- Mer Avr 03, 2013 7:28 pm
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Témoignage relooking 2 avril 2013 (avec Stéphane)[/size]
En ce mardi 2 avril 2013 régnait dans mes narines comme une douce odeur de gazon fraîchement coupé et arrosé. Non pas que les frêles pelouses parisiennes, encore engourdies par leur sommeil hivernal, se soient subitement révélées sous les rayons du soleil, diva capricieuse ce jour-là de sortie. Non, cette fragrance chlorophyllienne n’était qu’une illusion olfactive, une madeleine faite de réminiscences sportives, celles de 90 minutes toujours intimidantes mais tellement excitantes.
Certes, vous me direz qu’un relooking n’est pas une finale de championnat universitaire et que je n’égalerai jamais la pureté des roulettes de Zinédine Zidane. Il n’empêche que les vieilles habitudes de veille de match ont la vie dure. Parmi elles, celle qui consiste à visualiser l’évènement à venir. Malgré, dans mon cas, le caractère inédit de l’expérience relooking, je n’ai pas eu de mal à imaginer ce que serait cette journée. L’échange préparatoire avec Stéphane, ses conseils avant le jour-J, les retours d’expérience des précédents relookés sont autant d’indications précieuses et conformes à la réalité pour ceux d’entre vous qui hésiteraient encore à franchir le pas. Causerie d’avant-match et séance vidéo me direz- vous, et vous ne serez pas très loin de la vérité.
Convaincu après des mois de lecture ainsi qu’une mûre réflexion par la philosophie de Spikeséduction, j’ai décidé qu’il était vraiment temps d’aller tâter le cuir et m’aérer les poumons. En apparence simple, l’objectif de cette transition vestimentaire recelait des finesses habilement perçues par Stéphane. Il s’agissait d’adapter mon apparence au monde de la recherche dans lequel j’évolue, dans le cadre d’une grande école parisienne, avec une tonalité très internationale de par les domaines étudiés ainsi que les enceintes fréquentées. En la matière, point de loi d’airain mais des conventions tacites qui requièrent une image délicatement et subtilement nuancée. Je souhaitais comprendre ce qui fait, dans l'absolu, l’harmonie d’une tenue mais également acquérir des pièces polyvalentes et variées pour la mi-saison.
11 heures, le coup d’envoi est donné, sourire aux lèvres, s’il vous plaît. Les enseignes de ce centre commercial parisien sont nombreuses, les choix semblent infinis. Pantalons, vestes, manteaux, chaussures, chemises, accessoires et même parfum (à ma demande) : les essais se multiplient, la cadence est soutenue. L’exercice est plaisant, je ne regrette pas d’être venu. Souvenez-vous de ces heures, de cet argent, de ces litres de larmes et de sueur, perdus à déambuler seul ou mal accompagné, à l’affût d’un vêtement qui daigne épouser les lignes de votre silhouette, s’accorder avec votre joli teint ou carrément se marier avec le coloris de vos yeux. A présent vous n’attendez plus. Stéphane est là, vous faites des choix. Sa présence est apaisante, son expérience enrichissante. Aucune question ne reste sans réponse, l’homme est généreux, chaleureux, pédagogue, professionnel, mais surtout et avant tout passionné. Comme une onde qui traverse tout sur son passage, ce qui est passion se transmet tout naturellement à qui sait et veut le recevoir. Sachez donc correctement régler votre tuner et vous serez à l’écoute d’une bien belle émission sur TSF Spike.
Il est (déjà) 17h, un point sur l’actualité avec l’essentiel des titres de la journée : quatre tenues au minimum du fait des multiples combinaisons possibles, des couleurs qui s’accordent entre elles, avec ce que je suis, ce que je veux être, de belles matières, des coupes qui me mettent en valeur. 3000 euros (et des poussières) bien dépensés pour ce qui est, j’en suis convaincu, un investissement de long terme, générateur d’un taux de croissance réel et durable.
Clore ce témoignage sur des considérations aussi prosaïques m’aurait laissé un goût d’inachevé. Il me faut donc poursuivre cette expression libre l’espace de quelques lignes encore pour faire état de mon ressenti à l’issue de cette journée. Dans ses prolégomènes au relooking, Stéphane vous prépare à l’effet « tire-fesse », cette singulière impression (souvent désagréable pour bon nombre de personnes) d’être emporté par le rythme d’une mécanique rapide et ininterrompue. Je crois avoir ressenti cela mais de façon différente, aucunement déplaisante, bien au contraire. A quoi bon vouloir résister à une vague que l’on a sciemment choisi d’approcher ? Autant se laisser porter dans le sens du courant en lâchant prise, en rangeant les vieux réflexes et autres croyances limitantes aux oubliettes, pour profiter de ce moment de qualité. C’est ainsi que je suis redevenu, l’espace d’une journée, ce jeune garçon insouciant qui s’amusait à dévaler joyeusement les fortes pentes gazonnées et ensoleillées des jardins de son enfance, emporté et amusé par ses jambes devenues incontrôlables du fait de la vitesse, riant à gorge déployée, souriant avec ses trente et quelques dents de lait. En ce mardi 2 avril 2013, disais-je, régnait dans mes narines comme une douce odeur de gazon fraîchement coupé et arrosé...