- Dim Nov 17, 2013 2:17 am
#141190
Deux trois choses en vrac avant d'aller prendre quelques heures de sommeil:
- Tu fais une conclusion hâtive en affirmant que c'était
mort. Ca peut être due à plein d'autres facteurs, une femme active socialement épanouie ne réagit pas comme une étudiante qui n'a (presque) rien à faire de ses journées et qui peux réfléchir quinze minutes avant d'envoyer un texto. Parfois elle est débordée, parfois elle a autre chose en tête, parfois elle manque de tact, parfois elle a cinq ou six hommes intéressants qui lui font des avances au même moment.
- La réflexion sur la relation longue me parait hors de propos. Comme si on se posait ce genre de question avant même le premier rdv... Comme si, ca pouvait pas être intéressant et épanouissant de la voir, sans en faire une relation longue. Peut être même, sans coucher avec. Enfin moi j'appelle ca la curiosité, l'envie de découvrir les gens, ce qu'ils ont dans le ventre, leur vécu. Sans arrières pensées
- Je l'ai déjà dit mais vu que tu reposes la question, oui, j'ai eu de belles surprises alors que c'était moyennement bien parti (franchement pas terrible, même, avouons le). Tu peux pas toujours commencer avec un niveau d'intérêt au sommet. Parfois il faut savoir s'adapter, quitte à ralentir le jeu et surjouer la normalité (/mettre son égo de côté), s'arranger pour la revoir et jouer à partir de là. Mais pour la revoir, il faut éviter de jouer au mec super arrogant "
retrouves moi tel endroit tel heure" (message sous-jacent, tu vaut rien, t'as pas de vie, je me prends trop au sérieux ), même Brad Pitt écrit probablement pas ce genre de choses.
- Voir le développement personnel comme une compétition (cf. ta remarque de fin de poste), c'est déjà démontrer qu'on a pas la bonne approche (ca a d'ailleurs probablement les mêmes causes qu'une petite réticence à la critique que tu as montré vers le passé). On a tous notre histoire, notre chemin, nos progressions. Mais c'est un fait qu'il y a certaines étapes qui s’enchaînent les unes après les autres, des sortes de cap, par lesquels il faut passer. Et c'est aussi un fait, qu'après une progression rapide et des premiers résultats qui permettent déjà de sortir largement de la médiocrité ambiante, on a naturellement tendance à devenir arrogant, être en excès de confiance, vouloir être le prix et surtout, le faire savoir avec un certain manque de tact. Le tout, sans s'en rendre compte et surtout, le plus important, sans aucune mauvaise intention. C'est juste qu'on a la tête dans le guidon et pas assez de recul. Comme je l'ai dit, j'avais mis un petit moment à sortir de cette période et c'était uniquement au prix de cuisants échecs qui m'ont amenés à me remettre en question.
Si tu te regardes quelques années en arrière, tu constateras une belle évolution et tu auras peut être un jugement un peu sévère envers toi (genre "mon dieu, qu'est ce que j'étais idiot"). Dire que tu as passé ce stade, ne te rends pas arrogant. C'est un simple constat. Se sentir en compétition face à aux autres dans un domaine comme le développement personnel, c'est déjà pas l'approche la plus efficace..
Arrives un moment ou il faut sortir de sa zone de confort, c'est comme si un boxeur avec deux ans d'expérience continuait de faire des sparring avec de débutants. Résultat? Gros sentiment de facilité => Excès de confiance => Oublie des bases. D'un coup s'il prends des adversaires à son niveau c'est différent. C'est un peu pareil ici, les étudiantes 18-24 ans, ca va bien un moment. Mais il faut revoir son jeu du tout au tout, quand on passe aux femmes intégrées professionnellement qui ont un peu plus de regard critique face aux hommes. Et il suffit pas de faire le malin en parlant des mamans des autres pour y arriver