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Modérateurs: animal, Léo

By JulienH
#148459 "Envoyer une fusée de détresse" semblant un peu compliqué, s'échanger nos numéros s'était vite avéré la solution la plus simple, n'est-ce pas.
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By Lévine
#148680 [quote="Triumph"]J'ai donc fait de Laetitia le centre de ma vie, ma seule source de bonheur.
[...]
J'avais tout misé sur elle et elle n'était plus là : il n'y avait donc plus rien.
En remplaçant "Laetitia" par n'importe quelle autre personne ou activité, c'est toujours le même effet :D.

Tu as l'air d'être plutôt lucide sur ton passé, et de bien analyser ce qui t'arrive (mais ça peut encourager à l'inaction).
By JulienH
#148685 Si j'arrive à analyser les choses c'est grâce aux gens d'ici. Je n'ai objectivement aucune raison de penser que les choses auraient changé si j'avais été seul à m'y confronter.

Je parle de mon passé avec beaucoup de détachement, il y a longtemps que j'ai fini de le ressasser. Je ne regrette rien, j'ai laissé filer beaucoup d'opportunités de toutes sortes et ai gâché 10 ans de ma vie alors que j'avais tout pour faire. J'ai parlé de mes déboires sentimentaux mais ce ne furent pas les seuls.

On pourrait se demander "pourquoi en parler alors, si on s'en fout ?" et là je n'ai pas la réponse. Mais j'ai la sincère impression d'être en paix.

Je me sentirais entièrement libre si ma relation avec mon père était différente. Elle a changé elle aussi, mais c'est la base de toutes mes emmerdes - le problème n'étant pas mon père en lui-même, mais la relation que j'ai pu avoir et ai encore par moments, avec lui : ça n'est pas la même chose. Je me suis pourri la vie avec ça pendant des années et n'en suis pas guéri. C'est une lutte permanente, bien plus dure que n'importe quelle autre, bien loin de toute problématique de séduction, de carrière, de lifestyle, que sais-je encore. Chacun son combat n'est-ce pas.

Je sais que ce genre de discours à base de papa-maman-psycho à deux balles peut faire sourire, c'est pourquoi je ne m'étendrai pas davantage, mais chez moi c'est bien là que ça merde, et nulle part ailleurs.

Bref, c'est comme la pollution, la pluie ou la migraine : faut faire avec.
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By pantin
#148702 Ce qui ferait sourire ou agacerait, serait la pleurnicherie, ce qui n'est absolument pas ton cas. Mais Papa-maman, c'est tellement important quand on se regarde en face...

Bravo pour ton journal sans fard ! :wink:
By Verrochio
#148704 Les histoires de Papa-Maman font "sourire" car c'est un lieu commun tant la plupart des gens tendent à se chercher des excuses, à romancer leur vie ou à désigner un bouc émissaire commode. Néanmoins, quand vrai problème aux parents il y a, surtout quand il émerge tôt dans notre vie, c'est effectivement un sacré handicap. Le problème vient alors surtout de la manière dont notre rapport à eux structure notre habitus.

J'apprécie de te lire en tout cas.
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By Lévine
#148748 [quote="pantin"]Mais Papa-maman, c'est tellement important quand on se regarde en face...
[quote="Verrochio"]Les histoires de Papa-Maman font "sourire" car c'est un lieu commun tant la plupart des gens tendent à se chercher des excuses, à romancer leur vie ou à désigner un bouc émissaire commode. Néanmoins, quand vrai problème aux parents il y a, surtout quand il émerge tôt dans notre vie, c'est effectivement un sacré handicap. Le problème vient alors surtout de la manière dont notre rapport à eux structure notre habitus.
+1
Je crois qu'une bonne partie de ce qu'on devient tient à ce que nos parents ont été et à la relation qu'on a eu avec eux, problèmes ou pas. Je suis toujours un peu amusé quand je vois les parents de mes amis proches.
Je crois aussi que comprendre les mécanismes qui expliquent ce qui nous motive et ce qu'on est devenu n'est pas très utile (hormis gros problème). Je vois ça comme un luxe, c'est intéressant intellectuellement.
"Un con qui marche va plus loin qu'un intellectuel assis". Mais je me fais l'avocat du diable, un intellectuel qui marche c'est pas mal non plus..

[quote="Triumph"]
Je me sentirais entièrement libre si ma relation avec mon père était différente. Elle a changé elle aussi, mais c'est la base de toutes mes emmerdes - le problème n'étant pas mon père en lui-même, mais la relation que j'ai pu avoir et ai encore par moments, avec lui : ça n'est pas la même chose. Je me suis pourri la vie avec ça pendant des années et n'en suis pas guéri. C'est une lutte permanente, bien plus dure que n'importe quelle autre, bien loin de toute problématique de séduction, de carrière, de lifestyle, que sais-je encore. Chacun son combat n'est-ce pas.
Je me retrouve un peu dans ce que tu dis. Le peu de fois où j'en ai parlé, on m'a dit qu'il serait temps de laisser ça derrière.
Ma vision des choses, c'est que nos parents/entourage nous donnent des bagages, d'une qualité variable. Et que passé 20 ans, on est pleinement responsable de ce qu'on est, et que l'on fait ce que l'on veut de nos bagages. Et alors le passé ne justifie plus rien, il est passé, c'est tout.
By JulienH
#148770 [quote="Lévine"]Je crois aussi que comprendre les mécanismes qui expliquent ce qui nous motive et ce qu'on est devenu n'est pas très utile (hormis gros problème).
Pour ma part c'est devenu un sujet (les relations père-fils) qui m'intéresse beaucoup, tout simplement. Ma sœur a un fils de 4 ans et quand tu regardes comment ça se passe, la difficulté que représente l'éducation d'un enfant, tu ne peux pas en vouloir à tes parents. Ce serait la pire des ingratitudes, indécent.

Je trouve très important de savoir d'où l'on vient, de bien connaître nos failles et axes de progression. J'irais jusqu'à dire que tu ne peux pas savoir où aller sans cela, cette recherche tout au fond. Ca peut paraître prise de tête, perso ça me passionne, ça m'a appris l'humilité, à relativiser, notamment. A chaque fois que je me vexe ou me fâche, je me demande d'où ça vient et finalement, ça m'arrive de moins en moins.

Exemple tout bête, très anodin : j'ai entendu toute ma vie que je n'étais "pas un manuel". Sans doute parce qu'une fois, à 5 ans, j'ai dû laisser tomber un pot de confiture ? Je ne suis pas le seul à en avoir entendu de ce genre, tu peux me croire. Tiens on pourrait faire un sondage ici, on se marrerait bien.

Et bien ce genre d'ânerie peut te suivre 20 ans ! C'est complètement dingue. Tu imagines les conneries qu'on peut te faire avaler ? A un point où tu finis par considérer ça comme irréversible, et que tu n'oses même pas trafiquer ta mob. Quant à envisager un métier d'artisanat, tu peux oublier.

Les répercussions, je t'explique pas. Et encore, on parle là d'un sujet très futile (quoique).

Bref je ne trouve pas que réfléchir à tout cela soit inutile - quand bien même, je l'avoue, je revendique l'importance de l'inutile, de ces milliers de petits trucs qui ne servent à rien :wink:

Mais je comprends ton point de vue, tu dois être du genre matheux toi hein ;)

[quote]Ma vision des choses, c'est que nos parents/entourage nous donnent des bagages, d'une qualité variable. Et que passé 20 ans, on est pleinement responsable de ce qu'on est, et que l'on fait ce que l'on veut de nos bagages. Et alors le passé ne justifie plus rien, il est passé, c'est tout.
Vis à vis de tout ce qu'on ne t'a pas appris, ou mal appris, tant que tu n'es pas confronté à l'expérience, soit tu restes dans le faux, soit tu ne vois rien. Et l'expérience peut ne jamais se produire, ou alors très tard. Tu peux rester dans l'erreur ou l'ignorance toute ta vie, si rien (une personne, un événement ...) ne te fait remonter l'info comme quoi tu devrais changer tel ou tel comportement ou opinion, pourquoi cela te viendrait-il à l'idée ? Et si ladite info est contredite par une quelconque figure d'autorité, elle peut ne pas suffire.

Tu as bagages et bagages, certains se traînent des valises de 2 tonnes, d'autres des petits attachés-case de 200 grammes ... Les vider ne prend pas le même temps. Sachant que le poids n'est pas synonyme de qualité, ça peut être 2 tonnes d'or et 200 grammes de bullsh*t, ou l'inverse !

Chacun son parcours.
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By animal
#148781 Amusant, comme je trainais des pieds petit pour mes cours de piano (mon prof était un con fini), on m'a expliqué que je n'avais aucune fibre artistique. 30 ans plus tard, je vis de la photographie... Je ne sais pas ce que ça représente d'élever un gosse, mais je me suis juré de ne jamais poser de telles barrières aux miens...
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By pantin
#148793 Tout à fait d'accord pour le manuel, vécu exactement symétrique à tel point que j'ai fini par me considérer longtemps comme inapte à tout chantier dépassant le nettoyage et devenir un handicapé des mains ex: poser une étagère avec du sans clous ni vis!! :mrgreen:

Et après j'ai acheté ma maison, il y a 4 ans avec une réalité simple: faire faire ça coûte ton slip, donc tu apprends pas a pas et je me rends compte que je m'étais conformé au discours ambiant.

Je ne suis pas devenu manuel ( n'ayant pas cette typologie d'intelligence ) mais je sais faire plein de choses correctement: plaçons, parquet, électricité ...

Le pire dans tous ça c'est que mes voisins viennent me demander de l'aide mais que mes frangines ricanent encore de ce que je fasse de l'enduit. :wink:
By JulienH
#148794 C'est ça, il suffit d'une rencontre pour remettre en cause ces barrières, mais sans cette rencontre comment les faire tomber ? Une prise de conscience ne peut venir que de l'extérieur dans un premier temps.

Quand j'ai tout largué j'ai dû retrouver un travail : j'hésitais entre coiffeur et chocolatier-confiseur. Je voulais travailler de mes mains, posséder un savoir-faire, et exercer un boulot qui me permettrait de m'installer où je veux quand je veux. C'est une rencontre avec un coiffeur hyper intéressant et passionné qui m'a décidé.

Malheureusement au bout de deux ans je me suis retrouvé allergique (du jour au lendemain, vraiment bizarre) et comme c'est devenu invivable j'ai dû laisser tomber.

Du coup qu'est-ce que j'ai entendu ? En gros c'était "pas grave, de toutes façon tu n'étais pas fait pour ça", ou "je m'en doutais, je ne te voyais pas là dedans ...". Alors que les pros eux, me disaient tout le contraire.
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By Lévine
#148907 [quote="Triumph"]tu dois être du genre matheux toi hein ;)
Tu attaques fort :) !

[quote="Triumph"]
Exemple tout bête, très anodin : j'ai entendu toute ma vie que je n'étais "pas un manuel". Sans doute parce qu'une fois, à 5 ans, j'ai dû laisser tomber un pot de confiture ? Je ne suis pas le seul à en avoir entendu de ce genre, tu peux me croire. Tiens on pourrait faire un sondage ici, on se marrerait bien.
Nos parents sont très forts pour nous inculquer des croyances, plus ou moins néfastes.
Il y a ceux qui veulent trop bien faire, ceux qui tentent de compenser l'éducation qu'ils ont eu, les idéalistes, les faibles, les peureux, etc..
D'ailleurs, de mon point de vue, c'est de la responsabilité d'une génération de se débarrasser d'une partie des croyances et traditions inutiles de la génération précédente.

[quote="Triumph"]
Ma sœur a un fils de 4 ans et quand tu regardes comment ça se passe, la difficulté que représente l'éducation d'un enfant, tu ne peux pas en vouloir à tes parents. Ce serait la pire des ingratitudes, indécent.
Oui c'est plus facile de critiquer le capitaine que de diriger le navire.

[quote="Triumph"]je revendique l'importance de l'inutile
Est-ce un message de soutien à Brigitte Bardot ?!

[quote="Triumph"]
Tu peux rester dans l'erreur ou l'ignorance toute ta vie, si rien (une personne, un événement ...) ne te fait remonter l'info comme quoi tu devrais changer tel ou tel comportement ou opinion, pourquoi cela te viendrait-il à l'idée ?
Oui complètement. On ne change que très peu au cours de notre vie (même ici sur spikeseduction).
On ne change que sur les domaines qui génèrent en nous du mal-être.

Pantin fait le parfait exemple : le mal-être, c'est de devoir vendre son slip pour faire les travaux de sa maison. Donc, le changement devient nécessaire, il devient manuel :D !
By JulienH
#155987 Cécile est originaire de la même ville que moi, je l'ai rencontrée voici quelques années. Enfin, "rencontrée" n'est pas le terme exact, car avant que nous ne passions une nuit ensemble peu de temps avant qu'elle ne quitte la région, je l'avais déjà vue plusieurs fois chez des amis communs. D'ailleurs d'une façon générale, ici tout le monde se connaît plus ou moins, ou connaît quelqu'un qui connaît la personne que vous ne connaîtriez pas - et vice-versa (et inversement, ahah).

Je ne la vois pas régulièrement. Elle ne vit plus ici mais elle y a de la famille, et des amis. C'est lorsqu'elle vient les visiter que je la vois, et encore, peut être pas à chaque fois, je ne sais pas. Cela fait presque deux ans qu'on fonctionne comme ça, si on peut dire qu'on "fonctionne" car nous n'avons convenu de rien, de quoi aurions-nous pu convenir ? On s'est revus 4 fois en tout et pour tout. Je ne sais pas grand chose non plus de ses histoires de cul et ne cherche pas à savoir. Je pense qu'elle est assez seule là où elle vit, mais ça n'est qu'une idée.

Bref.

Cette fois, elle m'avait prévenu début Juillet de son passage dans le coin et m'avait demandé si on pouvait se voir. Mais je n'ai plus de logement digne de ce nom, juste un petit studio. Pas grave car elle comptait m'inviter "à la campagne".

Pour le coup, nous étions vraiment seuls, "tous seuls les deux" comme on dit par chez moi, isolés de tout. Logés dans un genre de petit chalet au bord d'un étang, comme il y en a des dizaines dans le coin - un coin que je connais plutôt bien pour y être né, et dont je ne me suis pas beaucoup éloigné (et dont je ne veux surtout pas m'éloigner !). Des cousins à elle devaient la rejoindre Dimanche soir. Je pensais arriver le Vendredi soir, rester la journée de Samedi, puis repartir en fin d'après-midi pour être sûr de ne pas les croiser.

Finalement j'ai prolongé mon "séjour" pratiquement d'une journée. On n'a rien fait de spécial, mais on l'a fait ensemble. C'était cool, comme à chaque fois. On ne s'ennuie pas, même habillés. J'aime bien cette fille.

On ne peut pas dire que nos échanges soient hyper profonds, quoiqu'on ait parlé de ses parents, et d'autres choses relativement sérieuses. Mais on n'est pas si mal ensemble, même plutôt bien. En tous cas c'est ce qu'elle a fait mine de me demander alors que je partais. Elle m'avait aussi glissé dans la journée, un "j'aime bien comme tu es" que j'ai pris pour un compliment.

Bon en fait, c'était précédé d'un truc du genre "j'aime bien ton petit côté ringard". Oui elle me vanne tout le temps. Et j'ai souri, parce que j'aime ça. Et aussi parce que c'est vrai, je suis un peu ringard.

[video]https://www.youtube.com/watch?v=D4q_ydjiJS8[/video]


Sur le coup je n'ai pas relevé tout cela - enfin, j'ai essayé de faire en sorte de ne pas paraître troublé.

Puis durant le trajet, je me suis posé des questions - on imagine lesquelles. Et, pourquoi le nier ? J'ai eu envie de faire demi-tour, de jouer au Prince Charmant. Je savais qu'il ne fallait pas le faire et m'en suis dissuadé. Mais ça ne m'empêchait pas d'attendre un hypothétique texto, qui n'est pas arrivé. "Du moins pas encore", me disais-je. Et juste après, "mais qu'est-ce que j'attends donc ? Et pourquoi ? Décidément ..."

M'est revenue alors la réflexion qu'avait eu Lévine : on ne change pas vraiment. Je ne peux pas dire que je viens seulement de m'en rendre compte, mais cette histoire avec Cécile en est une bonne illustration.

On adapte nos comportements, histoire de huiler les rouages en société. On lutte contre certains réflexes, on les remplace par d'autres pour ne pas paraître bizarre, ridicule, anormal, ou autres joyeusetés.

Mes vieux réflexes demeurent, malgré tout. Je les refoule, me retiens d'agir, de parler ou autre, mais ils restent là. Il n'existe pas de touche "reset", on ne se réinitialise pas comme ça, même après 5 ans. En tous cas, pas moi. Peut être que dans 10 ans ... ?

Je ne sais même pas si je veux vraiment changer ça, ce côté ... je sais pas, naïf, rêveur, gamin (et ringard) ? Je ne sais pas quels mots employer pour ne pas paraître ridicule.

Bref, rien de bien méchant.
By JulienH
#156142 Bizarre de constater l'énergie qu'on peut perdre à mener les mauvais combats, alors qu'on est convaincu qu'ils sont les bons.

Exemple connu : plus une personne essaye de vous protéger, plus elle fait de vous un mou, et plus vous êtes vulnérable à la fin.

Exemple perso, en 2008, j'avais pensé reprendre mes études. Mais il y a 6 ans, je me disais que ce serait trop long, n'étais pas sûr de réussir, et craignais de passer pour un oisif, instable, immature, indécis, etc. Ces six ans sont passés. C'était que dalle, aujourd'hui j'aurais fini depuis 2, ou 3 ans.

Le temps est la ressource la plus précieuse qui soit, et elle n'est pas extensible. Au mieux on peut essayer de ne pas (trop) en perdre, mais on n'en regagne jamais.

J'ai préféré en chier, repartir de triple zéro, prendre des coups pour "devenir un homme", apprendre à penser, décider, agir par moi-même pour qu'on dise de moi "il le mérite", ou un truc (stupide) dans le genre. Démarche idiote, efforts désordonnés et donc vains.

Résultat, à force de partir dans tous les sens, même si ça s'est calmé, j'ai récolté exactement l'inverse de ce que je souhaitais inspirer : je passe bel et bien pour un mec instable et immature. C'est bien sûr la réalité, au moins en partie.

Je ne voulais plus être ceci, cela. Mais agir selon des principes négatifs ne mène à rien. Entre "je ne veux pas être gros", et "je veux être musclé", c'est pas du tout la même démarche et donc pas du tout le même résultat.

En plus, vouloir éviter quelque chose ne signifie absolument pas qu'on va l'éviter ... Un peu comme ce mec qui marche dans la rue, voit un réverbère au loin, et à force de le fixer en se disant "ah, attention, un réverbère", ne voit plus que ça et finit par se le manger en pleine poire. Et en plus il loupe la jeune fille sur le trottoir en face.
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By la mouche
#156160 [quote="Triumph"]Je ne voulais plus être ceci, cela. Mais agir selon des principes négatifs ne mène à rien. Entre "je ne veux pas être gros", et "je veux être musclé", c'est pas du tout la même démarche et donc pas du tout le même résultat.

Regardes la lutte écologiste depuis 20ans, il y a les vrais écolos, qui rêvent d'un monde dans lequel ils vivent en partie (Pierre Rabhi, Claude Bourguignon...) et ceux qui passent leur vie à contester un monde dont ils sont incapables de s'échapper, même par la pensée. Y en a qui avancent et suscitent l'enthousiasme... Et les autres rejoignent François Hollande.

Faudrait l'encadrer cette phrase. Jamais se construire en opposition.
By jazzitup_
#156162 Dans le mille.

En politique, ça donne Occupy Wall Street.

[url]http://thelastpsychiatrist.com/2011/10/you_are_the_98.html[/url]

PS: attention avec ce blog, c'est facile de rester croché dessus. Parfait si chez vous comme ici il pleut.