- Jeu Oct 15, 2009 6:31 pm
#84089
Je vais essayer de tenir ce journal de façon à ce qu'il soit utile non seulement à moi même, mais à tous ceux qu'il pourrait intéresser, au moins en les divertissant.
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[size=150]Lucile, 9/10, 18 ans.[/size]
Partie 1 : la rencontre
Avec deux très bons amis, nous avons lancé il y a quelques mois un mouvement de socialisation dans notre ville natale. Le principe était très simple : nous allions parler aux gens, tout simplement.
C’est dans ce contexte qu’une après midi, alors que j’étais tranquillement assis sur le banc d’un parc avec deux lycéennes que j’avais abordées (elles étaient trop jeunes à mon goût, mais j’appréciais beaucoup l’une d’entre elles, écrivaine en herbe), que déboulèrent soudain deux de leurs connaissances : un jeune homme aux cheveux longs, mal rasé et habillé comme un papou de nouvelle Calédonie en voie de reconversion, et sa compagne, superbe.
Blonde en robe longue, gracieuse et épanouie dotée une peau parfaite et d’yeux encore plus beaux que les miens. J’apprendrais plus tard que lui a 25 ans, et elle 18 (sur le coup j‘avais tant été impressionné que je lui en aurait donné plus de 25).
Aussitôt, apercevant la blonde, la lycéenne qui était assise avec moi à ma gauche entreprit de me toucher la jambe et les mains, exactement comme si j’étais son « petit ami » (ce qui n’avait absolument aucune chance de se produire).
Les connaissances se sont faites naturellement, les présentations aussi. La blonde s’appelait Lucile (L), et son ami Le Papou. Les deux lycéennes se sont alors mises à parler de moi, surexcitées, à L, exactement comme si je n’étais pas là, s’attardant sur des détails ahurissants, comme ma façon de tenir ma canette de Coca ou de plisser mon nez lorsque je rie, puis expliquant comment je les avais abordées (je m’étais présenté comme un pédophile amateur ).
Puis vint le moment où tout bascula :
[quote]Le Papou à L : Nous devrions y aller.
L : Oui vas-y, mais je vais rester ici encore un moment.
Le Papou : O_O (le pauvre…)
Et il s’en est allé sans sa jolie compagne, qui s’assit sur le banc aux côtés de ses amies.
Jusque là, il faut noter que je n’ai quasiment rien fait, mis à part sourire pour me donner l’air sympathique et échanger quelques plates banalités.
La conversation se poursuit avec la même légèreté superficielle, et j’ai farouchement l’impression que le jolie L joue un rôle et n’est pas elle-même. Je le lui fais remarquer, et elle feint de ne pas comprendre.
Je laisse aux trois demoiselles l’adresse d’un Blog que nous avons créé avec deux amis exclusivement à cet effet, afin que les filles aient une façon très simple de nous contacter en postant des commentaires.
Puis je me lève pour m’en aller, et elles m’imitent. Un ami me rejoint et fait la bise à chacune d’elles (il ne les connaissait pas), et je fais de même.
[quote]Lycéenne1 à mon ami : Mmmh tu sents bon…
Lycéenne1 à moi : Mmmh toi aussi…
Lucile : Je préfère l’odeur de Sobre n’ Soft !
Moi : Hey mais je ne mets jamais de parfum !
Lucile : C’est ton odeur naturelle que j’aime, les parfums chimiques et artificiels sont ridicules.
Moi : Tu as parfaitement raison !
Puis mon ami et moi nous en allons.
Le soir même, Lucile a laissé un commentaire sur notre blog ainsi que son adresse email, grâce à laquelle je lui donne rendez-vous la semaine suivante, sur le même banc, dans le même parc.
Partie 2: le rendez-vous :
Tous mes premiers rendez-vous se déroulent globalement de la même façon : deux jeunes gens qui se plaisent mutuellement et qui cherchent quelques prétextes de pseudo conversation avant de s’embrasser. Nous en avons reparlé par la suite, et c’est aussi ainsi qu’elle voit les choses.
Elle est arrivée à l’heure, sachant pertinemment que je serais en retard. Nos échanges verbaux étaient une mise en scène sociale qui ne parvenait pas à masquer ce que se racontaient nos yeux.
Néanmoins, il y a une péripétie notoire à remarquer lors de ce rendez-vous :
(à ce stade nous en étions encore à la phase de « conversation »)
[quote]L : J’ai follement envie d’aller faire de la balançoire ! Quand j’étais petite, j’adorais faire de la balançoire !
M : Oui très bonne idée, allons-y.
(Nous nous dirigeons vers une balançoire, et je me dis que je la pousserai et que ce sera une excellente façon d’initier le contact physique)
Elle s’assoit sur une balançoire, je me place derrière elle et me prépare à la pousser lorsque…
L : Non, surtout pas !
M : O_O *????* Quoi ?
L : Je préfère le faire seule, sans quoi je risque de tomber.
Sur ce elle commence à s’élancer, de plus en plus vite, de plus en plus haut. De mon côté, je suis très susceptible et je n’ai pas du tout apprécié qu’elle me rabroue de la sorte. Je m’éloigne et prend la posture caractéristique de l’homme qui s’embête fermement. Un groupe de jeunes gens un peu plus loin regardent L virevolter avec un plaisir non dissimulé. Moi, je l’ignore, et songe à partir. Je ne suis pas venu pour la regarder.
Puis soudain elle s’arrête et me rejoint.
[quote]L : Tu sais, j’ai arrêté parce que je voyais que tu t’ennuyais.
M : Oui, je sais.
Nous faisons quelques pas, puis je lui désigne une nouveau banc :
[quote]M : Tu vois ce banc ? Et bien nous allons nous asseoir dessus, ce sera le deuxième sur lequel nous nous serons assis aujourd’hui. Sur celui-là, je vais me placer très près de toi. Et au troisième, tu seras sur mes genoux.
En réalité nous ne sommes jamais allé sur un troisième banc : c’est sur le deuxième que je lui ai pris les jambes avec un grand sourire pour les placer en travers des miennes, puis que je l’ai attrapée par la taille pour la hisser sur mes genoux, et que je l’ai embrassée.
Le Papou en est venu à me détester. Il venait de lui écrire un poème en proses.
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[size=150]Lucile, 9/10, 18 ans.[/size]
Partie 1 : la rencontre
Avec deux très bons amis, nous avons lancé il y a quelques mois un mouvement de socialisation dans notre ville natale. Le principe était très simple : nous allions parler aux gens, tout simplement.
C’est dans ce contexte qu’une après midi, alors que j’étais tranquillement assis sur le banc d’un parc avec deux lycéennes que j’avais abordées (elles étaient trop jeunes à mon goût, mais j’appréciais beaucoup l’une d’entre elles, écrivaine en herbe), que déboulèrent soudain deux de leurs connaissances : un jeune homme aux cheveux longs, mal rasé et habillé comme un papou de nouvelle Calédonie en voie de reconversion, et sa compagne, superbe.
Blonde en robe longue, gracieuse et épanouie dotée une peau parfaite et d’yeux encore plus beaux que les miens. J’apprendrais plus tard que lui a 25 ans, et elle 18 (sur le coup j‘avais tant été impressionné que je lui en aurait donné plus de 25).
Aussitôt, apercevant la blonde, la lycéenne qui était assise avec moi à ma gauche entreprit de me toucher la jambe et les mains, exactement comme si j’étais son « petit ami » (ce qui n’avait absolument aucune chance de se produire).
Les connaissances se sont faites naturellement, les présentations aussi. La blonde s’appelait Lucile (L), et son ami Le Papou. Les deux lycéennes se sont alors mises à parler de moi, surexcitées, à L, exactement comme si je n’étais pas là, s’attardant sur des détails ahurissants, comme ma façon de tenir ma canette de Coca ou de plisser mon nez lorsque je rie, puis expliquant comment je les avais abordées (je m’étais présenté comme un pédophile amateur ).
Puis vint le moment où tout bascula :
[quote]Le Papou à L : Nous devrions y aller.
L : Oui vas-y, mais je vais rester ici encore un moment.
Le Papou : O_O (le pauvre…)
Et il s’en est allé sans sa jolie compagne, qui s’assit sur le banc aux côtés de ses amies.
Jusque là, il faut noter que je n’ai quasiment rien fait, mis à part sourire pour me donner l’air sympathique et échanger quelques plates banalités.
La conversation se poursuit avec la même légèreté superficielle, et j’ai farouchement l’impression que le jolie L joue un rôle et n’est pas elle-même. Je le lui fais remarquer, et elle feint de ne pas comprendre.
Je laisse aux trois demoiselles l’adresse d’un Blog que nous avons créé avec deux amis exclusivement à cet effet, afin que les filles aient une façon très simple de nous contacter en postant des commentaires.
Puis je me lève pour m’en aller, et elles m’imitent. Un ami me rejoint et fait la bise à chacune d’elles (il ne les connaissait pas), et je fais de même.
[quote]Lycéenne1 à mon ami : Mmmh tu sents bon…
Lycéenne1 à moi : Mmmh toi aussi…
Lucile : Je préfère l’odeur de Sobre n’ Soft !
Moi : Hey mais je ne mets jamais de parfum !
Lucile : C’est ton odeur naturelle que j’aime, les parfums chimiques et artificiels sont ridicules.
Moi : Tu as parfaitement raison !
Puis mon ami et moi nous en allons.
Le soir même, Lucile a laissé un commentaire sur notre blog ainsi que son adresse email, grâce à laquelle je lui donne rendez-vous la semaine suivante, sur le même banc, dans le même parc.
Partie 2: le rendez-vous :
Tous mes premiers rendez-vous se déroulent globalement de la même façon : deux jeunes gens qui se plaisent mutuellement et qui cherchent quelques prétextes de pseudo conversation avant de s’embrasser. Nous en avons reparlé par la suite, et c’est aussi ainsi qu’elle voit les choses.
Elle est arrivée à l’heure, sachant pertinemment que je serais en retard. Nos échanges verbaux étaient une mise en scène sociale qui ne parvenait pas à masquer ce que se racontaient nos yeux.
Néanmoins, il y a une péripétie notoire à remarquer lors de ce rendez-vous :
(à ce stade nous en étions encore à la phase de « conversation »)
[quote]L : J’ai follement envie d’aller faire de la balançoire ! Quand j’étais petite, j’adorais faire de la balançoire !
M : Oui très bonne idée, allons-y.
(Nous nous dirigeons vers une balançoire, et je me dis que je la pousserai et que ce sera une excellente façon d’initier le contact physique)
Elle s’assoit sur une balançoire, je me place derrière elle et me prépare à la pousser lorsque…
L : Non, surtout pas !
M : O_O *????* Quoi ?
L : Je préfère le faire seule, sans quoi je risque de tomber.
Sur ce elle commence à s’élancer, de plus en plus vite, de plus en plus haut. De mon côté, je suis très susceptible et je n’ai pas du tout apprécié qu’elle me rabroue de la sorte. Je m’éloigne et prend la posture caractéristique de l’homme qui s’embête fermement. Un groupe de jeunes gens un peu plus loin regardent L virevolter avec un plaisir non dissimulé. Moi, je l’ignore, et songe à partir. Je ne suis pas venu pour la regarder.
Puis soudain elle s’arrête et me rejoint.
[quote]L : Tu sais, j’ai arrêté parce que je voyais que tu t’ennuyais.
M : Oui, je sais.
Nous faisons quelques pas, puis je lui désigne une nouveau banc :
[quote]M : Tu vois ce banc ? Et bien nous allons nous asseoir dessus, ce sera le deuxième sur lequel nous nous serons assis aujourd’hui. Sur celui-là, je vais me placer très près de toi. Et au troisième, tu seras sur mes genoux.
En réalité nous ne sommes jamais allé sur un troisième banc : c’est sur le deuxième que je lui ai pris les jambes avec un grand sourire pour les placer en travers des miennes, puis que je l’ai attrapée par la taille pour la hisser sur mes genoux, et que je l’ai embrassée.
Le Papou en est venu à me détester. Il venait de lui écrire un poème en proses.
Modifié en dernier par Sobre n' Soft le Mer Fév 10, 2010 3:53 pm, modifié 4 fois.