- Lun Sep 29, 2014 9:07 pm
#158493
[quote="john dilinger"]Exemple : doit-on remettre en question le modèle économique utilisé par les boites de nuit ou les sites de rencontre, dans lesquels l'homme doit payer pour y avoir accès et pas la femme ?
Ce modèle est utilisé car on sait que les hommes s'inscriront que si des femmes y sont inscrites, et on sait que quasiment aucune femme ne s'inscrira si elle doit payer.
C'est exactement le double exemple que je me suis retenu de citer en espérant qu'il vienne de quelqu'un d'autre que moi ! Non, c'est une broutille aussi. C'est chiant parfois, surtout dans les temps qui courent, mais c'est la réalité implacable. Je ne lutterais pas contre ça. Le code pénal je m'en fous. Je parle du fond. Sur le fond, à force de défendre une parité "pour nous aussi, les hommes !!!" (ouin...), on irait jusqu'à fixer un quota quotidien de nombre d'inconnues qu'on aurait le droit d'aborder, et à obliger les femmes à aborder un quota d'inconnus chaque jour. Par exemple...
[quote="coug"]qu'elle est pas assez lourde pour être importante à tes yeux?
Mon axe de pensée c'est que c'est effectivement une broutille. Il y a des enjeux bien plus importants. Et la boîte de nuit et les sites n'en font pas partie non plus. Une autre réalité qu'on va retrouver dans les "sauf cas exceptionnel", c'est que si la nana paye son verre (non-alcoolisé tant qu'à faire), en général ça veut dire que c'est mort.
Pour moi un des vrais enjeux c'est dans la discrimination positive dont sont victimes certains des meilleurs dirigeants. C'est ainsi que professionnellement, le meilleur dirigeant que nous avions jamais eu, sur 5, et qui avait eu des résultats excellents, a été mis à la porte parce qu'en face il y avait une femme. Et c'est une collègue femme et d'un certain âge qui m'avait annoncé cette issue à l'avance.
Un autre des vrais enjeux, plus à un niveau personnel ceci, mais également à dimension sociétale vu les larges conséquences, est que les exigences des femmes ont "crevé tous les plafonds". Si tu prends deux parisiennes lambda dans un café de Paris, tu as 45% de chances que l'une se plaigne à l'autre de ne rencontrer que des "mous", des "mecs à problème", des "salauds" ou des "indifférents". L'autre 50% concernera d'autres conversations, et dans 5% elle parlera de "son homme" en bien. Bon OK peut-être pas deux parisiennes lambda pour ces pourcentages. Plus elles sont issues d'une culture où la femme a été dominée, et moins elles auront personnellement fait quelque chose pour le droit des femmes, plus elles vont se lancer dans leur petite vendetta personnelle au moindre sujet de désaccord (petites revendications ridicules, mais elles y mettront tous leurs moyens !!!).
Et voilà pourquoi au nom de cet enjeu, j'accueille toujours un discours d'une femme qui fait plus que les autres la part des choses, et pourquoi je serais bien content qu'elles clouent leur bec aux fi-filles pourries gâtées. Sans pour autant cautionner l'anti-féminisme qui vise à empêcher l'émancipation des femmes ou à vouloir revenir dessus ce qui est intolérable.
Comme les excès de la parité. Et surtout venant de la part d'hommes. Oui ça me râler parfois, ça m'énerve et je me dis pourquoi pas défiler la bite à l'air sur les Champs. Mais pour être confondu avec quelle catégorie d'hommes ? Vous le savez. Donc non. Je me dis finalement que la seule option raisonnable, dans ce monde où la marchandisation de l'homme était inéluctable, et si on veut garder sa dignité et ses valeurs masculines, consiste à concevoir et vendre des produits ou services liés à ces valeurs. C'est pour ça que j'ai un respect immense pour pas mal de choses que des gens comme Stéphane ont fait - ainsi qu'une grande curiosité et l'espoir de créer un jour quelque chose d'original à mon tour.
Merci Stan pour ce petit souvenir enthousiaste d'approche à la Piano