- Mer Juil 17, 2013 7:55 pm
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[size=150]6 juillet 2013 avec Kévin[/size]
Pourquoi faire un témoignage relooking ? Parce que l’apport sur le plan personnel d’un relooking dépasse largement la somme que spikeseduction demande en échange. Vous donneriez un chiffre, vous, pour toutes les opportunités de rencontres que vous offre cette nouvelle première impression, aiguisée comme le fuselage d’un avion de chasse, par l’entremise des ingénieurs en aéronautique spikeseduction ? Quand on vous offre plus que ce que vous rendez en échange, vous montrez votre gratitude, par pure politesse.
Lundi 8 juillet (23h00)
Je suis à Avignon, c’est la saison du festival. Le lieu où m’a traîné mon meilleur ami argentin s’appelle le Délirium. C’est un local un peu secret, situé au troisième étage d’un vieil immeuble, un peu à l’écart de l’avenue principale du centre ville. L’intérieur a un style baroque chic, avec des matières nobles mêlant le bordeaux avec de belles boiseries, éclairage minimum. L’endroit fête ce soir la fin des cours d’une assoce de tango. Un groupe de musiciens joue cette musique au cachet si particulier, mariant l’accordéon, le piano et la voie d’une chanteuse qu’on croirait tout droit sortie du Dom Juan.
Les femmes sont apprêtées chic/décontracté, mais toujours en robe, tandis que ces messieurs ne font qu’un léger effort vestimentaire par rapport à l’habitude. Sauf un. Dans ma tenue de relooké, je repense aux conseils que m’a donné Kévin lors de cet après-midi passé à Saint Germain. J’ai du mal à m’habituer au nombre de contacts visuel, ainsi qu’à l’indescriptible plaisir procuré par cette jeune fille, qui désigne à ses amies « ce charmant jeune homme » qui a allumé sa cigarette. Le tout sans avoir à prononcer un mot (ok deux ou trois). Moi qui n’étais pas convaincu par la puissance du look dans la séduction, voilà la démonstration faite (ainsi que celle de la compétence de mon coach).
Je m’en rends compte, le fait de porter une tenue à sa taille et qui vous plaît (impression qui cette fois dure dans le temps) change la posture ainsi que la manière de se déplacer. Il y’a un bémol cependant, on ne passe pas d’un style à un autre (ou plutôt de l’absence d’un style quelconque, à quelque chose de cohérent) sans transition. Je n’ai pas complètement assumé ce changement. Je le sens, donc cela se perçoit. Qu’importe, au bout de deux ou trois sorties et varientements, le problème sera réglé.
Samedi 6 juillet
J’attends mon coach sur la terrasse d’un café. J’ai 28 ans et comme l’a dis Stéphane dans un article récemment, puisque plus personne ne vous apprend rien, ni l’école ni les parents (la vérité est dans la chanson Papaoutai de Stromae), j’ai conscience qu’il y’a des lacunes dans mon éducation. Après quelques mois de fréquentation du site et quelques séminaires en cours de digestion, j’ai décidé de voir un artisan spikeseduction à l’œuvre. Après les présentations d’usage, Kévin m’apprends que je suis le seul, c’est donc un cours particulier. Et là c’est parti, d’abord les pantalons, les chaussures, la pièce maîtresse… Le coach est comme un Aigle pêcheur qui plane sur les rayons, pour ensuite plonger sur l’Article, comme le rapace fond sur sa proie. Cette période de fin de solde est une difficulté dont il semble s’affranchir sans problème. Le fait d’être le seul nous laisse le temps d’enchaîner des discussions plaisantes sur la séduction mais pas seulement. Kévin ne joue pas de sa position dominante (instructeur) et il a la politesse de se mettre à mon niveau, ce qui rend l’après-midi très agréable et nous nous retrouvons rapidement à sa fin. Chargé de sacs en tous genres, je lui dis au revoir. A ce stade, je ne réalise pas complètement tout ce que je vais en tirer : comment les porter et où, les combinaisons possibles, les nouvelles idées pour les marier avec d’autres pièces, que je n’aurais même pas imaginé porter auparavant. Tout cela viendra les jours suivants.
Ce que je retiens du relooking :
- Porter un vêtement à sa taille.
- Ouverture d’esprit sur des matières et des couleurs qu’on se refuse, par croyance limitante (séminaire « Ce que vous parents auraient du vous apprendre »).
- Savoir se constituer un vestiaire et la répartition budgétaire qui va avec.
- Entretien des pièces, par principe et par respect d’une fabrication de qualité.
- Le perfectionnisme du coach, il est exigeant avec lui-même et ne se satisfait pas d’un bon résultat (c’est presque parfait mais la ceinture me gêne). Visiblement passionné par ce qu’il fait, l’énergie se transmet rapidement, que ce soit à vous, ou aux vendeurs.
Comme une stèle de pierre, ce qui semble être la fin, c'est en réalité la marque d’un nouveau chemin qui se présente, celui arpenté par les hommes de goût.
A bientôt.
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