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By pantin
#174878 [quote="JulienH"]
Et si je l'étais, tout simplement ?

J'ai lu attentivement.
Il me semble que c'est la phrase la plus importante.
By JulienH
#174916 [quote]plus tu deviendras performant dans ton métier, plus tu fréquenteras des gens intéressants et plus tu seras motivé. A force, tu construiras ta passion.
C'est à peu de choses près la réflexion à laquelle je suis arrivé. Après tout, les gens autour de moi qui ont réussi, ou simplement qui sont (vraiment) heureux et intéressants, ne sont pas à la base, forcément passionnés par quelque chose. Pas plus que ça. C'est un peu comme si leur passion, c'était eux-mêmes, finalement. C'est toute leur vie qui les passionne, je ne sais pas trop comment dire.

A l'armée on nous disait sans cesse "arrêtez de subir". A l'époque je prenais ça pour une variante d'une de leurs autres injonctions fétiches, "sortez-vous les doigts du fion". En fait c'était un peu plus profond que ça, si j'ose dire.

[quote]Tant qu'au besoin de validation, il s'arrête quand on se rend compte que plus on en demande, et moins on en a. Du coup, on s'arrête de demander et il arrive tout seul.
Au dessus de tout ça comme je l'ai déjà dit, plane l'ombre du paternel. Et même si je sais parfaitement que je n'aurai jamais sa validation, même si je ne l'idéalise plus, le réflexe est tellement ancré que même s'il venait à me l'accorder, je me demande si ça changerait quelque chose. Je demande la permission parce que c'est comme ça qu'on m'a dressé, désapprendre ce genre de truc, c'est long.

En fait, j'ai fini par conclure que mon vieux n'aura jamais vraiment eu le souci de sincèrement m'écouter, et me dire ce dont j'avais besoin ; il m'a surtout asséné les choses que lui, avait besoin de me dire. Le constat est peut être un peu excessif, mais ne me semble pas si loin de la réalité.

Et au bout de cette réflexion, finalement, l'idée que quelque part, il aura autant cherché ma validation que moi, j'aurai cherché la sienne. Je suis certain, mieux, je sais, qu'il doute toujours du respect que je pourrais avoir envers lui. Incroyable mais le mec a la trouille, la trouille de "perdre" son fils, j'ai tellement d'exemples en tête, de gens qu'il a pu dénigrer dès lors qu'il a vu, ou cru, que je m'intéressais à eux. Ca aurait pu très mal finir entre lui et moi.

Tout ça pour dire que oui, la validation, plus tu la cherches, moins tu l'obtiens.

Et c'est pareil pour le bonheur : finalement, plus tu cherches à le chercher (!), moins tu le trouves.

[quote]Il me semble que c'est la phrase la plus importante.
Oui, et de loin.

C'est en prenant des décisions toute bêtes, en refaisant des choses toute bêtes que j'ai pu sortir la tête de l'eau. Pas en cherchant la meilleure façon d'être heureux. Il me fallait fouiner un peu pour trouver la racine du mal, je crois que j'ai trouvé, pas la peine de creuser encore plus profond dans l'espoir de trouver du pétrole.

Merci pour vos messages
By JulienH
#175163 Mais quel abruti. Mais quel gros abruti. Comme une envie d'auto-énucléation, là, juste sur le coin de l'évier. Comment j'ai pu me louper à ce point, comment j'ai pu me laisser piéger comme un gros benêt d'abruti.

Parce que je suis un gros benêt d'abruti débile (oui j'en rajoute une couche à chaque passage).

(Un soupir et on y va)

C'est l'histoire du mec qui retombe Vendredi soir, sur celle qui fût une obsession amoureuse il y a 20 ans de cela. Enfin, c'est pas vraiment une obsession, j'avais mes copines à l'époque, mais bon, bref.

Soirée très alcoolisée, dont j'ai oublié la deuxième moitié. Dans la première, de brefs échanges, quelques indices, quelques paroles rapportées par un pote (infos fiables), bref, de quoi me laisser supposer que. D'autres trucs, assez curieux, j'ai pas pu déchiffrer vraiment. Faudrait que j'en fasse la liste, mais là j'ai surtout envie de m'auto flageller, ça devrait me soulager, donc on va plutôt faire ça.

(Un deuxième soupir et on y retourne)

Aujourd'hui, en fin d'après-midi, alors que j'étais en ville, je lui envoie un sms.

[quote]"Je suis en ville, on se prend un verre ?"

[quote]"Je suis au taf, je t'appelle en sortant"

Environ 30 minutes plus tard, elle appelle mais j'entends pas, je suis en train d'essayer des sapes. Sur mon répondeur, elle m'explique qu'elle doit finalement rentrer chez elle.

Ok, un poil déçu de mon erreur de jugement mais rien de vraiment terrible, je réponds via texto :
[quote]"ça marche, à plus"
Et je me prépare à repartir.

3 minutes plus tard :
[quote]"viens boire un thé si ça te dit"
Puis dans la foulée
[quote]"tu verras mon fils !"

Si le cœur vous en dit, faites-vous plaisir à décrypter l'échange.

Pour l'anecdote, on était passés par chez elle le Vendredi soir après avoir été refoulés d'un bar. Ca, c'est elle qui me l'a raconté, car à ce stade de la soirée, mon seul souvenir de ce passage chez elle, c'est une photo sur un mur. Rien avant, rien après. Donc je ne savais pas où elle habitait, la vache, le bon gros blackout à l'ancienne, c'était vraiment une soirée chargée, bref.

Je lui demande son adresse, je suis à deux pas (pur hasard), hop c'est parti, je débarque 15 minutes plus tard. J'étais à deux minutes de chez elle mais il m'en a fallu 15 pour arriver devant sa porte. 15 minutes de gamberge, pas bon.

Comment dire.

Je voulais pas y aller. Je le sentais pas. On imagine aisément pourquoi ... Moi ce que je voulais c'était me poser dans un troquet, m'asseoir à côté d'elle et lui raconter des bêtises, jouer avec l'environnement. Un premier rencart classique quoi ! Je demandais pas la lune. Chez elle, l'environnement, ben ... je me suis noyé dedans avant même d'entrer. Au moment où elle m'a ouvert la porte je regrettais déjà d'être venu.

Je le sentais pas et j'y suis allé. Mais pourquoi ?

[img]http://replygif.net/i/1320.gif[/img]
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By ref
#175167 J'ai l'impression que tu te fais une montagne de pas grand chose... Ou alors c'est que tu espérais quelque chose de plus qu'un simple flirt.

On fait tous des choses qu'on regrette ensuite, surtout dans des soirées alcoolisées, dans des phases de doutes, après il suffit d'avoir un peu de capacité de résilience pour vite passer à la suite.
M'est d'avis que dans très peu de temps tu n'en auras plus rien à carrer de cette meuf. :wink:
By JulienH
#175174 [quote="ref"]J'ai l'impression que tu te fais une montagne de pas grand chose... Ou alors c'est que tu espérais quelque chose de plus qu'un simple flirt.

On fait tous des choses qu'on regrette ensuite, surtout dans des soirées alcoolisées, dans des phases de doutes, après il suffit d'avoir un peu de capacité de résilience pour vite passer à la suite.
M'est d'avis que dans très peu de temps tu n'en auras plus rien à carrer de cette meuf. :wink:
Une bonne nuit de sommeil et l'énervement est passé oui :) C'est surtout de cela dont il s'agit, je m'en voulais d'avoir fait n'importe quoi.

C'est une très, très belle femme, elle me plaît à mort. Vraiment à mort. C'est pour ça que j'en parle. Mais je ne plane pas non plus à 15.000 car je la connais et pour diverses raisons (assez nombreuses d'ailleurs), elle n'est pas quelqu'un avec qui je pourrais avoir une vraie relation.

Voilà j'espérais rien, j'avais envie de la voir et c'est tout. Et c'est ce qui m'a tué, j'ai pas su réprimer cette envie, je le sentais pas et j'y suis allé. J'ai pas résisté, fallait que je la voie, tout de suite, comme si elle risquait de s'évaporer ... Ridicule. Y avait pas le feu, j'aurais pu prendre du temps, la recontacter plus tard, etc. Mais non j'ai pas résisté.

Et voilà, il y avait une distance assez terrible. Ce qui aurait pu, et dû, être un moment cool entre deux personnes cools, a tourné au pénible. Pour dire, j'ai vu en partant que j'étais resté 45 minutes, j'ai regardé l'heure à deux endroits différents pour en être bien sûr : ça m'avait paru durer le double ...

J'avais pas de questions à lui poser, j'avais même pas envie de "discuter", juste de la voir. C'est ce que j'avais en tête durant tout le temps qu'on a passé ensemble. J'aurais pu le lui dire, mais j'ai préféré le penser. Et voilà, je dirais que je l'ai pensé tellement fort qu'à un moment, elle l'a entendu, compris, et c'est le moment que j'ai choisi pour partir.

Vendredi soir il s'est passé ceci :

- elle a lâché une autre soirée, voire possiblement son mec mais pas sûr, pour venir nous retrouver. Certes nous étions plusieurs, mais dans notre petit groupe, elle ne connaissait qu'une fille, qu'elle voit très fréquemment. Oui elle a un mec mais d'après les avis des uns et des autres c'est pas bien solide. D'ailleurs elle ne m'a à aucun moment parlé de lui, ni Vendredi, ni hier.

- au bout de 3 minutes de discussion elle me dit avoir souvent rêvé de moi ces dernières années. Là aussi c'est curieux. Quand on pense à l'image de redoutable séductrice qu'elle renvoie, on ne l'imagine pas faire ce genre de rentre-dedans façon cagole. Mais est-elle au moins si séductrice que ça ? Finalement, je n'y pense que maintenant, j'en fais une évidence mais objectivement j'en sais rien.

- à peine plus tard elle me dit se faire chier dans sa vie (sic). Elle a parlé un peu du père de son fils, dont elle s'est séparée il y a deux ou trois ans. Une relation par défaut en gros.

- une heure avant de venir, elle a envoyé un texto à son amie pour lui dire qu'elle ne viendrait peut être pas, qu'elle n'était pas sûre d'être prête à me revoir. Ca je l'ai su le Dimanche matin. Encore un truc un peu curieux.

- un pote me dit qu'elle parle souvent d'un deuxième enfant (ça me concerne pas, mais quand même, ça peut aider à la cerner).

C'est tout ce dont je me souviens. Il est possible que j'ai pu dire des grosses bêtises durant mon trou noir, je ne sais pas, je ne pense pas car quand je suis bourré je ne m'épanche pas, je ne pense qu'à rigoler.

Bref agenda, timing, mémoire poétique, obsession amoureuse, Dimanche c'était un peu la foire aux concepts dans ma tête.

Si tu veux, ma première analyse, c'était de me dire que j'arrivais comme une "nouvelle tête", mais en mieux, avec un passé commun, etc, et que dans une période où elle se fait chier, ben une nouvelle tête, c'est toujours intéressant a priori. Je pense aussi qu'elle est disponible, que son mec actuel est arrivé dans un bon timing mais qu'un autre pourrait prendre la place sans trop de problème. D'ailleurs un de mes potes (fiable dans ses analyses, lui) a eu ces mots au sujet de son mec : "il est sympa mais il n'est pas de taille".

Pour le rendez-vous chez elle de ce Mardi, les signes d'intérêt, c'est simple il n'y en a aucun. Il y avait une gêne, palpable, elle l'a forcément ressentie. Je me suis demandé si elle ne l'a pas fait exprès pour me tirer les choses au clair.

Aucune question perso ! Mais vraiment aucune. Ca collait tellement peu avec son attitude de Vendredi. Alors, soit elle connaît le truc par cœur, soit elle s'en fout carrément et mes interprétations sont bidons. Comme j'essaie d'être réaliste, j'ai retenu la deuxième hypothèse, celle de la Friend Zone quoi.

Bref ce qui est fait est fait, c'est pas le plus important.

Ca faisait quelques temps que j'étais sur mon petit nuage, à ressortir pas mal, aborder plus ou moins tout ce qui bouge. Je me suis même fait aborder assez frontalement ce qui ne m'est que très peu arrivé. Forcément ça enivre un peu ... Là, hop, retour sur terre. Au moment où j'ai envoyé le texto, j'étais cool, zéro pression, fort de mes "résultats" de ces derniers temps. Mais des filles comme elles j'en croise 3 par an et c'est pas assez, j'ai pas encore la moëlle. Avec une fille normale, j'aurais repoussé sa proposition et on se serait vus plus tard, ailleurs, etc. Je me suis laissé déborder.

Ref, tu me parlais de "capacité de résilience", en fait j'en ai une, et même mieux que ça, je suis en plein rebond, je le sens, c'est très agréable et je ne compte pas replonger pour si peu :)

Voilà.

Une double Friend Zone à vingt années d'intervalle, qui dit mieux ? :wink:
By JulienH
#175392 Note pour plus tard : veiller à ne pas être aussi binaire. Noir/blanc, jour/nuit, oui/non, on/off, je lui plais / je lui plais pas.

Autant j'y arrive lors d'une discussion "normale", autant dès que l'émotionnel s'en mêle, ce vieux réflexe se repointe immanquablement. Réflexe propre au timide, sans doute.

Je suis allé trop vite avec la fille dont je parle plus haut, Marie. Du coup je m'attache à être plus "patient" avec une autre. Coralie a rejoint il y a environ un mois, avec une amie, le cours de danse que je suis. Quelques jalons sont posés, work in progress, tranquille, l'ami, tranquille ... Avec elle c'est plus facile. T'as pas cette peur de louper quelque chose de rare.

Je l'ai invitée à boire un café après le cours, avec sa copine. Celle-ci a voulu rentrer, Coralie a prétexté le besoin de prendre une douche pour décliner. Ce à quoi j'ai répondu que ce n'était pas grave, on n'avait qu'à aller prendre un café pourri au kebab du coin, où personne ne remarquera qu'on est sales. Elle a ri et finalement nous y sommes allés (au café, pas au kebab), on a passé une petite demi-heure très sympa.

Coralie n'est pas quelqu'un de rare, mais je la sens comme quelqu'un de bien. Peut être parce qu'elle me rassure, moi la demi-gonzesse. Ou disons, tiers de gonzesse car il faut bien laisser une place à ma part d'enfant (qui en prend, de la place).

Ca me fait penser à cette phrase entendue lors du séminaire logique des femmes (je crois) : l'homme-enfant ne se reproduira jamais. Oui, c'est cette phrase qui m'a le plus ébranlé, dans un séminaire ayant pourtant pour sujet les femmes, et qui n'est pas avare en claques de réalité.

Et d'ailleurs pourquoi dire "ça me fait penser à cette phrase" ? Cette phrase, je ne l'ai pas oubliée, je ne l'oublierai jamais. Une claque terrible, peut être la plus grosse jamais prise. Ok, on galvaude le mot "claque", ça veut rien dire, c'est exagéré, une vraie claque de bûcheron ça fait plus mal que ça, etc etc.

Mais non, ça ne fait pas plus mal. Y a rien qui fasse plus mal que se retrouver face au miroir. Quand t'es Brad Pitt ou Einstein, j'imagine que c'est plaisant. Pour d'autres ça l'est moins. Ca n'en est pas moins utile, vital même.

Bref revenons à ces nanas à la con :roll:

Marie n'est pas quelqu'un de mauvais, mais est-elle si rare que ça ? D'un côté, oui : elle est sublime. D'un autre, non : elle ne fait rien. Deux réalités objectives.

Lorsqu'on rumine un échec dans le but d'essayer de comprendre, on en vient assez vite à réécrire la réalité. Pas forcément à la modifier, juste à corriger certains passages, comme on corrige les fautes d'orthographe d'un texte sans en changer le sens. En réfléchissant mieux j'ai vu où j'avais merdé, comment j'avais zappé certains fondamentaux. J'aurais été out assez vite, mais là je me suis grillé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. En même temps, ça m'a permis de me souvenir qui j'étais, d'où je venais, et ce dont j'avais besoin. Je n'ai pas vraiment peur de l'échec, ou de morfler ; mais je ne vois pas l'utilité de sauter à l'élastique sans élastique, ce que je m'apprêtais à faire de toutes façons.

Rationalisation ? Peut être. En attendant mon début d'obsession pour Marie s'est évaporé totalement, pschiiit. Rien de tel qu'une jolie fille pour oublier une autre jolie fille. Même si ça ne s'est pas exactement passé dans cet ordre, mais bon, on va pas non plus tout le temps revenir à la réalité, merde.


Joyeux Noël à ceux qui passeraient par ici, et aux autres aussi d'ailleurs :wink:
By JulienH
#175828 Marie aura tenté de me porter l'estocade en m'invitant à une soirée pour le nouvel an, au sein de son groupe d'amis. Invitation dont elle m'avait vaguement parlé, et qu'elle me confirmait donc par texto. J'ai simplement répondu que j'étais déjà invité. Dix minutes plus tard je recevais un coup de fil d'un pote, à 10h du matin ... "Salut ça va", puis très vite, "tu fais quoi finalement le 31 ?".

Le simple fait de lui avoir dit "non" l'a contrariée. Elle n'en a pas l'habitude. Elle a missionné une copine, qui a missionné le mec, et il a plongé. Pourtant, il n'est pas du genre à se laisser faire, mais même avec lui, "ça" marche. J'avoue, il me déçoit un peu, jouer les espions comme ça ...

[img]http://lencyclopedix.free.fr/image/pirates/tuquoque.jpg[/img]

Bref.

Je me suis retrouvé à 200km de chez moi, chez mon meilleur pote que je ne vois plus que rarement. 3 jours à rigoler, faire une énorme bringue aussi, à refaire le monde, parler nanas ... Le sujet l'intéresse beaucoup. Malheureusement, il a une vision trop angélique des choses pour que nous puissions échanger vraiment pleinement. En fait, il n'a pas transposé ses observations du monde en général, sur les relations hommes/femmes - ce que j'ai mis longtemps à faire. Il est très cartésien, observateur. Mais pas à ce sujet. De mon côté j'ai appris à m'auto-censurer à force de me faire traiter de macho, cynique, aigri, etc.

Et puis, il y a des choses qu'on ne peut pas dire à quelqu'un qui est en couple depuis si longtemps. Il est intelligent et reconnaîtrait la réalité, sans doute : mais je ne veux pas prendre le risque de l'ébranler simplement pour le plaisir de dérouler un argumentaire.

Durant le week-end, sa sœur est venue lui rendre visite. Je l'avais vue 3, 4 fois déjà. J'avais le souvenir d'une belle fille mais ne me rappelais pas à quel point. C'est en ressortant les photos, plus tard, que j'ai pigé : elle vient de divorcer, s'est affinée, elle a aussi changé sa coiffure (évidemment). Et son "potentiel" a explosé. L'apprêtement mon vieux, l'apprêtement ...

Je l'écoutais parler, chaque phrase faisait mouche, le son de sa voix, ses gestes, tout collait, intérieurement je me marrais en me disant "cette fille et toi, vous iriez bien ensemble". Elle se souvenait de moi, de mon parcours un peu chaotique, me posait des questions, celles qu'on pose ... bah, au pote de son frère.

Tout le monde me dit qu'il faut des couilles pour faire, défaire, refaire tout ce que j'ai fait, défait, refait. Là aussi je ne dis rien, un peu parce que ça m'arrange, mais surtout parce qu'ils ne pensent pas vraiment ce qu'ils disent. A certains égards je respire l'anormalité, sur ce terrain je suis bien plus suspect qu'admirable, ça ne fait guère de doute. Bref.

Elle était accompagnée de son nouveau mec. De prime abord, je me suis dit qu'il était gentil, mais pas au niveau, clairement. Mais son niveau à elle, qu'en sais-je, finalement ? Mon vieux, faut vraiment que tu te défasses de ces a priori bidons. Je repense souvent à cette gamine croisée à l'hôpital, devant laquelle j'avais presque bégayé simplement parce qu'elle me fixait de ses si jolis yeux.

"Encore une qui ne supporte pas la solitude", ai-je finalement pensé. En fait, son mec, il est déjà mort, et celui de Marie aussi. Et celui de Virginie, de Delphine, de Prune, et même celui de Carole ne doit pas être bien vaillant.


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Mon pote a aussi deux filles, de 7 et 5 ans.

J'ai rarement été aussi ému au contact des enfants - qui le plus souvent, me gonflent par leurs cris, leurs caprices et surtout, la sur-attention qu'ils suscitent chez leurs parents. C'est con, mais la plus petite me manque. Son père dit que c'est une séductrice. Ca m'a fait sourire. Il a raison. Sans rien faire, sans même minauder, elle te fait fondre. Finalement c'était elle, la vraie rencontre marquante du week-end.

D'ailleurs, il est marrant de voir comment les filles atomisent les belles-mères qui "couvent" leurs fils, tout en agissant EXACTEMENT de la même façon avec leurs propres gosses ... Elles seront pareilles, mais surtout, NE PAS LEUR DIRE, surtout pas, non, "c'est pas pareil tu peux pas comprendre" ...

Et après, on me dit que je ne suis pas un grand bavard. Je veux bien, menfin si je lâchais tout, je finirais tout seul ...
By JulienH
#176023 J'ai trop en tête l'idée de perfection. Il faudrait que ce que j'essaie, je le réussisse tout de suite, nickel-chrome, du premier coup.

L'exemple-type, même s'il date, c'est bien sûr l'école. C'est pareil en sport, je m'énerve sur les trucs sur lesquels je coince, et oublie tous les autres que je réussis. Et en séduction c'est pareil, et au boulot aussi.

Autre exemple. Je regarde mes potes divorcés, leurs gosses qui pour certains, à 8 ans, jouent les Pappy Boyington à traverser la France de part en part, un coup chez Papa, un coup chez Maman. Je me dis que ces amis ont échoué, selon le raisonnement binaire qui est le mien.

Mais parler d'échec est hors de propos, ils ont essayé, bâti un truc qui a duré ce qu'il a duré, mais ils ont fait quelque chose, et font face du mieux qu'ils peuvent. Et même si ça n'est pas nickel (selon mon mode de pensée), ça se passe bien.

En fait avec des raisonnements pareils, l'estime de soi, ta fierté, tu peux toujours l'attendre. T'es jamais content de toi. Et en effet, à chaque fois qu'on a pu me dire "c'est bien ce que tu as fait", il a fallu que je réponde "oui, mais". Oui mais j'ai pas de mérite, oui mais c'était facile, oui mais j'ai eu de la chance, oui mais il reste encore ça à faire, oui mais c'est pas génial non plus, oui mais, oui mais. Ca m'est encore arrivé pas plus tard qu'hier soir. Tu as beau le savoir, tu ne peux pas t'en empêcher.

Qu'ai-je à offrir ? Peu, ou rien, c'est ce que je me dis depuis toujours là aussi. Il faut que ça change et c'est pour cela que je l'écris. Non je n'ai pas "rien". J'ai juste pas "tout". Quand on a une phrase courte et claire en tête, vite la noter, avant qu'elle ne disparaisse.


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Le Dimanche autour du 11 Janvier est sûrement le jour de l'année que je déteste le plus. Noël n'est pas loin derrière mais bon, il y a cette fameuse "magie", et les cadeaux. Même si quelques fois, je me surprends à être presque triste de constater à quel point mon entourage très proche ne me connaît pas ... Bref.

Ce fameux Dimanche, c'est LE jour de l'année où il faut supporter le pire des supplices.

Le pire des supplices, c'est le vieux qui radote, rabâche, pérore, réécrit l'histoire, rabaisse en distribuant les bons et mauvais points, le tout à grands renforts de maximes éculées (sacré Maxime, quel déconneur celui-là).

Evidemment à force d'être aussi borné, sectaire et imbu de soi-même, on finit tout seul. Or pourquoi mon vieux cherche t-il à garder à tout prix le contrôle sur moi, sur ma sœur, ma mère ? Pourquoi est-il aussi flippé voire jaloux, même à 70 balais ? Et s'il flippait parce que nous sommes tout ce qu'il a ? S'il n'avait tout simplement plus rien d'autre. Si, malgré ses discours, il préfèrait nous voir proches et dépendants de lui, que loin mais libres ? S'il était tout simplement égoïste. Après tout, c'est possible. Peu importe dans le fond.

Je lui ai offert la bio de Depardieu. Au dos, un extrait du livre, dans lequel notre Gégé national (qui est plus national que lui ?) explique avoir été "aimé pour être libre, et pour aller là où je devais aller. Je n'ai jamais été jugé par mes parents, ni tenu, ni rien. J'ai toujours été libre". Je n'ai pas lu le bouquin, juste ce passage. "Tiens donc", et je l'ai acheté.

On fait passer les messages comme on peut : au sourd, il n'est pas interdit de savoir lire, me suis-je dit. Il y a quelques années, ma sœur m'avait offert "l'homme qui voulait être heureux" (je crois ?) de Gounelle. Bon, quand tu traînes un peu par ici, c'est un bouquin qui te paraît quand même assez léger, mais ça fait rien, pour une fois, la bonne intention y était, j'avais pigé le message. Bref.

Bien sûr c'est à moi de m'affranchir totalement de mes croyances. Et j'en reviens à la petite gamine dont j'ai parlé plus haut, car elle m'a vraiment touché. Elle m'a mis un coup de pied au cul, un peu. Il y en a des pires. J'ai clairement vu à côté de quoi j'étais en train de passer, à cause de toutes ces choses que je m'interdis ... Tout paraît tellement évident et simple, quelques fois.

Ca aussi il fallait vite le noter.
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By animal
#176044 [quote="JulienH"]En fait avec des raisonnements pareils, l'estime de soi, ta fierté, tu peux toujours l'attendre. T'es jamais content de toi. Et en effet, à chaque fois qu'on a pu me dire "c'est bien ce que tu as fait", il a fallu que je réponde "oui, mais". Oui mais j'ai pas de mérite, oui mais c'était facile, oui mais j'ai eu de la chance, oui mais il reste encore ça à faire, oui mais c'est pas génial non plus, oui mais, oui mais. Ca m'est encore arrivé pas plus tard qu'hier soir. Tu as beau le savoir, tu ne peux pas t'en empêcher.

Ca a un nom, c'est le syndrome de l'imposteur. Quand tout ce que tu as fait te semble tellement évident que ça t'étonne que quiconque soit impressionné.

J'ai vécu ça les premières fois que j'ai fait des portraits pour un trombi de société, ça me semble être un truc archi basique avec des schémas d'éclairage qui varient peu, le client était dithyrambique (j'ai eu des échos par un ami commun et il m'a fait rebosser une bonne dizaine de fois en me recommandant tellement bien que j'ai fixé mes tarifs comme je voulais). Moi, ça me semble tellement con que j'avais presque honte de facturer autant...

J'ai fini par comprendre que c'était une vraie connaissance/compétence quand j'ai commencé à donner des cours de photo, et que les élèves avaient du mal à assimiler ce que j'expliquais. Depuis, je prends un peu de recul et je constate que, finalement, j'ai beaucoup bossé pour en arriver là.
By JulienH
#176047 C'est un truc que j'ai compris assez tard mais les gens sont ravis de se fier à un pro. J'aurais voulu le comprendre à 25 ans, mais bon.

Je n'ai pas été coiffeur très longtemps, à peine deux ans. Partant de zéro, j'avais pas mal de choses à apprendre également. Tout, en fait. Et surtout il y a ce doute au moment de choisir, conseiller. On n'est pas sûr de son goût. Car même avoir du goût, ou disons, ne pas avoir mauvais goût, particulièrement (je crois) quand on vient du monde ouvrier/paysan, ça n'est pas inné.

Mais au début tu n'en es pas là, tu cherches d'abord à être "correct" techniquement. Pas bon, juste correct, dans un premier temps. Et en fait, tu peux faire un truc moyen, tant que tu sais t'expliquer et/ou que le client a le sentiment que tu sais ce que tu fais, ça passe. Lui n'y connaît rien ! Et même avec les femmes (qui d'ailleurs dans 90% des cas, préfèrent être coiffées par un homme), qui pourtant veillent à ça depuis toutes petites.

Faut faire un truc moyen quand même hein, au minimum : si tu fais de la merde, forcément ça passe pas. Mais le moyen, pour moi, c'était de la merde.

"Comme vous voulez, c'est vous le pro". Je me suis jamais vu comme un pro, mais comme un imposteur, oui, c'est exactement ça.

Et il faut rajouter le matraquage paternel, pour qui tu n'en chies jamais assez. Tu lui dois tout. Tout est grâce à lui. J'ai des anecdotes à la pelle datant de l'époque où je travaillais pour lui (pas "avec", mais "pour", dans tous les sens du terme).

Les 20/20 en orthographe-grammaire : "beaucoup de facilités et d'aisance" avait écrit mon prof. Quel con ! Il ne pouvait pas dire que je travaillais bien, tout simplement ? :D Plutôt qu'expliquer à mon vieux que c'était facile pour moi.

A Noël justement, je parlais avec mon beauf d'un pote qui vient de reprendre une boutique. Et tout de suite mon vieux à qui l'on n'avait rien demandé, m'a dit que je ne pourrais jamais en faire autant, que je n'ai aucune idée de la difficulté que ça représente, que je n'en avais jamais chié, etc. Lui seul sait ce que c'est que la vie, comment ça se passe, pourquoi ça DOIT se passer ainsi. Il te dit de rester à ta place tout en te reprochant ton manque d'ambition.

Allez une petite dernière.

J'ai perdu pas mal de poids en changeant mes habitudes alimentaires. Bien sûr il m'a dit que je devais manger ceci, cela ... Sinon je serais en mauvaise santé. Alors que je n'ai jamais eu un aussi chouette physique et que je suis en pleine bourre mais bon, ce qui compte, c'est ce qu'on croit, pas vrai : pas ce que les autres savent pour l'avoir expérimenté.

Mon père est amputé d'une jambe depuis 9 ans. Il doit avoir 10 mètres de cicatrices sur le corps suite notamment à un accident de voiture. Pontages, malaises, infarctus, diabète, cholesterol, tout le bazar. Mais j'ai quand même été obligé de lui dire que si je voulais, un jour, avoir des conseils santé, je m'adresserais à quelqu'un qui est en bonne santé.

Je n'en ai pas dormi de la nuit, d'avoir été si dur. Mais depuis, il ne m'a plus rien dit à ce sujet.
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By -Jules-
#176176 Très interessant ce syndrome de l'imposteur

Je suis aussi en plein dedans , toujours à répondre "oui mais" aux compliments et je pense que ca vient du fait que mon père ne m'a jamais dit une seule fois "Je suis fier de toi mon fils". J'en ai fais bien plus dans ma vie que la plupart des gens et pourtant ...

Par rapport à mon boulot je pense toujours que je ne pourrais pas me revendre, que mon changement de carriere est super frais , que je ne pourrais pas bosser dans un autre secteur ou une autre organisation, que je ne suis pas légitime.
Hier j'étais à Bruxelles pour rencontrer un vieux de la vieille dans mon job, un mec que je considère comme une référence.
A la fin de la journée, ce qui m'a le plus frappé c'est a quel point je n'avais rien appris, en fait je me suis trouvé bien plus performant que lui. Parfois avoir l'exemple , les faits sous les yeux ca aide à se rendre compte, à sortir un peu de la vision qu'on a de soi qui est tellement souvent erronée.
By JulienH
#176181 [quote="-Jules-"]A la fin de la journée, ce qui m'a le plus frappé c'est a quel point je n'avais rien appris

Pareil ... Soit tu entends des choses que tu savais déjà, soit tu as la confirmation d'un ressenti, d'un instinct. D'un côté c'est valorisant car tu te dis que tu es dans le vrai, puisque le mec a réussi.

D'un autre côté, si ces mecs sont à leur place, et nous à la nôtre, c'est qu'ils savent, ou savent faire, quelque chose qu'on ne sait pas :) Ou qu'on sait, mais qu'on n'applique pas.

C'est bizarre les stratégies qu'on peut mettre en place justement pour se refuser à appliquer, car au fond, c'est pas si compliqué que ça. Difficile car ça demande beaucoup d'efforts, mais compliqué au sens "intellectuel" du terme, non, pas vraiment.
By JulienH
#176182 Enfin, je parle de "ressenti" et "d'instinct", mais l'instinct finalement, n'est jamais que la résultante d'une suite d'expériences ou à l'inverse, de croyances.

En fait ça n'existe pas, l'instinct.
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By pantin
#176210 [quote="-Jules-"]un vieux de la vieille dans mon job, un mec que je considère comme une référence.[quote="-Jules-"]ce qui m'a le plus frappé c'est a quel point je n'avais rien appris

Je distinguerais deux choses:

-le plafond de verre qu'on se met seul, qu'on a construit, et dont on finit par se rendre compte qu'on peut le péter au marteau-piqueur (tant mieux)

-Sans pour autant oublier qu'un "vieux de la vieille" en a vu d'autres et n'est pas là tout à fait par hasard et qu'il a forcément des choses à t'apprendre.

J'ai vécu cela professionnellement avec un ami psychiatre qui bosse depuis 40 ans. A un certain stade, je me disais "c'est bon, je suis pas trop loin de lui", avec toute l'arrogance de ma jeunesse fougueuse.
Puis j'ai petit à petit mesuré l'abîme qui nous séparait. Et depuis je saisis toute l'importance de ce qui l'a emmagasiné et du chemin qui reste à parcourir.
By JulienH
#176215 Quand j'étais passé voir Marie, la discussion avait vite viré au chiant et on en était venus à parler de son boulot.

[quote]C'est pas très passionnant mais ça me laisse du temps libre
[quote]Ok, et tu fais quoi de ce temps libre ?
[quote]Je profite

Facebook, TV, une sortie le samedi soir et voilà. Et après, elle se plaint de "se faire chier". Elle profite de rien du tout.

En y repensant, en réalisant qu'elle ne faisait rien, je m'étais dit "quand même, quel gâchis". Gâchis ? Si elle était moche, je n'aurais jamais employé ce mot. Marrant comme on peut être conditionné.

En quelque sorte, Marie, c'est une fin en soi. En quelque sorte.
Coralie, elle serait juste un moyen. C'est "moyen", justement, comme expression, mais bon je me comprends. Elle est intéressante sur bien des points, mais est-ce qu'elle me plaît ? J'en sais trop rien. Et si j'en sais rien, c'est que la réponse est "non", bien sûr.

Marie, encore elle, cette fille m'obsède. Dans le sens courant du terme.

Elle me poursuit jusque dans mes rêves. Je rêve d'elle fréquemment, très fréquemment. Et je ne sais pas pourquoi. Je ne rêve à personne d'autre. Je me dis que c'est mon côté passéiste, nostalgique, velléitaire, j'essaie de faire des liens, mais je ne sais pas. Aucune illusion, il n'y aura jamais rien entre elle et moi, je le sais et pourtant elle est là, comme planquée au fond, tapie sous mon plumard.

Personne ne me parle d'elle, je ne la vois pas, mais elle ne me quitte pas. Je ne l'ai pas vue pendant 20 ans et même pendant ces 20 années, ça m'arrivait. Même quand je voyais quelqu'un (de près), ça m'arrivait. Un petit rêve par-ci, un par-là. Suffisamment souvent pour ne jamais l'oublier complètement. Elle revenait, assez régulièrement, de nulle part.

Et alors même que j'ai réalisé qu'elle n'était pas si intéressante, ça m'arrive encore, ça m'arrive encore plus souvent, et ça vient de m'arriver, là, cette nuit, quelques heures à peine après avoir discuté avec Coralie, sur laquelle je m'interrogeais avant de dormir. "Coucou je suis là".

Et ces rêves ne sont même pas cochons, non, ils sont "neutres", et c'est encore plus bizarre. En entrant chez elle j'ai de suite réalisé que je ne la désirais même pas ... Je voulais juste la voir. Et même peut être, la regarder. Encore pire.

Enfin, le truc en plus, le petit bonus, c'est qu'elle m'a dit la même chose (de mon côté je ne lui ai pas raconté tout ça évidemment). C'est la première chose qu'elle m'a dit : elle a rêvé de moi des dizaines de fois. J'avais même pas encore ouvert la bouche. Et je la crois. Je crois qu'elle dit la vérité, qu'elle l'a dit sans "calculer", gratuitement, et qu'elle n'a aucune raison d'inventer ce genre de truc, d'ailleurs, comment pourrait-on seulement l'inventer. "Tiens je vais revoir Julien, je vais lui dire que j'ai rêvé de lui toutes ces années". Ca ne tient pas debout, je veux dire, personne ne dit ça, à personne. Tu te dis "putain mais elle lit dans mes pensées ou bien ?".

Je sais je sais je sais, c'est idiot. J'ai dû trop lire "les 7 boules de cristal". C'est idiot mais ça existe, ça se passe. Je ne contrôle pas. J'interprète rien, j'y arriverais pas de toutes façons, et pas de doctissimisme là dedans, ça se passe, c'est tout.

Je devrais, voudrais ne plus penser à elle. Mais comment je fais, avec ces rêves à la con ? Ben c'est pas possible. C'est un peu lourd, mais pas désagréable bizarrement. Bref toutes les semaines, je remets dix balles dans le jukebox.

[video]https://www.youtube.com/watch?v=YpmYkvlwg-0[/video]

Je ne voulais pas écrire tout ça mais ça me prend la tête.

Je rêve aussi, très souvent, que je cours. Je cours, je me donne à fond, mais j'avance pas. Et enfin, le dernier : je me bagarre avec un mec, je lui en mets plein la poire mais il ne bouge pas. Mais ceux-là, il paraît qu'ils sont courants, beaucoup de gens les font.

C'est à mourir de rire. Rêver, ça doit m'arranger, quelque part.