- Mer Nov 24, 2010 1:10 am
#102214
Hello, premier post pour moi sur ce forum que je lis depuis des mois, après avoir découvert Spike.
Pour lire la suite, vous devez partir du postulat suivant : Je n'ai aucun doute sur ma sexualité, je suis hétéro.
Je reviendrai en fin de post sur la raison qui me pousse à bien préciser ceci en préambule.
Pour avoir eu, comme tout le monde, des relations compliquées avec des femmes, quelque chose m'intriguait depuis longtemps.
Qu'est ce que c'est d'être une femme ? Et qu'est ce que ça change dans la relation de séduction d'être "du côté de la femme" ?
Donc j'ai décidé d'essayer, c'est à dire de me travestir. Ou plutôt, d'être femme, pour être précis.
Le but n'était évidemment pas de faire comme des VRPs de province qui veulent entrer en boite gay pour aller se "foutre de la gueule des pédés"
Ni d'avoir un côté mal rasé, torse velu, poils qui dépassent du collant etc.
Donc j'ai fait les choses bien, c'est à dire :
- j'ai demandé à un couple d'ami de me coacher (l'un est danseuse burlesque (D), et l'autre dress-up de temps à autre (P) )
- j'ai fait du shopping, talons/robe/sac à main/collants
- je me suis rasé les jambes/aisselles (cuisses comprises, la robe était très courte)
- j'ai mis un string (robe ultra moulante)
- j'ai emprunté une perruque blonde affro à mes potes, et je me suis laissé maquiller (résultat professionnel garanti)
- j'ai complété la tenue avec une fourrure et des bijoux emprunté également.
Et on est sorti comme ça, D en garçon et P en fille.
Je me suis choisi une identité, mon prénom de fille (Lola), sa petite biographie, etc.
Je fais 1,92 sans talon pour 78kg, autant vous dire qu'avec 10cm de talon, j'en impose pas mal. Je ne tombe jamais dans le vulgos, et je fais ma lady toute la soirée (réellement, pas au second degré, danseur classique par ailleurs, je n'ai aucun problème pour marcher avec des talons)
La soirée se passe, et la, je commence à comprendre des trucs :
- le collant, ça tient chaud, grave
- les chaussures à talons, ça fait mal
- la robe, ça remonte
- le string c'est pas ce qu'il y a de plus agréable
- premières mains au cul
- je sais pas quoi foutre de mon sac à main
- le makeup gratte
- j'ai chaud, putain, et le soutif serre un peu.
Anyway, je me fais brancher par des nanas dans tous les sens. Énormément de compliments. A base de "t'es super belle" et consort. Mais ENORMEMENT.
Quand je réponds, je garde ma voix de garçon, et invariablement, la question se pose rapidement, "tu fais ça parce que... pourquoi tu fais ça ? t'es hétéro, non ?"
Les filles me touchent les seins, le cul, et me complimentent sur mes jambes, sur mes fesses. En retour, je branche "et moi ? je peux toucher ?" et généralement je peux, et je ne m'en prive pas. Je comprends que je ne suis pas une menace, même quand il est clair pour la partie adverse que je suis hétéro.
Je vanne sur "comment vous supportez cet enfer, les filles, le plus beau mec du monde ne vaut pas cette torture, si ?"
Je fais la papote avec un nombre incalculable de nanas. Toutes sont sous le charme qu'un mec, un vrai, se rende compte par lui même de ce que c'est. Je passe sur les trois quarts d'heure aux chiottes des filles en plantant les mecs du groupe pour aller se remaquiller et dire des conneries avant de se faire chasser par le videur (pour qu'on soit moins nombreuses aux chiottes).
Venons-en à la réaction des mecs.
Stupéfaits.
Du résultat, qui force le respect. Beaucoup d'entre eux vannent grossièrement pour se donner une contenance, certains (que je connais déjà) viennent carrément me dire que ça les fout mal à l'aise, de me voir si "bonne". En tout cas, ça fait parler, ça prend des photos, ça prend des poses plus ou moins vulgaires pour se donner une contenance, la encore.
On me regarde passer, la bouche bée. Quasiment aucune insulte, ni remarque vraiment désobligeante.
Je passe devant le videur d'une boite médusé qui en oublie de me faire passer à la caisse alors qu'à l'intérieur, c'est open bar. Lola c'est une princesse, elle paye nulle part.
Bilan :
En une soirée, j'ai compris plus de truc qu'en six mois de "pratique".
Concrètement, tout ce que j'ai lu sur C&F, sur le peacocking, etc. d'un seul coup, je comprends ce que ça veut dire parce que ça se passe "malgré moi" sous mes yeux grâce à mon alter ego féminin. Ce que j'aurais compris en testant des petits trucs, sans avoir confiance, on progressant pas à pas, la, je l'ai compris en faisant "le grand saut" ("le grand sot" marche aussi)
Parce que mon alter ego n'était pas une menace, puisqu'il est inconcevable pour les nanas qu'on puisse s'habiller en nana pour sortir draguer en boite.
Donc j'ai compris à quel point retirer l'enjeu "qu'est ce qu'il fout, il est en train de me draguer ou quoi ?" des conversations avec les femmes rend les choses super faciles.
J'ai compris que parler aux femmes d'un truc qui les intéressent et que les mecs ne sont pas censés savoir peut faire sortir tous les signes d'intérêt de la terre.
Mon expérience a nourri toutes les conversations de mon entourage pendant des semaines, j'ai même fait un profil FB pour mon alter égo. (40+ friends en deux jours, dont une petite dizaine de nanas que je connais pas)
J'ai pu "tester" sur le terrain C&F et peacocking "sans risque" sur des nanas que je vois tous les jours dans un autre contexte, sans que mon alter ego féminin ne me "grille" en tant que mec.
Ca me fait un amorce de malade avec des nouvelles venues, puisque les AFC de mon entourage me servent sur un plateau le "tu devrais te méfier de lui, on voit bien que t'as pas rencontré Lola" adressé à celles-ci. Du coup, après avoir minaudé un peu, sortir les photos de Lola me vaut à chaque fois un franc succès ("c'est ton vrai cul ? putain, salope, comment tu fais ? Tu t'es vraiment rasé les jambes ? Et les talons, c'était pas trop dur ?")
Ce qui est bizarre, c'est que le peacocking n'est pas trop mon truc à la base, mais maintenant, je rentre dans les bars/boites où j'ai été, et mon m'accueille depuis le bar en souriant "Hey, salut ! comment va Lola, ça fait longtemps qu'on l'a pas vue?" Imparable, tout le monde se retourne pour regarder qui vient d'entrer.
Encore une fois, avoir observé "de l'intérieur" une relation franche sans enjeu de séduction entre une nana et une "nana" (moi, donc) m'a appris plus sur l'application de toutes les techniques que des mois d'essais plus ou moins fructueux.
Pour finir sur mon hétérosexualité, ce qui est marrant dans tout ça est que les filles n'ont aucun mal à comprendre que je puisse avoir fait ça sans pour autant me poser des questions sur ma sexualité. En revanche, pour les garçons, c'est beaucoup moins clair.
Et du coup, ça me donne curieusement le même charisme qu'un pro de sport extrême, auquel les autres mecs renoncent à se mesurer (dans ce domaine, en tout cas)
Ai-je besoin de préciser que ça m'a demandé moins d'effort de me travestir que de grimper le Kilimanjaro ou d'avoir franchi le Pacifique à la nage ?
Pourtant le "Wow-effect" sur les filles y ressemble méchamment !
(sauf quelques abruties, mais au moins, ça fait le tri, ça sert aussi à ça !)
Pour lire la suite, vous devez partir du postulat suivant : Je n'ai aucun doute sur ma sexualité, je suis hétéro.
Je reviendrai en fin de post sur la raison qui me pousse à bien préciser ceci en préambule.
Pour avoir eu, comme tout le monde, des relations compliquées avec des femmes, quelque chose m'intriguait depuis longtemps.
Qu'est ce que c'est d'être une femme ? Et qu'est ce que ça change dans la relation de séduction d'être "du côté de la femme" ?
Donc j'ai décidé d'essayer, c'est à dire de me travestir. Ou plutôt, d'être femme, pour être précis.
Le but n'était évidemment pas de faire comme des VRPs de province qui veulent entrer en boite gay pour aller se "foutre de la gueule des pédés"
Ni d'avoir un côté mal rasé, torse velu, poils qui dépassent du collant etc.
Donc j'ai fait les choses bien, c'est à dire :
- j'ai demandé à un couple d'ami de me coacher (l'un est danseuse burlesque (D), et l'autre dress-up de temps à autre (P) )
- j'ai fait du shopping, talons/robe/sac à main/collants
- je me suis rasé les jambes/aisselles (cuisses comprises, la robe était très courte)
- j'ai mis un string (robe ultra moulante)
- j'ai emprunté une perruque blonde affro à mes potes, et je me suis laissé maquiller (résultat professionnel garanti)
- j'ai complété la tenue avec une fourrure et des bijoux emprunté également.
Et on est sorti comme ça, D en garçon et P en fille.
Je me suis choisi une identité, mon prénom de fille (Lola), sa petite biographie, etc.
Je fais 1,92 sans talon pour 78kg, autant vous dire qu'avec 10cm de talon, j'en impose pas mal. Je ne tombe jamais dans le vulgos, et je fais ma lady toute la soirée (réellement, pas au second degré, danseur classique par ailleurs, je n'ai aucun problème pour marcher avec des talons)
La soirée se passe, et la, je commence à comprendre des trucs :
- le collant, ça tient chaud, grave
- les chaussures à talons, ça fait mal
- la robe, ça remonte
- le string c'est pas ce qu'il y a de plus agréable
- premières mains au cul
- je sais pas quoi foutre de mon sac à main
- le makeup gratte
- j'ai chaud, putain, et le soutif serre un peu.
Anyway, je me fais brancher par des nanas dans tous les sens. Énormément de compliments. A base de "t'es super belle" et consort. Mais ENORMEMENT.
Quand je réponds, je garde ma voix de garçon, et invariablement, la question se pose rapidement, "tu fais ça parce que... pourquoi tu fais ça ? t'es hétéro, non ?"
Les filles me touchent les seins, le cul, et me complimentent sur mes jambes, sur mes fesses. En retour, je branche "et moi ? je peux toucher ?" et généralement je peux, et je ne m'en prive pas. Je comprends que je ne suis pas une menace, même quand il est clair pour la partie adverse que je suis hétéro.
Je vanne sur "comment vous supportez cet enfer, les filles, le plus beau mec du monde ne vaut pas cette torture, si ?"
Je fais la papote avec un nombre incalculable de nanas. Toutes sont sous le charme qu'un mec, un vrai, se rende compte par lui même de ce que c'est. Je passe sur les trois quarts d'heure aux chiottes des filles en plantant les mecs du groupe pour aller se remaquiller et dire des conneries avant de se faire chasser par le videur (pour qu'on soit moins nombreuses aux chiottes).
Venons-en à la réaction des mecs.
Stupéfaits.
Du résultat, qui force le respect. Beaucoup d'entre eux vannent grossièrement pour se donner une contenance, certains (que je connais déjà) viennent carrément me dire que ça les fout mal à l'aise, de me voir si "bonne". En tout cas, ça fait parler, ça prend des photos, ça prend des poses plus ou moins vulgaires pour se donner une contenance, la encore.
On me regarde passer, la bouche bée. Quasiment aucune insulte, ni remarque vraiment désobligeante.
Je passe devant le videur d'une boite médusé qui en oublie de me faire passer à la caisse alors qu'à l'intérieur, c'est open bar. Lola c'est une princesse, elle paye nulle part.
Bilan :
En une soirée, j'ai compris plus de truc qu'en six mois de "pratique".
Concrètement, tout ce que j'ai lu sur C&F, sur le peacocking, etc. d'un seul coup, je comprends ce que ça veut dire parce que ça se passe "malgré moi" sous mes yeux grâce à mon alter ego féminin. Ce que j'aurais compris en testant des petits trucs, sans avoir confiance, on progressant pas à pas, la, je l'ai compris en faisant "le grand saut" ("le grand sot" marche aussi)
Parce que mon alter ego n'était pas une menace, puisqu'il est inconcevable pour les nanas qu'on puisse s'habiller en nana pour sortir draguer en boite.
Donc j'ai compris à quel point retirer l'enjeu "qu'est ce qu'il fout, il est en train de me draguer ou quoi ?" des conversations avec les femmes rend les choses super faciles.
J'ai compris que parler aux femmes d'un truc qui les intéressent et que les mecs ne sont pas censés savoir peut faire sortir tous les signes d'intérêt de la terre.
Mon expérience a nourri toutes les conversations de mon entourage pendant des semaines, j'ai même fait un profil FB pour mon alter égo. (40+ friends en deux jours, dont une petite dizaine de nanas que je connais pas)
J'ai pu "tester" sur le terrain C&F et peacocking "sans risque" sur des nanas que je vois tous les jours dans un autre contexte, sans que mon alter ego féminin ne me "grille" en tant que mec.
Ca me fait un amorce de malade avec des nouvelles venues, puisque les AFC de mon entourage me servent sur un plateau le "tu devrais te méfier de lui, on voit bien que t'as pas rencontré Lola" adressé à celles-ci. Du coup, après avoir minaudé un peu, sortir les photos de Lola me vaut à chaque fois un franc succès ("c'est ton vrai cul ? putain, salope, comment tu fais ? Tu t'es vraiment rasé les jambes ? Et les talons, c'était pas trop dur ?")
Ce qui est bizarre, c'est que le peacocking n'est pas trop mon truc à la base, mais maintenant, je rentre dans les bars/boites où j'ai été, et mon m'accueille depuis le bar en souriant "Hey, salut ! comment va Lola, ça fait longtemps qu'on l'a pas vue?" Imparable, tout le monde se retourne pour regarder qui vient d'entrer.
Encore une fois, avoir observé "de l'intérieur" une relation franche sans enjeu de séduction entre une nana et une "nana" (moi, donc) m'a appris plus sur l'application de toutes les techniques que des mois d'essais plus ou moins fructueux.
Pour finir sur mon hétérosexualité, ce qui est marrant dans tout ça est que les filles n'ont aucun mal à comprendre que je puisse avoir fait ça sans pour autant me poser des questions sur ma sexualité. En revanche, pour les garçons, c'est beaucoup moins clair.
Et du coup, ça me donne curieusement le même charisme qu'un pro de sport extrême, auquel les autres mecs renoncent à se mesurer (dans ce domaine, en tout cas)
Ai-je besoin de préciser que ça m'a demandé moins d'effort de me travestir que de grimper le Kilimanjaro ou d'avoir franchi le Pacifique à la nage ?
Pourtant le "Wow-effect" sur les filles y ressemble méchamment !
(sauf quelques abruties, mais au moins, ça fait le tri, ça sert aussi à ça !)