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Modérateurs: animal, Léo

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By ElBoriquitto
#109711 [quote="kero"]Je me méfie un peu de cette idée, la tranche 20-25, comme par hasard, serait totalement incapable de fidélité. Je n'y crois pas une seconde. Au demeurant, kakura, le fait même même que tu voies les choses comme et que tu t'en offusques, le démontre.

Non, vraiment, je n'y crois pas.

Après que ce soit le cas dans votre entourage, c'est autre chose.
Je le rejoins, les couples fidèles sont vraiment des exceptions. Et d'ailleurs, autant un mec ou une fille qui avoue avoir été infidèle est crédible, autant l'inverse n'est pas forcément vrai.

Le milieu doit jouer légèrement. Je vais sans doute faire de la sociologie de marché, mais le milieu "bourgeois-bohème" de notre tranche d'âge est particulièrement touché, parce que les jeunes veulent vivre et ne pas se poser trop de questions. Si on aime les filles bien dans leur baskettes et un peu dévergondées, il faut espérer viser la perle : une fille dévergondée et réglo.
Les "traditionnels" ont généralement une liberté moindre par leur éducation, et sont donc moins poussés sur la chose (ou l'avouent moins).

Quoiqu'il en soit, si on parle chiffre, c'est terrorisant. 90% de mon entourage a déjà eu à faire à l'infidélité, en tant qu'acteur ou tant que victime.
Si la fidélité était une valeur clé du temps de nos parents, aujourd'hui ce n'est plus le cas du tout. Ou alors nos parents ne l'avouaient pas, c'est aussi possible.

Face à tout ça, on préfère faire l'autruche, se disant qu'on mérite mieux, que ça ne nous arrivera pas. On préfère se battre pour être séduisant.

Ne pas prendre ce qui nous tombe sous la main, et être avec une fille qu'on a choisi est sans doute la meilleure solution pour éviter ce genre de désagrément.
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By kero
#109712 Ralala le grand classique. Dans le passé, tout le monde était sérieux, aujourd'hui, rien ne va plus. "Les traditions" ...

Faut arrêter. Depuis que le monde est monde, ça cocufie à droite et à gauche. Ça ne veut pas dire que tout le monde cocufie.

Mais peut-être, auparavant effectivement on allait moins le crier sur les toits.
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By Kakura
#109713 kero: Si je me concentre sur les 20-25 ans, c'est uniquement parce que c'est l'âge des filles avec lesquelles j'ai mes histoires depuis quelques années maintenant.
Je m'appuies sur ce que je connais ; il ne m'est arrivé que ponctuellement de sortir avec des femmes plus âgées, alors je ne m'avancerai pas concernant les 30+ :!:

Peut-être as-tu raison ?
Peut-être est-ce un "mal" qui ne se limite pas qu'à ma génération ?
Ou peut-être suis-je beaucoup trop cynique sur ce thème précis ?

Je parlais de mon entourage tout à l'heure : j'ai des amies qui fonctionnent avec ce schéma-là, c'est vrai.
Et d'autres qui sont fidèles, no matter what (malheureusement minoritaires).



...



Je ne les juge pas ; elles sont grandes et font ce qu'elles veulent, les unes comme les autres. :roll:
Mais la plupart d'entre elles le font.
La plupart de leurs amies le font aussi (vu & vécu!).
Et, devine quoi :?:

J'ai découvert que même à l'étranger (Stockholm, Aalborg, Helsinki, Riga...), les femmes le faisaient aussi.
Des compatriotes, comme des étrangères.
Toutes, des semi-inconnues, qui ne faisaient aucunement partie de mon entourage régulier...
Je m'avance peut-être en disant que c'est toute une génération qui est discutable ; on dit souvent qu'il faut que jeunesse ce passe : c'en est peut-être l'un des gros symptômes ?


Et les mecs dans tout ça ?

Je pense avoir déjà énoncé l'anecdote, mais elle est tellement absurde et symptomatique de situations que je continue de rencontrer depuis ! :D
Je me suis retrouvé une fois, à une soirée d'anniversaire il me semble.
Celui dont on fêtait l'anniversaire, un espagnol, était le centre d'attention de la soirée (normal).
A son bras, il y avait une jolie brune, sa copine officielle qui était venue passer quelques jours avec lui, en Finlande (normal).
Dans la salle, il y avait trois, peut-être quatre filles? qu'il avait choppé sous mes yeux, généralement en before, voire en boite (normal ? non).
Voir la copine complètement "unaware" faire la bise ou discuter avec ses rivales, sous les yeux de dizaines de personnes dans la salle qui, eux, SAVENT.
Croustillante comme histoire ?
Ou symptomatique ?

Et des gars comme lui, il y en avait beaucoup, moi compris. :roll:



...



Alors, je ne dis pas que nous sommes tous programmés pour tromper nos partenaires respectifs, loin de là.
J'y ai cru pendant longtemps au couple.
Jusqu'à l'épuisement. :roll:
Mais je dis qu'il est difficile de croire en la fidélité des uns et des autres, dans nôtre siècle...quand je vois ce que je vois, quand je fais ce que je fais et quand j'observe les autres autour de moi.
Avant c'était mieux ? Je n'en sais rien.
Ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui, les règles du jeu ont beaucoup changées...Il faut faire avec et les tourner à son avantage. :twisted:


...


Je devrai peut-être aller voir ce que ça donne chez les mormons, qui sait ? :lol:


ElBoriquitto: L'éducation n'y est pour pas grand chose, je pense.
Il y a un an, à cette époque de l'année, je venais de quitter ma copine depuis trois semaines, un mois.
Pourquoi ?
Pour UN mensonge de sa part. UN.
Son meilleur ami lui proposait de passer un week-end ensemble (rando sauvage).

Cool.

Sauf que ce mec cherchait à la chopper de manière récurrente depuis que nous étions ensemble, qu'elle n'avait jamais cherché à le décourager...

Mouais.

Ah, et puis, elle ne m'avait pas informé, pour ce fameux week-end. :roll:
Je l'ai su par hasard, merci les copines qui parlent trop... :lol:

Un seul mensonge donc, et encore par omission...

Mais ça a suffit pour que je quitte une fille dont j'étais amoureux dingue, en l'occurrence... :|
La fameuse ex qui me donne encore des sueurs froides. :)

Et aujourd'hui, je couche avec certaines filles, sachant qu'elles sont maquées et/ou que je ne les reverrai pas derrière. :roll:
Et je m'en fous. :roll:

Où est la moralité ici ?
Et surtout, où intervient l'éducation dans tout ça ?
Le moi d'il y a un an a reçu la même éducation que le moi d'aujourd'hui.
Excellente au demeurant, merci papa, merci maman. 8)
Mon education a fait que je distingue le bien du mal, même si la frontière peut paraitre ténue, parfois. :lol:
Il y a un an, beaucoup des choses que j'ai pu faire jusqu'aujourd'hui m'auraient été inconcevables.
J'y croyais vraiment, au couple.

Mais tu as raison sur un point: être célibataire est la meilleure des situation pour se permettre ce genre de vie.
On ne blesse personnes ainsi (du moins, sciemment), les filles rencontrées connaissant la couleur d'entrée - un peu d'honnêteté en ce bas monde, que diable ! :mrgreen:

[quote="ElBoriquitto"]Le milieu doit jouer légèrement. Je vais sans doute faire de la sociologie de marché, mais le milieu "bourgeois-bohème" de notre tranche d'âge est particulièrement touché, parce que les jeunes veulent vivre et ne pas se poser trop de questions.
Il y a beaucoup de vrai dans ces quelques mots :idea:
C'est un discours que j'ai entendu très très souvent, sortant de la bouche d'amis comme d'inconnus.
Moi-même, c'était mon moto pendant ces mois à l'étranger, alors... :roll:

Un côté consumériste dans le domaine des relations hommes-femmes en somme ?
Si c'est vraiment ça, une approche "zapping", eh bien ça ne serait pas un problème générationnel mais de société dans son ensemble alors.

Mais bon, je m'avance beaucoup ici.
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By Transcendantal
#109716 Encore la vieille rengaine du "c'était mieux avant", digne des meilleures chanson de Cabrel !

Sinon, je suis pas surpris de voir un tel comportement de la part d'une étrangère. Je ne sais pas comment font les Russes, mais Les Françaises (et les Quebecoises) me semblent fort rarement en faire ainsi.
Ca m'a fait penser à la blonde croisée à Toronto, qui pendant un moment n'arrêtait pas de se retourner pour me regarder, alors qu'elle parlait avec un autre gars...

Bref, voilà qui est déconcertant :)
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By Elan
#109728 Je rejoins kero, l'infidélité a toujours existé.

C'est pas pour rien qu'on promettait il y a encore pas si longtemps les pires supplices à qui était adultère, et plus particulièrement si c'était une femme. Encore aujourd'hui on estime à 5 ou 10 % la proportion de gamins dont le père ignore qu'il n'est pas vraiment le père.

La mentalité qui consiste à "tourner ça à son avantage" est limitée. Tourner l'infidélité à son avantage, c'est pas juste tromper sa copine ou coucher avec des filles en couple. C'est peut-être aussi prendre du recul sur le sexe et ne pas passer son temps à chercher à savoir si notre petite amie papillonne.

Alors certes, y'en a qui sont plus discrètes que d'autres, ça ne finit pas toujours pas se savoir. Ma fuck-friend vient de quitter son mec au bout d'un an et demi, il ne saura jamais qu'elle couchait avec d'autres hommes pendant cette période.

Ceci dit, ma pensée profonde est que quand on aime on ne s'arrête pas à ça, du moins c'est mon cas. J'ai été trompé par une de mes ex et passé la période de colère, sans doute parce qu'on nous dit d'être en colère quand on apprend ça, finalement tant que ça n'avait pas d'impact sur ce qui se passait chez nous...
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By kero
#109729 Bah, c'est pas nouveau. Les p'tits jeunes croient toujours avoir tout inventé :wink:

Et s'imaginent forcément le monde de leur parent comme un monde de bizounours.

Mais à ceux qui arrivent dans la tranche entre 20 et 25 ans, et pensent qu'avant c'était différent, j'ai envie de demander: comment pourriez-vous le savoir ? Certes, quand moi j'avais 20 ans; Bishop et Elboriquito regardaient des dessins animés, voire suçaient leur pouce.

Mais non les mecs, ça n'était pas la vraie vie, ça :mrgreen:

[/mode="Vieux con"]
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By Tizit
#109735 Molière en parlait déjà !

Plus sérieusement, je ne pense pas que l'infidélité soit le réel problème, mais bien le manque d'honnêteté / franchise.
A vrai dire, je peux comprendre qu'on veuille s'amuser, garçon comme fille, à plaire, à s'introduire l'un et l'autre, mais en le faisant entièrement : en prenant ses responsabilités vis-à-vis d'un hypothétique autre avec qui on serait en couple.

Selon moi, c'est plus cette notion de responsabilité (qu'elle soit sexuelle et/ou affective) qu'on entretient envers l'autre qui pêche.

My two cents §
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By ElBoriquitto
#109738 [quote="kero"]Bah, c'est pas nouveau. Les p'tits jeunes croient toujours avoir tout inventé :wink:

Et s'imaginent forcément le monde de leur parent comme un monde de bizounours.

Mais à ceux qui arrivent dans la tranche entre 20 et 25 ans, et pensent qu'avant c'était différent, j'ai envie de demander: comment pourriez-vous le savoir ? Certes, quand moi j'avais 20 ans; Bishop et Elboriquito regardaient des dessins animés, voire suçaient leur pouce.

Mais non les mecs, ça n'était pas la vraie vie, ça :mrgreen:

[/mode="Vieux con"]
Tu remarqueras que la seule comparaison avec nos parents a été faite ici :
[quote]Si la fidélité était une valeur clé du temps de nos parents, aujourd'hui ce n'est plus le cas du tout. Ou alors nos parents ne l'avouaient pas, c'est aussi possible.
Je ne prétends pas que nos parents ont été fidèle, je pense juste que ça passait beaucoup moins bien à l'époque.
Si à l'époque de nos parents, un infidèle se cachait et était généralement mal vu, aujourd'hui nous n'avons plus à nous cacher. C'est un choix de vie. On l'assume.
Je ne bassine pas mes connaissances avec des "allez, avoue que t'as été infidèle. Tu peux me le dire à moi...", la confession vient tout naturellement dans la conversation.

Et c'est ça qui me surprend, autant de franchise quand il s'agit de le dire à un tiers, autant de couardise quand il faut l'assumer devant son partenaire qui nous donne sa confiance.

L'infidélité est devenue monnaie courante, et pourtant peu sont ceux qui le font en accord avec les "règles" de son couple.
Avoir quelques valeurs, dont le respect, ferait beaucoup de bien à notre jeunesse.

Ou alors, la jeunesse est faite pour s'amuser, et dans ce cas qu'on ne vienne pas m'emmerder quand j'agis comme un connard :)
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By kero
#109744 [quote="Elboriquito"]Si à l'époque de nos parents, un infidèle se cachait et était généralement mal vu, aujourd'hui nous n'avons plus à nous cacher. C'est un choix de vie. On l'assume.

Tu sais, les romans courtois du XII siècle (Moyen Âge) parlent déjà du preu chevalier qui aime en secret la femme du roi. Evidemment, il ne parle pas de fellation. Ce n'est pas réellement nécessaire.

À la Renaissance, il existait des bains publics. Apparemment, il s'y passait des choses peu orthodoxes. Bien plus que ce qu'on accepterait de voir se passer aujourd'hui dans une piscine.

Il faut arrêter. Vous n'avez aucune expérience du monde d'avant pour penser qu'aujourd'hui c'est différent. Sauf ce que vous croyez en savoir.
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By Elan
#109766 [quote="ElBoriquitto"]Si à l'époque de nos parents, un infidèle se cachait et était généralement mal vu, aujourd'hui nous n'avons plus à nous cacher. C'est un choix de vie. On l'assume.Je reste sceptique là-dessus, hormis dans les couples libres, l'infidélité est toujours discrète, hier comme aujourd'hui.

Je n'entends personne hurler sur les toits qu'il trompe sa copine ou qu'elle couche avec tout le monde. C'est toujours mal vu à l'heure actuelle, on en parle à demi-mot, entre personnes de confiance, pas à une soirée blindée d'inconnus. J'ai dans mes amis un couple qui s'autorise à aller voir ailleurs, même si c'est comme ça entre eux ils ne le disent pas au premier venu.

D'ailleurs il y a une énorme différence entre tromper quelqu'un et passer son temps à coucher avec d'autres personnes. L'image de l'amant / de la maîtresse régulière n'est pas un stéréotype pour rien : c'est souvent comme ça que ça se passe, il y a l'officiel, la personne avec qui on vit, qu'on aime, et puis l'autre, ou les autres mais c'est déjà beaucoup plus rare.
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By Le_Sorcier_Allumette
#109784 Et si le manque de respect, c'était de forcer des créatures aimant le plaisir à rester avec le même partenaire de façon exclusive, avec l'idée saugrenue qu'on ne peut pas aimer quelqu'un et avoir envie de coucher avec quelqu'un d'autre de temps en temps? :D

Autrement, je suis très fan du journal!
By Sobre n' Soft
#109893 Toutes ces histoires de tromperies et autres coucheries cachées multi récidivantes m'évoquent un état d'esprit pour bobof que l'on pourrait résumer à : "couillon, couillonne, quand on peut, on se tamponne !"
A chacun de déterminer où il se situe (et avec qui).

Les personnes les plus épanouies sexuellement ne sont jamais celles qui ont le plus de partenaires.
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By Kakura
#113522 [url=http://www.youtube.com/watch?v=EfGOqrXcm_Y][color=#00FFFF][size=150]Beautiful People...[/size][/color][/url]

Un soir, la semaine passée. Une petite vingtaine de personnes, rassemblées dans l'appart' d'un vieil ami datant de la terminale, exultent :le bonhomme est rentré le week-end précédent d'un séjour australien qui a duré cinq mois.


Célébration.


Alors que nous étions à la terrasse en train de discuter un verre à la main lui et moi, il a eu cette réflexion qui m'a touché, flatté, whatever :roll: : il était heureux de passer ce moment avec ceux qu'il considérait comme ses amis les plus proches.


Simple. Inattendu. Plaisant.


Il avait rompu avec sa copine cet été à l'étranger, et la distance avait fait que - malgré toute la meilleure volonté du monde (skype, facebook, messagerie électronique) - il avait du traverser cette épreuve de manière isolée, seul.
Et le fait de nous revoir tous, rassemblés autour de lui, chaleureux, vivants ! constituait pour lui une grosse bouffé d'oxygène.



...



J'ai dit flatté ?
Oui. Flatté.
C'est toujours flatteur de s'entendre dire que l'on compte pour quelqu'un; ça prend une toute autre dimension quand cette personne fait elle aussi partie des figures importantes dans votre propre vie... 8)



J'ai hoché la tête, eu un petit sourire, et l'ai suivi du regard alors qu'il tournait son attention vers l'intérieur de l'appart.
En me tournant vers le salon à mon tour, j'ai réalisé que : oui, ce groupe de personnes qui discutaient, riaient, dansaient dans le salon valaient sacrément le détour. :mrgreen:
Pour certains, je ne les connaissais que depuis l'année passée, un an à peine !
D'autres, depuis l'époque où nous étions ensemble au lycée.
Pourtant, pour chacune d'elle j'avais la même affection, le même respect, la même admiration.
Ils m'avaient prouvé que oui, c'étaient des gens sur qui l'on pouvait compter, avec des valeurs qui faisaient échos aux miennes.
Les anglo-saxons ont un mot pour ça, dans leur langue, un mot que j'adore : genuine .
En France, on parlerait de personnes authentiques, vraies.


Comme ces amitiés.


Un groupe, volatile au gré des séjours et stages en France et à l'étranger, et pourtant toujours soudé, depuis plusieurs années pour les plus anciens :!:
Un lien entre les gens, souple, et jamais rompu.
En un mot comme en cent : c'étaient de belles personnes.
"On rentre ? On va se servir un verre.:D"
"Oui, rentrons ! :wink:"


Je fais partie intégrante de ce groupe de belles personnes.
Je suis une belle personne.
Il m'a fallu du temps pour prendre conscience que j'en étais une, moi aussi : quelqu'un d'intéressant, sociable, avec des valeurs fortes, capable d'apporter ce petit plus aux autres.



...



Dans son livre, Stéphane Edouard parle du rôle central de la fierté de soi dans la vie de tout un chacun.
Je suis fier de ce que je suis. De mes amis. De ma vie actuelle.

C'est, sans doute ( :?: ), ce qui explique pourquoi ce mois de septembre fut aussi réussi que l'été qui l'a précédé. :)
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By Kakura
#116503 [size=150][url=http://www.youtube.com/watch?v=oMk1wBPiUIo&ob=av2n][color=#00FFFF]Summer is (long) gone...[/color][/url][/size]



"Te quiero."



Ces mots soufflés lors d'une étreinte folle il y a quelques heures à peine sont loin d'être tombés dans l'oreille d'un sourd.
Dire que j'ai été pris par surprise serait un mensonge pur et simple ; je le sentais venir, à mesure que je voyais son affection à mon égard grandir au fil des semaines.

L'affection de qui, au juste ?
D'une fille. Spectaculaire.
Une Andalouse, qui passe son Erasmus ici, en France.

Spectaculaire sur bien des plans : talentueuse, fun, sexy...

Ohhh, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit : j'aime mes compatriotes, vraiment.
En ces temps de patriotisme forcené, de "Made in France", mon attrait pour elles ne se dément pas, un certain nombre d'entre elles pourraient en témoigner ! :lol:
Mais l'exotisme a toujours produit une puissante impression sur ma personne - et je suis loin d'être le seul dans ce cas-là, soyons honnête. :)


...


Il y a quelques années, au lycée pour être précis, c'était clairement le genre de fille qui ne jouait pas dans MA ligue (les anglo-saxons ont un don pour trouver les expressions qui veulent tout dire... :roll:)

Aujourd'hui, c'est le genre de fille avec qui je ris, avec qui je fais la fête, avec qui je couche, avec qui je passe de bons moments...
Et, depuis cette nuit, c'est le genre de fille capable de me dire de tels mots.


...


Bon...Bon.

Belle revanche, hein?

Je peux claquer la bise à mon alter ego d'il y a quelques saisons (non, ceci n'est pas du tout une référence à l'épisode d'une quelconque mini-série...Nooon. :mrgreen:)
Cette évolution, ces avancées...tout ça, je l'avais déjà souligné dans mon dernier billet.
Quelques mois plus tard, il se trouve que c'est toujours aussi vrai, pas simplement une période annuelle où je mangerai tout mon pain blanc. :roll:
Au-delà de l'auto-satisfaction évidente que je tire de mon parcours personnel ces dernières années, encore plus depuis quelques mois donc (parcours un brin chaotique, cependant, je ne le nierai pas), reste une question simple à laquelle, je pense, avoir déjà apporter une réponse. La seule convenable.



Et maintenant quoi ?



En parlant de séjours à l'étranger, je repars au printemps prochain.
Berlin.
Semestre d'été.
Une fois que j'ai couché ça par écrit, je crois que tout est dit...

En clair : il n'y a pas d'avenir possible à cette "histoire".
Je ne suis pas un fervent partisan des relations à distance; je ne l'ai jamais été et pourtant, on ne peut pas me reprocher de ne pas avoir tenté le coup par le passé.
Et c'est encore plus vrai depuis que j'ai réalisé ce à quoi pouvait mené un séjour prolongé à l'étranger en milieux estudiantin. :lol:

Je le sais ; elle aussi le sait, aussi bien que moi.
And yet...



"Te quiero."



Ces mots m'ont touchés : elle dit m'aimer, et il y a longtemps qu'une fille avec qui je sors ne m'a pas fait part aussi verbalement de son attachement pour moi (physiquement, le message passe toujours, lui :twisted: ).
Mais quand j'essaye de prendre du recul (note : j'essaye de prendre du recul depuis ce matin, l'analyse que je fais en temps réel ne repose pas sur des semaines de réflexions intenses, gardez cela à l'esprit si vous me lisez), je ne me vois pas tout remettre en cause en raison de ces quelques mots.

Déjà, parce que ce ne sont que des mots, qui devront se traduire en actes à plus ou moins long terme ; peut-être même ne s'est-elle que simplement laissée emportée par l'instant ?
Le sexe embrume les esprits, là aussi, soyons honnêtes. :)
Et puis, quoi?
Ça n'est pas non-plus l'évènement du siècle.



...



Mais quand même...:oops:

Ces mots marquent la fin de l'été, la fin du temps de l'insouciance dans nos rapports. Je ne peux pas ignorer ce qu'elle m'a dit, simplement continuer de la voir sans jamais penser aux lendemains (chantant ou non), et aux conséquences.
Si vraiment elle éprouve quelque chose d'autre qu'une pure attraction physique pour moi, si vraiment il y a des sentiments là-dessous...
Il faut que je réfléchisse à la suite que je veux donner aux évènements. :?

Et si je vais par là...pourquoi ne pas essayer de faire fonctionner ce schmilblick, quoi qu'il soit ?
Peut-être ai-je "tenté le coup" avec les mauvaise personnes par le passé.
Peut-être est-elle celle qu'il me faut ?
Après tout, elle a tout ce que je peux désirer chez une fille, et je suis encore loin de tout savoir sur elle (je vois ça comme un point positif - ça pourrait se révéler en être un négatif au final, qui sait? )
Peut-être, peut-être...peut-être ?

L'ironie étant qu'il y a autant de raison de ne PAS le faire, autant de "parce que "...
Parce que je pars six mois, huit si je fais mon stage de deuxième année là-bas.
Parce qu'elle même repartira en Espagne en avril prochain.
Parce qu'en fin de compte, je sais que je peux avoir des femmes comme elle aujourd'hui - je les ai déjà eues.
La seule raison qui me fait hésiter maintenant est le fait qu'elle ait mis ses émotions en jeu dans la balance...


...


Ahh, je cogite vraiment beaucoup. :)
Je viens de me relire, clairement ses mots m'ont beaucoup affectés...

Bon, soyons pragmatiques.
Je verrai bien si elle y fait une quelconque allusion mardi (dernière soirée de l'année ici).
Et les Fêtes ne tombent pas si mal finalement : je vais remonter à Paris, elle va rentrer en Espagne voir ses proches...un moyen comme un autre de reprendre mes esprits, changer d'atmosphère...
Je verrai à mon retour s'il y avait enflammade de ma part, ou pas.
Mon instinct et certains faits me disent que non, mais je me dois de le faire, pour mon propre bien. :roll:
Là, je ne pense pas clairement, et j'ai presque l'impression de raconter de la m**** en boîte.

Kakura, over. :mrgreen:
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By animal
#116510 Je serais toi, je ne m'emballerais pas pour un "je t'aime" prononcé au lit, encore plus s'il a été dit en pleine action. Ca t'est probablement déjà arrivé, dans le feu de l'action, de te laisser emporter et dire ce genre de choses sans les penser vraiment, non? Là, c'est pareil pour elle, donc ne le prends pas pour argent comptant, reste cool et juge par les actions plus que par les mots (comme d'hab, quoi... :wink: ).