à nouveau quoi que ce soit, dans un avenir plus ou moins proche, plus ou moins lointain.

Penser librement.Parler sobrement.

- Dim Oct 17, 2010 3:15 am #101002 [url=http://www.youtube.com/watch?v=_grruxHpxLE&feature=related][color=cyan][size=150]Hell ! ![/size][/color][/url]


[url=http://www.spikeseduction.com/forum/comment-reconnaitre-les-low-self-esteem-extraverties-vt6191.html]C'était sous mon nez depuis le début...[/url]
Ça expliquerait pas mal de choses du coup ; oh oui ! pas mal de choses...


Bon sang


Mais bon, ne crions pas " Au loup ! " de suite.
Il est urgent d'attendre...

Penser librement.Parler sobrement.

- Ven Oct 22, 2010 6:39 pm #101215 [color=cyan][size=150]Le Front[/size][/color]

[url=http://www.youtube.com/watch?v=13LRJR0mE1s][color=cyan]Elena[/color][/url]

[quote="Kakura"]
Ce soir, à l'anniversaire où j'étais, je suis retombée sur Miss Je-ne-te-calcule-pas-pendant-dix-jours-mais-finalement-si, et sa bande (oui, elle ne me calculait pas non plus aux soirées où l'on se croisait... ).
Elle s'est montrée très tactile, détendue et toujours aussi souriante.
Nouvel échange de numéro.

Je suis en train de me dire qu'avec elle il faudra agir rapidement: la fenêtre de tir se refermera aussi vite qu'elle s'est ouverte, à mon avis.

Hmm...Comment dire ?
Oktoberfeist + WEI + escapade sur la côte = FAIL.


Elle s'est trouvé un Homme.

Voilà pour la mauvaise nouvelle.
La bonne?

Il ne le sait pas encore...mais il est déjà mort !!! (© Ken)
Je croyais son intérêt pour moi réduit en cendres ; sous les cendres, se trouvaient des braises, chaudes - brûlantes presque.

J'ai été la source d'un effroyable incident diplomatique avec elle - ou plutôt son nouvel homme.
N'ayant pas participé au week-end d'intégration de mon école ( chacun ses délires ), je n'étais pas au courant de sa nouvelle "situation" .
Lors de la soirée post-WEI , ce lundi, j'ai mené ma barque comme n'importe quel gentleman l'aurait fait devant une jeune femme intéressante et intéressée : audace, humour, contacts (nombreux).

Nous avons bu, nous avons dansé, nous avons ris ; nous étions, tout simplement.

Dans la pratique, nous nous "chauffions", littéralement me diront plus tard des amis qui m'accompagnaient ce soir-là.


Ça s'est vu.
Ça s'est su, aussi.


Une rumeur, lointaine, qui s'est répandue comme une traînée de poudre à travers toute la boîte pour en atteindre les sphères les plus élevées.


Son mec est venu nous traquer, en bas, pour nous séparer.

Trop tard.
Le mal était fait, la fille consommée (comprendre embrasser/emballer/whatever hein, je n'en suis pas encore au stade de m'unir en public avec mes amantes, 'pristi. ).

Après tout, une nana qui se colle à vous, vous empoignant les fesses à pleines mains au cours de danses endiablées, vous susurrant des phrases sibyllines au creux de l'oreille avec cette petite étincelle dans le regard...Vous lui proposez un scrabble, vous ?

Et puis, ça pose aussi la question de savoir à partir de quel moment on passe du statut de simple flirt à celui de couple, pur et dur.
Lui se croyait, déjà, arrivé à cette étape-là, avec cette fille-là.


Avec seulement deux jours de vécu dans les jambes.


Mouais.


Dispute.
Je ne sais par quel miracle, le lendemain ils sortent encore ensemble et ce, jusqu'à ce vendredi soir.

Le mec ne me parle pas - je le comprends tout à fait : moi aussi, je suis quelqu'un de fier.

Non ? Non.
Quand Elena traverse la cafétéria ou un couloir pour venir me parler, là il fait l'effort d'un "bonjour", d'une conversation.

Hallucinant.

Est-ce une preuve de grande maturité que de se montrer courtois avec l'homme qui n'est ni plus ni moins qu'un rival, un amant potentiel, extrêmement dangereux de surcroît ?
Est-ce une forme de renoncement devant elle, après une unique semaine seulement ?
Le simple fait qu'elle me parle, qu'elle vienne me voir sous ses yeux, souriante...
Et lui, de tolérer cette situation ubuesque
Ne devrait-il pas exploser, de rage, ou au contraire partir sans un regard pour elle, sans se retourner

Elle le tient par les corones, et lui, subit, reste silencieux malgré la douleur, supplicié.

Penser librement.Parler sobrement.

- Lun Oct 25, 2010 1:04 am #101298 [url=http://www.youtube.com/watch?v=aG38ESZr3Tg&ob=av2e][color=cyan][size=150]Le Lot, le Danseur & l'Affamé[/size][/color][/url]


J'ai vu, samedi soir, ce que pouvait accomplir un homme fier, confiant, et résolu.
J'ai vu, aussi, ce à quoi menait le désir quand laissé en liberté, incontrôlé, fou.


J'ai vu un homme danser, et, tandis qu'il évoluait sur la piste, transformer l’interaction avec ses différentes partenaires en un véritable jeu, un dialogue des corps complice, plaisant à observer.
J'ai vu un autre homme aborder les danseuses, unes à unes, sans retenue aucune, laissant libre-cours à sa frustration et ses envies de possession


Succès.
Échecs.


La tension, l'envie se lisait dans le regard des femmes pour le premier ; elles se battaient presque pour quelques pas de danse sur la piste avec lui.
Pour avoir le privilège de se lover entre ses bras, se glisser dans ses mains...
Le second, lui, suscitait rapidement le dégoût chez ses partenaires ; certaines l'abandonnaient au beau milieu de la danse, heurtées par son "attitude".
D'autres préféraient carrément lui tourner le dos quand il s'approchait un peu trop près d'elles, méprisantes.


L'un avait le choix.
L'autre, n'en avait aucun.
Et leur soirée fut rythmée ainsi, par les femmes, dans un maelström de danses, de sueur, de regards torrides ou glaciaux, au contraire.


...


Soudainement, les regards masculins se tournent, convergent vers le même horizon...


Une femme, grande, belle, métisse aux cheveux étonnement clairs, a prit possession de la piste de danse.
Le Lot de la soirée, sans discussion possible.


Le Danseur se présenta à elle, confiant, et l'entraîna dans une série de passes endiablées.
Cependant, il s'avére rapidement que quelque chose ne va pas avec elle : contre-temps, mouvements chaotiques, poses douteuses....


Elle est ivre (à moitié).


Le Danseur s'en rend compte...
Mais il décide de poursuivre sur sa lancée, malgré tout, et persévère avec elle ; il change même de registre, exécutant désormais des passes simples, basiques, et bien plus accessibles au commun des mortels.
Il la guide.
Redouble d'efforts.
Il ne veut pas renoncer ; "she's too good to be turned down", comme diraient nos amis anglo-saxons...
L'enjeu ? L'égo ? Peu importe ici.


...


Mais bientôt, leur chorégraphie devient illisible, leur trame se délite ; le spectacle offert est grotesque.
Et, pour couronner le tout, le Danseur finit par se tordre la cheville ( je me demande encore comment il a réussi son coup... ) et doit aller s'asseoir, boitillant, vexé, au comptoir du bar.


...


L'Affamé n'a pas perdu une miette de la scène.

Il s'avance aussitôt jusqu'à la femme, et la saisit par la taille.
Il se met à danser avec elle comme il la fait tout au long de la soirée, avec les autres : d'une façon qui se veut sensuelle, mais qui n'est que tristement vulgaire, en fin de compte...
Ses mains voyagent d'un point à un autre du Lot. Il palpe, pince, étreint la chair ; il se colle à elle avec un enthousiasme ... non dissimulé.


...


Hé bien ?! Que se passe-t-il ?


Loin de fuir comme les autres, la femme s'accroche à lui, réceptive ; ils dansent de façon désordonnée, erratique, transpirants ensembles ; ils sont deux à se montrer vulgaires, maintenant.
Qu'importe.
Ils sont deux.
Il et elle veulent la même chose, ce soir-là.
Leurs corps ne mentent pas...


Effectivement, cinq minutes plus tard, je le vois prendre cette femme par la main et l'emmener hors de la piste.
Ils ramassent rapidement leurs affaires avant de s'éclipser du bar cubain, tous les deux, sous le regard hébété du Danseur.


...


Moralité :


Qui se ressemble...
Un tien vaut mieux que deux...
...
...

A dire vrai, il n'y a pas vraiment de leçon particulière à tirer de cette anecdote.


On peut être bon, et échouer.
On peut être maladroit, et réussir.
Ces choses arrivent.


Eh oui.


[quote="Matt, il y a très longtemps,"]Je connais même quelques ours qui choppent, parfois.

Je le sais aujourd'hui, pour l'avoir vu, de mes yeux, vu !!
Les ours qui choppent, non, ça n'est pas une légende urbaine.

Penser librement.Parler sobrement.

- Lun Oct 25, 2010 8:51 am #101302 [quote="Kakura"]On peut être bon, et échouer.
On peut être maladroit, et réussir.
Ces choses arrivent.


Eh oui.


[quote="Matt, il y a très longtemps,"]Je connais même quelques ours qui choppent, parfois.

On peut aussi voir/interpréter les choses autrement.

Le premier tourne autour du pot. Il joue bien, même très bien, mais cherche à être consensuel. Il ne dépasse jamais une certaine limite. Il est gentil.
Le second sait ce qu'il veut, il va droit au but. Il se fout de ce que la foule observante pense. C'est un animal. Il prend, attaque (même si maladroitement). Et à la fin, il choppe.